On t'a déjà dit plusieurs fois qu'on est bien conscient d'être dans un domaine hautement spéculatif, mais qui, au contraire de la SF, se tient.Encore une fois (au moins pour Argyre qui est un habitué), vous avez déjà colonisé Mars, avec des centaines de vols aller /retour, alors qu'on ne verra même pas de notre vivant la première mission habitée la-bas.
Vous n'allez pas trop vite... vous zappez carrément des étapes, dont vous n'avez AUCUNE idée ! (pas plus que moi .. ni même que la NASA !).
Vous êtes déjà dans la société martienne industrielle post-coloniale.
En sortant du chapeau des belles histoires qui ne correspondent a aucune réalité actuelle.
Alors c'est clair qu'on ne parle pas de la même chose.
Dans l'optique d'un PREMIER pas, oser prétendre utiliser (après extraction et transformation) les élements sur place pour en faire du propergol est simplement une hérésie.
Pour savoir ça, il suffit d'avoir un (tout petit, très petit) minimum de connaissances sur les industries d'extraction et de transformation de minerais et d'énergie.
Prétendre pouvoir, dès le premier vol, utiliser les éléments sur place qu'on serait alors capable de recolter et de synthétiser, grâce a des instruments qui prendraient moins de place et de masse que les carburants nécessaire a l'ensemble du premier vol Terre mars est une bouffonnerie.
Prétendre avoir une idée de comment ça va ensuite se goupiller n'engage ensuite que celui qui y croit et ne présente aucun intérêt, sauf a se prendre pour Isaac Asimov.
Personnellement, avant d'imaginer comment sera, peut-être, la conquête de mars par l'humanité dans 3 ou 4 siècles, comme ce que vous êtes en train de faire sur ce délire insensé de production locale, ce qui m'intéresse c'est avant tout de savoir quand on va y mettre les pieds.
Le dernier budget de l'ESA, paru aujourd'hui, montre qu'il n'est même pas envisagé de simplement y penser dans le budget des 20 années a venir.
Bienvenue dans la réalité de la conquête spatiale.
En tout cas la réalité est toujours plus intéressante que la fiction.
On n'a jamais dit que ce serait pour demain, ni que ça se passera forcément comme ça.
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