D'autant plus que les vaccinés restent potentiellement contaminants. Et là on touche du doigt le problème qui va se poser à l'avenir : le pass sanitaire va permettre de réunir des centaines de personnes dans les discothèques avec le faux sentiment de protection. L'expérience montre (notamment aux Pays-Bas et dans le nord de l'Allemagne) que ce comportement est à l'origine de gros clusters. Dans une moindre mesure, ce sera également le cas pour tous les lieux publics qui vont réunir du monde (cinémas, restaurants, etc). Le piège, c'est justement de se dire qu'on ne risque rien, puisqu'on est vacciné. Du coup, plus de port du masque, plus de distanciation, moins de lavage des mains. Bien sûr, on ne risque plus de développer une forme grave, mais du coup on va relancer la contamination.Mouais, il faudrait un genre d'obligation vaccinale ou de passe sanitaire pour crever ce plafond de verre... Mais ce serait discriminatoire !
Non, il faut vraiment leur expliquer que ce n'est pas l'immunité collective qui les protégera longtemps, qu'il faut tirer un trait sur #ZeroCovid, une chimère à laquelle seuls quelques charlatans s'accrochent encore.
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Je ne suis pas d'accord avec cette analyse.D'autant plus que les vaccinés restent potentiellement contaminants. Et là on touche du doigt le problème qui va se poser à l'avenir : le pass sanitaire va permettre de réunir des centaines de personnes dans les discothèques avec le faux sentiment de protection. L'expérience montre (notamment aux Pays-Bas et dans le nord de l'Allemagne) que ce comportement est à l'origine de gros clusters. Dans une moindre mesure, ce sera également le cas pour tous les lieux publics qui vont réunir du monde (cinémas, restaurants, etc). Le piège, c'est justement de se dire qu'on ne risque rien, puisqu'on est vacciné. Du coup, plus de port du masque, plus de distanciation, moins de lavage des mains. Bien sûr, on ne risque plus de développer une forme grave, mais du coup on va relancer la contamination.
Quand on est double vacciné, il faut aussi se remettre à vivre un peu plus normalement.
Si vous ne le faites pas en étant vacciné, vous ne le ferez jamais.
- Oui, même double vacciné, on peut attraper le COVID. Mais essentiellement asymptomatique ou avec de légers symptômes.
- Avant le COVID, vous pouviez déjà mourir de la grippe et de plein d'autres choses. C'était rare. C'est tout aussi rare pour un vacciné de mourir (et d'autant plus s'il n'a pas de facteur de risque particulier).
- Des clusters de vaccinés asymptomatiques, c'est pas un problème en soi. On ne fait pas dépistage systématique de la grippe, il y en aurait probablement un bon paquet aussi.
- Le problème c'est pas les vaccinés, c'est quand il y a des non-vaccinés parmi les vaccinés => le pass sanitaire n'est qu'une solution imparfaite pour éviter ce "brassage" => d'où la nécessité d'une obligation vaccinale pour les adultes
Dernière modification par BioBen ; 23/07/2021 à 16h04.
Ce piège est d'autant plus problématique que la vaccination est privilégiée face à un test négatif qui pourtant offre une garantie bien meilleure d'innocuité: "On" dérembourse les tests ainsi la panacée vaccination fera encore un bond...D'autant plus que les vaccinés restent potentiellement contaminants. Et là on touche du doigt le problème qui va se poser à l'avenir : le pass sanitaire va permettre de réunir des centaines de personnes dans les discothèques avec le faux sentiment de protection. L'expérience montre (notamment aux Pays-Bas et dans le nord de l'Allemagne) que ce comportement est à l'origine de gros clusters. Dans une moindre mesure, ce sera également le cas pour tous les lieux publics qui vont réunir du monde (cinémas, restaurants, etc). Le piège, c'est justement de se dire qu'on ne risque rien, puisqu'on est vacciné. Du coup, plus de port du masque, plus de distanciation, moins de lavage des mains. Bien sûr, on ne risque plus de développer une forme grave, mais du coup on va relancer la contamination.
Le souci n'est plus d'etre positif ou négatif mais vacciné ou non-vacciné! En fait peu importent morts et malades, l'essentiel est de pouvoir ripailler, festoyer, s'amuser, voyager sans limites (oui je caricature outrageusement, je sais, mais la tendance est là...).
