Perdue dans mes études en licence biologie

[agitateur]

En plus à l’esa les frais de scolarité sont pris en charge par l’entreprise si la formation est effectuée en alternance.
c'est pas une spécificité de l'esa, c'est vrai dans toutes les formations en alternance, c'est juste la loi

Ce qui est terrible dans ces histoires d'alternance, c'est qu'à la fin, même si le diplôme obtenu est le même, on va pas se mentir: ce qui est obtenu en apprentissage l'est par la grâce d''examens complaisants. La connaissance académique d'un étudiant qui passe 2 semaine sur 3 en entreprise ( parfois encore plus en ratio ) reste en dessous de celui fait tout en 100% école. A trés court terme celà est compensé par cette expé de vie, mais le fond théorique reste plus fragile sur le long terme.
Par contre, le principe est bien vendu par ceux qui ont ont intérêt à ce que celà existe dans des proportions importantes. Par exemple....une école privée
-----

[xMeijex]

Merci pour les vidéos, ça fait toujours plaisir de pas avoir écrit pour du vent. Les retours sont souvent faibles, là au moins ça fait plaisir.

C'estsûr que Mahtva est une "bonne cliente" les gens qui postent des questions et ne signalent jamais s'ils ont lu les réponses, ça peut être frustrant, je suis d'accord. Mais avec mahtva, on sait qu'on est lus, moi aussi j'aime bien !

Pour qu'elle se fasse la main aussi sur de la lecture papier, je lui envoie un gros paquet de revues dans la cible "sciences et société" (epsiloon, pour la science, actu environnement...) de l'année 2023 offerts par la bibli de mon taf, elle va être bien préparée D'ailleurs, mahtva, j'ai pas pu faire l'envoi aujourd'hui, désolée, ce sera lundi !

Tu as le droit d'aimer le lieu pour des considérations de déplacement et de coût

et oui bien sûr tu as le droit d'aimer l'esa, et tant mieux ! ça me fait même plaisir que tu aimes une école d"ingé depuis le temps qu'on t'en parle c'est la confirmation que cette piste n'était pas vaine

[xMeijex]

Ce qui est terrible dans ces histoires d'alternance, c'est qu'à la fin, même si le diplôme obtenu est le même, on va pas se mentir: ce qui est obtenu en apprentissage l'est par la grâce d''examens complaisants. La connaissance académique d'un étudiant qui passe 2 semaine sur 3 en entreprise ( parfois encore plus en ratio ) reste en dessous de celui fait tout en 100% école. A trés court terme celà est compensé par cette expé de vie, mais le fond théorique reste plus fragile sur le long terme.
Par contre, le principe est bien vendu par ceux qui ont ont intérêt à ce que celà existe dans des proportions importantes. Par exemple....une école privée

Ca dépend... J'ai eu une apprentie APT (pour mahtva, l'école publique qui est maintenant à saclay, la plus sélective du concours B), elle n'avait pas sacrifié beaucoup de cours pour faire ses périodes en entreprise... mais ses vacances ! et on était largement en dessous de 2/3 du temps en entreprise, moins de la moitié je pense. Elle a fini avec un niveau académique vraiment très très honnête, un m2 plutôt prestigieux pour être précise. Bref, aucune différence fise-fisa à mes yeux, dans ce cas là. Mais on parle d'APT, pas d'une école privée, on se rejoint donc.

[agitateur]

Mais on parle d'APT, pas d'une école privée, on se rejoint donc.

Oui,
Voilà, tout est dit.

Nous avons au taf un alternant en master 1 école Co ( de rang assez médiocre il est vrai ).
Le niveau académique est d'une immense pauvreté ( j'ai essayé de gratter le sujet...j'ai vu et j'ai été déçu ) Son investissement personnel est au même niveau, mais c'est une affaire perso qui le regarde. En terme de connexion neuronales, je situera celà à peine à un niveau médiocre de BTS ou DUT &équivalent d'il y a 20 ans. Mais bon, les effectifs bac+5 ont du quadrupler en 20 ans sur le segment donc en absence de miracle on peut parler de niveau faible.
En l'occurrence il s'agit en gros de 2/3 temps entreprise et 1/3 école. Evidemment, il trouve que les copains / copines en full time école sont tranquillou bilou, il a sans doute raison ( même si son temps entreprise doit se décomposer à quelque chose comme 10%entreprise efficace , 45% branlette - zéro sociaux et autres sujets perso - et 45 % relecture molle du contenu académique de cours ).

[agitateur]

C'estsûr que Mahtva est une "bonne cliente"

Au delà de Mahtva, on peut supposer que derrière elle dans l'ombre de lecteurs non inscrits et / ou non participants, il y en a 10 anonymes concernés par le même sujet, celà les intéresse, donc le travail est d'intérêt collectif au delà de sa personne.
Il leur appartient de poser leur sujet, ou pas.

[Mahtva]

D’accord merci pour ton avis Meijex. Je sais bien que les écoles privés jouent beaucoup sur le slogan marketing . Ça me faisait même rire pendant la visite.
L’ESA me semble plus agri mais est ce vraiment pénalisant si je choisis la voie agroalim …
Sinon ok je prends note pour les classements

[xMeijex]

L’ESA me semble plus agri mais est ce vraiment pénalisant si je choisis la voie agroalim …

La notion de "pénalisant" doit être rapporté à ton cas particulier, tes motivations propres, tes points forts, tes envies. Ne pense pas en termes de rankings inconditionnels. Imaginons (cas complètement théorique, voire farfelu, mais c'est pour la démonstration) que tu ne sois prise que dans deux écoles ESA et ENSMAC, rien d'autre, et que tu soit passionnée d'agriculture, et très peu attirée par les biotechologies et l'agroalimentaire. Et bien on te dirait évidemment d'aller à l'ESA même si elle est (un peu) moins réputée que l'ENSMAC. Et puis si tu es un peu hésitante entre agriculture et agroalimentaire, mais adore le campus/l'atmosphère de l'esa et déteste celle de l'ensmac, c'est une autre bonne raison de choisir l'esa.

