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rendement d'une fac



  1. #91
    invite8b816a70

    Re : rendement d'une fac


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    Oui, et la carte scolaire ne fait pas tout. Il y en a de très beaux exemples. En attendant, pour la fac, la carte scolaire n'a absolument rien à voir !!

    Mais je vois que tu n'es qu'en L2...et tu te permets de dire que le programme de prépa est nécessaire pour la suite ? Comment peux tu en être aussi sûre ?

    -----

  2. #92
    Poone

    Re : rendement d'une fac

    Citation Envoyé par Etile Voir le message
    Tu sembles vraiment ignorante. Sais-tu ce qu'est la carte scolaire ? Sais-tu combien de personnes la grugent pour accèder à de meilleurs lycées ? Sais-tu qu'il y'a désormais 30% de demande dans le privée alors qu'il n'y en avait que 10% il y'a de ça une 10ene d'année ? Sais-tu que la chance n'a rien avoir la dedant et que je te parle bien d'une généralité ?
    Il semblerait que non. J'ai l'impression que êtes tous déconnecté de la réalité et ne savez pas ce qu'est réellement le système éducatif français prè-bac.
    euh...c'est quoi le rapport...?
    Je crois qu'on est tous passé par le lycée et pas forcément par Henri IV...

  3. #93
    invite63840053

    Re : rendement d'une fac

    Peut-être que je me suis renseigné sur les matières enseignées ?
    Peut-être également que j'ai envie de maîtriser un minimum les concepts que j'utilise pour les comprendre et ne pas simplement les utiliser comme un outil ?
    L'université ne forme plus personne avant le master, elle ne fait que délivrer un diplome inutile.

    Poone: Ah oui ? Tu es toi aussi passé par un lycée à 55% de réussite au bac S ? Ou même, allez, ne serait-ce qu'un lycée qui a un taux de réussite au bac S inférieur à la moyenne nationale ? Les gens qui se retrouvent à la fac ne sont pas ceux issus des meilleurs lycées, quand est-ce que vous le comprendrez ?

  4. #94
    kinette

    Re : rendement d'une fac

    Bonjour,
    John, je trouve tes propos très sensé: effectivement, le chômage n'arrange rien, et les employeurs actuellement, dans beaucoup de branches, ont le choix et ont tendance à privilégier l'embauche de "produit fini et formaté" (ceci dit je ne suis pas certaine que ce soit toujours une bonne solution).
    Tu parles des boîtes informatiques qui embauchent des universitaires quitte à les former: apparemment ça n'est pas fini, c'est le cas d'un ami, et je connais une autre personne qui a suivi le même parcours il y a quelques années. Il faut croire que ces boîtes considèrent qu'une formation scientifique et universitaire est un bon atout pour se reconvertir en informatique (et donc que la fac n'est pas si nulle).

    Le problème, c'est qu'on est (pour la plupart ici) en France. Et que les CIO ne servent quasiment à rien et que l'orientation n'est pas bonne. Tu as toujours les mêmes informations qui restent locales (car faudrait quand même pas sortir de sa région, non mais...) et quand tu essayes de préciser tes voeux, tu te retrouves devant des gens qui, et ce n'est pas leur faute non plus, n'y connaissent pas grand chose. Et les tests de personnalités... c'est un peu comme dans les magasines féminins (ou masculins pourquoi pas). Les résultats, on les connaît à l'avance.
    Et si les élèves ne sont pas orientés, dès la fin du collège, forcément, il y aura toujours un problème à la sortie des Lycées et encore plus tard. Car il y a déjà pas mal de personnes qui ne sont pas faites pour les études mais qui y sont poussées faute d'informations (faute des parents aussi, etc).
    Et à l'âge qu'on a au Collège, on ne pense à l'avenir, ce n'est pas une question de maturité. Donc il faut être guidé, ce qui n'est pas assez le cas.
    Je ne comprends pas pourquoi on dépense tant d'argent dans des organismes bidons "d'orientation"... à ma connaissance cette idée d'orientation n'existe pas à l'étranger. Je ne dis pas que tout est parfait: en Allemagne, dès le collège, ils ont un système à deux vitesses
    Le problème de l'information sur les filières est complexe: comment, avec un système où on fait des réformes et des nouveaux diplômes à chaque changement de gouvernement, peut-on aider les gens à s'y retrouver?
    Avec internet, la situation est déjà meilleure qu'elle ne l'a été: si vous saviez la galère que c'était avant, pour obtenir la liste des formations disponibles, demander les programmes...
    En ce qui concerne la pression des parents, profs et conseillers d'orientation pour aller en prépa (ou ailleurs): c'est un gros problème... je pense que la meilleure et seule chose qu'on puisse faire est pousser les élèves à décider par eux-même et chercher l'information sans attendre qu'on leur donne.

