C'est vrai. Mais si tu imagines maintenant des ET cherchant à comprendre un ordinateur conçu par les humains, on peut estimer vraisemblable qu'ils vont l'expliquer à plusieurs échelles, dont celle des circuits logique et celle de la programmation.
J'ai pris cet exemple parce qu'on connaît le résultat, mais cela ne change pas le principe.
Sinon, je ne pense pas que la conscience soit le sujet du fil.
Comme toi, je suis suspicieux des théories qui vont "à l'envers", en imaginant un modèle sous-jacent non testable dont est déduite par "émergence" une théorie testable.
Mais ma réaction n'est pas d'attaquer la notion d'émergence, qui est extrêmement utile, mais plutôt la tendance un peu trop poussée actuellement à faire des modèles ne permettant pas de prédictions aisées, que ce soient des modèles évoqués comme sous-jacents à une émergence ou pas.
C'est un ressort de rappel général à toute la physique : tout ce qui ne permet pas de prédictions humainement testable (au sens avec des moyens et des durées compatibles avec ce que peuvent faire les humains) est à ranger, jusqu'à apparition de prédictions, dans les meilleurs cas comme de la "science en gestation", qui ne devient science que lorsqu'elle mature assez pour faire des prédictions. Et dans d'autres cas dans les interprétations ou la philosophie.
Il semble alors assez clair que la discussion présente sur le début ou la fin du temps n'est pas (pour le moment) dans la catégorie science, ni même "science en gestation". Personnellement, je partage les doutes de Predigny.
Cordialement,
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