Hormis sur une école "haut du panier" (pour ne pas citer APT et, dans une moindre mesure, Agro Rennes), la "renommée" de l'école vaut moins que la coloration (l'orientation du tronc commun, le choix possible des spécialités, la nature du réseau de l'école, par exemple la liste des entreprises qui accueillent souvent des stagiaires, l'annuaire d'anciens...). Et sur ton CV, au delà du nom de l'école, un recruteur regardera l'intitulé de ta spécialité de troisième année et surtout tes stages.

Enfin choisir un campus, une atmosphère dans laquelle on se sent bien pour passer trois ans, c'est super important aussi, d'où l'intérêt de faire plusieurs portes ouvertes pour sentir ça. Si (après avoir fait plusieurs jpo si possible), tu penses que le campus et l'atmosphère de l'ESA t'ont plu au point d'avoir vraiment très envie d'intégrer cette école, quitte à accepter de "manger" un peu plus de cours agri qu'ailleurs, go for it!

Les journées portes ouvertes ont lieu en ce moment, en faire plusieurs te donnera des idées pour la suite. Par exemple le 10 février : oniris nantes (parmi les moins sélectives du concours B, mais quand même très bonne école), agro rennes (une des plus sélectives du concours B), ou esiab quimper (on n'en a pas encore parlé, "petite" école publique universitaire très orienté agro alimentaire : https://www.univ-brest.fr/esiab/fr/p...groalimentaire). Faire les trois, ou même en faire deux, dans la même journée semble compliqué, et je priviligérais nantes si j'étais toi, mais tu as le choix comme ça

[agitateur]

Oui.
On revient aux spécialités, c'es celà qui prime ( en dehors de APT qui est au dessus du panier, et je mettrais Montpell derrière, aprés il y a une énorme pile qui se vaut, et puis un peu la queue de classement ).

Si tu veux faire l'agro des pays du Sud, ce sera Montpell.
Si tu veux faire dans le vin et la vigne, ce sera Bordeaux qui sera nettement plus intéressant que ESA,
Si tu veux faire de l'alimentaire, on doit considérer l'ENSMAC alors que son "classement" trés théorique est pas vraiment le plus élevé, sur sa filière alim génie industriel OU BIEN alim génie biologique. A mettre en balance avec ESA et sa filière transfo alimentaire ( qui me semble plus généraliste que ENSMAC ) don un peu fourre tout, quand on voit un peu tout on ne voit pas grand chose en détail.
Ainsi de suite....

La filière choisie, au final, va avec des stages liés, et donc celà constitue un profil clair.

Je vais certainement en oublier, mais on peut dire qu'il y aurait ( en cumulant les écoles ) au moins les grandes voies suivantes:

Agriculture générale
Agri horticole
Agro Vigne
Elevage
Business
Transformation alim sur le coté process physique
Transfo alim plus vers la biologie
Transfo généraliste pouvant être liée à la qualité
Eau environnement etc...
Science végétale ( plus recherche )

Bon, là j'en ai 10.
UNE école ( il faudra bien choisir ) te permettra de chosir entre 3 ou 4 ou 5. Et à la fin tu as UN profil, donc tu ne postulera pas aux mêmes postes que les 9 autres.

Ca fait une grosse masse d'info, il te faut éplucher toutes les écoles. Fait un tableau et fait les listes des spé. Regroupes les par familles.

[Brother95]

Si si j ai bien parlé de l esiab.
C est de l agroalim assez orienté génie industriel/qualité…
Ça existe en FISE et en fisa.

Comme mathva parlait de nutrisante, je ne l ai pas retenue… why not

Au niveau des jpo faire oniris le matin puis agro rennes l après midi c est jouable.
Ca fait juste de la route.

Ce n est pas parce qu on est admis dans une école qu on décroche un contrat d apprentissage.
Et encore moins un contrat intéressant (alors qu on en prend pour 3ans).
Ne pas s emballer trop vite.

Rester focus sur la préparation du concours b.
Ensmac et esa sont des plans…B.

Mais je suis doublement ravi mathva que :
Tu t intéresses aux écoles d inge.
Tu apprécies les ressources que les experts en bio du forum te fournissent.

Tu ne t en rends peut être pas compte, mais c est comme cela que les oraux du concours b (ou de tout autre oral) se préparent.
Comprendre l offre des écoles.
Comprendre les grandes problématiques actuelles du vivant.
Avec un regard suffisamment critique.
Ça c est la 2nde étape.

Les pièces sont téléchargées ?
Les 180€ payés ?

[agitateur]

Ce n est pas parce qu on est admis dans une école qu on décroche un contrat d apprentissage.
Et encore moins un contrat intéressant (alors qu on en prend pour 3ans).
Ne pas s emballer trop vite.

Jene suis as contre l'apprentissage, mais il faut reconnaitre que ça peut constituer un piége parfois.
De manière générale il peut y avoir plusieurs cas de figure: admission en quota alternant ( sous réserve de trouver donc l'admission est sous réserve de ), admission et puis ensuite l'étudiant paye ou pas selon qu'il une boite, etc...

De manière assez évidente, "on" n'a pas toujours le stage alternant de ses rêves. Celui ci se fait dans une forme de spécialité.
Au moment ou toutes les portes d'une école restent ouvertes ( les portes qu'elle a puisque les portes qu'elle n'a pas n'existent plus à ce stade ) le choix du stage au tout début peut conditionner le choix plus tard de la spécialisation. Alors que l'étudiant non alternant aura un peu plus de temps pour maturer son projet, avec un entonnoir plus progressif.

Pour le dire autrement en cursus classique sans alternance,
Le premier stage est purement ouvrier.
Mais si ce stage est fait dans une exploitation agricole, et qu'à la fin l'étudiant est diplômé en qualité du process alimentaire, ce ne sera pas un problème. Le §CV se tiens toujours ( on peut inverser les points stage indus et diplôme agricole )
Le stage de 2eme année est intermédiaire.
Le stage de 3eme année ne peut PAS être un loupé. Il correspond au projet final, à la spécialisation finale. Et forcément le stagiaire est plus attractif pour la boite car déjà plus formés ( 2 ans de plus ). En alternance, il y a quand même énormément de postes long terme de bouche trous, multi activité mais pas loin de rien sur tout.

