Pour construire une théorie...
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Pour construire une théorie...



  1. #1
    DarK MaLaK

    Pour construire une théorie...


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    Bonjour, on nous parle peu dans l'enseignement de la façon de construire une théorie et on étudie le problème à l'envers (cours puis exercices...).

    Cependant, j'ai lu que, si on prend l'exemple de l'expérience de Stern et Gerlach, la norme du moment magnétique est comparée aux grandeurs et constantes supposées à la base de la physique quantique. Il suffit donc de regarder l'unité et de mettre les constantes dans le bon ordre pour trouver l'équation théorique. Ensuite, on corrige éventuellement (ici d'un facteur 1/2).

    Les théories se construisent donc toujours de cette manière ?

    - Une expérience vient mettre en défaut toutes les théories utilisées.
    - On cherche à créer une théorie en commençant par chercher les constantes adaptées à notre étude. Et on ne fait que les combiner entre elles pour trouver l'équation théorique dont nous avons le résultat pratique.
    - On l'améliore petit à petit et on la teste sur d'autres expériences (et vice versa).


    Ce qui m'a "choqué", c'est cette façon de créer les équations à partir de l'expérience. Personne ne m'en a parlé avant et j'ai pourtant trouvé cette explication dans deux livres : est-ce une méthode universelle, est-ce la plus utilisée ?

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  2. #2
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Pour construire une théorie...

    Salut,

    Citation Envoyé par DarK MaLaK Voir le message
    Ce qui m'a "choqué", c'est cette façon de créer les équations à partir de l'expérience. Personne ne m'en a parlé avant et j'ai pourtant trouvé cette explication dans deux livres : est-ce une méthode universelle, est-ce la plus utilisée ?
    La physique a pour ambition de décrire le monde qui nous entoure, donc, oui, la plus part de ces descriptions (mathématiques) sont construites sur base des expériences !

    Ce que tu décrits est une version simplifiée de :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_scientifique

    Il y a des exceptions au coté expérimental "initial". La RG est née de la fusion de la RR et de la gravitation newtonienne. Mais la validation a bien entendu été basée sur l'observation/expérience.

    Mais c'est rare. Electromagnétisme, mécanique quantique, thermodynamique, RR etc... tous sont nés initialement d'observations expérimentales (expériences de Faraday et consor, corps noir, spectroscopie, radioactivité et effet photoélectrique, machines thermiques, expériences sur la propagation de la lumière, respectivement).
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  3. #3
    DarK MaLaK

    Re : Pour construire une théorie...

    Merci de ton aide, Deedee81, mais je voulais surtout dire que je trouvais bizarre que pour comprendre un résultat expérimental, on combine des constantes pour les mettre dans la bonne unité et que ça tombe toujours bon ! Comme dans un examen où on aurait oublié une formule d'ailleurs ! Est-ce que si on ne parvenait pas à expliquer un résultat en combinant des constantes, cela signifierait qu'il nous manque des constantes universelles pour l'expliquer ?

  4. #4
    LPFR

    Re : Pour construire une théorie...

    Bonjour.
    C'est un peu simpliste. Une théorie ne se réduit pas à des valeurs de constantes.
    Les grandes théories, et même les petites, concernent la façon de voir les choses: la lune est chute libre, la chaleur n'est pas "un fluide" mais de l'énergie", les transformations galiléennes ne sont pas valides à grandes vitesses, l'énergie est quantifiée, etc. Rien à voir avec des valeurs de constantes.
    Au revoir.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    DarK MaLaK

    Re : Pour construire une théorie...

    Oui mais j'ai déjà parlé ailleurs de l'espace de Hilbert ou des principes que l'on a posés pour rendre cohérente la physique quantique. Ce qui m'intrigue est que dans chaque expérience célèbre qui met au jour une nouvelle quantité telle que le spin, on obtient des résultats expérimentaux qui semblent pouvoir se modéliser à coup sûr en rangeant les constantes connues de telle sorte que l'unité de cet arrangement soit celle de la quantité en question. Je trouve "magique" que ça tombe toujours juste (ou presque, à une constante numérique près). D'où ma dernière question : "Est-ce que si on ne parvenait pas à expliquer un résultat en combinant des constantes, cela signifierait qu'il nous manque des constantes universelles pour l'expliquer ?"