Si je me souviens bien du contexte (je n'ai pas relu le message concerné), ma remarque avait pour but d'expliquer que la moyenne d'âge des hospitalisés va forcément finir par remonter et avec elle le rapport nombre d'admissions / nombre d'infections. Et donc que le taux de croissance du nombre d'admissions (actuellement x1,5 par semaine) finira par se rapprocher de celui du nombre de nouveaux cas (actuellement x2,3 par semaine). Vaudrait donc mieux que ce dernier baisse fortement et rapidement, puisque même au rythme actuel d'augmentation du nombre d'admissions on va dans le mur fin août ou début septembre.
Bah non, c'est simplement que les tests sont juste un palliatif en l'absence de solution (traitement ou vaccin).
Le vaccin est une solution, même une solution de long terme, et probablement la meilleure solution que l'on aurait pu trouver.
Du coup, maintenant que la solution de long terme existe, on (la Société) la privilégie par rapport à un palliatif très coûteux (500 millions d'euros par mois).
Les tests continueront à exister, mais sur prescription médicale.
Bref, du diagnostic et non plus du dépistage de masse.
Dernière modification par BioBen ; 23/07/2021 à 17h14.
Jusqu'ici tout va bien...
D'accord avec tout ce que tu dis, mais je ne me place pas sur le plan individuel mais collectif. Je voulais juste souligner que reprendre une vie normale parce qu'on est vacciné représente un facteur de contagion non négligeable. C'est un simple constat, je ne dis pas qu'il faut se reconfiner, rétablir un couvre-feu ou n'importe quoi. Mais il faut être conscient du fait que même si 100% de la population était vaccinée, le virus continuera de circuler.Je ne suis pas d'accord avec cette analyse.
Quand on est double vacciné, il faut aussi se remettre à vivre un peu plus normalement.
Si vous ne le faites pas en étant vacciné, vous ne le ferez jamais.
- Oui, même double vacciné, on peut attraper le COVID. Mais essentiellement asymptomatique ou avec de légers symptômes.
- Avant le COVID, vous pouviez déjà mourir de la grippe et de plein d'autres choses. C'était rare. C'est tout aussi rare pour un vacciné de mourir (et d'autant plus s'il n'a pas de facteur de risque particulier).
- Des clusters de vaccinés asymptomatiques, c'est pas un problème en soi. On ne fait pas dépistage systématique de la grippe, il y en aurait probablement un bon paquet aussi.
- Le problème c'est pas les vaccinés, c'est quand il y a des non-vaccinés parmi les vaccinés => le pass sanitaire n'est qu'une solution imparfaite pour éviter ce "brassage" => d'où la nécessité d'une obligation vaccinale pour les adultes
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Yes, très clair.D'accord avec tout ce que tu dis, mais je ne me place pas sur le plan individuel mais collectif. Je voulais juste souligner que reprendre une vie normale parce qu'on est vacciné représente un facteur de contagion non négligeable. C'est un simple constat, je ne dis pas qu'il faut se reconfiner, rétablir un couvre-feu ou n'importe quoi. Mais il faut être conscient du fait que même si 100% de la population était vaccinée, le virus continuera de circuler.
Oui j'allais meme plus loin que toi en estimant 1.7M de personnes encore à risque.
Ok, alors avec ton potentiel de 1.4M, pour atteindre le maxi d'hospitalisations enregistré, environ 35000 cas, je trouve sauf erreur une incidence nécessaire moyenne de 2500 cas / 100000. Et encore faudrait-il que ces 2500/100000 finissent tous à l'hôpital!
Tout est possible, certes, mais le réalisme?
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Ca c'est indéniable.
Ca c'est moins sûr, vu la tendance "open bar" de beaucoup de vaccinés: plus de masques, plus de geste barrière, plus de précautions... et on "rattrape" allègrement les 18 mois de privations. La majorité des vaccinés tend son épaule non pas par conviction d'efficacité sanitaire mais pour retrouver cette liberté "comme avant", compensant ainsi (difficilement chiffrable) le gain de contagiosité par l'exposition majorée aux risques.
"Covid en Israël: le pays le mieux vacciné au monde reprend le chemin des mesures restrictives" https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/2...s-restrictives
Ne mélange pas tout. On parlait du passe sanitaire ou d'une obligation vaccinale pour tous les adultes (donc pas discriminatoire), pas de l'obligation vaccinale pour telle ou telle catégorie de la population (par exemple les soignants) et de la nature des sanctions destinées à la faire respecter. Et je ne compte pas ouvrir un débat sur ce sujet ici.
