Bonjour Marie Hélène
Cette question dépend absolument de ce que l'individu attend de son analyse.
Certains individus sont satisfaits après quelques mois.
Certaines analyses peuvent durer jusqu'à la mort de l'un des deux.
Bonjour karlp.
merci.
Est-ce que le thérapeute fait un diagnostic préalable ou pas? Et si oui comment le fait-il?
"Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
Rachmaninoff
S'il est thérapeute il devrait en faire un
... s'il est psychanalyste ... non
Encore un écueil pointé par Karlp :un psychanalyste ne devrait pas être psychothérapeute ... sauf que 90 % s'en réclament (ben oui, faut bien prétendre guérir pour être engagé dans une institution ou gagner sa vie)
Vep souligne à juste titre que l'analyste n'est pas un thérapeute (et ce qu'elle indique en petites lettres me semble bien être la source du problème).
L'idée de diagnostic est médicale : si la personne fait état d'une demande de "soin" (suppression des symptômes), un analyste (sérieux) doit l'envoyer chez le spécialiste approprié (il se peut que le refus d'aller voir le spécialiste indiqué fasse l'objet d'une analyse).
Une analyse (doit) commence(r) toujours par des séances préalables au cours desquelles il s'agit de vérifier s'il y a bien une demande d'analyse.
Dernière modification par karlp ; 01/12/2015 à 11h25.
Eh bien il devrait commencer par s'assurer que les troubles présentés par le patient ne sont pas attribuables à une origine "organique. Le nombre de pathologies se manifestant par des troubles psy est important, et ce sont celles-là qu'il faut éliminer en premier lieu. Le diagnostic de pathologie "psy" est un diagnostic d'élimination.
Comment ça non? Mais alors sur quelles bases il prétend traiter son patient s'il ne sait même pas de quoi il souffre?
Alors là...j'avoue que pour le coup je ne comprends plus du tout à quoi peut bien servir une psychanalyse...Vep souligne à juste titre que l'analyste n'est pas un thérapeute (et ce qu'elle indique en petites lettres me semble bien être la source du problème).
L'idée de diagnostic est médicale : si la personne fait état d'une demande de "soin" (suppression des symptômes), un analyste (sérieux) doit l'envoyer chez le spécialiste approprié (il se peut que le refus d'aller voir le spécialiste indiqué fasse l'objet d'une analyse).
Pour moi c'est ( enfin...c'était...) simple et assez binaire ;
- si le sujet va bien, il n'est pas demandeur. De rien.
- si le sujet va mal et qu'il consulte, c'est parce qu'il veut aller mieux, non? Auquel cas...ben il faut commencer par mettre un nom sur son problème DONC faire un diagnostic. Sinon comment prétendre l'aider?
Je rappelle au passage que Freud était neurologue, quand même...donc lui, des diagnostics, il en faisait avant de commencer son analyse!
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Rachmaninoff
La psychanalyse se démontre comme les autres, une personne vient avec un problème et repart sans. Les TCC
ne font pas exception à la règle. Vous parlez de sérieux et de morale mais malgré votre manque de savoir frappant vous colportez des idées obscurantistes sans recul.
J'ai fait ce travail de recherche je vous en ai mis une partie à vous de faire le reste, un peu d'action!
Et ne venez pas me parler d'éthique vous savez visiblement pas ce que c'est.
L'idée saugrenue qu'on pratiquerait de thérapie sans savoir ce qu'il en est est vérifiable facilement, un interview, un coup de fil, une lecture, vous avez le choix.
karlp Mon style vous déplaît mais je ne fais que mettre les choses à leur place. Je vous fait remarquer que vous passez plus de temps à philosopher sur des détails pour être digeste à l'obscurantisme qu'à expliquer ce qu'elle est et ce qu'elle n'est pas.
Qu'il y ait des batailles de pouvoir dans les hôpitaux ne change rien à ce qu'est une analyse et à son impact.
En fait, je voulais demander à vep, si le diagnostic était une étape obligatoire légalement pour le psychothérapeute (juste pour savoir, m'instruire).Eh bien il devrait commencer par s'assurer que les troubles présentés par le patient ne sont pas attribuables à une origine "organique. Le nombre de pathologies se manifestant par des troubles psy est important, et ce sont celles-là qu'il faut éliminer en premier lieu. Le diagnostic de pathologie "psy" est un diagnostic d'élimination.