  7. #6
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Pour construire une théorie...

    Citation Envoyé par DarK MaLaK Voir le message
    "Est-ce que si on ne parvenait pas à expliquer un résultat en combinant des constantes, cela signifierait qu'il nous manque des constantes universelles pour l'expliquer ?"
    Salut,

    Comme LPFR l'expliquait, ce n'est pas juste qu'un jeu de constantes. Il y a aussi des équations, parfois assez complexes. Mais, oui, il peut arriver qu'on découvre de nouveaux phénomènes à l'origine de nouvelles constantes. Parfois aussi en comprenant mieux les phénomènes on arrive à relier certaines consantes (un exemple en passant, peut être pas le meilleur : les constantes de Young et Poisson ou les constantes de diffusion thermique pour les matériaux peuvent, au moins en principe, être calculées à partir de la composition et des lois de la mécanique quantique). Ce genre de chose s'est déroulée tout au long de l'histoire et je suppose que cela arrivera encore.
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  8. #7
    Pio2001

    Re : Pour construire une théorie...

    Je crois comprendre que la question de Dark malak est plutôt, dans le cas de formules telles que E = mc2, ou spin = , comme le kilogramme, le Joule, le mètre, la seconde, et la constante de Plank existaient déjà, comment se fait-il qu'il n'y ait aucun facteur de normalisation du style

    E = 482,4579045227 x mc2
    ou
    Spin = 0.00004157412
    Dans un espace vectoriel discret, les boules fermées sont ouvertes.

  9. #8
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Pour construire une théorie...

    Salut,

    Bonne remarque ça.

    Quand on voit la construction de ces formules, cela semble clair.

    La constante hbar intervient dans les relations de commutation.

    C'est à partir de là qu'on le retrouve dans des relations comme h.nu, hbar/2, le principe d'indétermination,.... (même si historiquement c'est la relation E = h.nu qui a vu sa naissance).

    Or toutes ces grandeurs sont liés à la quantification laquelle se décrit par des nombres entiers ou demi-entiers (la raison de cette simplicité apparait clairement quand on étudie la quantification de l'oscillateur harmonique sous formulation matricielle). Quand on "joue" avec les commutateurs de l'algèbre du groupe des rotations le hbar intervient initialement (commutateur) et se retrouve très vite sous forme hbar/2.

    Quand à E=mc^2, la relation est remarquablement simple mais notons que si Joule, kilogramme et seconde existaient déjà avant ils étaient aussi déjà liés de manière simple ! (E = 1/2 mV^2 par exemple) et le Joule a tiré sa définition de ces lois simples.

    Notons aussi qu'il y a des relations où on a des coefficients numériques parfois affreux. Mais il est clair que les relations simples sont souvent aussi les plus fondamentales et également celles que l'on retient plus facilement.

    Hummmm.... J'ai l'impression de n'être ni clair ni convaincant. Attendons de voir si quelqu'un sait expliquer ça plus proprement que moi
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  10. #9
    mariposa

    Re : Pour construire une théorie...

    Citation Envoyé par Pio2001 Voir le message
    Je crois comprendre que la question de Dark malak est plutôt, dans le cas de formules telles que E = mc2, ou spin = , comme le kilogramme, le Joule, le mètre, la seconde, et la constante de Plank existaient déjà, comment se fait-il qu'il n'y ait aucun facteur de normalisation du style

    E = 482,4579045227 x mc2
    ou
    Spin = 0.00004157412
    Bonjour,

    petite remarquable pour ne pas s'embrouiller avec le langage du spin et tout ce qui tourne autour.


    Quand on parle d'une spin S cela veut dire tout simplement la dimension d'un espace de Hilbert qui vaut: 2.S + 1

    Quand S= 1/2 la dimension de l'espace est 2

    Dans cet espace il existe naturellement 2 vecteurs propres communs aux opérateurs Sz Et S2 parce que:

    [Sz,S2] = 0

    Les valeurs propres de l'opérateur Sz sont:



    qui représentent les valeurs du moment cinétique intrinsèque de la particule.

