Sur le fond, c'est la même chose. Néanmoins il y a un paragraphe spécifiquement sur les probabilités, sur la même page.
Deux décimales suffiront.
Oui, j'ai lu et ça parle de 0 et 1. J'ai donc toujours du mal à connaitre le concept de "négligeable mais non nulle", notamment sur l'exemple que vous avez donné de tirer 2 dans N.
L'article que vous citez parle dans ce cas de "presque surement fausse" et indique bien que la probabilité est de 0.
C'est précisément le point: une probabilité de 0 ne signifie pas qu'un événement soit strictement impossible.
Quelle est la probabilité qu'un entier soit premier, pair, et supérieur à 10? Dans ce cas la probabilité vaut 0, et c'est par ailleurs impossible.
Quelle est la probabilité qu'un entier soit premier, pair, et inférieur à 10? Dans ce cas la probabilité vaut aussi 0, mais elle n'est pas strictement impossible: elle est de mesure nulle ou "presque surement fausse".
Quelle est la probabilité qu'un réel soit un entier? Il y a une infinité d'entier parmi les réels, mais l'infini des réels est plus grand que l'infini des entiers, ce qui conduit à une probabilité de 0/une mesure nulle. Mais cela signifie pas que les entiers sont impossibles, cela signifie qu'il est "presque surement faux" qu'un réel au hasard soit un entier.
Oui je sais (comme probablement tout le monde ici).
Cela ne répond pas à la question "que signifie négligeable mais non nulle" puisqu'ici, tous les exemples que vous donnez sont de probabilité nulle même si pas impossible.
Que faut il donc pour être "non nulle" ?
2 hypothèses :
- le concept de "probabilité négligeable mais non nulle" existe même si on n'y trouve aucune référence nulle part et qu'aucun des exemples que tu as donné ne correspond et qu'il n'apparait pas dans le lien que tu as donné. Dans ce cas, j'aimerais apprendre quelque chose de nouveau.
- soit tu as dit quelque chose de faux ce qui arrive à tout le monde et au lieu de le reconnaitre, tu essaies de noyer le poisson...
Comme on est sur un forum scientifique, si c'est le 2nd cas, c'est dommage. Si c'est le 1er, tu devrais être capable de nous trouver un exemple avec une probabilité non nulle.
Pas forcément .
La probabilité qu' un entier compris entre 1 et N soit premier, pair, et inférieur à 10 n' est pas nulle pour N fini .
Dans la vrai vie N est toujours fini .
C'est vrai, mais ce n'est pas la même question.
1) tu es en train de pinailler sur la forme plutôt que le fond, en particulier tu chipotes sur "négligeable":
=> ici
Thus, null sets may be interpreted as negligible sets, defining a notion of almost everywhere.
2) tu es en train de pinailler sur la forme plutôt que le fond, en particulier tu chipotes sur "non nul":
=> là
First of all, note that the term ''null event'' is not unambiguous: some sources use it in a sense ''an event that has zero probability'', while others understand it as ''empty set (as an event)''
Bonsoir,
Je pense que c'est une mauvaise façon de répondre à la fameuse question « Et le silicium ? ». D'une part, il y a très peu d'études sur la réactivité du silicium dans le cadre d'une hypothétique biochimie exotique, et absolument aucune (à ma connaissance) qui s'est intéressée à cette question "à toute température et pression".
Moi j'ai l'habitude de répondre que c'est ce que je n'aime pas du tout en "exobiologie/astrobiologie/cosmobiologie". Ce terme est devenu un fourre-tout, dont la simple évocation mène trop souvent à un nombre incalculable de débats plus ou moins scientifiques, et cela vaut sur ce forum comme au sein de la communauté scientifique. La possibilité d'une biochimie exotique est un de ces nombreux débats sans fins et inintéressants (à mes yeux).