    Je peux quand même dire "n'importe quoi". C'est comme dire que le système fac est nul. Ca n'apporte rien et stigmatise. Aucun jeune de 18 ans ne se ressemblent et même s'il y en a des immatures, il y en a de très matures.
    Je n'ai pas dit que tous les jeunes étaient immatures, mais si comme on nous l'affirme tellement on a en fac des jeunes qui atterrissent là "par hasard" ou qui suivent une filière parce qu'on leur a dit de le faire, qu'on a des jeunes qui ne sont pas capables de se prendre en main, d'aller suivre des cours de leur propre initiative... c'est bien qu'il y a un problème quelque part. Comment expliquer qu'à côté de ça les jeunes des autres pays européens se "démerdent" plus, cherchent plus à faire des stages, à aller à l'étranger, etc... bon on retombe peut-être aussi et encore sur cette histoire de confiance en soi et de chômage, de "sinistrose" française (qui me semble aussi assez artificiellement entretenue).

    Que le système des facs en France marche mieux. Que ça aboutisse en amont et en aval à un meilleur système qui permette au maximum de jeunes de sortir avec quelque chose qui leur permet d'avoir un emploi. Or, la fac ne le permet pas toujours (cf. le thread sur le doctorat par exemple) malgré la compétence de certains professeurs ou de certains élèves.
    Pour les doctorats, le problème n'est pas nécessairement un problème de qualité de l'enseignement (cf. le fait qu'on est aprécié à l'étranger)... mais un problème de reconnaissance de la part du monde du travail et aussi une gestion totalement anarchique des recrutement (qui au lieu de se faire régulièrement ont souvent été en dents de scie, ce qui ne permet aucunement d'adapter les formations au "marché" comme on n'arrête pas de dire qu'il faudrait faire).

    Quitte à faire plus de sélection, quitte à faire des pôles (cf. Allemagne),
    Que veux-tu dire par "faire des pôles"?
    Et comme vu plus haut, cela touche aussi l'orientation des plus jeunes dès le Collège. Un problème a toujours une ou plusieurs sources qu'il faut repérer et traiter.
    Dès le collège? L'Allemagne a été récemment épinglée pour son système à deux vitesse au collège qui éjecte tous les élèves issus de l'immigration dans la branche "poubelle"... est-ce réellement un exemple à suivre?
    Je ne suis pas contre la sélection, mais je suis contre les orientations irréversibles, qui feraient que dès 10 ans on ait un avenir déterminé. La France est déjà dominée par un esprit pervers de compétition, qui commence assez précocément. L'idée que la compétition tend toujours vers la qualité est fausse: dans un champ de blé, la compétition entre les plants sélectionne pour la hauteur de la tige mais pas pour la productivité.
    Je n'ai pas de solution miracle, mais je pense qu'il serait dommage qu'en essayant d'améliorer un système on ne fasse en fait que le dégrader un peu plus.

    K
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  5. #95
    Poone

    Re : rendement d'une fac

    Citation Envoyé par Etile Voir le message
    Les gens qui se retrouvent à la fac ne sont pas ceux issus des meilleurs lycées, quand est-ce que vous le comprendrez ?
    ok ! mais là tu nous apprends rien !
    C'est con à dire mais les meilleures lycées sont à Paris et représente 0.01 % des lycéens de France ! alors quid du reste ? Tous a la fac ? et bien non, il y en a qui vont vers des filières courtes (BTS, IUT), d'autres se dirigent vers des prépas, d'autres rejoignent la fac...ça s'appelle la liberté de choix. Tu n'étais pas dans un bon lycée ? et bien tu auras 2 fois plus de mérite que les autres si tu réussis !

  6. #96
    kinette

    Re : rendement d'une fac

    Citation Envoyé par Etile Voir le message
    Je vais te dire ce que je fais. Je passe mes journées de vacance à récuperer mon niveau médiocre en mathématiques en travaillant le programme de PREMIERE (et deuxième soit dit en passant) année de prépa PCSI car mon université n'a pas été en mesure de me dispenser d'un enseignement de qualité. Et ce n'est pas faute d'avoir de très bonne notes dans les pseudo-mathématiques que l'on nous enseigne.
    On peut savoir de quelle université tu sors?
    Personnellement j'ai toujours été heureuse de réaliser des années après que les enseignements des premières années que j'ai eus en fac étaient "au point" dans beaucoup de domaines et me servaient des années plus tard.
    Je suis heureuse finalement qu'on ne nous ait en même temps pas submergés de choses à apprendre par coeur (si je compare avec ce que ma soeur a appris en prépa... pour finalement ne faire que de l'informatique).

    L'université est devenue comme le collège et le lycée, elle fonctionne désormais sur l'autodidactie. Autrement-dit, on nous demande d'apprendre et de maîtriser parfaitement des parties d'une discipline nécessaire à notre poursuite d'étude, sans même le moindre professeur pour nous aider.
    Ah bon, chez vous pas de TD TP, et aucun prof disponible à la fin des cours pour répondre aux questions?
    Ou alors peut-être regrette-tu le bon vieux temps des colles plusieurs fois par semaine, des personnes là pour te faire répéter tes leçons, etc...?
    Le malheur c'est que finalement, ça n'existe pas non plus lorsqu'on travaille... peut-être pas étonnant en fait qu'après on m'ait rapporté les cas de personnes incapables d'apprendre de nouvelles techniques pour leur boulot à partir de livres, tout perdus dès qu'il s'agit de chercher par eux-même ou d'adapter des techniques.