    Merci de respecter ce vocabulaire universellement consensuel.

  11. #10
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Pour construire une théorie...

    Citation Envoyé par mariposa Voir le message
    Merci de respecter ce vocabulaire universellement consensuel.
    Et en plus, cela rend trivialle mon explication. Impec.

    Merci,
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  12. #11
    stefjm

    Re : Pour construire une théorie...

    Citation Envoyé par DarK MaLaK Voir le message
    - On cherche à créer une théorie en commençant par chercher les constantes adaptées à notre étude. Et on ne fait que les combiner entre elles pour trouver l'équation théorique dont nous avons le résultat pratique.
    Quand on fait cela, on se fait assez vite traiter de numérologue!
    Exemple :
    Partant de , G et masse pour trouver une longueur



    En prenant les trois masses de la chimie ordinaire (Je te laisse deviner lesquelles), on tombe sur le 1/2 rayon de Hubble.

    Quelle chance quand même ce lien entre gravitation quantique, chimie et univers...


    La même manip avec et c donne la longueur d'onde Compton, avec c et G le 1/2 rayon de trou noir; c'est assez naturel d'essayer et G!

    Cordialement.

    PS : Si cela t'intéresse :
    http://forums.futura-sciences.com/ph...-de-koide.html
    http://forums.futura-sciences.com/ph...es-hbar-g.html
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  13. #12
    Pio2001

    Re : Pour construire une théorie...

    Citation Envoyé par mariposa Voir le message
    petite remarquable pour ne pas s'embrouiller avec le langage du spin et tout ce qui tourne autour.
    Ah c'est malin, je suis tout embrouillé, maintenant !

    Puisqu'on en est à mettre les points sur les i...

    Est-ce que l'on peut dire que le Spin est un opérateur (S, en l'occurence), ou un nombre (1/2, par exemple) ?

    Est-ce que le moment cinétique intrinsèque peut être appelé spin, sachant que tu as dit que le moment cinétique intrinsèque pouvait avoir comme valeur ?

    Est-ce que Sz est un opérateur de spin, ou juste la projection d'un opérateur de spin sur l'axe Oz ?

    Est-ce qu'on peut appeler l'opérateur de spin "opérateur moment cinétique intrinsèque" (par opposition à moment cinétique intrinsèque tout court) ?
    Dans un espace vectoriel discret, les boules fermées sont ouvertes.

  14. #13
    Thwarn

    Re : Pour construire une théorie...

    Citation Envoyé par Pio2001 Voir le message
    Je crois comprendre que la question de Dark malak est plutôt, dans le cas de formules telles que E = mc2, ou spin = , comme le kilogramme, le Joule, le mètre, la seconde, et la constante de Plank existaient déjà, comment se fait-il qu'il n'y ait aucun facteur de normalisation du style

    E = 482,4579045227 x mc2
    ou
    Spin = 0.00004157412
    Il y a quand meme l'effet qu'on se debrouille pour que les formules (simples, initiales) sont justement belles.
    Par exemple, en ecrivant le lagrangien d'une particule libre p^2/m, on se rend compte qu'il y a un facteur 2 entre le parametre initial (m), et le parametre qui quantifie l'inertie... ça donne envie de réecrire (car c'est n'est juste qu'une reparametrisation) le lagrangien en p^2/2m.
    La simplicité n'est qu'apparente, ou en tout cas n'est presente que pour les modeles triviaux (il suffit de regarder la forme de la serie donnant le facteur gyromagnetique de l'electron, qui n'est helas pas egale à 2, comme cela semble si simple dans l'equation de Dirac).
    Tes desirs sont desordres. (A. Damasio)

  15. #14
    Thwarn

    Re : Pour construire une théorie...

    Citation Envoyé par Pio2001 Voir le message
    Ah c'est malin, je suis tout embrouillé, maintenant !

    Puisqu'on en est à mettre les points sur les i...

    Est-ce que l'on peut dire que le Spin est un opérateur (S, en l'occurence), ou un nombre (1/2, par exemple) ?

    Est-ce que le moment cinétique intrinsèque peut être appelé spin, sachant que tu as dit que le moment cinétique intrinsèque pouvait avoir comme valeur ?

