On se doute si et on évite les relations à risque d'ailleurs d'où ce qui à autour comme ne pas avoir des rapports sexuels avec ses patients, éviter les patients que l'on connait etc. Puis on peut pas en être sûr c'est vrai tout comme en TCC, vous aimez pas cette comparaison alors passons du côté de la médecine:Envoyé par myoper
- Si on donne un anti-dépresseur à un dépressif mélancolique (la forme la plus sévère) ça peut lui donner juste la force de se tuer à ce dépressif si apathique avant.
- Si on en donne un à un maniaco-dépressif en phase dépression ça peut le lancer en phase maniac où il pourra faire n'importe quoi comme finir au poste et s'endetter financièrement sur 15 ans (j'exagère le trait).
Vous avez raison encore une fois mais ça n'est pas spécifique à cette pratique, aucune thérapie, aucun traitement est sûr. On a juste appris avec le temps à prendre garde à des situations, c'est pour ça que je répète que la psychanalyse a 100 ans d'héritage.
Je trouve hélas que peu de point de convergence ce qui est compliqué pour établir un débat, je suis ouvert aux propositions.Envoyé par shokin
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La maladie selon le DSM c'est tous les syndromes qu'il y a dedans, pour entrer dans ces syndromes il faut avoir un certain nombre de trait particulier et qu'ils soient anormaux (comme faire la bise à un flic qui nous interpelle: l'hypersyntonie). La souffrance n'entre pas dans la maladie ou en tant qu'un signe mais qui pris tout seul est inutile, c'est le principe de maladie dont les psychanalystes refusent d'adhérer et celui qui est normatif.
Aider un homme sain qui a une souffrance n'est pas de la thérapie au sens "scientifique expérimentale", aider une homme heureux et malade est une aberration au sens de la psychanalyse.
A savoir qu'on fait un diagnostique à mon premier cour de psychanalyse, ils font des diagnostiques mais c'est à titre informatif pour comprendre une partie du patient.
Je n'ai rien contre le DSM, je vais être amené à le pratiquer.
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