Si si!!! c'est le cas. On appelle ça une variable contextuelle. L'électron a un spin nul lorsqu'il est dans l'état stationnaire (pas de mouvement circulatoire). La mesure du moment cinétique intrinsèque, en MQ, c'est une quantité qui est définie seulement par un processus de mesure, disons du type Stern-Gerlach. Et tant qu'il n'y a pas de mesure sur notre objet, on peut dire ce que l'on veut, et on arrive aux mêmes résultats que la MQ.Envoyé par mmy
Regarde quelques textes sur le zitterbewegung. Tape sur google ce mot clé et ajoute, electron, spin, bohm... Sinon, il y a celui là qui m'a l'air consacré seulement à ce sujet:
http://modelingnts.la.asu.edu/pdf/ZBW_I_QM.pdf
Pour les détails, voir Bohm et al, The undivided universe, p.225. Je te transmet ma traduction en notes [1].
Je répond au reste de ton message plus tard...
Salutations,
Simon
[1] 10.6 The EPR Experiment for two particles of spin one-half
On commence par dénoter les coordonnées de nos deux particules par et . Par soucis de simplicité, on suppose que les deux particules ne sont pas équivalentes. On suppose aussi que chaque particule est assez bien localisée avec des paquets d’ondes respectifs et ayant des centres séparés d’une distance a qui est beaucoup plus grande que la largeur de chaque paquet. On suppose aussi que ces paquets représentent des états stationnaires par rapport à leur centre respectif.
La fonction d’onde pour un système de moment angulaire intrinsèque total nul est
(10.64)
où
(10.65)
exprime le fait que la fonction d’onde est antisymétrique dans l’indice spinoriel des deux particules. Pour la fonction d’onde considérée, les particules n’auront pas de moment angulaire orbital. Le moment angulaire intrinsèque de la première particule est
(10.66)
et pour la seconde particule
(10.66)
Il est clair que les valeurs de et sont déterminées par
et . On obtient
(a) (10.67)
et de la même manière
(b) (10.67)
Cela signifie que dans l’état initial, il n’y a pas de courant de circulation correspondant au moment intrinsèque. Supposons maintenant que la particule 1 est assujettie à une expérience de Stern-Gerlach tel que sa fonction d’onde se divise en deux parties, une se déplaçant vers le haut le long de l’axe des z par une distance d, et l’autre se déplaçant vers le bas par cette distance. La fonction d’onde devient alors
Si la particule 1 entre dans le paquet allant vers le haut, alors la particule 1 acquiert un mouvement circulaire dans la direction positive autour de l’axe z, tandis que la particule 2 acquiert, de façon équivalente, un mouvement dans la direction opposée. Si la particule 1 entre dans le paquet allant vers le bas, alors les résultats pour les deux particules seront opposés.
Il est alors clair que nous avons expliqué les corrélations dans les résultats de l’expérience EPR, pas seulement dans le cas où le spin est mesuré selon l’axe z, mais aussi dans une direction arbitraire. On peut en effet dire cela parce que la fonction est scalaire dans les rotations, et donc la même analyse peut être faite pour une expérience de Stern-Gerlach dans une direction arbitraire.
À première vue, il peut sembler très étrange de dire que les particules n’avaient pas de mouvement circulaire initial correspondant au moment angulaire intrinsèque. Mais le moment angulaire intrinsèque d’une particule donnée est considéré comme étant majoritairement une potentialité contextuelle, pas seulement en ce qui concerne sa direction, mais aussi en ce qui concerne sa valeur absolue. Celui-ci n’est pas affecté seulement par l’environnement fourni par l’appareil de mesure, mais aussi par la présence d’autres particules et par la fonction d’onde du système combiné. En effet, un légère réflexion montre que la seule façon d’avoir un état complètement isotrope correspondant à une molécule de moment angulaire total nul est d’avoir un moment angulaire intrinsèque nul pour chacune des particules. (Le principe d’exclusion de Pauli est maintenu pour des particules équivalentes puisque pour celles-ci la fonction d’onde totale est antisymétrique.)
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