    Est-ce que Sz est un opérateur de spin, ou juste la projection d'un opérateur de spin sur l'axe Oz ?

    Est-ce qu'on peut appeler l'opérateur de spin "opérateur moment cinétique intrinsèque" (par opposition à moment cinétique intrinsèque tout court) ?
    C'est pas sympa de se moquer des gens qui veulent etre precis

    Je pense qu'une definition consensuelle du spin (en tant que terme général) pourrait etre "l'ensemble des valeurs que peuvent prendre une mesure de la grandeur "moment angulaire intrinseque"", ce qui est (presque) equivalent à la definition de mariposa (il y a quand meme une information en plus de la taille de l'espace de hilbert/ le nombre de valeur mesurable, c'est justement les valeur elle meme, ce qui peut avoir une certaine importance dans le cas des particules de masse nulle (electron et photon ont le meme espace de hilbert pour le spin (mesurable/physique), 2, bien que pour le premier cela soit ±h/2 et pour le deuxieme ±h).

    Une mesure de Sz (la mesure d'une des valeurs propres), correspond à une mesure de la projection du spin celon un axe appelé z.

    En conclusion, il faut juste bien se rendre compte que lorsqu'on parle de grandeur physique en MQ, cela peut signifier l'operateur ou les valeurs mesurables, mais que ces deux sont reliés (l'operateur inclu les valeurs) et que cela depend surtout du contexte (sans qu'il y est de reele ambiguité, la plupart du temps, sauf quand on commence a touché les notions d'interpretation de la MQ/ EPR, localité etc).
    Tes desirs sont desordres. (A. Damasio)

  16. #15
    stefjm

    Re : Pour construire une théorie...

    Citation Envoyé par Thwarn Voir le message
    Il y a quand meme l'effet qu'on se debrouille pour que les formules (simples, initiales) sont justement belles.
    Par exemple, en ecrivant le lagrangien d'une particule libre p^2/m, on se rend compte qu'il y a un facteur 2 entre le parametre initial (m), et le parametre qui quantifie l'inertie... ça donne envie de réecrire (car c'est n'est juste qu'une reparametrisation) le lagrangien en p^2/2m.
    Je ne suis que très moyennement en accord avec ce point de vue.
    Préférer écrire un terme en p^2 sous la forme 1/2 p^2 est une évidence mathématique lié aux relations d'intégration entre les différents termes.

    Selon l'espace dans lesquels on projette les signaux, il apparait (ou pas) des coefficients.

    Par exemple la correspondance



    Le choix de placer les coefficiens topologiques sur la projection en t ou en p me parait assez arbitraire, ainsi que le choix du coeff 1 de la première ligne.
    Citation Envoyé par Thwarn Voir le message
    La simplicité n'est qu'apparente, ou en tout cas n'est presente que pour les modeles triviaux (il suffit de regarder la forme de la serie donnant le facteur gyromagnetique de l'electron, qui n'est helas pas egale à 2, comme cela semble si simple dans l'equation de Dirac).
    http://en.wikipedia.org/wiki/Gyromag...lated_electron


    On peut quand même noter que le terme correctif fait intervenir un presque entier (137,03599976) et que le produit est encore presque entier (861,022580246).

    Le developpement en fraction continue de ce terme donne [861 44 ...]

    L'association de pi et de alpha incite à se demander s'il n'y a pas une ligne trigonométrique avec alpha.

    cos 137.03599976 ~ 1/e



    Marrant ces 22 tours de cercle.

    Cordialement.
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  17. #16
    mariposa

    Re : Pour construire une théorie...

    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    http://en.wikipedia.org/wiki/Gyromag...lated_electron


    On peut quand même noter que le terme correctif fait intervenir un presque entier (137,03599976) et que le produit est encore presque entier (861,022580246).

    Le developpement en fraction continue de ce terme donne [861 44 ...]





    L'association de pi et de alpha incite à se demander s'il n'y a pas une ligne trigonométrique avec alpha.

    cos 137.03599976 ~ 1/e



    Marrant ces 22 tours de cercle.

    Cordialement.
    Bonjour,


    Des considérations de numérologie tombent rapidement à l'eau.