Le seul topo relativement complet sur les hypothétiques biochimies exotiques que j'ai pu trouver est un article publié dans le très controversé Journal of Cosmology :
The Search for Life on Other Planets: Sulfur-Based, Silicon-Based, Ammonia-Based Life (Rampelotto, 2010)
Cela dit, je ne voudrais pas vivre dans un monde dans lequel ces recherches seraient abandonnées pour la simple raison qu'elles ne plaisent pas à quelqu'un. Pour ma part, je préfère les ignorer, voire quitter une discussion dès que cette question des biochimies exotiques apparaît.
Les motivations que j'avance sont du style :
- C, H, O et N sont les éléments à la base de la seule vie qu'on connaisse et qu'on soit en mesure d'étudier,
- la vie terrestre a déjà mobilisé tous nos efforts depuis plus de 200 ans et on est loin de l'avoir comprise,
- il paraît donc raisonnable de penser qu'il serait encore plus difficile d'imaginer une vie radicalement différente de la nôtre.
Ou encore :
- C, H, O et N sont parmi les éléments les plus abondants dans l'Univers,
- par conséquent, une biochimie différente pourrait bien être largement minoritaire à l'échelle de la Galaxie,
- un des rares intérêts de tels investigations scientifiques, du moins dans le contexte de la possibilité d'une vie extraterrestre, semble donc être cantonné à celui d'une œuvre de science-fiction.
Abondance (disponibilité) et efficacité chimique. Les spécialistes s'expliquent assez facilement pourquoi les métalloenzymes utilisent tels ou tels métaux dans leurs centres actifs. On peut expliquer aussi relativement bien, par l'argument de l'efficacité chimique, pourquoi le Fe2+ a été conservé dans beaucoup de catalyses enzymatiques, alors que sa disponibilité a baissé de 5 à 6 ordres de grandeurs à l'époque de l'oxygénation des océans (le fer sous sa forme Fe3+ est beaucoup moins soluble dans l'eau). Certains spécialistes ont postulés, par le critère d'abondance, le fait que des réactions biochimiques réalisées autrefois par des centres actifs contenant du fer, ont été remplacées par des enzymes contenant du cuivre, après la Grande Oxydation. Donc, le double critère abondance/efficacité sont tous les deux à prendre en compte si on veut comprendre l'évolution de l'équipement enzymatique du vivant.
Certains scientifiques ne sont pas d'accord avec toi. Certains spécialistes prônant les hypothèses "métabolisme d'abord" de l'origine de la vie sur la Terre estiment qu'il pourrait être possible, dans un futur plus ou moins lointain, de démontrer expérimentalement le fait que 14 ou 15 des acides aminés sélectionnées dans le code génétique (qui dans ce cadre serait apparu après le métabolisme) devaient impérativement être tels ou tels acides aminés, et pas d'autres.
Même Stanley Miller, qui n'était pas du camp du "métabolisme d'abord", a spéculé favorablement sur la question, pour d'autres raisons :
Reasons for the occurrence of the twenty coded protein amino acids (Weber & Miller, 1981)
Pour en venir au camp du "métabolisme d'abord"... en partant simplement du fait que, si on réussit à complexifier progressivement, en laboratoire, les réactions d'un métabolisme supposé primordial (trois hypothèses en ce qui concerne l'identité de ce métabolisme primitif à l'heure actuelle), on pourrait déterminer l'ordre dans lequel l'ajout de tel ou tel acide aminé a été possible, voire dans quel ordre. Après tout, l'idée serait de partir d'une réaction géochimique (comme la serpentinisation, mais pas seulement), et d'en faire (du moins conceptuellement), un métabolisme de base (faisant intervenir environ 250-300 molécules dans des organismes modernes simples).Assuming an independent origin of life on another planet, with this life having protein catalysts and assuming there are 20 amino acids in these proteins, how many of the 20 would be the same as on earth? Based on the above discussion, we believe that 15 of the 20 would be the same. We believe that our arguments are compelling enough to say that only 10 out of the 20 being the same would be surprising. On the other hand, the uncertainties and puzzling absences would make it equally surprising to find all 20 amino acids the same as on the earth.