    Plusieurs personnes d'école d'ingénieur m'ont aussi expliqué que ceux qui sont issus de la fac (passerelles) sont souvent moins efficaces sur l'apprentissage "de masse", mais ont plus d'autonomie, de créativité.

    PS: En tout cas, tu n'as pas à t'en faire pour mes "très bon" résultats. Le fait est qu'on ne devient pas compétent en validant un diplome, mais seulement en maitrisant des disciplines.
    C'est même pire que ça: la compétence dans un boulot rassemble encore plus de choses... dont les aspects "facteur humain".

    K
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  7. #97
    invite63840053

    Re : rendement d'une fac

    Non les meilleurs lycées ne se trouvent pas qu'à Paris.

    Le fait est que si l'université est aussi mal vue aujourd'hui, ce n'est pas de sa faute mais la faute au système éducatif tout entier.
    Un exemple tout simple, vous pensez quoi de l'évolution de l'enseignement des mathématiques au collège/lycée depuis 1990 ?

  8. #98
    kinette

    Re : rendement d'une fac

    Les gens qui se retrouvent à la fac ne sont pas ceux issus des meilleurs lycées, quand est-ce que vous le comprendrez ?
    Euh... je connais pas mal de gens issus de lycées réputés et qui sont passés par la fac...
    Je pense qu'il serait bon d'arrêter les clichés: dans ma fac de sciences, on ne voyait en fait même des la première année pas tellement de personnes issues de lycées de "ZEP" (à mon avis, on décourage quand même souvent les gens d'aller vers les matières scientifiques réputées "difficiles" bien plus tôt, comparativement à d'autres filières), par contre il y avait moultes personnes issues des lycées à réputation moyenne et excellente (noter aussi qu'être élève moyen dans un lycée à forte réputation peut être un handicap, à niveau égal, par rapport à être en lycée défavorisé, pour les dossiers de prépas...).

    Tiens en parlant des prépas: je n'arrive pas à comprendre qu'avec l'informatisation on conserve ce système archaïque des voeux classés (ou alors si ça a changé désolée, je ne suis pas à la page)... j'ai toujours trouvé ridicule que les élèves aient à réfléchir à une "stratégie" sur l'ordre des lycées demandés (en devant de plus ménager les susceptibilités des établissements, qui pourraient être vexés d'être classés après un autre...).
    Il me semble qu'il serait bien plus logique et équitable que les voeux soient libres, avec classement indépendant pour chaque établissement, et ensuite des désistement possibles sur un certain délai pour chaque élève (comme ça se fait par exemple en DEA).

    K
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  9. #99
    kinette

    Re : rendement d'une fac

    Un exemple tout simple, vous pensez quoi de l'évolution de l'enseignement des mathématiques au collège/lycée depuis 1990 ?
    Je n'ai pas tellement suivi cette évolution... mais rien qu'apprendre que l'enseignement des probabilités (pourtant un truc simple à comprendre, pratique) avait encore été repoussé m'a héberluée.

    Non les meilleurs lycées ne se trouvent pas qu'à Paris.
    ???
    Alors là... je ne sais point comment te communiquer mon effarement à lire de tels propos... comme si en Province il n'y avait pas d'excellents lycées parfaitement capables de rivaliser avec les parisiens.
    D'où sors-tu pour affirmer de telles choses?

    K
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  10. #100
    invitef7e7f363

    Re : rendement d'une fac

    Non les meilleurs lycées ne se trouvent pas qu'à Paris.
    comme si en Province il n'y avait pas d'excellents lycées parfaitement capables de rivaliser avec les parisiens. D'où sors-tu pour affirmer de telles choses?

    On relit plus doucement, sans a priori, et on tombe d'accord...

  11. #101
    Poone

    Re : rendement d'une fac

    Bon, je précise ma pensée : quand je parlais des "meilleurs" lycées, je parlais des lycées les plus prestigieux, la crème de la crème quoi et c'est vrai qu'ils sont dans leur grande majorité à Paris ou dans la proche banlieue.
    Maintenant c'est clair qu'il y a de bons lycées partout qui n'ont rien à leur envier en terme d'enseignement.
    Par rapport à l'objet même du topic, j'ai dit mon point de vue au début en mettant en avant les problèmes pré-bac et en disant qu'il ne fallait pas tout mettre sur le dos de la fac (qui a d'ailleurs bon dos surtout actuellement).
    Cependant, je ne dis pas qu'à la fac tout est rose.
    Il me semble important de faire remarquer qu'à partir du moment où on suit une formation dans une filière universitaire, on a bien évidemment le droit d'apporter des critiques mais qu'à partir du moment où on continue sa formation on cautionne un peu le système...paradoxe qu'il est difficile d'éviter !

  12. #102
    invite533a049a

    Re : rendement d'une fac

    Un des problèmes de l'université est d'avoir à lutter contre deux choses difficiles à changer, les mentalités et la politique, c'est ce qui ressort à mon avis de la discussion. C'est un peu dommage, mais l'université est la seule institution qui permet de se former aux sciences et de faire de la recherche fondamentale, donc évidemment on doit la cautionner et la défendre en tant que pour certains d'entre nous futurs scientifiques.

