Donc, comme j'avais commencé à le dire sur un autre fil :Mais non ! C'est toi qui est un troll avec ta signature !
Enfin c'est ce que je croyais, mais en fait tu n'es pas tant que ça un troll finalement... Je veux dire : quand tu vois comment les mecs ont déliré en théorie des cordes, avec leurs 10 ou 26 dimensions d'espace.
A un moment, des mecs sont même venus troller en proposant 2 dimensions de temps ; mais non : c'est passé comme une lettre à la poste !
Enfin, l'heure du bilan a fini par sonner et là on rigole moins... A ce titre, le dernier livre de Lee Smolin sonne la fin de la récré : sur ces vieux jours, il prône le retour à une physique plus saine... une physique à la LPFR je dirais.
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Cf. l'exemple très intéressant des ondes gravitationnelles :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Onde_g...elle#Existence
Ensuite, oui la GEM prédit des ondes gravitationnelles, mais bien quand même différentes de celles de la RG. D'une part, la GEM en elle-même ne prédit pas grand chose de plus que ces ondes et elles sont si petites qu'il était impossible au temps d'Heaviside de les détecter (c'est déjà difficile de nos jours...) : pas étonnant que cette théorie n'est jamais été à l'avant-plan.
D'autre part, à propos de cette différence avec les ondes de la RG : les ondes de la GEM sont des perturbations d'un champ gravitationnel-gravitique vivant sur un espace-temps de Minkowski, celles de la RG sont des déviations de la métrique par rapport à la métrique de Minkowski. Mathématiquement, à part pour le spin des « gravitons » (la première théorie est vectorielle = 1-tensorielle, la second est 2-tensorielle), il n'y a pas de distinction ; conceptuellement par contre, il y a une immense. En GEM, le fond de Minkowski est ce qui donne les notions de distance et de durée et on compare le champ à des étalons fixés au sens de Minkowski ; en RG, le fond de Minkowski est physique illusoire et les ondes influent directement sur les notions de distance et de durée : les étalons sont (partiellement) fixés par les ondes auxquelles on voudrait les comparer ! Cela complique toute comparaison : pas étonnant que les relativistes aient débattu sur l'existence des ondes gravitationnelles.
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Et concernant les trous noirs, il y a toujours débat, en tout cas sur certains points :
http://forums.futura-sciences.com/co...existence.html
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Dernière modification par Amanuensis ; 26/05/2015 à 09h52.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Toujours intéressante cette approche géométrique.
Energie fois durée donne
Quantité de mouvement fois distance donne
Avec comme information numérique et lien géométrique.
En tout cas, c'est assez naturel. J'avais fait cela dans ce fil :
http://forums.futura-sciences.com/ph...estreinte.html
Joli!Si on réfléchit géométriquement on voit d'ailleurs que distance fois énergie n'a pas de sens: la distance fait intervenir quelque part une projection ; c'est quantité de mouvement scalaire le déplacement (vectoriel) qui a un sens. Mais comme le module de la quantité de mouvement est proportionnel à l'énergie dans le cas considéré (c'est E/c), remplacer la distance par son module et la quantité de mouvement par son module donne un "invariant", le même, à un c près, que énergie fois durée.
Il y avait déjà beaucoup de math dans la physique de ce temps là, c'était simplement les maths de ce temps. (calcul différentiel, complexe avec les transformées de Fourier et Laplace, etc...)
Non?
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
Salut,
Pensons aussi à Maxwell.
Ceci dit, il y avait quand même moins de physique purement théorique et la physique étant classique, il était plus facile de "jouer" avec sans se plonger dans des équations compliquées (même si on doit bien y venir, Faraday aurait été bien malheureux sans Maxwell).
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Non, ça donne h aussi. (Suffit de regarder le cas d'un "photon".)
Oui. Mais je parlais d'invasion.Il y avait déjà beaucoup de math dans la physique de ce temps là, c'était simplement les maths de ce temps. (calcul différentiel, complexe avec les transformées de Fourier et Laplace, etc...)
Ceci dit, il ne m'est pas clair si les maths suivent la physique ou le contraire. Il me semble qu'on trouve bien plus de cas où les maths ont suivi la physique que le contraire (je parle seulement des maths utilisées par la physique, il y a un développement des maths indépendant de la physique en parallèle). Les "maths de ce temps", si on ne prend que ce qui est utilisé par la "physique de ce temps", pourrait ne refléter que cette physique.
Dernière modification par Amanuensis ; 22/06/2015 à 11h45.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
[QUOTE=Amanuensis;5258767]Non, ça donne h aussi. (Suffit de regarder le cas d'un "photon".)