Tout ça est vulgarisé (mieux que je ne pourrais le faire ici) dans cette conférence (le cas des acides aminés est abordé brièvement dans la séance de questions, mais on ne comprend pas bien la réponse si on ne voit pas la conférence qui précède) :
Inevitable Life? (Eric Smith, 18 avril 2007, 64 minutes)
Aussi, Nick Lane va plus loin, en affirmant que la vie complexe (correspondant à nos eucaryotes multicellulaires) doit obligatoirement contenir quelque chose ressemblant à nos mitochondries, pour des raisons vulgarisées ici :
Life: Inevitable or fluke? (Lane, 2012)
Cordialement.All this might help to explain why we’ve never found any sign of aliens. Of course, some of the other explanations that have been proposed, such as life on other planets usually being wiped out by catastrophic events such as gamma-ray bursts long before smart aliens get a chance evolve, could well be true too. If so, there may be very few other intelligent aliens in the galaxy. If we do ever meet them, there’s one thing I would bet on: they will have mitochondria too.
Dernière modification par Geb ; 08/01/2016 à 22h09.
Très intéressant, merci Geb
Salut, les éléments lourds du système Solaire ayant pour origine une (ou plusieurs) supernovas qui ont arrosé la nébuleuse dans lequel notre système est né d'élément lourds, d'une part, et d'autre part le coeur d'une étoile synthétise des éléments de plus en plus lourds à partir de précurseurs plus légers, d'autre part, je pense que C H O N sont les éléments communs à toute forme de vie.
Si le silicium peut remplacer le carbone dans une forme de vie, nous devrions peut être en recontrer des spécimens sur Terre.
Il y a quelques temps on avait parlé d'une forme de vie extrêùophile qui aurait remplacé le phosphore par du cyanure, mais il semblerait que la nouvelle fasse flop.
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
Certainement pas.
Dans l'idéal, il faudrait répéter l'opération pour chaque étoile ayant un système planétaire dont les planètes (ou satellites d'icelles) sont habitables. Monsieur de Lapalisse ajouterait : "En se limitant à l'univers observable".
Envoyé par grandwinia la question de definir si la probabilité de la vie est comprise entre 0 et 1, faut-il repeter l'operation pour chaque etoile dans l'univers?
Le problème ici est qu'on ne peut pas appliquer n'importe quel modèle de probabilité à telle expérience aléatoire.
Quand on a une expérience aléatoire, on a des résultats possibles. A partir de ce moment on peut appliquer un modèle de probabilité qui dépend du protocole instrumental déterminant l'expérience.
Exemples:
On lance un dé régulier à 6 faces, il y a 6 résultats équiprobables qui permettent de construire un modèle de probabilité simple : la probabilité d'un évènement est le rapport des cas favorables sur les cas possibles. On est dans le cas de probabilité discrète (Univers des résultats possibles fini)
On lance maintenant un dé autant de fois que possible jusqu'à l'obtention d'un six. On a un univers infini ou chaque résultat possible peut-être représenté par un nombre entier égal au nombre de fois qu'il a fallu lancer le dé pour obtenir 6. L'univers des résultats possibles est un infini dénombrable celui de IN.
On considère maintenant une ampoule, elle a une durée de vie. On modélisera sa durée de vie par une fonction de densité (si elle est connue) dont l'intégrale sur [0;a]
donnera la probabilité que la durée de vie de l'ampoule soit <=a.
On est dans un cas de probabilité dite continue, les résultats possibles sont les intervalles [0;a]. Il est à noter, dans ce cas, que la probabilité que l'ampoule ait une durée de vie =a, est nulle, et l'interprétation de ceci n'a pas de sens par rapport à la réalité de l'ampoule.