  13. #103
    invite9c9b9968

    Re : rendement d'une fac


    Voilà je pars quoi ? 1 jour ? Et je reviens sur un champ de bataille. Je prie à tout le monde d'avoir un peu plus d'objectivité (SON cas particulier n'est pas une généralité) et de faire preuve d'un peu plus de respect.

    Quand je lis des "tu es ignorante", je me demande vraiment si la personne respecte ses interlocuteurs...

    Pour la modération,

    Gwyddon

  14. #104
    kinette

    Re : rendement d'une fac

    Citation Envoyé par Inovarua Voir le message
    On relit plus doucement, sans a priori, et on tombe d'accord...
    Désolée je me suis trompée de citation en cherchant qui avait dit... l'inverse!
    Bon, je précise ma pensée : quand je parlais des "meilleurs" lycées, je parlais des lycées les plus prestigieux, la crème de la crème quoi et c'est vrai qu'ils sont dans leur grande majorité à Paris ou dans la proche banlieue.
    Il y a un écart entre le "prestige", le "décorum" et la réalité... quand on regarde les statistiques sur le baccalauréat, ou pour les lycées qui ont des prépas sur les réussites au concours, on réalise combien il y a souvent un décallage entre les deux.
    De plus il est connu que les lycées "prestigieux" gonflent leur réputation en dissuadant les élèves les moins doués de passer examens et concours et en essayant de les éjecter vers d'autres filières, un peu comme certaines cliniques envoient mourir les gens à l'hôpital pour avoir des statistiques reluisantes...

    K
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  15. #105
    invite9c9b9968

    Re : rendement d'une fac

    Citation Envoyé par kinette Voir le message
    De plus il est connu que les lycées "prestigieux" gonflent leur réputation en dissuadant les élèves les moins doués de passer examens et concours et en essayant de les éjecter vers d'autres filières, un peu comme certaines cliniques envoient mourir les gens à l'hôpital pour avoir des statistiques reluisantes...

    K
    Salut Kinette,

    Depuis mon passage dans un lycée "prestigieux", je pense que cette affirmation est plus une légende urbaine qu'autre chose : tout le monde dans ma classe pouvait passer le concours qu'il souhaitait.

  16. #106
    Poone

    Re : rendement d'une fac

    Citation Envoyé par Gwyddon Voir le message

    Voilà je pars quoi ? 1 jour ? Et je reviens sur un champ de bataille. Je prie à tout le monde d'avoir un peu plus d'objectivité (SON cas particulier n'est pas une généralité) et de faire preuve d'un peu plus de respect.

    Quand je lis des "tu es ignorante", je me demande vraiment si la personne respecte ses interlocuteurs...

    Pour la modération,

    Gwyddon
    C'est vrai que ce topic aurait pu partir en sucette ! heureusement que certaines personnes ont précisés un peu leur pensée.
    J'avoue qu'en relisant certains posts après coup j'ai toujours du mal à cerner les intentions de leurs auteurs...

  17. #107
    kinette

    Re : rendement d'une fac

    Citation Envoyé par Gwyddon Voir le message
    Salut Kinette,
    Depuis mon passage dans un lycée "prestigieux", je pense que cette affirmation est plus une légende urbaine qu'autre chose : tout le monde dans ma classe pouvait passer le concours qu'il souhaitait.
    Bonjour,
    Pour le bac, ça se voit pourtant couramment (je connais le cas d'un lycée public qui "éjectait" vers le privé...).

    Pour les prépas: je ne pense pas que ça ne soit que légende urbaine, mais ce n'est peut-être pas une généralité. Evidemment il n'y a pas d'interdiction de présenter un concours, mais les profs donnent leur avis et peuvent très bien décourager certains élèves de tenter tel ou tel concours. Et selon les prépas les passages de première en seconde année sont aussi plus ou moins sélectifs...
    Enfin, je me rappelle très bien des discussions et consultation de données stat tant pour ma soeur que pour moi en fin de terminale: beaucoup de prépas de province n'ont rien à envier pour leur résultats aux concours aux grandes parisiennes...

    K
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  18. #108
    invite4493a8d3

    Re : rendement d'une fac

    Dès le collège? L'Allemagne a été récemment épinglée pour son système à deux vitesse au collège qui éjecte tous les élèves issus de l'immigration dans la branche "poubelle"... est-ce réellement un exemple à suivre?
    Je ne connais pas cette histoire, mais le fond est bien là. En Allemagne, il y a en gros 2 voix après la 6ème. Une qui est générale (Gymnasium -> Abitur, Universität) et une autre plus technique (Fachhochschule, ...). Ce système a peut-être des failles, mais il y a clairement un choix. Et chez nous, le choix d'aller dans des filières techniques, de faire des choses plus maniuelles, est difficile et souvent, les élèves ont peur d'être ''mal vu'' à cause des profs, des parents... toujours une question de mauvaises informations et de préjugés.