Et si une personne est mal et n'arrive pas à exprimer son mal ?- si le sujet va mal et qu'il consulte, c'est parce qu'il veut aller mieux, non? Auquel cas...ben il faut commencer par mettre un nom sur son problème DONC faire un diagnostic. Sinon comment prétendre l'aider?
Ca a peut-être un nom ? Son mal n'existe pas.
Je veux dire ca me parait pas si simple, personnellement et finalement ca amoindrit peut-être un peu la question du diagnostic (sans la mépriser).
Dernière modification par Merlin95 ; 01/12/2015 à 18h07.
Personnellement, c'est ce que je fais, en tant que futur psychanalyste, je me renseigne et me fais mon idée auprès de vous, même si vous n'êtes apparemment qu'un "futur" psychanalyste.
Bonsoir Marie Hélène.Alors là...j'avoue que pour le coup je ne comprends plus du tout à quoi peut bien servir une psychanalyse...
Pour moi c'est ( enfin...c'était...) simple et assez binaire ;
- (1) si le sujet va bien, il n'est pas demandeur. De rien.
- (2) si le sujet va mal et qu'il consulte, c'est parce qu'il veut aller mieux, non? Auquel cas...ben il faut commencer par mettre un nom sur son problème DONC faire un diagnostic. Sinon comment prétendre l'aider?
(3) Je rappelle au passage que Freud était neurologue, quand même...donc lui, des diagnostics, il en faisait avant de commencer son analyse!
Il n'est pas du tout étrange que vous ne compreniez pas à quoi sert l'analyse, puisque vous n'en avez manifestement aucun besoin et que ce qu'on vous a toujours présenté sous ce terme ne cesse de l'associer à une thérapie.
(1) Il arrive pourtant assez fréquemment qu'une personne s'adresse à un analyste en ces termes: "tout va bien, et c'est ça qui ne va pas" (c'était un de sens du proverbe arabe qu'on a traduit par "pierre qui roule n'amasse pas mousse").
(2) Certaines demandes d'analyses découlent de ce qu'un homme ne comprenne pas sa conjointe (ou inversement) et qu'il ne comprenne pas pourquoi il ne comprend pas. D'aucuns disent avoir constamment l'impression de revivre toujours les mêmes histoires, et les mêmes échecs, sans comprendre pourquoi. D'autres encore ne comprennent pas pourquoi ils font sciemment ce qu'il savent être néfaste pour eux, etc etc...
Mais il ne s'agit pas pour l'analyste d'aider la personne; ou alors seulement de l'aider dans l'analyse (il n'est pas un "conseiller" si vous préférez).
(3) Freud pensait encore la psychanalyse sous la forme d'une thérapie. C'est avec Lacan (qui avait lui aussi une formation médicale) que la rupture se fait.
Je crois me souvenir Marie Hélène, que vous êtes d'accord sur le fait que la langue structure et oriente la pensée.
Si c'est bien le cas, il me suffit de souligner le fait que nous n'apprenons pas notre langue maternelle dans un dictionnaire mais au travers du discours tenu par nos proches et que ce discours est chargé d'implicites qui conditionnent la pensée.
Si vous concevez que la langue conditionne la pensée, vous n'aurez aucun mal à concevoir qu'un discours particulier puisse entraîner des souffrances et des comportements que le sujet lui même va déplorer.
Vous devez savoir d'expérience qu'il ne suffit pas de donner à une personne la solution à son problème pour que cela ait une efficacité durable (la suggestion peut fonctionner, mais dans certaines limites, et pas toujours sans risque): c'est sur ce discours qui anime l'individu que peut porter le travail analytique.
Compris.
Alors le premier rôle d'un thérapeute est encore une fois d'éliminer les causes sinon facilement "guérissables" du moins celles qui ne sont pas de son ressort, pour éviter ce qu'on appelle une perte de chances.Et si une personne est mal et n'arrive pas à exprimer son mal ?
Donc il faut connaitre un minimum les pathologies organiques pouvant singer les pathologies psychiatriques.
Et si ce n'est pas le cas, demander que le patient ait d'abord vu un médecin pouvant faire ce travail.
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Rachmaninoff
Ce que vous appelez "détails": sont-ce ces contradictions que j'ai relevées ?