Ah oio. je vois toujours d'abord le moment cinétique et j'oublie l'action.
Il y a des fils qui font le récapitulatif de la chonologie mathématique-physique?Oui. Mais je parlais d'invasion.
Ceci dit, il ne m'est pas clair si les maths suivent la physique ou le contraire. Il me semble qu'on trouve bien plus de cas où les maths ont suivi la physique que le contraire (je parle seulement des maths utilisées par la physique, il y a un développement des maths indépendant de la physique en parallèle). Les "maths de ce temps", si on ne prend que ce qui est utilisé par la "physique de ce temps", pourrait ne refléter que cette physique.
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
On doit pouvoir trouver des synopsis des deux, et ainsi faire le rapprochement (par exemple dans l'Encyclopedia universalis il y a un très beau table chronologique des découvertes en physique, très détaillé. On doit pouvroir trouver ça aussi pour les maths).
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Une période de révolution plus tard...
Non, mais avant l'invasion des matheux platoniciens oui.
http://www.dummies.com/how-to/conten...-skeptics.htmlAnderson has made the point that the method followed by string theorists is the same process used in medieval times, where mathematical ideals were followed without any recourse to experiment.
Quoi de plus supersymétrique qu'une orbite circulaire, concept qui a tant freiné la révolution copernicienne ?
"Not even wrong" de Peter Woit : http://th1.ihep.su/~soloviev/book.pdf
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Salut,
de mon point de vue de non spécialiste ( désolé de l'exposé de ce point de vue dans ce forum ) , l'histoire des sciences aime stigmatiser les anciennes croyances pour mieux glorifier celles qui vont les remplacer.
Mais les dernières découvertes ne sont pas apparues ex nihilo. C'est dans le sérail des anciennes qu'elles se sont concoctées. Elles se sont parfois faites juste en unissant des savoirs jusque là disjoints. On ne retient que le dernier savant, souvent celui qui est le plus proche nationalement ou culturellement. Pourtant tous ont travaillé, certains en ouvrant des voies, d'autres plus nombreux, parfois malgré eux, en en fermant. Si tous n'avaient pas contribué, il n'y aurait pas de finalisateur(s).
Voyez la correspondance adS/cft. Elle résulte de la jonction de 2 courants. Il en restera quelque chose même si les 2 courants s'évanouissent. On aurait pu se dire les cordes c'est débile, laissons tomber et passer à côté d'une révolution conceptuelle importante. Susy pourrait fournir un tas d'autres illustrations.
Utiliser la théorie la moins fausse n'est pas un objectif, si tant est qu'on puisse discriminer les plus belles pendant leurs développements. L'objectif est bien d'en inventer une qui soit moins fausse que toutes les autres à la fois. Il y en a peut-être pour 20 générations avant de trouver celle qui satisfera un haut niveau de cohérence globale ... En attendant, tous les efforts, dans tous les sens, sont les bienvenus.
Ces remarques d'Anderson sont selon moi complètement débiles. Elles cherchent simplement a justifier par des arguments pseudo-historiques pourquoi on devrait considerer plus sérieusement (limite au sens politique du terme parce que c'est de cela qu'il s'agit) une théorie ou un champ de recherche plutôt qu'un autre.Une période de révolution plus tard...
Non, mais avant l'invasion des matheux platoniciens oui.
http://www.dummies.com/how-to/conten...-skeptics.htmlAnderson has made the point that the method followed by string theorists is the same process used in medieval times, where mathematical ideals were followed without any recourse to experiment.
C'est exactement cette "croyance aveugle" en les mathématiques qui a fait supposer a Peter Higgs le mécanisme de Higgs pour que la description en théorie quantique des champs de l'interaction faible soit une théorie de jauge. L'idée était bel et bien "l'interaction faible ne rentre pas dans notre moule mathématique, il faut trouver un moyen pour que ca rentre".
cette histoire de freinage de la revolution copernicienne est du meme acabit. Rien n'a freine quoique ce soit si ce n'est les outils expérimentaux de l'époque, les connaissances en optique de l'époque et en effet la culture de l'époque...et le fait que les observations a l'oeil nu contredisaient le modele Copernicien et favorisaient les epicycles. Cette tendance actuelle a revisiter des périodes de l'historie des sciences (ou de l'histoire tout court) avec notre mentalité actuelle en pointant du doigt des coupables de freinage scientifique n'a aucun sens; surtout qu'elle part du principe qu'on a une meilleure gestion de la progression scientifique aujourd'hui alors que je ne pense pas que ce soit le cas.Quoi de plus supersymétrique qu'une orbite circulaire, concept qui a tant freiné la révolution copernicienne ?