    La valeur de alpha est valable pour r infini ou plutôt en transformée de Fourier spatial en q= 0. En fait alpha varie continument avec la distance: elle augmente lorsque la distance diminue.

    Physiquement parlant cette valeur de alpha reprèsente l' écrantage d'une charge nue par le champ de polarisation électron-positon.

  18. #17
    stefjm

    Re : Pour construire une théorie...

    Citation Envoyé par mariposa Voir le message
    Des considérations de numérologie tombent rapidement à l'eau.
    La valeur de alpha est valable pour r infini ou plutôt en transformée de Fourier spatial en q= 0. En fait alpha varie continument avec la distance: elle augmente lorsque la distance diminue.
    J'avais en tête que 1/alpha variait de 137.037=(2^2-1)+(2^3-1)+(2^7-1)+ 1/(3^3+...) à basse énergie à 128=(2^7-1) à haute énergie.
    (combinatorial hierarchy de Noyes, Kilmister)
    Le terme suivant de la série donne la gravitation 2^127
    Citation Envoyé par mariposa Voir le message
    Physiquement parlant cette valeur de alpha reprèsente l' écrantage d'une charge nue par le champ de polarisation électron-positon.
    Et le lien avec 2pi qui apparait dans la série?
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  19. #18
    mariposa

    Re : Pour construire une théorie...

    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    J'avais en tête que 1/alpha variait de 137.037=(2^2-1)+(2^3-1)+(2^7-1)+ 1/(3^3+...) à basse énergie à 128=(2^7-1) à haute énergie.
    (combinatorial hierarchy de Noyes, Kilmister)
    Le terme suivant de la série donne la gravitation 2^127

    Et le lien avec 2pi qui apparait dans la série?
    Il n'a aucun sens. Tu peux également multiplié par ln33/ln33

    Tu effectues la multiplication en bas Pi par ln33 et par contre tu gardes ln 33 en haut.

    Résultat il n'y a plus de PI nul part et apparait un ln33 qui n'a évidemment aucune signification.

  20. #19
    stefjm

    Re : Pour construire une théorie...

    Citation Envoyé par mariposa Voir le message
    Il [le 2pi qui apparait dans la série] n'a aucun sens. Tu peux également multiplié par ln33/ln33

    J'avoue que je ne vois pas l'intérêt de faire apparaitre un 2pi qui n'a aucune signification dans une série.
    Citation Envoyé par mariposa Voir le message
    Tu effectues la multiplication en bas Pi par ln33 et par contre tu gardes ln 33 en haut.
    Résultat il n'y a plus de PI nul part et apparait un ln33 qui n'a évidemment aucune signification.
    Je ne comprend pas.
    Si tu gardes alpha et que tu fais la manip décrite, tu te retrouve avec un coeff à la con du genre ln(33)pi au lien du simple 2 original!

    Je rate sans doute qq chose mais je ne vois pas quoi.
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  21. #20
    Thwarn

    Re : Pour construire une théorie...

    Les premieres corrections sont toujours tres simple et s'exprime avec des nombres entiers et pi, e, la constante d'Euler, etc...
    Ce que tu oublies, c'est que les corrections suivantes sont au mieux exprimable avec des fonctions speciales (zeta de Rieman, ...) qu'on doit donc evaluer numeriquement, ce qui pert tout le charme de la numerologie

    Sinon, je ne vois pas ce que tu reproches à ce que je disai plius haut, et je ne vois surtout pas le rapport avec les transformés de laplace...
    Tes desirs sont desordres. (A. Damasio)

  22. #21
    mariposa

    Re : Pour construire une théorie...

    Citation Envoyé par stefjm Voir le message

    J'avoue que je ne vois pas l'intérêt de faire apparaitre un 2pi qui n'a aucune signification dans une série.

    Je ne comprend pas.
    Si tu gardes alpha et que tu fais la manip décrite, tu te retrouve avec un coeff à la con du genre ln(33)pi au lien du simple 2 original!

    Je rate sans doute qq chose mais je ne vois pas quoi.
    J'ai introduit ce ln33 pour montrer qu'il ne fallait pas attaché de sens au facteur Pi. C'est aussi simple que cela.