Vous pouvez les dénier en les rangeant sous ce vocable (qui aurait pourtant pu vous alerter), vous continuerez à devoir en affronter les effets, ne pensez vous pas ?
karlp Ce que vous dites est juste mais je n'ai jamais douté de ces contradictions ayant des contacts non psychanalystes dans ces institutions. Qu'il y ait un problème avec des psychanalystes (plus qu'avec les autres disciplines?) est un fait, un fait qui ne remet en cause en rien le fait que les gens evoluent avec l'analyse (le 100% n'est jamais garanti nul part).
merlin Il n'y pas que les analystes qui temoignes de ça, si vous tenez à éviter la littérature (scientifique ou non) alors vous verrez que même les cognitivistes (pas tous) peuvent le faire comme je reconnais leur efficacité.
Les thérapeutes plus classiques de la parole atechnique ont quasi tous en ma connaissance quelque chose de l'ordre de cette pratique en tête.
Si vous voulez vous intéressez à la pratique il faut faire votre analyse et faire partie d'une école. Si je m'emballe c'est que je trouve ces procédés douteux et négatif pour l'homme.
OK, je comprends vos exemples.Et je suppose que tous les psychanalystes ne sont pas d'accord sur ce point...
Savez-vous si le choix de l'influence est dépendant de la langue parlée par le psy? Autrement dit quelle est l'école la plus répandue en France, et quelle est l'école la plus répandue en Allemagne et en Autriche?
Tout à fait.Je crois me souvenir Marie Hélène, que vous êtes d'accord sur le fait que la langue structure et oriente la pensée.
Donc on ne peut "analyser" qu'un individu de même langue maternelle que la sienne.Si c'est bien le cas, il me suffit de souligner le fait que nous n'apprenons pas notre langue maternelle dans un dictionnaire mais au travers du discours tenu par nos proches et que ce discours est chargé d'implicites qui conditionnent la pensée.
Si vous concevez que la langue conditionne la pensée, vous n'aurez aucun mal à concevoir qu'un discours particulier puisse entraîner des souffrances et des comportements que le sujet lui même va déplorer.
Mais ce que vous dites là implique que les demandes ne seront pas les mêmes selon la nationalité du patient...autrement dit qu'on ne se pose pas les mêmes questions selon qu'on est locuteur d'une langue ou d'une autre.
Est-ce que vous savez si les psychanalystes sont influencés par les thèses et les découvertes des linguistes?
Ok.....'il ne suffit pas de donner à une personne la solution à son problème pour que cela ait une efficacité durable (la suggestion peut fonctionner, mais dans certaines limites, et pas toujours sans risque): c'est sur ce discours qui anime l'individu que peut porter le travail analytique.
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Rachmaninoff
En fait, le diagnostic ou l'identification du problème, c'est ici la même chose et si une personne est mal, c'est qu'elle a un problème qui nécessite d'être identifié, même si elle n'arrive pas à l'exprimer ou le verbaliser clairement.
Que ce problème soit une pathologie ou un simple mal relève donc surtout de la sémantique ; c'est une souffrance qui provoque une demande de soin et c'est ce qui est considéré comme devant avoir une réponse thérapeutique, donc une "maladie", par les soignants.
Oui, je suis bien d'accord.Alors le premier rôle d'un thérapeute est encore une fois d'éliminer les causes sinon facilement "guérissables" du moins celles qui ne sont pas de son ressort, pour éviter ce qu'on appelle une perte de chances.
Donc il faut connaitre un minimum les pathologies organiques pouvant singer les pathologies psychiatriques.
Et si ce n'est pas le cas, demander que le patient ait d'abord vu un médecin pouvant faire ce travail.
A propos d'obscurantisme, les mots maladie ou pathologie ou besoin de soins sont remplacés par le mot problème: exactement comme le font les charlatans pour les gogothérapies pour ne pas tomber sur le coup de la loi.
Pourquoi parler des TCC, parlez de la médecine et des soins en général qui règlent les problèmes, guérissent ou soignent, au contraire de la psychanalyse.
En ce qui concerne la psychanalyse, les gens viennent faire leur psychanalyse et viennent faire leur psychanalyse.