Mais le gouvernement français comptait bien prendre le même chemin. Sauf qu'il a été rattrapé par la réalité d'un taux d'immunité encore bien trop faible pour éviter que le variant delta cause une vague aussi haute (en nombre d'admissions à l'hôpital et en réa) que les précédentes.Cependant les britanniques ont pris le pari de satisfaire plus de population qu'en France en libérant énormément leurs contraintes. C'est osé mais à suivre de près. Aujourd'hui une amorce de pic semble se dessiner sur leur courbe.
Au R-U., il est effectivement probable que le taux d'immunité soit suffisant dès maintenant (plus de vaccinés et plus d'infectés depuis le début de l'épidémie, au total le pourcentage d'adultes immunisés est estimé à 90%); et aussi qu'un même nombre d'infections y cause moins d'hospitalisations qu'en France car la couverture vaccinale des personnes à risque y est plus élevée (je crois rêver quand je lis que 100% des Anglais de 70 à 79 ans sont vaccinés...), ce qui rend le pari un peu moins risqué.
UN confinement et UN couvre-feu, non. Mais on en est au troisième confinement (et entre le deuxième et le troisième un couvre-feu pendant plusieurs mois, au total on a supporté des restrictions de manière continue pendant 8 ou 9 mois), et il pourrait y en avoir d'autres tant qu'il n'y aura pas suffisamment de gens immunisés (puisque, à chaque fois qu'on risquera de saturer les hôpitaux on sera obligé de prendre des mesures de freinage qui iront à l'encontre de l'augmentation de l'immunité).Oui mais tout dépend aussi de l'avenir de ces mesures. Un confinement ou un couvre-feu n'a aucune pérennité, alors qu'un pass sanitaire ou une obligation vaccinale en a bien plus probabilité.
Si des mesures n'avaient pas été prises (quelle que soit leur nature) pour inciter plus de Français à se faire vacciner, le taux de vaccination des adultes aurait plafonné à 70%, moins de 55% de la population totale. En comptant les non vaccinés déjà infectés ce sont peut-être 70% de la population qui auraient été immunisés en septembre (avec un risque d'infection + transmission réduit de 90% par rapport aux non immunisés); c'était loin d'être suffisant pour éviter une quatrième vague - d'ailleurs on ne l'évitera pas puisqu'elle a déjà commencé, mais il est encore possible que l'augmentation du taux de vaccination la freine assez pour qu'on n'ait pas besoin de nouvelles mesures plus contraignantes.
L'équilibre qui sera atteint quand suffisamment de gens seront immunisés pour qu'il n'y ait plus que des vagues saisonnières (due à l'augmentation de la transmission du virus l'hiver, faisant repasser provisoirement R au-dessus de 1), durant lesquelles on sera éventuellement réinfectés par de nouveaux variants (comme pour les autres coronavirus humains ou pour la grippe) mais sans gravité (sauf pour les personnes au système immunitaire affaibli qui auront éventuellement besoin d'être revaccinées), réinfections qui reboosteront l'immunité.Pour atteindre quel objectif? 0 malades? Plus de saturation des hôpitaux?
Bref quand on en sera arrivé à un stade endémique tel qu'on le connaît pour d'autres virus avec lesquels on est habitué à vivre (et dont on tolère les dégâts relativement limités qu'ils provoquent).
Je n'ai parlé d'une éventuelle obligation vaccinale que pour les adultes, c'était clairement précisé dans mon message.Le commentaire de la professeur danoise Christine S Benn que tu as donné sur un autre fil est édifiant sur les bénéfices attendus de cette vaccination: contre-productive pour les enfants, douteuse pour les jeunes, incertaine pour les adultes en bonne santé. C'est une arme efficace de lutte contre la pandémie ça c'est acquis, mais comme prophylaxie à long terme beaucoup moins sûr.
Ce n'est pas pour rien que j'avais ouvert cet autre fil. Je trouve très discutable (voire inadmissible) la décision d'ouvrir prématurément la vaccination aux moins de 18 ans en bonne santé (et maintenant de leur imposer le passe sanitaire - même si c'est différé jusqu'en septembre) si sa principale motivation était le besoin de pallier l'insuffisance du taux de vaccination des adultes.
Si 90% des adultes étaient vaccinés, et (aussi près que possible) de 100% des personnes à risque (y compris <18), on pourrait laisser le virus circuler et infecter les moins de 18 ans en bonne santé sans plus de risques pour eux que ceux que présente éventuellement la vaccination.
Et encore, tu oublies les millions de personnes à risque de moins de 70 ans et surtout de moins de 55 ans dont beaucoup ne sont pas (encore?) vaccinées.