[Brother95]

Dit autrement :
1 faut être sur de son choix de spécialité
2 décrocher un job : comme employeur on peut préférer un BUT agro pour faire du contrôle qualité qu'une L2 un peu théorique.
Et je ne parle même pas d allergie aux TP ! Parce que concrètement, qu est ce que tu te vois faire la 1ère année d'apprentissage ?
3 ca laisse qd même moins d'opportunités. Il faut oublier : l'année ou le semestre à l'étranger, les M2R, la dernière année dans une autre ecole agro, etc...

Ce n est en rien un plaidoyer contre l'apprentissage qui a des avantages (salaire, expé donc insertion pro, retraite...)
mais c est un choix quand même structurant qu il convient d éclairer factuellement.

[xMeijex]

Dans le classement des écoles du haut du panier, j'avais effectivement oublié Montpellier (juste au dessus de Rennes) oui, merci du rappel !

Sur l'ensmac (nouveau nom de l'ENSCPB, elle même fusion des anciennes ENSCBP + ISTAB), j'avais l'impression qu'elle bénéficie (comme d'autres écoles agri-agro-géol bordelaises) du "prestige" (relatif, hein) du label INP-Bordeaux et de la sélectivité du cursus post bac cpbx, mais c'est peut être un a priori sans fondement. De toute façon, peu importe, c'est hors concours B, donc pas trop d'actualité, et Mahtva ne semble pas très attirée par Bordeaux donc on n'en parle plus.

[agitateur]

c est un choix quand même structurant qu il convient d éclairer factuellement.

Exactement.
Au moins on aura argumenté.
Ca annule aussi de facto l'année de césure possible, même si elle ne concerne pas tout le monde.

La première année ( équivalent L3 en cours ), tu ne fais rien de productif, tu observes. Au mieux de l'administratif simple du salarié diplômé bac+2.
Ensuite, c'est le besoin de l'entreprise qui prévaut.
Je vais grossir un peu le trait mais pas tant que celà.
L'entreprise choisira de t'envoyer en support au service qualité, ou en support au labo d'analyse des matières premières entrantes, ou en appui du service marketing.
Donc à la fin, tu sera sans forcément le vouloir au début, un assitant qualité ( par exemple ). Si tu prends un Spé business ou un Spé production process génie matériel, ça fera un CV bancal et illisble. De facto, le gain d'expé de l'apprentissage est réduit à néant, et un an aprés le diplôme l'alternant se retrouve à égalité de qualité de profil avec un étudiant ex non alternant ( voir même derrière ).
L'alternance est une nécessité économique pour le privé, et / ou pour certaines publiques de trés bas de classement. Ce n'est pas la solution miracle clairement sur vendue par les établissements qui le propose ( à part que pour eux, c'est une nécessité donc il faut rendre le miracle vendeur auprés des étudiants )

[agitateur]

Sur l'ensmac (nouveau nom de l'ENSCPB, elle même fusion des anciennes ENSCBP + ISTAB), j'avais l'impression qu'elle bénéficie (comme d'autres écoles agri-agro-géol bordelaises) du "prestige" (relatif, hein) du label INP-Bordeauxs.

J'avais candidaté en son temps ( hier ou hier ou avant hier ) pour une thèse de doctorat rattachée ISTAB. Du pur alimentaire, le sujet portait un process novateur de conservation des aliments ( que j'ai décliné mais peu importe ), fait 2 entretiens, etc...Donc je m'étais quand même un peu renseigné ....et comme l'école locale de mes études, je la "connaissais" avant de postuler.

L'école actuelle est une fusion de truc complètement différents, je n'en vois pas le sens à vrai dire. Son classement de facto fait des moyennes entre des choux et des carottes, celà ne veut rien dire.
Le label INP et le cursus majoritaire porte sur l'ancienne ENSCPB, trés éloigné de ISTAB.
Mais la filière ISTAB subsiste, elle porte mal son nom, mais pour sur de l'alimentaire en transformation ( donc au plus loin du champ et de l'agriculture pure ) c'est une piste trés sérieuse. Au dessus de ESA si on est sûr du but final, sur cette spécificité.

A coté ( pas trop loin ) il y a l'agro bordeaux, dont la réputation est un peu mangée par l'image vigne avec les doubles cursus associés. Mais hors vigne celà reste une agro "normale". Comme Toulouse ( hors cursus pays du sud ) ou l'agro publique de Toulouse.

Je crois devoir signaler, ce stade, que je crois observer une certaine forme de régionalisme dans les diplômés, leur origine, et le bassin d'emploi. Je ne crois pas que celà relève uniquement d'une forme de sédentarisme lié au lieu de diplôme, il y aussi l'adaptation du diplôme à un besoin régional, et la reconnaissance régionale du diplôme.

Un agro breton sera sans doute mieux perçu pour aller bosser sur une usine à pâté breton en bretagne, et un ISTAB sera privilégié pour superviser la chaine de boite de conserve d'un foie gras dans le sud ouest. C'est un peu grossier mais l'idée est là.
Si on veut faire de la R et D en physio végétale sur des semences de céréales, le classement académique reprendra le dessus, donc APT puis Montpell etc....
Purpan est une privée pas super classée, mais dans le trés grand sud ouest le réseau existe surtout dans les jobs à tendance un peu business ( pas purement techniques ou là c'est quand même inférieur )

Il faudrait que Mahtva nous précise un peu son ressenti sur les différentes filières !!!!!

Si elle a bien écouté les vidéos, elle devrait commencer à se faire un petit avis, même si superficiel et / ou faux, ce que je pardonnerai sur les poncifs.

[Brother95]

Bien que profane, pour la physio des végétaux agro rennes et son site angevin me semble très bien placée.
Mais c est pas ce qui branche Mathva je pense…

C est bien qu elle comprenne la différence entre des fonctions plutôt amont ou plutôt aval.
Plutôt techniques ou plutôt business.
Le fait est qu en entretien, elle sera immanquablement interrogée là dessus pour tester ses appétences pour le contenu des enseignements.
(J en profite pour apprendre plein de choses)

Ça ne veut pas dire qu elle a besoin de se positionner aujourd’hui.
A 20ans (et même après) le champ des possibles est encore très large.
Il faut juste qu elle comprenne assez tôt comment le marché du travail est organisé.
Les universitaires sont souvent fort éloignés de ces réalités…

[Mahtva]

Bonjour,
J’ai lu vos messages, j’y répond très bientôt

J’avais une petite question.
Pour le dossier ils mentionnent des stages réalisés. Je n’en ai réalisé qu’un seul, a l’école maternelle en 3ème. Qu’en pensez vous si je décide de faire un stage dans une ferme pendant les vacances de février mars , même si ce n’est qu’une semaine ?
Je connais pas mal d’élevages près de chez moi, avec des bovins, des poules . Ils fabriquent leur fromage sur place. Je me suis dit que cela pourrait être intéressant de voir toutes les étapes de production, les règles d’hygiènes, etc, et que ça serait un + sur le CV. Est ce une bonne idée ou est ce inutile ?