Ces 3 modèles dépendent de l'expérience aléatoire considérée, pour autant qu'elle soit bien définie : Considérons l'expérience suivante, on tire un entier au hasard. On applique le modèle équiprobable, décrit ci-dessus : il conduit à une contradiction, la probabilité de tirer un nombre est nul.
D'où vient le problème ?
Nous sommes, en fait, dans un cas de probabilité dénombrable puisqu'il y a une infinité de nombres. Pour pouvoir modéliser ceci correctement il faut définir comment choisir un nombre entier au hasard. Une solution, parmi d'autres, est de prendre la seconde expérience que je décris. Les probabilités des évènements de cet univers sont des sommes de puissance de 1/6.
Pour les étoiles (en nombre indéterminée) abritant un système planétaire habité il faudra raisonner de la même façon et expliciter comment vous choisissez les étoiles de façon à appliquer une modèle de probabilité consistant.
Bonjour,
Pour répondre au premier principe. Deux gouttes d'eau ( j'aurais parlé de flocons de neige ) ne sont jamais identiques, mais demeurent de base des gouttes d'eau quand même. Il en est de même pour la vie extraterrestre, les formes de vies qu'on trouvera ou qui nous trouveront seront peut être très différentes de ce à quoi on aurait pu s'attendre mais seront des formes de vies quand même.
Cordialement,
Zefram
salut Zefram je fais une parenthèse : tu as entendu parler de l’expérience réalisé par Sylvain Ladame récemment, il s'agissait de mesurer au sein d'une goutte la vitesse à laquelle deux molécules organique ( aldéhyde et une anime ) réagissent ensemble pour former une molécule plus complexe; l’expérience à été un sucés ce qui montre que les gouttes sont des accélérateurs de réactions chimiques et explique la création de molécules complexes sans interventions extérieures et beaucoup plus souvent que dans une "soupe".
cordialement
Dernière modification par cancerman ; 14/01/2016 à 11h34.
la prochaine sonde sur EUROPE devrait lever le voile .
voir les conférences d'André Brahic ( assez bluffant le bonhomme !)
Salut,
Non je n'en avais pas entendu parler, mais c'est un élément supplémentaire à la possibilité d'une apparition de vie extraterrestre.
Je trouve assez amusant par ailleurs de voir ce genre de sujet se multiplier sur ce forum. Comme si certians cherchaient à se rassurer de quelque chose.
Je prédis que même si nous devions trouver des moules sur Europe. On trouverait quelqu'un pour dire que la vie intelligente et consciente ne peut apparaître que sur Terre.
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Pour ça que mon entourage me perçoit souvent comme un extraterrestre ?
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
De rien. Par curiosité, qu'est-ce qui t'a intéressé le plus ?
Certains chercheurs (Michael Russell et Wolfgang Nitschke en particulier) estiment que des nanominéraux contenant du molybdène ou du tungstène, en phase aqueuse, ont été indispensables aux premières réactions chimiques qui ont donné naissance à la vie. Ils le prennent d'ailleurs sur le ton de l'humour dans les publications, puisque le molybdène a un numéro atomique évocateur.Salut, les éléments lourds du système Solaire ayant pour origine une (ou plusieurs) supernovas qui ont arrosé la nébuleuse dans lequel notre système est né d'élément lourds, d'une part, et d'autre part le coeur d'une étoile synthétise des éléments de plus en plus lourds à partir de précurseurs plus légers, d'autre part, je pense que C H O N sont les éléments communs à toute forme de vie.
Dans ce cadre en tout cas, il faut une étoile qui est née dans un amas ouvert qui aurait connu une ou plusieurs explosions de supernovae proches (de quoi enrichir la nébuleuse protostellaire en éléments de transition), comme le Soleil (d'après la théorie du "Little Bang" en tout cas), pour que la vie apparaisse sur une planète.