Il est surtout important de combattre l'existence d'un point de vue unique qui domine culturellement et politiquement la scene de la recherche scientifique dans un domaine. Et je pense que les ouvrages de Woit et de Smolin a la base, en comprenant bien la période au cours de laquelle ils ont été écrits, sont dans l'exagération des failles de la théorie des cordes juste pour montrer qu'il n'y a pas de raison qu'elle soit la seule a être financée ou prise au sérieux. Lee Smolin a lui meme développé sa propre théorie récemment dans lequel il n'omet pas de mentionner ses preferences philosophiques pour justifier les hypotheses faites dans la théorie (un seul univers, temps reel et lois de la physique dépendantes du temps) mais beaucoup de physiciens se gaussent du haut de leur supposée tour d'ivoire et pensent simplement qu'il est devenu senile; traitement qu'ils réservent sans ménagement par ailleurs a d'autres comme R. Penrose (pour sa théorie quantique de la conscience), S. Wolfram (pour son New Kind of Science), D. Deutch (pour être un partisan de l'interpretation d'Everett), A. Linde (pour avoir suggéré que la conscience jouait un role en cosmologie), S. Carroll (pour avoir dit que la fameuse "testabilite" d'une théorie scientifique pouvait être revisitee), G. t'Hooft (pour tenter de developper une théorie déterministe de la MQ) ou feu J. Keenan (pour avoir fondée la méconnue "MIT school of thermodynamics" adoptant un point de vue non orthodox sur la thermodynamique statistique) pour en mentionner quelques uns."Not even wrong" de Peter Woit : http://th1.ihep.su/~soloviev/book.pdf
Et ces techniques ne datent pas d'hier (voir Eddington, Boltzmann, etc...) et cela se pratique même encore sur ce forum :Il est surtout important de combattre l'existence d'un point de vue unique qui domine culturellement et politiquement la scene de la recherche scientifique dans un domaine. Et je pense que les ouvrages de Woit et de Smolin a la base, en comprenant bien la période au cours de laquelle ils ont été écrits, sont dans l'exagération des failles de la théorie des cordes juste pour montrer qu'il n'y a pas de raison qu'elle soit la seule a être financée ou prise au sérieux. Lee Smolin a lui meme développé sa propre théorie récemment dans lequel il n'omet pas de mentionner ses preferences philosophiques pour justifier les hypotheses faites dans la théorie (un seul univers, temps reel et lois de la physique dépendantes du temps) mais beaucoup de physiciens se gaussent du haut de leur supposée tour d'ivoire et pensent simplement qu'il est devenu senile; traitement qu'ils réservent sans ménagement par ailleurs a d'autres comme R. Penrose (pour sa théorie quantique de la conscience), S. Wolfram (pour son New Kind of Science), D. Deutch (pour être un partisan de l'interpretation d'Everett), A. Linde (pour avoir suggéré que la conscience jouait un role en cosmologie), S. Carroll (pour avoir dit que la fameuse "testabilite" d'une théorie scientifique pouvait être revisitee), G. t'Hooft (pour tenter de developper une théorie déterministe de la MQ) ou feu J. Keenan (pour avoir fondée la méconnue "MIT school of thermodynamics" adoptant un point de vue non orthodox sur la thermodynamique statistique) pour en mentionner quelques uns.
Un jeune contre un vieux...
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
En sciences aussi, il suffit d'une 1re pierre pour que tous s'autorisent des lancers
il faut avoir une sacrée autorité pour placer t'Hooft dans cette liste ou ne voir dans ses explorations de la MQ fondamentale qu'une tentative déterministe.
bon we
Pour le coup je crois qu'il essaie réellement de faire une théorie vraiment déterministe de la MQ (dont les objets fondamentaux seraient quelque chose d êtres different de ce que l'on connait...un peu comme ce qu'avait imagine Weiszacker avec ses ur ). C'est juste qu'il essaie de determiner quels sont les ingredients dont on pourrait se passer dans une théorie déterministe qui conduiraient de manière effective a la MQ. Pour se faire, il utilise d'emblée un automate cellulaire admettant que la discretisation est peut être plus fondamentale que l'illusion du continu a grande échelle (sur ce point par exemple il rejoint également S. Wolfram).