[xMeijex]

Excellente idée, absolument, bravo Mahtva !

[agitateur]

oui c'est excellent comme point.

Avoir les pieds dans la terre d'un coté et les bottes bottes blanches labo à l'autre bout, et en plus ce sera intéressant de voir les différentes sous parties sur un même endroit.
Il fauta aussi profiter du ce statut étudiant pour les stages.

Ca illustrera aussi qu'une personne peut tout faire ( si on parle d'un petit artisan fromager ).
Je n'insulterai personne en signalant qu'une personne ne peut pas être en maitrise totale de tout à un haut niveau et c'est bien normal.

Tu parles d'hygiène, alors je vais prendre un exemple.
Ca concerne pas le fromage, autre chose de liquide, peu importe.
Certains "petit" se font un process eux même au moment du conditionnement. Le cahier des charges tient sur une demie page, il est plus ou moins respecté, et sa base a été "pompée" quelque part, il ne s'agit pas de savoir pour celui qui l'applique "pourquoi". Une grosse industrie aura un annuaire en guise de cahier des charges, ça occupe quelqu'un à plein temps ( ou à mi temps ) pas pour appliquer les produits, mais juste pour savoir pourquoi / comment faire, trouver des améliorations, et gérer celà par demandes extérieures.

Hygiène sur une demie heure:

https://www.youtube.com/watch?v=PGej5P9fHeE
Sur la vidéo:
Un point trés juste sur la recrudescence de contamination ces dernières années:
- le produit en lui même contient moins de conservateurs ( c'est une tendance ) donc il va laisser plus facilement les indésirables se développer,
- le produit de nettoyage lui même: il y a des trucs trés trés efficaces ( le chlore ou ds ammoniums quaternaires ) mais pour diverses raisons ( cahier des charges clients qui peuvent les écarter ) les produits de remplacement sont moins bons ( pour être aussi bon il faut des temps de contact plus longs et des concentrations plus élevées )
Les autres points sont bien aussi.

Bref;
Vas faire du fromage !!
Sur un temps court il n'y a pas d'obligation de rémunération, donc si tu présentes comme il faut ça devrait marcher ( même si le producteur n'est pas en recherche et n'y penses pas )

[agitateur]

Tu ne t en rends peut être pas compte, mais c est comme cela que les oraux du concours b (ou de tout autre oral) se préparent.

Oui !!!
La documentation de chaque école renvoie à du vocanulaire en fait trés spécifique, et à vrai dire il est probable qu'un étudiant bac+2 n'en saisisse pas la portée réelle.
Les vidéos, les journaux, ( on trouve aussi des vidéo avec des ppt ) sur des thèmes, ça fait du vocabulaire. Et ça, ça se ressent énormément en entretien.

Pour les vidéos, il y a aussi des mines possibles en contenu quand des auditions existent en parlementaire sur un sujet.
Double dose du ministre actuel sur 2 sujets:
https://www.youtube.com/watch?v=GbHxqraCA-E
https://www.youtube.com/watch?v=AMb-zPQmzYs

[agitateur]

je continue sur les vidéos,

J'avais parlé de Thinkerview.
L'ITWeur a un profil, soit, mais ce qui prime ce sont les personnes invitées.
Donc ce qui ressort d'un visionnage, c'est ce qui est insufflé par l'invité à 95 %.

Le format est intéressant car il est long, et pour gratter un sujet c'est nécessaire sinon c'est une couche de vernis.
Evidement chaque invité vient avec son bagage de compétence / connaissance ET AUSSI son prisme de vision, son idéologie, ce qu'il veut mettre en avant ( en toute conscience ou parfois sans mesurer l'immense volume de son insondable bétise ....)

Alors là je vais volontairement citer qq vidéos, d'intérêt trés disparates ( plus que "trés" ) , ce qui nous amène dans une approche globale ( scientifique + sociologique ) à la notion de vision CRITIQUE d'une présentation. La difficulté, c'est que pour être critique sur un sujet, il faut des bases.....si on les a pas, on sera emporté par un charisme, mais un fond absolument véreux pourrait paraitre juste ( hélas ). Les escrocs ont souvent du charisme, sinon ils n'existeraient pas.
C'est trés révélateur du monde dans lequel nous vivons.
Sur tous sujets dont nous ne sommes pas professionnels, à un certain niveau de connaissance ( au moins "maitrise" du sujet et parfois "expertise" ), nous sommes abreuvés de contenus, il faut faire le tri. Soit on sait le faire ( rarement ) soit on risque de se faire "endormir" souvent.

Le but de ce qui suit est le suivant:
Démontrer que l'application de la science est délicate quand on rajoute la couche sociétale.
De facto une question sociétale n'a pas de réponse unanime à 100 % d'adhésion, et donc là c'es compliqué ( si tu as une question entretien sur un thème sociétal, il sera prudent de pas trop se mouiller, présenter des points de vue opposés, etc...et dire "je ne sais pas" à la fin n'est pas une maladie honteuse ). Le philosophe se croit obligé de conclure par la foutaise aprés 2 paragraphes de thèse et d'antithèse, en science aprés avoir posé les 2 premiers on peut dire "ça dépend pas de moi mais des décisionnaires pour la 3eme partie"

Serge Zarka.
Climat et souveraineté alimentaire.
Ne pas se laisser guider par l'allure de cow boy les pieds sur le fauteuil.
Le fond est trés pertinent, juste et équilibré. L'idéologie du personnage est trés peu ressentie ni exprimée.
J'ai vu des morceaux, pas tout, ça me parait équilibré et juste.
https://www.youtube.com/watch?v=2PMDmICN5Kk