Dans les années 1960, on aimait bien signaler que l'espace interstellaire était une représentation plus fidèle de la composition chimique de la vie que ne l'est la Terre actuelle. Les astrochimistes/cosmochimistes qui font des conférences en "exobiologie" aime rappeler cela à tout bout de champ. En fait, il semble clair que si on suit le critère d'abondance dont j'ai parlé précédemment dans cette discussion, ce qui est important, c'est la disponibilité de l'élément en phase aqueuse. Or, dans les conditions de température et de pression à la surface de la Terre, le silicium n'est pas vraiment disponible en solution aqueuse. Ajoutez à cela le critère d'efficacité chimique, et au final on s'explique plutôt bien l'absence du silicium dans les réactions chimiques, et a contrario, la présence de 13 autres métaux (plus le cadmium pour une seule protéine connue). C'est pourquoi, lorsqu'on parle de chimie faisant intervenir du silicone, des silanes et autres, on pense parfois à des températures et des pressions supérieures (comme une superterre proche de son étoile). Donc, même si la croûte terrestre est riche en silicium, ce n'est pas un argument pour dire qu'une biochimie au silicium est impossible, puisqu'on en a pas trouvé sur la Terre (malgré l'abondance relative du silicium dans la croûte).
C'était un supposé remplacement du phosphore par de l'arsenic, pas par du cyanure. Sinon, oui, beaucoup de chercheurs a pointé quelques biais dans les expériences qui étaient de nature à invalider les résultats.
Pour ceux que ça intéresse, j'avais déjà cité cette publication dans une autre discussion :salut Zefram je fais une parenthèse : tu as entendu parler de l’expérience réalisé par Sylvain Ladame récemment, il s'agissait de mesurer au sein d'une goutte la vitesse à laquelle deux molécules organique ( aldéhyde et une anime ) réagissent ensemble pour former une molécule plus complexe; l’expérience à été un sucés ce qui montre que les gouttes sont des accélérateurs de réactions chimiques et explique la création de molécules complexes sans interventions extérieures et beaucoup plus souvent que dans une "soupe".
Bonne lecture !Le deuxième article, qui occupe la Une du dernier Science & Vie, concerne cette publication, qui date du 13 janvier 2014 et qui a le grand avantage d'être disponible gratuitement :
Enhanced Chemical Synthesis at Soft Interfaces: A Universal Reaction-Adsorption Mechanism in Microcompartments (Fallah-Araghi et al., 2014)
Pour les personnes pressées, plus de détails sont disponibles dans le focus concernant l'article :
Confining molecules in small compartments can enhance the rate at which they react chemically
Je n'ai pas encore pris le temps de lire tout ça, mais même si l'article de Science & Vie, du peu que j'en ai vu, se permet de spéculer sur "l'origine de la vie dans les nuages" ou "dans une goutte d'eau", [...]
Le projet russe de lander Laplace ayant été remis, récemment, aux calendes grecs (et la "destination" avait déjà été changée, pour Ganymède au lieu d'Europe), ce n'est pas demain la veille qu'on trouvera des preuves formelles d'une éventuelle vie extraterrestre sous la banquise d'Europe.
Je trouve André Brahic attachant, pour son dynamisme et son humour. Mais si tu as le malheur de voir deux ou trois conférences différentes de lui, à parfois dix ans d'intervalle, tu remarqueras qu'il se répète vraiment beaucoup. Puis, quand il fait des blagues en caricaturant les modèles de formation du système solaire, il adapte souvent la vérité historique pour préserver l'effet comique. Il reste malgré tout un excellent vulgarisateur. Donc, mon conseil : regarder plutôt une seule de ses conférences (moi je choisirais la plus longue ou la plus récente ).
Pas vraiment un élément supplémentaire. Juste une nouvelle expérience qui vient à nouveau appuyer la grosse dizaine d'autres qui avaient déjà attiré l'attention sur les avantages de la chimie organique abiotique dans des microcompartiments.