Des liens sur certains développement de sa théorie et un commentaire de t'Hooft lui meme peuvent être trouvés dans ce fil de discussion .
je la connais et elle n'est pas concluante au point de le ranger parmi l'infamante catégorie de ceux qui ont disjoncté. Ce forum exprime l'opinion d'une minorité, beaucoup de ceux qui y pèsent n'ont jamais rien fait ou ne sont même pas des pros. t'Hooft n'est pas leur seule victime.
D'ailleurs, la publication de son ouvrage ne sera pas sans écho car il a des d'arguments expérimentaux. Raison ou pas, c'est un détail, l'honnêteté et la compétence du chercheur ne sont pas questionnables.
quoiqu'ici , les physiciens comme lui sont ( bien ) reçus en interview. Ca crée à la base un bon rapport.
salut,
on peut toutefois signaler qu'en regardant un peu les citations de ses articles sur la question, il n'est pas non plus super-suivi par le reste de la communauté.
La voie ardue mais juste du révolutionnaire conservateur : bâtir en détruisant le minimum.
Salut,
Que veux tu dire?
c'est vrai mais cela peut être pour des tonnes de raisons explicables sociologiquement :salut,
on peut toutefois signaler qu'en regardant un peu les citations de ses articles sur la question, il n'est pas non plus super-suivi par le reste de la communauté.
- ses travaux sur ce sujet sont méconnus meme de la plupart des physiciens
- les physiciens professionnels ont "autre chose a faire" que de perdre leur temps a discuter des interpretations de MQ; ca c'est la réponse la plus standard que j'ai reçue en discutant de ces sujets la avec certains collègues. Par ailleurs cela implique qu'il n'y a pas de financement pour travailler sur ces sujets.
- ce sentiment "d'autre chose a faire" est conforté par l'impression qu'il n'y a pas de problème avec les fondements de la MQ. La plupart des cours, meme avances, sur la MQ ne mentionnent meme pas l'existence de plusieurs interpretations et que celle que l'on apprend a l'école est celle de Copenhague/Bohr. Donc évidemment, ce qu'on ne sait pas ne nous atteint pas. Dans le meilleur des cas, le débat Bohr-Einstein est mentionné et on nous dit que Bohr a gagné point final, fin de l'histoire.
- il y a aussi probablement une "peur" a mentionner ou a sortir des propositions qui sortent des sentiers battus et c'est d'ailleurs a cette catégorie qu'appartient la plupart des gugus qui souhaitent considerer comme abracadabrantesque tout ce qui ne colle pas avec ce que l'on considère comme raisonnable en physique aujourd'hui.
Le principe holographique est pourtant très intéressant à appliquer à la sphère de l'univers observable.on peut toutefois signaler qu'en regardant un peu les citations de ses articles sur la question, il n'est pas non plus super-suivi par le reste de la communauté.
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@Gatsu : La position qui trouve les idées de bohr absolument intenables est sociologiquement difficile. Il ne peut y avoir de débat scientifique dans ces conditions. On enseigne de la physique non validée aux étudiants. L'histoire des sciences rappelle que c'est courant. Ce qui me désole c'est l'emploi d'insultes et de moqueries. Jalousie des plus triviales tout simplement. Si le courant Bohr s'effondre, ce dont je ne doute pas au vu de la misère des expériences , il faudra faire du ménage.
La voie ardue mais juste du révolutionnaire conservateur : bâtir en détruisant le minimum.
salut,
il faudrait faire un sondage, mais en 17 ans je ne pense pas qu'il en reste beaucoup qui n'en ai jamais entendu parler, ce qui nous amène à ton deuxième point qui me parait être le plus probable.
Weinberg (qui a lui même récemment tenté sa modification de la quantique) le résume très bien dans son "Dream of a final theory" (sur un sujet un peu plus extrême) :
moi j'ai un collègue qui y pense très fort, souvent, au déterminisme sous-jacent, et qui me relance périodiquement pour qu'on creuse la question plus en détail. pour le moment, je suis comme Weinberg (en plus jeune), je n'arrive pas à faire remonter ce projet en haut de mes priorités. mais sait-on jamais, il est opiniatre le bougre.But still, should we not test astrology and telekinesis and the rest to make sure that there is nothing to them? I have nothing against anyone testing anything they want to, but I do want to explain why I would not bother to do so myself and would not recommend the task to anyone else. At any one moment one is presented with a wide variety of innovative ideas that might be followed up: not only astrology and such, but many ideas much closer to the main stream of science, and others that are squarely within the scope of modern scientific research. It does no good to say that all these ideas must be thoroughly tested; there is simply no time. I receive in the mail every week about fifty preprints of articles on elementary particle physics and astrophysics, along with a few articles and letters on all sorts of would-be science. Even if I dropped everything else in my life, I could not begin to give all of these ideas a fair hearing. So what am I to do? Not only scientists but everyone else faces a similar problem. For all of us, there is simply no alternative to making a judgment as well as we can that some of these ideas (perhaps most of them) are not worth pursuing. And our greatest aid in making this judgment is our understanding of the pattern of scientific explanation.