L'inénarrable couple Bourguignon ( les sols )
100 % idéologie, 200 % escrologie. 0 % science ( oui parfois mes totaux ne font pas 100 % )
Mais l'appel à la science est omniprésent, si on n'a aucune base on peut y croire, certains y croient puisqu'ils ont des clients.
( vidéo non regardées, 3 minutes par fragments, ça m'a suffit pour savoir qu'ils n'ont pas changé ). A jeter à la poubelle, mais ça fait partie du paysage, il faut savoir que celà existe.
https://www.youtube.com/watch?v=OWnT1bkHQto

Emma Haziza ( hydrologie ).
Sans doute proche de 100 % juste en hydrologie stricte ( ce n'est pas mon domaine ) si on reste à de l'hydro "de base". Hélas elle s'emporte et déborde sur des sujets annexes ou son idéologie prend le pas à 100 %. En outre elle ne recherche rien, même en hydro le niveau n'est pas surlecultant, c'est une communicante à idées TRES orientées. Sa connaissnce agro ou agro n'atteint pas l'épaisseur d'un mince trait centré sur zéro, mais elle fait partie du paysage....( je n'ai pas tout regardé, la médiocrité centrée idéo m'ennuie assez vite )
https://www.youtube.com/watch?v=5ysUySSNW3M

Isabelle Saporta.
Hélas parfois, le journalisme fait partie du paysage.
Sur des scandales en cours, fondés ou pas, il est même plus que présent.
Donc c'est un exemple du traitement médiatique "je connais rien, je comprends rien, mais je vais vous expliquer comment je crois que j'ai tout compris car on m'a dit que..."
https://www.youtube.com/watch?v=4liskT_XaUk


Bruno Parmentier ( ex directeur de L'ESA pendant 10 ans d'ailleurs )
C'est court sur ce média ( 1 heure 10 ).
Rapide sinon incisif, mais évidemment juste.
https://www.youtube.com/watch?v=l9VGz9Lrt70
1 point bonus pour un entretien ESA si tu as écoute l'ex patron pendant 1H10.
L'ensemble est peu technique, mais il recentre à fond sur l'aspect socio et économique.
A écouter 2 fois ( reviens y dans 1 mois ), il donne bcp d'infos à la seconde / minutes, si tu connais pas il faut digérer.
Une vision post moderne le trouvera sans doute vieux jeux, pas assez centré écolo, quoi qu'il est trés conscient du truc ( et il en parle )
Au fond, celà revient à une question globale.
- soit on produit trés propre chez nous mais pas assez, et on importe de plus en plus de trés sale depuis l'extérieur ( si tu es trés riche, tu peux augmenter ta part de propre, qui ne se réduit pas au label bio et loin de là ...), c'est le chemin actuel déjà en cours.
- soit on produit FR comme il y a 10 ou 20 ans, est assez pour notre pays ( sauf pour des avocats ou des ananas ).


Pour terminer ce pavé,
Une fois écoutée toutes les vid que j'ai listé, dans ce message et avant,
Comme tout est lié, et que tu as entendu mais pas vraiment écouté ( pas en capacité )
Tu reprends au début et tu recommences. Ce que tu as entendu, en coutant à peine mais pas compris la portée dans une des premières vidéos, tu vas le revoir sous un autre angle.

Pour une lecture du sujet par le plus grande nombre, demandes à un modo si tu peux changer le titre du sujet.
Genre entre parenthèse dans le titre "Agri Agro ???"

[Mahtva]

Merci pour vos opinions sur l’alternance. J’ai encore du mal à cerner les avantages et inconvénients donc je relirai vos messages un peu plus tard et je vous poserais des questions supplémentaires. Pour le moment la priorité selon moi est de trouver quelle filière me plaît le plus (agri agro ?? Sinon je vais dire quoi pendant l’entretien) mais également de trouver une école qui me correspond. J’avais pensé à l’alternance pour ne pas en avoir à mon argent en école privée mais je crois bien que ça sera un grand saut de passer de la fac au monde professionnel. J’ai bien l’impression que les 3/4 des choses que je vois en licence ne me serviront pas. Qui s’amuserait à faire des western blots ou de la cytometrie en flux pour fabriquer du miel en chine ?

Pour résumé sur les écoles
Esiab j’avais vu sur internet mais cela me semble beaucoup trop axé sur les biotechnologies. Suis je obligée de faire beaucoup de TP, de chimie pour pouvoir travailler dans l’agroalimentaire ?

Esa peut être bien car j’aimerais me laisser des portes ouvertes car je ne sais pas ce qui me plaît le plus agro ou agri

Ensmac je la garde toujours en tête , elle me semble beaucoup plus accès sur le management ..

Montpellier pourquoi pas mais faut que je sois sûre d’aimer l’agriculture

Dijon m’a l’air intéressant pour les spé alimentation

Et ensaia et vetagrosup? Votre avis ?

Pour l’instant si je devais mettre un classement ça serait pour les premiers oniris, rennes, dijon . D’ailleurs il faudrait que je me renseigne sur Paris meme si je n’ai pas envie d’y retourner ahah

Vous m’aviez parlé d’une voie d’entrée chez oniris sans concours non?

Je vais faire un tableau comme vous me l’avez suggéré en regroupant les informations! Je vais aller aux jpo à rennes ou à Nantes, ou les deux si j’y arrive. En tous cas c’était déjà noté dans mon agenda.

En réponse à brother, les frais sont payés et mes pièces justificatives sont transmises.

Je prends note pour le stage à faire du fromage. En plus ça me donne envie meme si ça me “gâche” mes vacances.

Autrement mon avis sur les filières…
Pour le moment, comme j’ai toujours été très passionnée par la cuisine, et par ce qui se trouvait dans mon assiette , jusqu’à regarder les ingrédients au dos, les valeurs nutritionnelles des produits achetés, je pense que je préfère l’agroalimentaire. A l’ESA , le responsable de la majeure transfo alim et qualité me faisait part de quelques exemples (farine de pois chiche pour plus de proteines, le jus des pois chiche pour remplacer les œufs dans une mayonnaise etc) , et ça c’est des choses que je recherche et qui m’intéresse. Après en situation réelle je sais pas ce que ça donne.
Par contre je veux pas être confrontée à trop de chimie ou de labo comme en licence de bio. Peut être qu’il y en aurait moins en agri.
J’ai regardé les deux premières vidéos que l’on m’a envoyé et la vidéo avec Christophe brusset m’a vraiment intéressée, je ne sais pas si c’est grâce au format ou au contenu. Peut être les deux. Je pensais même à acheter ses livres. Même si je n’ai pas forcément envie de participer à tous ces mensonges de l’industrie plus tard.

