Sans remettre en cause ce que vous dites je m'interroge un peu.Aujourd'hui, on en est à faire entre 1 mois et 15 mois (!!) une quantité phénoménale de vaccins : hexavalent diphtérie, tétanos, coqueluche, haemophilus influenzae b, hépatite b et polio, ROR, méningocoque C, heptavalent pneumocoque, BCG, varicelle, rotavirus ................
Déjà l'hépatite B on se demande ce qu'elle vient faire là!
haemophilus influenzae b. Il est certain que les conséquences d'une infection par cette saloperie peuvent être dramatiques. Cependant, la contamination est loin d'être endémique (pris à temps ca se soigne pas mal) et une sensibilisation me semble bien moins couteuse qu'une vaccination systématique.
Pour le rotavirus, là aussi un peu bof... Le traitement symptomatique peut suffir (boire). Il est evident qu'il est parfois difficile de faire boire à tour de bras un nourisson qui se déshydrate très vite. Dans ces cas là l'hospitalisation est possible. L'un dans l'autre, le nombre de deces dus aux rotavirus reste très faible en france. Alors pourquoi une politique de vaccination systématique dans ce cas là?
Il est evident que dans votre liste il y a des choses que vous pouvez choisir d'éviter.
Maintenant, présentent ils un risque pour la santé des enfants en association? Pour les grands classiques je pense que les faits parlent d'eux même (on vaccine contre la tuberculose depuis des lustres, le DTP c'est les années 50-60 ect... on dispose d'un grand recul quand même).
Pour les autres rien d'inquiétant n'a été observé.
A noter le cas du vaccin anti-rotavirus. Il en a deja existé 3 versions. La première a été retirée car peu efficace. La seconde a entrainé des occulsions intestinales et de ce fait a aussi été retiré rapidement.
La troisième semble correcte mais est très récente (2004). Le recul n'est peut être pas suffisant.
Ce point particulier illustre quand même le fait qu'il existe une certaine vigilence vis à vis des vaccins et ce tant au niveau des effets secondaires que de l'efficacité.
Cordialement,
piwi
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