    en Allemagne, dès le collège, ils ont un système à deux vitesses
    Ce n'est pas un système à deux vitesses. Après, je ne dis pas que les gens en Allemagne n'ont pas les mêmes préjugés que nous et que pour eux, la voie royale, c'est l'Abitur et les prestigieuses Technische Universität. Mais faire le chois entre le général et le "technique", ça devrait être un choix banal, selon ses goûts et sa volonté de suivre des études. Au lycée, les 20% qui n'ont pas le bac, je pense qu'ils ne sont pas fait pour des études générales. Et je pense qu'ils le pensent eux-mêmes aussi dans la majorité. Et dans ceux qui ont le bac, sans doute que certains auraient bien fait autre chose s'ils avaient su/pu/voulu (je ne donne pas les raisons qui peuvent éliminer l'un ou l'autre des termes).

    Que veux-tu dire par "faire des pôles"?
    En Allemagne, 10 universités (comme le TU Münschen il me semble) ont obtenu des moyens plus importants pour se développer et devenir compétitives au niveau mondial.
    En France, de mon point de vue, nos universités se divisent trop, rien que dans leur nom (Paris 6, etc) ce qui divise les publications, les recherches, etc. Ca crée forcément le bazar. Et je ne parle même pas des réputations qui font qu'on va dans une et pas dans l'autre.

    omment expliquer qu'à côté de ça les jeunes des autres pays européens se "démerdent" plus, cherchent plus à faire des stages, à aller à l'étranger, etc...
    Je ne suis pas expert, mais je dirais que c'est encore le fait du collège et du Lycée, pas des lycéens. Mon frère, dans le même Collège que moi mais 6 ans avant moi, a dû faire un stage en 3ème. Pas moi.
    Un problème du système français c'estbien ça, que ce soit avant les études sup et même après... la relation avec les entreprises, l'intérêt qu'on porte à ce lien, l'intérêt qu'on porte à ce que les élèves se créent une passion pour tel ou tel job, est quasi-nul. L'enseignement, je le pense, est relativement bon (sauf cas extrème comme Etile), du moins, de ma ZEP à ma prépa, je n'ai jamais eu à me plaindre de mes professeurs en général.

    Pour se résumer, comme dirait un de mes profs, je pense qu'effectivement, un prob des études (qui existe, ça se voit sur ce forum, dans les facs et chez les profs... ça serait dommage que ça pète alors qu'il y a moyen de faire avant) c'est la psychose autour du chômage. Mais ça n'explique pas tout et il est utile de changer un peu notre système car ce n'est pas en le laissant tel qu'il est, avec ses défauts (cf. "[...]essayant d'améliorer un système on ne fasse en fait que le dégrader un peu plus." désolé, j'ai mal coupé le texte, mais le gros est là) qu'on arrivera à sortir du marasme estudiantin, qui se profile depuis quelques années déjà, même si alors, je n'ai pas en âge de l'apercevoir.

  19. #109
    invite0387e752

    Re : rendement d'une fac

    Citation Envoyé par Etile Voir le message
    Il faut savoir que dans certains collège et lycées, personnes ne sait ce qu'est une CPGE. Sans compter que les "enseignants" qui s'y trouvent sont tous incompétent. Ce genre de lycée n'est pas marginale, là est tout le problème.
    Si tu veux un exemple précis, la femme qui était censée m'enseigner la physique en 1ere et terminal ne savait même pas intégrer 1/x^2.
    De même, elle était incapable de résoudre l'équation différentiel RLC/LC.
    Je pourrais en dire de même pour mes profs de maths, et tout ceci depuis le collège (Merci à celui qui a inventé les collège-lycées).

    Mayou: La physique a besoin de la mathématique. On ne peut pas maîtriser la physique sans en maîtriser les concepts mathématiques de base qu'elle utilise. La physique n'est pas la biologie, sache le, ça se saurait sinon.
    Je te trouve assez dur vis a vis tes anciens professeurs, apres tout ils ne vont pas non plus TOUT te faire, il est evident qu ils ne sont pas tous parfaits mais si ils enseignent c'est qu ils en ont les capacités et la volonté (bon a un certain age cette derniere passe un peu de temps en temps chez certains cas ), mais c'est quand meme a toi de te prendre en charge pour le post bac, c'est TON avenir et pas les leurs alors faut pas attendre a ce qu on te guide tout le temps, d'ailleurs je pense que tu as su acquerir cette autonomie a la fac (enfin j espere pour toi).
    PErsonnellement, il n'y a pas de bons et mauvais lycées, il y a des lycées ouverts a tous ceux qui veulent tenter leur chances au bac général et qui en cas d echec se voient rediriger dans une autre filiere surement plus adaptée, et ceux qui ecrement pendant tout le lycée - pour avoir vécu ce 2e type de lycée je peux te dire que c'est loin d etre une partie de plaisir d'aller en cours et de se motiver pour travailler ou de s'interesser quelque part... Aujourdhui je vais en 2nde année de fac , et je pense que ca m'aurait + épanoui qu'une prépa par ailleurs je suis loin d etre le seul a venir d un lycée "réputé" ou "bien classé" comme diraient certain(e)s.