Merci pour ton partage de d’autres vidéos d’ailleurs agitateur. Par contre, je m’interrogeais sur la valeur de ces vidéos ? Est ce que cela va vraiment être utile pour le concours ? (Je demande car je ne sais pas ce qu’ils attendent réellement)

A part ça, je ne sais pas comment communiquer avec les modérateurs pour changer le nom de la conversation

Est ce que le CV peut être rédigé en anglais pour le concours ou pas utile ?

J’espère avoir répondu à tout le monde

[Brother95]

Tu n es pas obligé de te fixer un objectif (agri ou agro) maintenant.
Ni même pour l entretien du concours b.
Je te rappelle qu il s agit d un concours commun.
Tu n es pas en train de postuler à 1 école !!
Tu as parfaitement le droit de dire que tu n es fixée.
Mais que tu ressens une certaine attirance pour tel secteur.
Et bien sûr on te demanderas d expliquer pourquoi.
Évidemment si tu dis que tu es en panique totale devant le moindre TP, ca le fera pas.
On va pas rouvrir ce débat sans fin…
(Qd tu suis une recette de cuisine c est bien un TP non ?)

Concernant le management.
Tu en auras dans toutes les écoles.
Entre 20 et 30% du total.
Pas plus à l ensmac qu ailleurs.
C est une exigence de la commission du titre cti.
Évidemment si tu choisis en dernière année une filière agro business, banque et cie, le poids s accroîtra.
On t aidera à classer les écoles quand ce sera nécessaire.

C est très bien que tu te fasses un petit tableau sous Excel.
Tu mets les écoles dans une colonne et tes critères dans la 1ere ligne.
A l intersection tu peux mettre des notes et/ou des commentaires.

Si tu fais les jpo d oniris ce sera l occasion :
1) de demander quel est le poids des TP
2) quel est ce nouveau concours spécifique à oniris. (Tu peux imprimer avant l arrête que je t ai communiqué au début du fil.

Je ne sais pas ce que tu appelles biotech (de mon point de vue c est un gros fourre tout).

Esiab c est une école d agroalim.
C est dans son nom !!

Continue de profiter des vidéos d agitateur.
Tu es en train de préparer l épreuve sciences et ste…

[Brother95]

Tu postules à des écoles françaises.
Un cv en français suffira.

Bravo pour l inscription
Et bravo pour le projet de stage.

[agitateur]

Tu n'as pas à répondre à tout, c"est quoi que celà regardes, tu bosses pour toi. Tu as bcp de réponse car c'est un dialogue, ton réponds, on réponds.
je ne réponds pas à tout non plus, je ne sais pas tout non plus. Et je peux être fainéant.

Ensmac alimentaire n'est pas pas forcément management. Par contre et j'en suis certain, pour du process de transformation, qui sera à choisir entre le process physique et le process bio, elle devrait figurer en trés haut de liste.

eisab je ne connais pas.

Montpellier est de haut niveau académique, celà reste une généraliste sur la présentation mais ça reste la seconde option généraliste derrière APT. A ce niveau là c'est le classement du concours qui choisira plus que toi, pas l'inverse. Pour le dire autrement, sauf projet trés précis, on n'a aucune raison d'aller à l'école de commerce de Rennes si on a un feu vert pour une des 3 parisiennes ( le top 3 ). La éeme en agro, c'est dans l'Hérault ( alors Paris joue le tiercé complet sur bcp de disciplines )

Les classements en approche généraliste ne veulent pas dire grand chose si tu as un projet précis.
Si tu veux mettre Rennes devant Oniris et derrière Duschmol, celà devrait se faire sur la base de spécialité dans une et absente des autres. Sinon celà n'a pas de sens, et on revient aux classements généraux académiques: 1 Paris 2 Montpell, etc..........

Les choix pro t'appartiennent. Tenir son poste ou compromettre son intégrité chacun choisit, la démission est facile si on ne pense qu'à la morale.

En sous filière au delà du domaine général, il sera plus facile de rester 99% bio en physio végétale. Et en agriculture. Sinon...non.

Le reste et la transformation en particulier demandera des notions plus larges.
Je suis dans le vin ( rarement dans la cuve ).
Le background peut être large: microbio, biochimie, chimie des colloïdes ( à la frontière physique ) , mais il y a des notions de physique. Cette diversité me plait. Il m'est arrivé de faire des calculs de thermique ( besoin de frigories pour du refroidissement ), mes compétences en génétique + biochimie m'ont permis de comprendre que 95 % des fournisseurs me racontaient des sornettes ( du complotisme d'un point de vue scientifique ). Mais j'ai été aussi du côté du fournisseur à la plaquette marketing racontait bcp de choses trés discutables....aprés c'est un échange avec le client, son profil, et il y a autant de cas que de personnes. Il faut comprendre qu'en dehors de la recherche pure en fac, tu sera en zone de gris il faudra oublier le noir et le blanc.
Je n'aime pas réellement les math, sauf en tant qu'outil de résolution de physique. Je préférais 100 fois la chimie ( tu devra t'y mettre d'une façon ou d'une autre sauf çà aller vers la pure physio végétale en recherche ). Pour autant, mon expé perso m'amène probablement à être LA personne sur 1000 ( prenons 1000 diplômés agro alim de tous diplômes )pour avoir LA meilleure vision pragmatique et complète s'il s'agit de filtrer un fluide alimentaire, avec des objectifs diverses ( c'est un exemple ) Je crois pouvoir dire celà sans fatuité, peut être on peut remplacer 1000 par 10 000.