  23. #22
    stefjm

    Re : Pour construire une théorie...

    Citation Envoyé par Thwarn Voir le message
    Les premieres corrections sont toujours tres simple et s'exprime avec des nombres entiers et pi, e, la constante d'Euler, etc...
    Rien que cela, c'est déjà intéressant et peu expliqué (explicable?).
    Citation Envoyé par Thwarn Voir le message
    Ce que tu oublies, c'est que les corrections suivantes sont au mieux exprimable avec des fonctions speciales (zeta de Rieman, ...) qu'on doit donc evaluer numeriquement, ce qui pert tout le charme de la numerologie
    Je ne dirais pas cela.
    On utilise la fonction zeta car on ne sais pas exprimer zeta(3) simplement. (Le problème se poserait moins pour les zeta pairs, mais pas de chance...)

    Citation Envoyé par Thwarn Voir le message
    Sinon, je ne vois pas ce que tu reproches à ce que je disai plus haut, et je ne vois surtout pas le rapport avec les transformés de laplace...
    Tu disais que le coeff 2 de p^2/2m était introduit pour simplifier (reparametrisation) et j'ai plus tendance à dire qu'il est intrinseque à la représentation mathématique.

    Dans l'espace transformée de Laplace, tous les coeffs des 1/p^n sont à 1, alors qu'il apparait des coefficients coté temporel. (Les (n-1)!)
    On aurait pu faire l'inverse.
    Mais dans tous les cas, le (n-1)! se retrouve quelque part et ne peut être normalisé à 1.
    Je donnais surtout cet exemple pour Dark.
    Citation Envoyé par mariposa Voir le message
    J'ai introduit ce ln33 pour montrer qu'il ne fallait pas attaché de sens au facteur Pi. C'est aussi simple que cela.
    Je ne comprend pas quand même.
    La série se présente sous la forme la plus simple

    2(1+ alpha/(2pi)+...)

    Ne pas attacher de sens à ce 2pi me parait completement irréaliste. (ou alors c'est l'expression de la force électrique en alpha .hbar.c/r^2 qu'il faut changer...)

    Et comme je l'ai déjà signalé, qu'on travaille avec 1/alpha ou 2pi/alpha, on a presque un entier comme coefficient.

    Le fameux coeff, c'est bien 2pi et pas autre chose!?

    Je trouve assez fou que tu me balades avec un ln(33)/ln(33) pour ne pas avoir à expliquer un 2pi.

    Cordialement.
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  24. #23
    DarK MaLaK

    Re : Pour construire une théorie...

    Merci à tous pour vos réponses, mais je me demande si je ne suis pas encore plus embrouillé qu'au début !

    En gros, vous voulez dire que nos unités de mesures sont bien adaptées et que ça nous donne des formules fondamentales simples (quasiment construites avec des constantes fondamentales exclusivement), mais que dès qu'on commence à s'en éloigner, il apparaît des facteurs numériques pas très beaux ? Désolé, mais j'ai un peu de mal à comprendre les exemples avec le spin et la dimension d'un espace de Hilbert car je n'ai pas encore étudié ça en détails, de même que le facteur gyromagnétique d'un électron...

    En ce qui concerne la numérologie, je ne sais pas trop quel crédit y accorder. A-t-elle déjà été déterminante dans l'élaboration de grandes théories ?

  25. #24
    LPFR

    Re : Pour construire une théorie...

    Bonjour.
    Citation Envoyé par DarK MaLaK Voir le message
    Merci à tous pour vos réponses, mais je me demande si je ne suis pas encore plus embrouillé qu'au début !
    Est-ce vraiment grave? Comptez vous vous mettre à inventer des théories tout de suite?
    Citation Envoyé par DarK MaLaK Voir le message
    En ce qui concerne la numérologie, je ne sais pas trop quel crédit y accorder. A-t-elle déjà été déterminante dans l'élaboration de grandes théories ?
    Bien sur que non.

    Il y a un ouvrage qui a traversé les siècles: la kabbale. Mais cela ne la rend pas plus ni crédible ni scientifique.
    Au revoir

  26. #25
    DarK MaLaK

    Re : Pour construire une théorie...