Et encore ce n'est un problème que tant qu'il reste un pourcentage important de personnes à risque non vaccinées.
Je ne comprends pas trop ces différences de chiffres et d'interprétation.Au R-U., il est effectivement probable que le taux d'immunité soit suffisant dès maintenant (plus de vaccinés et plus d'infectés depuis le début de l'épidémie, au total le pourcentage d'adultes immunisés est estimé à 90%); et aussi qu'un même nombre d'infections y cause moins d'hospitalisations qu'en France car la couverture vaccinale des personnes à risque y est plus élevée (je crois rêver quand je lis que 100% des Anglais de 70 à 79 ans sont vaccinés...), ce qui rend le pari un peu moins risqué.
Sur google je lis (actualisé il y a 3 jours):
RU: 36.6M de vaccinés (54.9%)
France: 29.4M (43.8%)
RU: 5.6M de déjà contaminés
France: 5.9M
(populations totales quasi identiques)
Et on sait aussi qu'en France la vaccination des personnes à risques et agées a été priorisée.
Et que notre vaccin dominant a une efficacité meilleure contre le variant Delta que le leur.
Pour ce qui est de leur couverture des personnes à risque plus élevée, on a déjà eu du mal à l'estimer en France (tu dis entre 60-80%, moi autour de 84%), où trouves-tu de meilleurs chiffres au sujet du RU?
Y a t'il vraiment un écart si idyllique que ça?
Tout dépend des objectifs (non) fixés. Vacciner encore plus proche des 100% les personnes à risques pouvait suffire à éviter la saturation des hôpitaux. Sinon on en aboutit à la situation Israelienne où malgré le taux de vaccination le meilleur du monde ils font face aussi à une 4e vague et reprennent d'autres mesures contraignantes...Si des mesures n'avaient pas été prises (quelle que soit leur nature) pour inciter plus de Français à se faire vacciner, le taux de vaccination des adultes aurait plafonné à 70%, moins de 55% de la population totale. En comptant les non vaccinés déjà infectés ce sont peut-être 70% de la population qui auraient été immunisés en septembre (avec un risque d'infection + transmission réduit de 90% par rapport aux non immunisés); c'était loin d'être suffisant pour éviter une quatrième vague - d'ailleurs on ne l'évitera pas puisqu'elle a déjà commencé, mais il est encore possible que l'augmentation du taux de vaccination la freine assez pour qu'on n'ait pas besoin de nouvelles mesures plus contraignantes.
En laissant courir l'épidémie chez les personnes les moins a risques, avec le R actuel, en septembre on peut espérer une part de la population déjà contaminée suffisante pour compléter une vaccination "seulement" recommandée plutot que "violemment" incitée.
Le commentaire que tu as rapporté dans l'autre fil n'évoque pas le problème de la vaccination infantile seulement. Il dit notamment:Je n'ai parlé d'une éventuelle obligation vaccinale que pour les adultes, c'était clairement précisé dans mon message.
Ce n'est pas pour rien que j'avais ouvert cet autre fil. Je trouve très discutable (voire inadmissible) la décision d'ouvrir prématurément la vaccination aux moins de 18 ans en bonne santé (et maintenant de leur imposer le passe sanitaire - même si c'est différé jusqu'en septembre) si sa principale motivation était le besoin de pallier l'insuffisance du taux de vaccination des adultes.
Si 90% des adultes étaient vaccinés, et (aussi près que possible) de 100% des personnes à risque (y compris <18), on pourrait laisser le virus circuler et infecter les moins de 18 ans en bonne santé sans plus de risques pour eux que ceux que présente éventuellement la vaccination.
"Beaucoup de gens semblent supposer que COVID-19 deviendra une maladie pour laquelle nous vaccinons l'ensemble de la population peut-être annuellement ou semestriellement. Ce sera coûteux - et potentiellement dangereux, si les vaccinations (répétées) ont des effets négatifs. Nous ne pensons pas non plus que la vaccination de l'ensemble de la population soit nécessaire ; en fait, cela peut être contre-productif pour la société."
Visuel de l'évolution de l'immunité populationnelle au R-U iciJe ne comprends pas trop ces différences de chiffres et d'interprétation.
Sur google je lis (actualisé il y a 3 jours):
RU: 36.6M de vaccinés (54.9%)
France: 29.4M (43.8%)
RU: 5.6M de déjà contaminés
France: 5.9M
(populations totales quasi identiques)
Et on sait aussi qu'en France la vaccination des personnes à risques et agées a été priorisée.