Oui, je suis persuadé que les vidéos seront un atout plus que précieux pour les oraux ( à moyen terme ) et aussi pour te déterminer dans TA voie. C'est par celà que tu saura ce qui t'attire ou pas.
On ne va pas te demander en entretien comment faire du miel avec zéro % de miel.
Une question batarde serait par exemple en culture G " Parlez nous de la diminution de souveraineté alimentaire en France".
Réponse qq dizaines de secondes ( plutot un plan ): gel des surfaces, contexte géo import et export, contraintes et normes locales de production et de transformation, marché mondial en commodities et marché trés local selon marchés de niches". Ben là tu as pris 20 secondes, ça va passer à la question suivante, le jury aura compris que tu as compris la complexité des enjeux de la question. Et en fait la question suivante ( sauf gros loupé ) est sans importance, tu es déjà admise.
On ne va PAS te demander en entretien de parler du bilan thermodyn de l'action d'une nucléase X sur le premier nucléotide, ça c'est ton dossier académique qui le révèle.
Et ça m'étonnerait fortement qu'on te pose un piège sur l'exonucléase Sprout qui attaque en 3' quand la plupart attaque en 5' ( ou l'inverse ) . Tu vois l'idée ?

Tu as vu Brusset en second, tu as écouté Janco en premier ?
En enjeux futur ce qu'il dit est primordial mais hélas bcp ne le ressentent pas.
- au moyen age 80% de la population se nourrissait elle même ( 80% d'agriculteurs ) et nourrissait sa part de 20 % d'intellectuels ou paresseux ou religieux ou militaires.
- le cheval vapeur fait qu'un tracteur de 100 CV fournit le travail mécanique que feraient 1000 salariés ( à 100 W instantanés et continus donc 100 Wh pendant 8 heures ) pendant des journées longues et continues. C'est la même chose en industrie d'ailleurs. Sans compter les ex puits fossiles engloutis en engrais azotés, la transformation, etc......Si aujourd'hui un agriculteur français peut nourir 100 personnes c'est grâce à cela. Dans d'autyres pays moins regardants sur l'enviro, un agri pourrait nourrir 200 personnes. Ou 300. C'est un équilibre cout / normes / acceptation sociale. C'est normal que tu sois déstabilisée, on est assez loin de la loi des gaz parfaits et de la structure de l'ADN. Les 2 derniers points sont donnés par ton dossier. La pensée, c'est l'entretien.

[agitateur]

Je ne sais pas ce que tu appelles biotech (de mon point de vue c est un gros fourre tout).

Quand je lance une lessive 90°C, je sais que je ne fais "que" de la chimie sur du vulgaire torchon. La chimie seule c'est vulgaire.

Quand je mets à laver mes chemises préférées en coton Giza ( coton d'egypte ) en 120's ou 140's ( à plus basse température - disons 40° ) je sais que la même lessive Ariel passera en mode Biotech, la part enzymatique deviendra prépondérante ( car à 90 elles ont un peu trop chaud au fesses pour être encore vivantes ). Donc mes chemises préférées ont droit à un traitement biotech. Ca a de la gueule non ?

Je ne sais pas si je réponds à ta question

Blague à part, le terme biotech renvoie à une solution purement biologique supposée trés technique. En général enzymatique ou génétique le plus souvent.
Mais oui c'est trop vaste. On s'est vacciné covid au biotech, la lessive est biotech à moyenne température.

Pour le CV j'en sais rien.
Il faut lire les pré requis.
Si c'est demandé FR OU en perfide anglois, le FR ira bien ( sauf demande expresse en perfide )
Je dis ça je dis rien, ça me fait penser à un entretien ( coté recruteur ). Un océan de CV FR ( rien de demandé sur la langue ni même dans l'annonce je crois ). Un CV en anglais. Je suis taquin, j'attaque la première question en anglais basique - je ne redeviens presque "fluent" qu'aprés qq jours à l'étranger par la nécessité ( "tell me about your main skills" en question entretien ), et là.....naufrage du candidat. Parfois l'excès de zèle se paie cash. 2 minutes, Next !

Donc je développe sur les phases de recrutement ( ça vaut en job et aussi pour une école ).
- en premier entretien, il ne s'agit pas recruter les meilleurs ( que ce soit 25 % ou 75 % du panel ) il s'agit d'écarter les moins bon. La vision d'un crible de sélectivité en crible positif ou négatif peut être appliqué c'est la même chose. Donc on écarte les moins bons. En recrutement on écartera les profils trop loins du moule standard, les schizo et les profils hors target ( par exemple sur le diplôme ) si le bot' de sélection automatique n'a pas écarté avant.
- en 2eme ou 3eme entretien ( qui n'arrive pas en concours B ça se réduit au 1er ) là c'est différent, "on" recherche une personnalité ( celle qui convient mieux ) donc il est permis et presque recommandé d'avoir un profil avec ses aspérités ( si elles collent au profil, ce que l'on sait rarement ). Le profil trop consensuel sur un groupe de 4 ou 5 personnes en short list finale sera rarement dernier, mais jamais assez premier pour être recruté.
Ce message sera à relire dans 3 ans et demie !

[Brother95]

Merci agitateur.
J ai (presque) compris le principe des enzymes gloutons 😅

Mais du coup biotech ça ne s oppose pas à l agroalim. Ça relève davantage d un type de procede non ?

L esiab propose 2 cursus de nature un peu différente.

Dernière session le 27 mai.
Donc après la date d admissibilité du concours b. No urgence.

[agitateur]

Ça relève davantage d un type de procede non ?

Mouais....
On pourrait parler d'un process biotechnologique, par exemple pour différencier d'un process physique ( au sens membranaire, mécanique etc...). Les 2 sont utiles.
La comm' de eisab parait pas mal maquée sur ce coté biologique mais je suis incapable de savoir comment c'est en vrai.
Sur le site de l'école je vois 2 photos de promo, ça semble féminisé à 95 %. Alors je vais verser vers du cliché mais qui ne l'est pas entièrement: ça doit envoyer plus de monde en labo et en QHSE qu'en production. Ce qui n'est pas un handicap non plus, hein.

[Brother95]

Les mecs sont derrière mais minoritaires. C est pas une surprise.
2 cursus à l'esiab :
https://www.univ-brest.fr/esiab/site...compressed.pdf
qualité : forcement le debouche principal c est QHSE. Option Mktg/vente en 5A.
agro_alim : la prod est majoritaire. C est pour cela que je parle de genie indus.
Pas convaincu que cela soit sa cible.
Les fonctions de R&D sont minoritaires. no scoop.
genie culinaire et conception etudiés en 4A/5A
Moins d opportunités qu oniris.
Et plus loin.

