Bonjour,
Je suis nouveau sur votre forum, je n'ai aucune formation scientifique et n'ai aucune prétention à expliquer quoi que ce soi. C'est la raison pour laquelle je viens poster une petite question très compliquer. Je n'attends pas une réponse exhaustive mais une piste de réflexion.
J'aimerai savoir comment le cerveau traduit les informations des sens en impressions, comment je connais "intimement" la qualité d'une sensation.
Pour parler naïvement et maladroitement comment je perçoit la "froideur" du froid, la "rougeur"du rouge... cela me semble presque ésotérique, comment une information donne une sensation.
Voilà j'espère ne pas doublonner avec une autre discussion.
Merci d'avance pour toutes vos réponses
Pour bien comprendre voici l'extrait d'un article trouver sur le net :
La littérature philosophique regorge « d’expériences de pensée » pour tenter de saisir l’essence des qualia. L’une des plus célèbre fut proposée par le philosophe Frank Jackson en 1982. Imaginons que Marie, l’une des plus grandes neurobiologistes au monde spécialisée dans la vision des couleurs, est enfermée depuis sa naissance dans une chambre où tout est en noir et blanc. Tout ce qu’elle sait sur la vision des couleurs, elle l’a donc appris dans des livres écrits en noir sur des pages blanches qu’elle lit depuis qu’elle est toute jeune. Marie en vient donc ainsi à connaître tous les faits pertinents sur notre perception des couleurs.
Un jour, pour la première fois de sa vie, Marie sort de sa chambre et voit les vraies couleurs du monde qui l’entoure. «Voilà donc ce que cela fait de voir du rouge !», s’exclame-t-elle alors en voyant des tulipes rouges. Marie semble alors expérimenter quelque chose de complètement nouveau, nous dit Jackson dans son expérience de pensée. Comment alors est-il possible qu’ayant eu accès à absolument toute l’information imaginable sur la vision des couleurs, elle puisse découvrir encore quelque chose de nouveau simplement en voyant la couleur ? Ce quelque chose de nouveau, c’est le qualium du rouge particulier de la fleur qu’elle a vue, conclut la petite fable.
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