Mais vous n'avez fait strictement aucun travail: vous nous rabâchez simplement ad nauséam des affirmations fausses, dangereuses et datant d'un autre siècle sur la psychanalyse (la définition d'obscurantiste, n'est ce pas ?).
Encore une fois, je ne lis rien qui peut vous faire croire que les participants n'en sachent pas beaucoup plus que vous.
Il serait peut être temps de savoir de quoi vous parlez, au moins un peu, non ?
Ce n'est pas une différence de style: karlp vous montre qu'il sait de quoi il parle, au contraire de vous.
Vous n'avez pas l'air de comprendre la grammaire française car ça n'a strictement rien à voir. Est ce que vous comprenez les phrases qui sont écrites ici comme les quelques cours que vous avez eu ?
Au lu de l'évaluation disponible, par rapport aux autres disciplines, la psychanalyse, c'est 0 %.
Oui je mettais en avant comme problématique celle de la place du diagnostic en tant que nécessairement posé comme condition à toute relation dans un cadre psychothérapeutique, (je rajoute suite au dernier message) et après avoir procédé à élimination des pathologies qui seraient du ressort de la médecine, et qui ne seraient pas du ressort de la psychothérapie.En fait, le diagnostic ou l'identification du problème, c'est ici la même chose et si une personne est mal, c'est qu'elle a un problème qui nécessite d'être identifié, même si elle n'arrive pas à l'exprimer ou le verbaliser clairement.
Que ce problème soit une pathologie ou un simple mal relève donc surtout de la sémantique ; c'est une souffrance qui provoque une demande de soin et c'est ce qui est considéré comme devant avoir une réponse thérapeutique, donc une "maladie", par les soignants.
Dernière modification par Merlin95 ; 01/12/2015 à 19h18.
1) En effetOK, je comprends vos exemples.
1) Et je suppose que tous les psychanalystes ne sont pas d'accord sur ce point...
2) Savez-vous si le choix de l'influence est dépendant de la langue parlée par le psy? Autrement dit quelle est l'école la plus répandue en France, et quelle est l'école la plus répandue en Allemagne et en Autriche?
Tout à fait.
3) Donc on ne peut "analyser" qu'un individu de même langue maternelle que la sienne.
4) Mais ce que vous dites là implique que les demandes ne seront pas les mêmes selon la nationalité du patient...autrement dit qu'on ne se pose pas les mêmes questions selon qu'on est locuteur d'une langue ou d'une autre.
5) Est-ce que vous savez si les psychanalystes sont influencés par les thèses et les découvertes des linguistes?
Ok.
2) J'ignore tout de ce qui se passe en Allemagne ou en Autriche. Je sais qu'il y a des lacaniens en Amérique du sud, en Espagne, au Maroc et au Liban: mais je ne sais cela que par les ouvrages (qui viennent d'auteurs originaire de ces pays) que je choisis en fonction d'une orientation particulière. Lacan est étudié en fac de Lettres aux Etats unis.
3) Sauf si vous maîtrisez parfaitement la langue des analysants: assez bizarrement, les meilleurs analystes de langue française que je connaisse sont de langue maternelle arabe (arabe égyptien et arabe libanais- sachant qu'il y a plusieurs dialectes dans chacun de ces pays).
4) Les demandes ne seront pas forcément posées ni pensées de la même manière. J'ignore ensuite leur contenu. Restent certaines questions "presque universelles" ("pourquoi m'aime t'il?" et ses déclinaisons. "Que veut ma femme ?" et ses variantes). J'aimerais pouvoir vérifier la façon dont ces questions (et les autres questions) sont pensées dans d'autres langues, mais n'en maîtrise aucune suffisamment bien pour en saisir les subtilités.
5) Oui, mais là encore : tout dépend de la personne à laquelle vous avez affaire . En tous cas ils devraient l'être un minimum : les avancées en linguistiques sont, à mon sens, assez fondamentales (Le fils de Saussure était en analyse avec Freud, Jakobson a pratiqué la psychanalyse sur la base de ses propres travaux). Dans les faits j'ai souvent été étonné de l'ignorance touchant à certains concepts fondamentaux (comme le "signifiant").
J'y ai envoyé les cours posant clairement la psychanalyse en science par mp croyant naïvement que ça suffirait à l'élever un peu au dessus de croyance mais je sous estime la capacité d'ancrage.
