Salut,
Le début de ta phrase est correct mais pas nécessairement la fin de ta phrase.
Regarde la vie actuellement : elle est partout, elle touche à tout, elle dévore tout ce qui est comestible. Sans même tenir compte de ce poison qu'est l'oxygène, la vie ne saurait plus apparaitre car les quelques molécules un peu complexes qui se formeraient seraient vite dégustées par les bactéries du coin.
Revenons maintenant au tout début. Des molécules dans des bouillons complexes, dans les flaques d'eau, dans les structures minérales des fumeurs océaniques, etc... Ces systèmes ont fini par donné des ensembles assez complexes pour qu'apparaissent l'identité (structures bien identifiées délimitées par une membrane) et l'auto-réplication (reproduction). Cette étape a dû être cruciale et un avantage majeur : on est beaucoup plus fort quand on est nombreux. Il y a fort a parier que des embryons de proto-vie se sont formé à de nombreux endroits mais..... premier arrivé, premier servi. Le premier qui a franchi les étapes cruciales a tout écrasé. Comme c'est le cas de la vie actuelle.
Il est donc tout à fait plausible que de nombreuses "souches" auraient pu se former. Que ce n'est pas si exceptionnel. Mais que seule la première a donné toute la vie actuelle.
Ce scénario n'est peut-être pas (entièrement) correct. Difficile de vérifier. Mais ça montre que l'existence d'une souche unique ayant donné tout le vivant actuel ne permet pas d'en déduire la rareté du phénomène.
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