Ce qui m'échappe dans ton point, et je l'ai déjà dit plusieurs fois, est pourquoi cette singularisation du temps dans le discours. La notion d'espace, d'énergie, de masse, etc. est tout autant fictive.
La notion de distance, qui paraît simple, m'est très difficile à appréhender si je commence à regarder à la loupe.
La notion d'espace absolu n'existe pas vraiment. Il est difficile de trouver un critère permettant d'affirmer que deux événements sont "au même endroit". La notion de distance entre deux "points de l'espace" pêche immédiatement par la difficulté de définir la notion de "point de l'espace".
Ce qu'on fait en pratique est de considére des trajectoires supposée parallèles (et le raisonnement devient circulaire) et parler de la distance entre ces trajectoires. (La notion de distance "instantanée" disparaît, et le temps apparaît...)
Plus on creuse, et plus on constate quelque chose d'aussi "fuyant" que le temps. Et la même chose se produit pour la masse, l'énergie, etc.
Alors ma question reste. Pourquoi le temps, et pourquoi pas toutes les grandeurs de la physique?
Cordialement,
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