D'ailleurs pour parler de la médecine scientifique en ma connaissance la démonstration atheorique des médocs se fait empiriquement, on teste empiriquement l'effet des médocs sur les patients comme pour ceux de la dépression. Le médoc pour la bipolarité a été découvert par hasard.
Pareil pour toutes les thérapies, c'est sur le terrain que la démonstration se fait pas sur des rats.
Vous pouvez critiquer mon attitude (critiquable) je suis désolé mais quand j'entends parler d'arnaque de danger sans recul je me trouve soft. Je m'étonne d'être le seul à le voir.
Ok, je le mettais dans un cadre plus large (et en effet, il faut identifier la discipline dont il relève).Oui je mettais en avant comme problématique celle de la place du diagnostic en tant que nécessairement posé comme condition à toute relation dans un cadre psychothérapeutique, (je rajoute suite au dernier message) et après avoir procédé à élimination des pathologies qui seraient du ressort de la médecine, et qui ne seraient pas du ressort de la psychothérapie.
J'en profite pour souligner une tournure un peu spécieuse:
Je ne sais pas si c'est fait exprès mais on glisse ici dans le sophisme. Les gens évoluent même après avoir discuté avec le concierge (...) ; il manque toujours une évaluation qui permettrait de dire que cette évolution serait bénéfique ou simplement souhaitable pour l'intéressé.
Et c'est juste, sauf qu'on parle pas de nos problèmes sexuels et d'enfance avec notre concierge.
On a une image à proteger avec notre concierge parce qu'on le reverra.
Puis y a une compétence le psychanalyste sait à peu près comment les gens font pour évoluer donc redirigerons plus efficacement avec bienfaisance (première qualité du psy).
J'approuve cette image du concierge, comme quoi le sophisme a du bon.
Non, les psychanalystes n'ont pas la moindre idée de comment les gens font pour évoluer.
Ils ne l'ont jamais montré mais ils l'affirment, c'est tout (un peu comme vous sur ce fil ; une profession de foi).
Encore sophisme: l'un n'entraine pas l'autre et vous n'avez pas idée de ce dont les gens discutent avec leur concierge.
Sophisme: en votre connaissance qui vaut ce quelle vaut, vous amalgamez la découverte de la possibilité d'effets de certains médicament et l'empirisme avec l'évaluation scientifique de leur efficacité. C'est tout simplement n'importe quoi.D'ailleurs pour parler de la médecine scientifique en ma connaissance la démonstration atheorique des médocs se fait empiriquement, on teste empiriquement l'effet des médocs sur les patients comme pour ceux de la dépression. Le médoc pour la bipolarité a été découvert par hasard.
Pareil pour toutes les thérapies, c'est sur le terrain que la démonstration se fait pas sur des rats.
Ça devrait pourtant vous interpeller, surtout avec le niveau dont vous vous réclamez.
Oui, vous en faites une illustration assez académique, ainsi que pas mal d'autres biais cognitifs (je crois qu'on vous a mis quelques liens les montrant).
Il est stupéfiant de constater que vous nous faites tout ça uniquement à partir d'un cours de deuxième année que vous ne semblez pas avoir intégré.
Peut être devriez vous changer de paradigme et vous dire que n'ayant à peine commencé vos études, vous n'êtes pas en position de professeur de théories étudiées et connues par d'autres et que du haut de tout ce qui vous reste à apprendre, les croyances ne sont peut être pas du coté de ceux qui savent ce que vous ignorez.
En fait, quand il y a souffrance en général, on parle de soins, donc de maladie (et beaucoup de besoins rentrent dans ce cadre la).
En passant:
Quelle que soit la discussion avec le concierge ou toutes les autres interactions de l’individu, vous ne savez pas lesquelles lui seront utiles et vous ne savez absolument pas si l'interaction avec le psychanalyste sera utile ou délétère (pas d'évaluation).
Encore une fois, dans ce cas, à propos de croyance et d'obscurantisme, le psychanalyste qui prétend faire des thérapies croit savoir et c'est ce qui le rend dangereux.
Si un individu a un problème, il va voir un thérapeute (qui peut soigner avec des thérapies évaluées). Le psychanalyste n'a pas d'autre comptétence que celle qu'il s'octroie (comme les astrologues ou les homéopathes, par exemple).
Annulé....