Ben oui , je préfère car il existe au moins la définition que tu viens de trouver et ça évite le genre de formulations imprécises qui peuvent induire en erreur car ces choses sont loin d'être aussi simple que tu le supposes ici.
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c'est le contenu de ma conscience.
Par exemple et comme quoi ce n'est pas aussi simple que ce que tu proposes."phénomène psychophysiologique par lequel une stimulation externe ou interne a un effet modificateur sur l'être vivant et conscient, état ou changement d'état ainsi provoqué (observable par une réaction) à prédominance affective (plaisir, douleur) ou représentative (perception). Remarque : la sensation est parfois considérée comme un état limite théorique (en psychologie humaine), la réalité observable étant la perception"
On parle de tout ça à la fois et on peut même le définir au cas par cas pour pouvoir en préciser les relations de façon argumentée et fondée alors que j'en suis à me demander si tu n'en a pas toi, une notion philosophique qui ne correspond à rien de tout cela (puisque tu évacues les objections d'ordre physiologiques, comportementales et physiques qui contredisent tes affirmations).
Car il est important, avant d'élaborer une théorie, d'en définir précisément la portée (de quoi on parle) pour pouvoir ne pas extrapoler abusivement des conclusions a des concepts qui n'ont rien a voir.
Ben j'ai simplement demandé qu'est ce que c'est après que tu l'ai défini comme telle et son contenu (cf 1 et 2) et si elle devenait inexistante si elle ne contenait pas cette sensation. Cette question n'a rien de pernicieux, elle découle simplement de tes affirmations et j'attendais donc une réponse tout aussi évidente pour toi. Ça montre donc que ta conception n'est pas aussi évidente que tu le crois.
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Alors cette définition est simplement la constatation médicale de la conscience telle qu'elle peut être mesurée par exemple par le score de Glasgow qui préjuge simplement de la gravité d'une atteinte neurologique.
Au passage, cela montre que "les contenus de conscience beaucoup plus larges, beaucoup plus complexes" qui devait survenir sont en fait ici ... nul.
Autant je ne suis pas opposé au raisonnement sur la douleur autant l'extrapolation est pour moi complétement abusive car il se trouve que moi et un tas de congénères humains vivent de longues périodes sans aucun ressenti douloureux sans pour cela être privés de conscience.
Comme tu considères la conscience (3) comme ce qui peut être différencié lors d'une douleur, tu ne reconnais sa présence que lorsque celle-ci commence a pouvoir être altérée ?
Ça me semble contradictoire ...
L’espèce de ça a mal représente le temps que le cerveau met pour intégrer l'information douloureuse puis il l'exprime et on peut supputer raisonnablement que la conscience soit nécessaire pour la ressentir (au sens humain du terme) mais ça n'implique pas un amalgame des phénomènes : l'un a simplement besoin de l'autre pour exister et il est possible que l'intensité de la douleur soit à un certain moment prédominant et qu'on puisse, à ce moment et juste à ce moment, les confondre pour les mesurer mais ça reste une brève fraction de temps, d'ailleurs si cette douleur intense dure de façon inchangée, l'état de conscience et son contenu va se modifier (coma ou habituation avec d'autres sensations, pensées et processus intelectuels qui vont revenir).
Tu ne fait que décrire un "état" de l'expression de la conscience soumise à un stimuli bien particulier pendant un moment très bref et lui aussi très particulier.
Je comprend ici que la conscience est finalement aussi (surtout ?) composé d'autre chose (ah ?) mais pas plus (en particulier les notions de conscience primitive, de la bête ou de distance de soi et de pureté absolue qu'en l'absence de définition, j'aurais tendance a qualifier de philosophiques).
+1 avec ù100fil.
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