    Citation Envoyé par LPFR Voir le message
    Est-ce vraiment grave? Comptez vous vous mettre à inventer des théories tout de suite?

    Non, mais je commence à faire une formation à la recherche (sur des sujets déjà traités auparavant) et je trouve intéressant de comprendre le cheminement qui a conduit à l'élaboration des grandes théories scientifiques, qui est généralement très différent de ce qu'on trouve dans un cours magistral... Existe-t-il des (bonnes) traductions d'ouvrages ou publications d'Einstein, Schrödinger ou Maxwell par exemple ?

  27. #26
    mariposa

    Re : Pour construire une théorie...

    Citation Envoyé par DarK MaLaK Voir le message
    Non, mais je commence à faire une formation à la recherche (sur des sujets déjà traités auparavant) et je trouve intéressant de comprendre le cheminement qui a conduit à l'élaboration des grandes théories scientifiques, qui est généralement très différent de ce qu'on trouve dans un cours magistral... Existe-t-il des (bonnes) traductions d'ouvrages ou publications d'Einstein, Schrödinger ou Maxwell par exemple ?
    Bonjour,

    En général dans les bons cours il y a presque toujours une explication historique d'une découverte expérimentale ou de la formulation d'une théorie.

    sinon il y a des livres spécialisés qui racontent l'histoire de la physique ou d'une partie de la physique.

  28. #27
    DarK MaLaK

    Re : Pour construire une théorie...

    Citation Envoyé par mariposa Voir le message
    Bonjour,

    En général dans les bons cours il y a presque toujours une explication historique d'une découverte expérimentale ou de la formulation d'une théorie.

    sinon il y a des livres spécialisés qui racontent l'histoire de la physique ou d'une partie de la physique.
    Oui, mais j'aimerais voir l'"original" plutôt qu'une explication a posteriori. Si ce n'est pas trop obscur au niveau des notations, je pense que ça peut apporter plus qu'un petit rappel historique. Par exemple, je ne sais pas comment Schrödinger a créé son équation et il doit bien le dire quelque part, peut-être même en évoquant les difficultés qu'il a pu rencontrer dans ses recherches...

  29. #28
    stefjm

    Re : Pour construire une théorie...

    Il y a plusieurs type de facteurs multiplicatifs.

    1) Le facteur n! lié au intégration.
    2) les facteur 2pi, pi, 4pi, 4/3pi lié au cercle (périmètre), disque (surface), sphère surface), boule (volume), lié à la topologie des boules.
    3) des facteurs genre pi^2/60, par exemple http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Stefan-Boltzmann
    On peut trouver le pi^2/60 par analyse dimensionnelle en éliminant le kelvin entre la loi de stefan et celle de Planck.
    http://forums.futura-sciences.com/ph...ml#post1997831
    4) Plus difficile à expliquer, on trouve aussi des facteurs du genre 2^127 ou 3^127. http://forums.futura-sciences.com/sc...7-3-127-a.html


    Pour la numérologie, vous avez

    Pythagore évidement, qui met en évidence la quantification associée à une onde, par l'intermédiaire des nombres premiers. (harmonique 2, 3) Tout est nombre.

    Toute la musique (harmonique 2, 3, 5, 7, etc...) harmonique et les gammes en tout genres.

    Galilée : Le langage mathématique est le langage de la nature.

    Haas en 1910 qui prédit le rayon de Bohr par analyse dimensionnelle.
    Etudiant à l'université de Vienne en 1910, Arthur Haas (1884-1941) essaie de répondre à cette question. Il imagine un électron oscillant à l'intérieur de l'atome et exige que cette oscillation corresponde précisément à un quantum d'action de Planck. Il tire de ce modèle rudimentaire un "rayon" pour son atome égal à 0,55.10-7 millimètres environ. Remarquable résultat : pour la première fois, un calcul théorique a permis d'attribuer une "dimension" (plausible) à l'atome. (Hélas pour Haas, comme on ne prête qu'aux riches, son rayon est aujourd'hui connu sous le nom de... "rayon de Bohr").
    http://www.lerepairedessciences.fr/s...physiciens.htm

    Eddington qui prédit le rayon d'univers observable. (Pas de chance, à l'époque la prédiction tombe à l'eau car l'observation se plante d'un facteur 10 ou 20) Il prédit quand même un nombre de protons de l'ordre de grandeur de ce qui est admis aujourd'hui.