Et que notre vaccin dominant a une efficacité meilleure contre le variant Delta que le leur.
Pour ce qui est de leur couverture des personnes à risque plus élevée, on a déjà eu du mal à l'estimer en France (tu dis entre 60-80%, moi autour de 84%), où trouves-tu de meilleurs chiffres au sujet du RU?
Y a t'il vraiment un écart si idyllique que ça?
(source : ONS)
Sur cette page (au paragraphe "Pas de forte hausse des cas graves, ni au Royaume-Uni, ni en France") il y a un graphique dynamique très parlant pour comparer la vague actuelle au RU par rapport à leur précédente, en nombre de cas, hospitalisations et décès.
Meme si en France les conditions d'immunité sont un peu moins favorables, si ces chiffres sont bien illustrés par bfmtv, ils sont tellement loin de la saturation d'alors......
Dernière modification par pascelus ; 23/07/2021 à 19h18.
Jusqu'ici tout va bien...
Oui ce visuel est joli mais, on pourrait avoir un nombre de cas astronomique, tant que ceux graves sont assez rares il n'y aurait aucun problème, juste des économies de vaccins...Visuel de l'évolution de l'immunité populationnelle au R-U ici
Partant d'une population de 1.4M de cas potentiels graves, avec une incidence de 2500/100000 on aurait 1.4/0.1*0.0025 cas graves, soit 0.035M d'hospitalisés. Et ces 35000 hospitalisés sont le pic maximal jamais atteint.
(et encore les taux d'incidence ne donnent pas QUE les cas graves, heureusement!)
Est-ce que je me loupe quelque part?
Je me suis arbitrairement limité aux plus de 70 ans parce que c'était d'eux qu'on parlait. Mais oui, il y a les autres aussi...
C'est pour ça que dans la suite du message, j'ai bien rappelé que pour 5 "vieux" en réa, il y a 3 "jeunes" qui les accompagnent dans la galère.
Jusqu'ici tout va bien...
Le taux d'incidence est hebdomadaire, l'hospitalisation tourne à 3 semaines, donc déjà un facteur 3 (ou peut-être moins si j'exagère la durée d'hospitalisation).Partant d'une population de 1.4M de cas potentiels graves, avec une incidence de 2500/100000 on aurait 1.4/0.1*0.0025 cas graves, soit 0.035M d'hospitalisés. Et ces 35000 hospitalisés sont le pic maximal jamais atteint.
(et encore les taux d'incidence ne donnent pas QUE les cas graves, heureusement!)
Est-ce que je me loupe quelque part?
Je dirai juste que c'est un taux d'incidence dans une petite partie de la population et je n'ai pas regardé dans quelle mesure il peut y avoir des variations.
Ensuite, comme dit, pour 5 "vieux" en réa, il y a 3 "jeunes", on peut encore voir un facteur 2...
Jusqu'ici tout va bien...
Merci pour la référence, que je n'avais pas retrouvée.(source : ONS)
Quant au nombre de cas confirmés (pour répondre à pascelus), on sait bien qu'au R-U. comme en France il ne représente qu'une fraction du nombre réel d'infections, en particulier durant la première vague où seuls les cas graves étaient testés (lorsqu'ils arrivaient à l'hôpital), mais aussi par la suite, où en fonction des périodes le rapport estimé entre le nombre de cas confirmés et le nombre réel d'infections est de 1/2 à 1/3.
Si les 5,9 M cas confirmés en France correspondaient au nombre réel d'infections depuis 18 mois, la létalité du Covid (l'IFR) serait proche de 2% (et elle aurait été supérieure à 10% durant la première vague...!), environ 3 fois ce qui est estimé. Et le nombre de décès au R-U. (129K) est plus élevé qu'en France (111K) pour une population comparable - et un nombre de cas confirmés inférieur. Cherchez l'erreur...
Mais bon, ça donne l'impression de parler dans le vide depuis plus d'un an qu'on répète ça sur ce forum.
Oui certes. En prenant le pb à l'envers on peut estimer que 70 à 85% des personnes à risques devraient etre épargnées de formes graves cette fois, donc pour arriver à saturation comme lors des autres vagues il faudrait une incidence 3 à 5 fois supérieure à ce qu'elle a atteint par le passé (ou une absence de réactions des autorités laissant perdurer la montée). Et on peut bien sur considérer que meme à risques, certaines personnes non vaccinées ne feront pas de forme grave (et heureusement le chiffre est considérable sinon il n'y aurait plus de personnes agées). Bref, la prospective est laborieuse...Le taux d'incidence est hebdomadaire, l'hospitalisation tourne à 3 semaines, donc déjà un facteur 3 (ou peut-être moins si j'exagère la durée d'hospitalisation).