  20. #110
    invite63840053

    Re : rendement d'une fac

    Je crois que tu ne te rends pas bien compte de la situation warznok.
    Ce genre d'enseignants n'ont PAS les capacités d'enseigner, non pas par manque de "pédagogie", mais par manque de compétence. Le CAPES est un examen réellement facile qui ne demande pas une maîtrise parfaite des rudiments de sa discipline pour le réussir.

    Tu sais, je connais également un certains nombre de personnes qui veulent enseigner en collège ou lycée. Leur principale raison de vouloir devenir prof est simple : 4 mois de vacances.
    Après, je ne sais pas si cette mentalité est toute récente (moins de 15 ans).

  21. #111
    piwi

    Re : rendement d'une fac

    Le CAPES est un examen réellement facile qui ne demande pas une maîtrise parfaite des rudiments de sa discipline pour le réussir.
    Sauf que le CAPES est un concours. Ca change tout, seul les meilleurs passent.
    On reparlera quand tu en passeras un.

    A ce compte là, le PCEM1 est aussi un examen réellement facile par exemple...

    Cordialement,
    piwi

  22. #112
    kinette

    Re : rendement d'une fac

    Citation Envoyé par Xatar Voir le message
    Et chez nous, le choix d'aller dans des filières techniques, de faire des choses plus maniuelles, est difficile et souvent, les élèves ont peur d'être ''mal vu'' à cause des profs, des parents... toujours une question de mauvaises informations et de préjugés.
    En Allemagne aussi c'est "mal vu"... et apparemment le système de "tri précoce" est en Allemagne assez détrimental pour les personnes qui n'ont pas la chance d'être nées dans une famille cultivée et riche. Les Allemands nous envient en ce qui concerne le coût des études et l'égalité des chances...

    Mais faire le choix entre le général et le "technique", ça devrait être un choix banal, selon ses goûts et sa volonté de suivre des études.
    Oui mais malheureusement je pense que ça n'est le cas nulle part. Toutefois, je pense que l'évolution de certains salaires selon le niveau d'études change maintenant un peu la donne: l'intérêt pour les filières plus techniques me semble avoir augmenté en quelques années.

    En Allemagne, 10 universités (comme le TU Münschen il me semble) ont obtenu des moyens plus importants pour se développer et devenir compétitives au niveau mondial.
    En France, de mon point de vue, nos universités se divisent trop, rien que dans leur nom (Paris 6, etc) ce qui divise les publications, les recherches, etc. Ca crée forcément le bazar. Et je ne parle même pas des réputations qui font qu'on va dans une et pas dans l'autre.
    Il y a une différence entre recherche et enseignement, et les évaluation des universités sur leur publications ne sont pas nécessairement corrélées avec la qualité de l'enseignement. On reste dans la problématique du prestige et de la qualité: j'ai suivi mes études jusqu'en maîtrise dans une université moyenne, et ensuite continué dans une grande fac... et réalisé que l'enseignement que j'avais eu dans ma fac était meilleur, plus complet et personnalisé que celui des premiers cycles de cette grande fac.
    En ce qui concerne la "dispersion" il est question de faire des "regroupements" afin de modifier les statistiques... est-ce réellement une bonne façon de faire? Il me semble hypocrite de s'attaquer au problème de cette façon, plutôt que d'agir vraiment sur les moyens dont disposent les labos et dont on répartit les fonds.
    OK il y a de toutes petites facs qui sont peut-être assez minables... mais faire de grosses usines à gaz en centralisant les choses risque de nuire aussi au fonctionnement, et je pense aussi à la qualité de vie des étudiants (obligés de bouger beaucoup plus tôt, dépenser plus, etc...).
    D'autre part, je connais des petits labos qui font de la recherche excellente et sont "compétitifs". Le fait que ce soient des petites structures y est même parfois pour quelque chose (moins de conflits et de compétition entre les gens). Le problème n'est pas un problème de taille à mon avis.

    K
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  23. #113
    invite9c9b9968

    Re : rendement d'une fac

    Citation Envoyé par Etile Voir le message
    Le CAPES est un examen réellement facile qui ne demande pas une maîtrise parfaite des rudiments de sa discipline pour le réussir.
    De la part de quelqu'un qui n'a meme pas encore le niveau pour passer ce concours (car c'est un concours et non un examen), je trouve ce genre d'affirmation plus qu'incroyable...

  24. #114
    invitef7e7f363

    Re : rendement d'une fac

    Citation Envoyé par Etile Voir le message
    Le CAPES est un examen réellement facile qui ne demande pas une maîtrise parfaite des rudiments de sa discipline pour le réussir.
    Tout comme kinette et Gwyddon.

    Ce n'est peut être pas forcément "super" compliqué comme concours, comme le peut être l'agreg, mais les connaissances demandées sont largement supérieures à celles requises en lycée, quelque soit la classe. Donc, le problème vient d'ailleurs.