    Dirac et ses célèbres grands nombres. (10^38)

    Weyl (conjecture compatibles avec les données actuelles)
    http://forums.futura-sciences.com/as...mologique.html

    Feynman : avec son rapport de masse proton/électron de 6pi^5.
    http://forums.futura-sciences.com/sc...eauoeoeoe.html


    Beaucoup plus modestement :
    StefJM
    AD en physique qui donne les rayon de Bohr, longueur d'onde Compton de l'électron, rayon classique de l'électron : http://forums.futura-sciences.com/ph...-physique.html

    StefJM
    AD en physique qui donne les relations fondamentales à partir simplement de l'énergie :
    http://forums.futura-sciences.com/ph...nergie-ad.html

    Un truc qui fait polémique (et je ne sais pas trop pourquoi...)
    http://forums.futura-sciences.com/ph...-physique.html

    Un peu d'épistémologie
    http://forums.futura-sciences.com/ep...numerique.html

    Et en ce moment sur FSG, les japonais numérologues sont à l'honneur, un peu grâce à moi.
    http://forums.futura-sciences.com/ph...-de-nambu.html
    http://forums.futura-sciences.com/ph...-de-koide.html

    Cordialement.

    PS : Je note que je n'ai pas les même références que LPFR, que je salue.
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  30. #29
    LPFR

    Re : Pour construire une théorie...

    Citation Envoyé par DarK MaLaK Voir le message
    Non, mais je commence à faire une formation à la recherche (sur des sujets déjà traités auparavant) et je trouve intéressant de comprendre le cheminement qui a conduit à l'élaboration des grandes théories scientifiques, qui est généralement très différent de ce qu'on trouve dans un cours magistral... Existe-t-il des (bonnes) traductions d'ouvrages ou publications d'Einstein, Schrödinger ou Maxwell par exemple ?
    Re.
    Vous ne trouverez pas la vraie démarche intellectuelle dans les publications des savants qui les ont faites. Vous les trouverez, dans le meilleur de cas, dans leurs autobiographies. On ne met pas ses hésitations ou le cheminement intellectuel dans une publication scientifique.

    Je peux vous faire des suggestions de lectures (que j'ai faites) et dans lesquelles on apprend parfois des choses intéressantes sur l'historique ou les démarches précédent des certaines découvertes.

    Dans "Les Somnambules" d'Artur Koestler, vous aurez une description très bien faite et très lisible de la démarche pour arriver à la conception newtonienne de l'Univers.

    Dans "Voyage d'un naturaliste autour du monde" de C. Darwin, vous trouverez la description de son voyage sur le Beagle faite par Darwin et vous verrez vraiment sa démarche d'esprit et la naissance de sa théorie de l'évolution.
    Alors que son ouvrage majeur "L'origine des espèces" est particulièrement chiant et répétitif et ne montre pas sa démarche.

    Vous avez aussi les deux livres de Emilio Segrè (prix Nobel de physique 1959): From Falling Bodies to RadioWaves et From X-rays to quarks, qui donnent l'histoire des grandes découvertes en physique depuis Galilée jusqu'à nos jours.
    A+

  31. #30
    stefjm

    Re : Pour construire une théorie...

    J'ai oublié de citer
    Stewart (1930?), Zwicky, Weinberg, Wyler.
    http://forums.futura-sciences.com/sc...istorique.html
    http://books.google.fr/books?hl=fr&l...sis%22&f=false

    Dalton avec la classification périodique des éléments chimiques. (que des entiers et quand ils ne le sont plus, cela trahit la présence d'isotope en propostion variable)

    Balmer avec les raies de l'hydrogène. (A cette époque, les instituteurs suisses ne doutaient de rien...)

    Si vous en connaissez d'autre, je suis bien sûr intéressé.

    PS : Pour la kabbale, il y a le 3 comme approximation de pi dans la bible.
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

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