[agitateur]

Si tu cuisines, prenons un exemple de l'étendue de l'agro.

C'est l'hiver on prépare du butternut.

Le physio en recherche végétale, à la paiallasse que tu adores, fera une sélection d'une nouvelle variété.
Plus belle ( si elle est vendue en rayon sinon en vente industrie c'est d'intérêt nul ), de longue consevrvation, avec le moins de graine, de bonne productivité et le moins sensible aux maladies. C'est un compromis. Donc il y aura plusieurs choix, chaque variété aura des points forts et des points plus faibles.

Le conseillé en culture butternut ( ou un référent de la filière dans uun organisme quelconque genre chambre agriculture en région conernée ) sera un pro pour savoir quelle variété choisir, sur quel sol, et comment "mener" cette variété, et aura une vue plus large liée aux débouchés et à l'économie en plus de la technique.
Aussi en fonction du marché final il orientera les décisions générales.

Le butternut de juste qualité arrive à l'usine.
Jusqu'à la veille le marketing ne voulait que la purée de butternut simple.
Le responsable recette avait un boulot terminé, il dormait sur ses acquis.
Paf !! Les commerciaux se font taillés des croupières par des produits plus élaborés.
Le marketing reformule la demande. Du butternut au lard et à la crême ( mais il faut garder un bon nutriscore ! )
Ainsi donc:

Le responsable process physique:
Devra trouver de nouveaux outils ( découpe, cuisson, conservation et chambre froide d'intrants carnés et laitiers ).
Le responsable QHS et le responsable process biologique:
Devront devront réviser les normes sur les points cités au dessus. Conservation, process hygiène, durée de conservation, etc...( et oui la DLC passe de 1 mois à 10 jours, zut ! )

Au final, il y a donc des discussions et des AR avec le marketing, la direction, les finances, les services techniques, etc...pour trouver le meilleur compromis.
Dans une cuisine domestique on se pose moins de questions !
Evidemment le commmerce veut un max de lard et de crême. Le market tempère un peu, il sait que celà sera trop cher. Il y aura donc plus de crême et de lard en photo que dans la recette ( proportion suggérée plus forte que proportion réelle ).
Alors il faut discuter et trouver des compromis....
Et à chaque fois le responsable recette refait des propositions. En tenant compte des possibilités données par les autres services. Recette contrainte par le budget, les possbilités techniques, normatives, etc....
Il y aura aussi échanges avec le service achat ingrédients. Il n'achetait pas de carné, il va falloir s'y mettre ! Il faudra choisir entre du lard gras pas cher ( nutriscore !! ) du lard maigre cher, etc....Le lard prédécoupé coutera cher,

Et aprés celà, même avant, et pendant, on se pose la question: ma recette nouvelle, je la vends comment ? En Surgelé, frais sous vide, boite de conserve ? ( à supposer que l'usine fasse les 3 ).
En fait en pratique à 99% du temps la recette suivra un process plus habituel ( je fais du surgelé uniquement, je vais pas passer au sous vide frais ). Il n'empêche par exemple, une usine qui ne fait que du végétal, le jour ou la direction choisit d'intégrer du carné, y'a du monde qui a des sueurs froides.

Mon exemple peut paraitre trés con, peut être il ne le sera pas pour certains qui ne se rendent pas compte.

[xMeijex]

On continue sur la culture générale agri/agro et le décryptage des filières

Liens entre alimentation et santé

1. Un aliment peut être bénéfique à notre santé d'un point de vue nutritionnel. Pas trop gras, pas trop salé, pas trop sucré, au contraire plein de fibres et de vitamines... On peut aller plus loin avec des aliments qui ont des bénéfices spécifiques. Cf remèdes de grand mère : les pruneaux pour le transit, le vin pour les artères (en petite quantité, coucou agitateur), le miel pour la gorge (sauf pour les bébés de moins d'un an... tu sauras plus loin pourquoi) etc. Cf aussi la mode des alicaments (aliments-médicaments). C'est un peu passé mais à une époque le rayon yaourt débordait de remèdes en tout genre
En termes de métiers, on touche à la composition (et donc la recette, et donc l'innovation sous l'angle nouveaux produits), à l'étiquetage (liste d'ingrédients, nutriscore...), au marketing (qu'attendent les consommateurs en termes de bénéfices nutritionnels affichés sur l'emballage?), à la recherche en nutrition...
Chez oniris par exemple, tu peux suivre en 3ème année https://www.oniris-nantes.fr/formati...ssements#c7341 en lien direct avec ces sujets :
le master NSA (nutrition et sciences des aliments) parcours M2 NutriS (Nutrition en Santé)
et plus indirectement (ce sera plus large, ça parlera aussi du gout des aliments, de leur prix...) tout ce qui tourne autour de l'innovation, les spécialités Food's (plutôt innovation sous l'angle "recette") et Genepi (plutôt innovation sous l'angle "attente des clients"), et le master NSA parcours MIAMSA (Innovation en Alimentation, Sciences des Aliments) ;

2. Un aliment peut entrainer des risques pour notre santé d'un point de vue chimique. C'est très contrôlé, très limité, mais l'aliment fini contient des produits chimiques qui viennent des matières premières, de la recette, du process, de l'emballage...
Exemple des sels nitrités ça te parle ? Avant il y en avait dans toute charcuterie. On commence à se rendre compte que c'est quand même pas top à forte dose. Au rayon jambon de ton supermarché, tu verras maintenant des jambons "sans nitrites" il sont un peu moins roses.
Autre exemple, le bisphénol A dans les boîtes de conserve. Avec une petite vidéo : https://www.dailymotion.com/video/x8rqpnt
En termes de métiers, ça ressemble à ce que j'ai dit sur le nutritionnel, mais avec le côté process/emballage qui prend de l'importance et la recherche en toxicologie qui apparaît.
Peu de formations de 3ème année spécifiques à la toxicologie alimentaire (je ne connais que la filière metatox à agroparistech) mais tu en entendras forcément parler dans un cursus agro alimentaire

les points 3 et 4 au prochain message