Le concept de masse négative en RG à été étudiée par Bondi (http://ayuba.fr/pdf/bondi1957.pdf). Il détaille 4 cas de combinaisons de signes pour les masse inertielles et gravitationnelles. Clairement, à cause de ses principes d'équivalence, la RG ne peut à la limite n'admettre que des cas ou toutes les masses ( inertielles et gravitationnelles) sont soit positives soit négatives ( masse inertielle et gravitationnelle positive ou négative). Cela a des conséquences gravitationnelles très claires en RG: toutes les masses positives attirent tous les autres types de masses ( positives et négatives) et toutes les masses négatives repoussent tous les autres types de masses (positives et négatives). Cela se comprend assez bien puisque en RG les forces de gravitation n'existent pas en tant que telles mais ne sont qu'une manifestation de la courbure de l'espace temps, et cette dernière, suivant son signe, se doit d'affecter tout contenu de manière équivalente: si l'espace-temps est courbé par une masse négative, la courbure est "négative" et donc tous les corps sont repoussés par cette masse, à l'inverse, une masse positive attire tous les corps, car la courbure qu'elle produit est positive pour tous les corps! Le phénomène le plus étrange apparaît lors de l'étude du problème a deux corps positif-négatif: la masse positive attire la masse négative qui repousse la masse positive et on a un système en "runaway", uniformément accéléré et d'énergie cinétique constante! Donc clairement, les résultats de la RG pour les masses négatives est intrinsèquement incohérent. Qui plus est l'espace temps n'est plus défini partout, il devient borné. Donc bien qu'il soit possible d'étudier les conséquences de l'existence de masse négatives en RG en préservant le principe d'équivalence, on abouti quand même à des résultats pour le moins curieux, qui ont en partie motivé les idées de "warp drive" et consort.Si la RG n'accepte pas de masses négatives, n'est ce pas parce qu'au départ de l'élaboration de cette théorie par Einstein, sa pensée ne concevait pas cette possibilité ?
Une autre approche théorique plus intéressante à mon avis et de considérer la violation des principes d'équivalence avec des particules dont les masses inertielles sont toujours positives et les masses gravitationnelles soit positives, soit négatives: cela lève les incohérences mathématiques mais cela est complètement incompatible avec la RG. Imaginons que les expériences Aegis, Gbar et alpha G mesure une accélération gravitationnelle de -g pour les anti-hydrogène: cela signerait la fin de la RG comme théorie physique valable de la gravitation, puisque il est impensable que l'espace temps puisse être courbé d'une manière pour la matière et d'une autre opposée pour l'antimatière. Cela signifierait tout simplement que l'espace temps de la RG n'existe pas ! Une révolution physique et un changement de paradigme scientifique considérable !
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