  25. #115
    Poone

    Re : rendement d'une fac

    Citation Envoyé par Etile Voir le message
    Je crois que tu ne te rends pas bien compte de la situation warznok.
    Ce genre d'enseignants n'ont PAS les capacités d'enseigner, non pas par manque de "pédagogie", mais par manque de compétence. Le CAPES est un examen réellement facile qui ne demande pas une maîtrise parfaite des rudiments de sa discipline pour le réussir.

    Tu sais, je connais également un certains nombre de personnes qui veulent enseigner en collège ou lycée. Leur principale raison de vouloir devenir prof est simple : 4 mois de vacances.
    Après, je ne sais pas si cette mentalité est toute récente (moins de 15 ans).

    J'ai vraiment l'impression d'halluciner en lisant ce genre de remarques...
    Je suis désolé de te dire Etile mais tu as tout faux...les enseignants ont largement les connaissances pour enseigner au collège ou au lycée (tu n'as pas forcément besoin d'avoir un bac +3 pour enseigner à des sixièmes si tu vois ce que je veux dire) par contre le problème est principalement d'ordre pédagogique. Le CAPES est un concours où tu es sélectionné sur des connaissances et pas sur la pédagogie. C'est d'ailleurs le principal reproche qu'on fait au CAPES or tu dis exactement le contraire !!!
    Pour ce qui est des étudiants qui veulent devenir prof juste pour les vacances, je te laisse à tes préjugés mais je t'assure que pour devenir prof il faut être de plus en plus motivé et que le concours est loin d'être donné !

  26. #116
    inviteae4072e1

    Re : rendement d'une fac

    Exact, plusieurs amis qui ont eu un M1 maths ont échoué a la premiere année de préparation de CAPES (échoué au coucours)...
    QUant au niveau requis, croit moi le cours de géométrie euclidienne n'est vraiment pas si facile que ça, meme pour des agrégés... Les agreg ont en général le niveau grace à l'algèbre et à l'analyse, mais se tappent des tçoles en géometrie...

  27. #117
    invite4493a8d3

    Re : rendement d'une fac

    En Allemagne aussi c'est "mal vu"... et apparemment le système de "tri précoce" est en Allemagne assez détrimental pour les personnes qui n'ont pas la chance d'être nées dans une famille cultivée et riche. Les Allemands nous envient en ce qui concerne le coût des études et l'égalité des chances...
    En France, on a la "chance" que l'enseignement soit général jusqu'à la 3ème, ce qui laisse le temps de faire un meilleur choix. Et on a la chance d'être élevé dans la logique du coût quasi-nul des études et de l'égalité des chances. Néanmoins, il est primordial de savoir faire une réelle et efficace bifurcation entre l'enseignement général (qui se veut plus ou moins long) et l'enseignement plus technique. Je ne suis pas spécialement pour (d'ailleurs ça ne se fera pas, je crois bien) pour l'apprentissage à 14 ans, mais le problème se situe exactement à cette tranche d'âge et il faudrait plusieurs pistes d'études pour trouver la meilleure des solutions.

    En ce qui concerne la "dispersion" il est question de faire des "regroupements" afin de modifier les statistiques... est-ce réellement une bonne façon de faire? Il me semble hypocrite de s'attaquer au problème de cette façon, plutôt que d'agir vraiment sur les moyens dont disposent les labos et dont on répartit les fonds.
    Tout à fait d'accord. Il y a aussi du travail à faire de ce côté. Mais le problème de la multiplicité des facultés est important. Autant car il disperse les fonds que parce qu'il met du désordre dans le système, ça manque de clarté et il est alors sûr que l'information ne peut plus être efficace.
    Problème qui n'existe quasiment pas en prépa. Si l'information circule facilement, c'est qu'il n'y a pas 100 voies. On remarque d'ailleurs très bien (sur ce forum) que pour les prépas, ce n'est qu'une question de prestige des différents lycées. Le système est quand même bien moins opaque.
    Pour choisir une faculté... ce n'est pas aussi évident, même si généralement on ne désire pas que les élèves quittent leur région en ne leur proposant que les cursus régionales restreints. Enfin, c'est ce que moi j'ai senti quand j'ai fait mes recherches personnelles sur mon orientation.
    Si certaines personnes tombent dans le système fac comme des cheveux dans la soupe, ça peut être dû à ça également.


    Puis quant à la réplique sur le CAPES... pffou

  28. #118
    invite15c8e6cf

    Re : rendement d'une fac

    Citation Envoyé par Xatar Voir le message
    Si certaines personnes tombent dans le système fac comme des cheveux dans la soupe
    Tu veux dire "dans une assiette à amphithéatre"???