Voilà que Didier se met à paraphraser un discours de Carl Sagan au Congrès américain (si mes souvenirs sont bons).
Cordialement.
Dernière modification par Geb ; 14/01/2016 à 14h14.
Salut une chose m'interpelle.
On parle beaucoup d'aller explorer cet océan sur Europe et se poser sur tout ces lunes, cela demande un effort financier / technologique considérable à notre époque.
Concernant les lunes joviennes elle sont TOUTES entourées d'un nuage de poussière propre, se sont des poussières inhérentes à leurs lunes d'origine, sa à é
té observé par la sonde Galileo et son détecteur de poussières, poussières provenant d'impacts anciens.
Regardez Rosetta elle à bien analysée un grain de poussière de la comète 67P Tchourioumov-Guérassimenko et il y'à eu la sonde spatiale Stardust également.
Pourquoi ne pas envoyer une sonde de type Stardust « faster, better, cheaper » autour d'europe pour collecter ces poussières (qui sont issues ne l'oublions pas, de la surface de cette lune) et l'analyser soit directement soit indirectement ( sur Terre).
On aurait des échantillons provenant directement du sol.
Dernière modification par cancerman ; 19/01/2016 à 10h44.
Salut,
Ca pourrait être fait et ce serait intéressant en soit.
Mais ça n'aiderait pas pour chercher de la vie dans l'océan d'Europe ou d'Encélade : pour ça il faudra creuser plusieurs km de glace.
C'est très profondément sous la surface qu'il faut aller voir.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Salut,
pourrais t'on envisager d'envoyer un système sismographique sur Europe?
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
Ben oui, et même pas besoin de déclencher les "coups" : avec les forces de marées, les ondes sismiques ne doivent pas manquer.
Mais à nouveau ça ne nous dirait pas s'il y a des poissons ou des bactéries dans l'océan interne
(ça nous donnerait toutefois des infos plus précise sur l'existence de cet océan).
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
A ce sujet une question en passant , est ce possible de capter aussi ce qu'envoie la sonde ?Ben oui, et même pas besoin de déclencher les "coups" : avec les forces de marées, les ondes sismiques ne doivent pas manquer.
Mais à nouveau ça ne nous dirait pas s'il y a des poissons ou des bactéries dans l'océan interne
(ça nous donnerait toutefois des infos plus précise sur l'existence de cet océan).
Il semble qu'il y ait une certaine tectonique sur la surface glacée d' Europe.
Des glaces pourraient s’être formées à la base de la croute de glace et avoir été ramenées à la surface, ramenant ainsi des restes d'éventuels organismes vivants.
Une mission capable de les détecter et de les analyser (au cas ou ils existeraient) serait cependant des plus complexes.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Deedee81 salut
Dans les poussières on peut détecter de la matière organique, lors de l'analyse de la mission stardust on s'est aperçu que les grains interstellaires contenaient du souffre alors que la communauté scientifique pensait que c'était impossible.
Par microspectroscopie Raman & analyse isotopique on peut apprendre beaucoup sur cette lune sans forcément se poser dessus et à moindre coût surtout.
Dernière modification par cancerman ; 19/01/2016 à 15h09.
La matière organique ne nous dira pas s'il y a de la vie (sauf exception, par exemple si on trouve de l'ADN mais faut pas rêver).Dans les poussières on peut détecter de la matière organique, lors de l'analyse de la mission stardust on s'est aperçu que les grains interstellaires contenaient du souffre alors que la communauté scientifique pensait que c'était impossible.
Par microspectroscopie Raman & analyse isotopique on peut apprendre beaucoup sur cette lune sans forcément se poser dessus et à moindre coût surtout.
Et si la vie est sous cent kilomètres de glace, c'est pas dans la poussière venant du sol qu'on trouvera quoi que ce soit comme info sur cette vie.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)