Je dirai juste que c'est un taux d'incidence dans une petite partie de la population et je n'ai pas regardé dans quelle mesure il peut y avoir des variations.
Ensuite, comme dit, pour 5 "vieux" en réa, il y a 3 "jeunes", on peut encore voir un facteur 2...
En l'état, sur Covidtracker, je ne vois aucun pays se diriger vraiment vers une saturation telle que déjà connue. Israel par exemple est quasiment au meme taux d'admissions à l'hôpital que la France. Mais tous ces chiffres sont tellement bas qu'aucun enseignement ne peut etre précis, sauf qu'il n'y a pas à s'affoler...
Est-ce que de telles données sont collectées en France ? Au final on se rend compte que l'immunisation de la population est bien supérieure au taux de vaccination.
J'ai l'impression que l'on est expert en France dans la prédiction de pics de contamination (bon, à plus ou moins 2 mois près...) mais que peu de données chiffrées de ce type sont dispo par rapport à d'autres pays.
Au final, on vaccine probablement beaucoup de personnes qui ont déjà été immunisées naturellement par contact avec le virus. Sait-on si le vaccin apporte un plus dans ce cas en termes de protection ?
Dernière modification par vpharmaco ; 24/07/2021 à 00h43.
Il y a des études basées sur des tests de sérologie effectués sur des volontaires, participants à des grandes cohortes comme Constances ou Nutrinet, qui ont permis d'estimer le pourcentage de la population ayant des anticorps, en particulier après la première et la deuxième vague. De mémoire, ça donnait environ 6% en juin 2020 et 15% fin 2020 à l'échelle nationale. Je n'ai pas vu de résultats publiés depuis, mais en extrapolant à partir du nombre de décès à l'hôpital, environ 20000 pour 4 millions d'infectés fin juin et environ 45000 pour 10 millions d'infectés fin décembre, on arrive à 25 à 30% d'infectés aujourd'hui. Entre 35 et 40% chez les 20-50 ans, et décroissant fortement avec l'âge au-dessus de 50 ans. Mais avec des disparités régionales importantes (par ex. plus de 10% en IdF en juin 2020).
L'incertitude est assez importante, la mortalité hospitalière ayant évolué depuis la première vague, et les variant alpha et maintenant delta modifiant peut-être le risque d'hospitalisation. Mais au moins ça donne un ordre de grandeur.
Les tranches d'âge les plus immunisées naturellement étant celles qui sont moins vaccinées aujourd'hui (et probablement encore à la fin de l'été), ça homogénéise un peu les taux d'immunité (vaccinale + post-infection) par tranche d'âge. Donc en gros, avec près de 50% des adultes complètement vaccinés et 30% à 35% des non vaccinés ayant été infectés, on doit approcher les 70% des adultes immunisés aujourd'hui. Et si on arrive à vacciner 90% des adultes avant l'automne, en comptant en plus les non vaccinés qui seront infectés entre-temps, on approchera les 95% des adultes immunisés.
Oui, surtout quand l'immunité a été acquise grâce à une infection déjà assez ancienne et que le taux d'anticorps a commencé à baisser. Mais une dose de vaccin suffit pour booster cette immunité. C'est la raison pour laquelle la HAS recommande d'injecter "une dose unique de vaccin, au-delà de 3 mois et de préférence 6 mois après l’infection" (sauf chez les personnes immunodéprimées pour qui le schéma à deux doses reste recommandé).J'ai l'impression que l'on est expert en France dans la prédiction de pics de contamination (bon, à plus ou moins 2 mois près...) mais que peu de données chiffrées de ce type sont dispo par rapport à d'autres pays.
Au final, on vaccine probablement beaucoup de personnes qui ont déjà été immunisées naturellement par contact avec le virus. Sait-on si le vaccin apporte un plus dans ce cas en termes de protection ?
Encore faut-il avoir une preuve que le patient a effectivement été infecté. Or même depuis qu'on teste massivement, les PCR+ représentent moins de la moitié des contaminations. Quant aux personnes infectées durant la première vague, 90 à 95% d'entre elles n'ont pas été testées.
Dernière modification par yves95210 ; 24/07/2021 à 07h06.