  29. #119
    kinette

    Re : rendement d'une fac

    Citation Envoyé par Xatar Voir le message
    En France, on a la "chance" que l'enseignement soit général jusqu'à la 3ème, ce qui laisse le temps de faire un meilleur choix. Et on a la chance d'être élevé dans la logique du coût quasi-nul des études et de l'égalité des chances. Néanmoins, il est primordial de savoir faire une réelle et efficace bifurcation entre l'enseignement général (qui se veut plus ou moins long) et l'enseignement plus technique. Je ne suis pas spécialement pour (d'ailleurs ça ne se fera pas, je crois bien) pour l'apprentissage à 14 ans, mais le problème se situe exactement à cette tranche d'âge et il faudrait plusieurs pistes d'études pour trouver la meilleure des solutions.
    Pour la bifurcation: je n'ai rien contre, mais il me semble qu'il faut trouver un système équilibré qui tienne compte à la fois des goûts et des capacités des élèves, mais ne tombe pas en même temps dans l'écrémage précoce... pas facile! Il me semble qu'il est bon de toujours conserver des passerelles entre les systèmes assez appliqués et les plus généraux (c'est une richesse que des étudiants du techniques puissent rejoindre les filières générales et vice-versa, de même que les échanges entre fac et école d'ingénieur).

    Tout à fait d'accord. Il y a aussi du travail à faire de ce côté. Mais le problème de la multiplicité des facultés est important. Autant car il disperse les fonds que parce qu'il met du désordre dans le système, ça manque de clarté et il est alors sûr que l'information ne peut plus être efficace.
    Problème qui n'existe quasiment pas en prépa. Si l'information circule facilement, c'est qu'il n'y a pas 100 voies. On remarque d'ailleurs très bien (sur ce forum) que pour les prépas, ce n'est qu'une question de prestige des différents lycées. Le système est quand même bien moins opaque.
    Pour choisir une faculté... ce n'est pas aussi évident, même si généralement on ne désire pas que les élèves quittent leur région en ne leur proposant que les cursus régionales restreints. Enfin, c'est ce que moi j'ai senti quand j'ai fait mes recherches personnelles sur mon orientation.
    Si certaines personnes tombent dans le système fac comme des cheveux dans la soupe, ça peut être dû à ça également.
    Le truc étrange est qu'on va quand même dans le sens inverse d'une harmonisation des cursus des facs, puisque l'idée actuelle est d'augmenter l'autonomie des universités et les laisser organiser leurs filières... personnellement je trouve ça dommage pour les premières années. La réforme LMD n'y est peut-être pas pour rien: avant il n'était pas aisé mais tout de même assez facile de changer d'université entre DEUG et licence: les programmes ne différaient pas tant que ça. C'était aussi pratique pour les admissions dans d'autres filières (c'est toujours assez lourd quand on doit expliquer toutes les matières suivies et ça n'inspire pas confiance quand les gens qui sélectionnent ne connaissent pas directement la formation). Pour la préparation de concours, c'était aussi une bonne chose.
    Je pense aussi qu'un tel système risque d'agir au détriment des étudiants qui ne peuvent pas se permettre d'aller étudier loin (du moins pas les premières années).
    En ce qui concerne la "dispersion des fonds" j'ai peur aussi que la stratégie actuelle ne soit pas de garder le même niveau d'attribution mais distribuer différemment, mais bien seulement de couper les vivre à ce qu'on considère comme "pas assez compétitif". Je ne suis pas certaine que pour la qualité de l'enseignement on y gagne (comme expliqué avant): je n'ai aucune certitude que sur les premières années de fac les petites structures soient moins efficaces, et que ça soit corrélé avec la qualité des labos. Par contre au niveau des spécialisations, il est clair que certaines formations sont à revoir, mais ça ne touche pas nécessairement que les "petites formations": je connais par exemple des masters pro qui prennent un nombre réduit d'étudiants mais arrivent à quasiment tous les caser en fin de formation. Je ne suis pas certaine que laisser plus d'autonomie aux universités pour le choix des formations aille dans le bon sens (il faut compter avec tout l'aspect "politique" intérieur aux universités, qui peut favoriser des formations "bidons").
    Conclusion: la direction dans laquelle on va me semble assez incertaine. Mon pessimisme personnel me fait peut-être voir surtout les possibles effets pervers, et oublier en quoi ça peut améliorer les choses...

    K
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  30. #120
    invite0aa1883c

    Re : rendement d'une fac

    Citation Envoyé par kinette Voir le message
    En ce qui concerne la "dispersion des fonds" j'ai peur aussi que la stratégie actuelle ne soit pas de garder le même niveau d'attribution mais distribuer différemment, mais bien seulement de couper les vivre à ce qu'on considère comme "pas assez compétitif". Je ne suis pas certaine que pour la qualité de l'enseignement on y gagne (comme expliqué avant): je n'ai aucune certitude que sur les premières années de fac les petites structures soient moins efficaces, et que ça soit corrélé avec la qualité des labos.
    Je peux pas etre d'accords avec ce point (et ce point seulement). Si on veut un enseignement de qualité a l'université, c'est a dire avec un lien fort avec les activités de recherche, il faut un pole recherche performant et varié. Ou alors on demande a des enseignants de faire un boulot type enseignement secondaire, sur des cours éloigné de leur sujet de recherche, avec un programme tiré du bouquin de référence. C'est ce que j'ai subis durant mon DEUG dans une université de banlieue. Ce type d'enseignement est adapté pour des formations courtes, professionalisante, en petite promotion où l'accompagnement est important. Pas pour préparer des étudiants en Master et a la recherche dans des facs importantes où la densité des cours et le niveau d'autonomie demandé est beaucoup plus élevé.

    A+
    J

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