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il y a aussi des contre-exemples épatants, de physiciens abracadabrants. Feynman, le sorcier (de la bouche de Schwinger, comme retranscrit par Zee) :- il y a aussi probablement une "peur" a mentionner ou a sortir des propositions qui sortent des sentiers battus et c'est d'ailleurs a cette catégorie qu'appartient la plupart des gugus qui souhaitent considerer comme abracadabrantesque tout ce qui ne colle pas avec ce que l'on considère comme raisonnable en physique aujourd'hui.
plus récemment, Susskind a aussi ce petit côté farfelu génial. il est un des premiers à avoir vu des cordes, il a proposé une alternative au Higgs, le principe de complémentarité, l'holographie, il est caché pas loin derrière le décompte des micro-états d'un trou noir (j'ai découvert ça il y a peu), la théorie M comme matrice, le paysage anthropique, ER=EPR, ... pas exactement des idées tendances à l'époque où il les a sorti.The path integral approach to field theory using sources is mainly associated with Julian Schwinger, who referred to it as "sorcery" during my graduate student days (so that I could tell people who inquired that I was studying sorcery in graduate school .) In one of the many myths retold around tribal fires by physicists, Richard Feynman came upon his rules in a blinding flash of insight. In 1949 Freeman Dyson showed that the Feynman rules which so mystified people at the Pocono conference a year earlier could actually be obtained from the more formal work of Julian Schwinger and of Shin-Itiro Tomonaga .
pour en citer un dernier, encore plus récent et tout aussi magnifiquement à côté de la plaque : Arkani-Hamed, qui décida dans sa jeunesse de faire "de la physique n'importe comment" pour embêter papa/maman (je ne sais plus où j'ai lu ça). il a déplié les dimensions cachées, puis il a dé&construit les dimensions, il a modifié la gravité dans l'IR (et s'est repenti), proposé une théorie de la matière noire, conjecturé que la gravité devait rester la force la plus faible, formalisé un moyen extrêmement efficace de calculer en se débarrassant des diagrammes de feynman, le conduisant enfin à proposer un nouveau cadre théorique permettant de se débarrasser de l'espace-temps et de la quantique (qui sont foutus de toute façon).
pour éclaircir un peu mon propos sur les citations de 't hooft (j'ai cru sentir une perturbation dans la force), on peut jouer à faire une petite étude comparative avec quelques chiffres. en 1998 arkani-hamed est un parfait inconnu, ce qui n'est pas le cas de 't hooft qui est un demi-dieu, mais :
en 1998 arkani-hamed déplie les dimensions cachées : 5773 citations
en 1999 't hooft étudie la gravitation quantique sous l'angle des systèmes dissipatifs déterministes : 189 citations
en 2001 arkani-hamed déconstruit les dimensions pour briser la symétrie électrofaible : 1147 citations
en 2001 't hooft propose une mécanique quantique déterministe : 58 citations
en 2004 arkani-hamed modifie la gravitation dans l'IR : 693 citations
en 2008 arkani-hamed propose une théorie de la matière noire : 1040 citations
en 2008 arkani-hamed se débarrasse des diagrammes de feynman : 330 citations
en 2011 't hooft propose une extension du modèle standard basées sur la symétrie conforme : 58 citations
en 2013 arkani-hamed se débarrasse de l'espace-temps et de la quantique : 85 citations
moi ça m'aide à dégrossir (je ne suis pas Weinberg) ...
La voie ardue mais juste du révolutionnaire conservateur : bâtir en détruisant le minimum.
Dans mon entourage, ce sont les "émérites" qui aiment à réfléchir aux différentes interprétations de la MQ.
De là à dire que c'est quand on a plus de "vraie physique" à faire qu'on pense à ce genre de truc, il n'y a qu'un pas que je ne franchirais pas...
il y a des jeunes qui essaient aussi apparemment, comme dans cette anecdote de Weinberg :
A year or so ago, while Philip Candelas and I were waiting for an elevator, our conversation turned to a young theorist who had been quite promising as a graduate student and who had then dropped out of sight. I asked Phil what had interfered with the ex-student’s research. Phil shook his head sadly and said, “He tried to understand quantum mechanics."
La voie ardue mais juste du révolutionnaire conservateur : bâtir en détruisant le minimum.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)