Un fil ne représente pas la totalité d'une théorie scientifique, heureusement...Pour ce qui est de ce fil, j'ai pourtant principalement entendu parler des mutations (si autre chose que le hasard les influence, j'aimerais savoir quoi) et des conditions du milieu extérieur (lesquelles, vues du référentiel de l'organisme vivant, sont principalement imprédictibles et aléatoires).
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Désolé mais ça devient lourdingue, là...NON, en évolution, tout n'est pas du au hasard...et la sélection naturelle, la sélection sexuelle, la génétique des populations, la dynamique des populations, les anneaux de spéciations, c'est du hasard?
Mais faut le rappeler combien de fois?
J'ai l'impression d'être face à des murs de béton...
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
On ne va pas discuter un à un chaque point, d'autant que j'ai l'impression que certains attendent pour fermer, mais quand tu dis "la sélection naturelle, c'est pas du hasard?", j'avoue que je ne comprends pas. Ce n'est pas du hasard en soi, mais c'est bien l'effet d'un environnement sur le hasard que seraient les mutations, non?
Non, le hasard (ce qu'on appelle "hasard" par commodité) est à la source des mutations, mais la sélection naturelle n'est en rien due au hasard. Ce sont des forces bien connues et mesurables, testables qui la provoquent.On ne va pas discuter un à un chaque point, d'autant que j'ai l'impression que certains attendent pour fermer, mais quand tu dis "la sélection naturelle, c'est pas du hasard?", j'avoue que je ne comprends pas. Ce n'est pas du hasard en soi, mais c'est bien l'effet d'un environnement sur le hasard que seraient les mutations, non?
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Je ne sais plus qui a parlé de "moteur". J'entends dans ce que tu dis que le hasard est le moteur de la locomotive. Ensuite, les rails que suit le train, ce sont les forces bien connues que tu évoques.
Il n'empêche que si on coupe le jus, il reste des rails mais pas d'évolution!
Quand on lance des dés, ce sont des forces bien connues et parfaitement mesurables qui les font s'arrêter de tourner... et pourtant le résultat obtenu dépend bien uniquement du hasard (ou de ce que par commodité nous appelons hasard)
Un joli enfumage depuis un moment avec de vrais morceaux de science mélangés, mais le fond qui en ressort quand on presse ce fouillis, c'est du créationnisme pur jus.
C'est une lente diffusion de somnifère avec juste de petites quantité de poisons pour ne pas affoler la bête. C'est assez bien fait je dois l'admettre sauf un couac sur la fin... trop rapide!
L'argumentation scientifique n'a aucune chance d'éveiller un écho, "il n'y a pas d'abonné..."
A++
Dan
Je voudrais revenir sur la notion de hasard et de sélection naturelle. Il est exact que les mécanismes de la sélection naturelle sont parfaitement définis, comme l'explique Cendres. Par contre certains éléments de l'environnement qui exercent leur pression de sélection peuvent varier de façon contingente (j'ai cité le cas de la météorite à laquelle on attribue l'extinction de la plupart des dinosaures parce que c'est un exemple spectaculaire : la météorite aurait aussi bien pu passer à côté de la terre). Ceci introduit donc une part de hasard qui va ensuite avoir un impact sur l'évolution au travers des mécanismes bien définis dont parle Cendres. Ce qui a fait dire que si on repassait le film de l'évolution depuis le début on arriverait vraisemblablement à un scénario final quelque peut différent.
Est-ce plus clair ?
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Salut,
c'est tellement plus clair que c'est tout à fait ce que je pensais déjà!
Et si je n'ai pas osé trop insister sur ce point avec Cendres, c'est parce qu'il (ou elle) semble tellement tenir à sa part de non-hasard et de reproductibilité que c'en est pathétique!
C'est à moi que tout ça s'adresse?
Comme je le disais plus haut, je vais finir par m'inquiéter sérieusement sur les capacités déductives des scientifiques, si avec les indices que j'ai fournis, ils arrivent si vite à conclure ça!
Par ailleurs, je n'ai pas vu grand chose (en tout cas dans ce fil) qui ressemble à de l'argumentation scientifique.
Il n'y a que des rappels incessants de la méthodologie (que tout le monde ici connaît comme les 10 sacrements, donc pas la peine de vous époumoner!) et remarques ironiques à l'égard de toute autre forme de pensée.
Soyez un peu fair-play... le non-spécialiste ne peut pas se battre avec vous à coups de chiffres ou de noms de gènes ou de protéines; mais sa logique et son impartialité valent bien la vôtre.
pour essayer de redonner une coloration un peu scientifique aux arguments ....
betatron, si tu proposes une alternative à la théorie de l'évolution, il faut que tu lui donnes une forme également scientifique, c'est à dire que tu précises concrétement ce que tu proposes d'en modifier , et mettre également cette modification sous une expression concrète quantifiable (j'avoue que j'ai du mal à faire ça avec le discours "new age" de Dignagna).
Comprené-je bien ta proposition, qui serait que les phénomènes quantiques à la base des mutations ne serait pas totalement aléatoires mais "orientés" ? si c'est ça, (sinon faudrait préciser...), je te répondrai précisément deux choses :
* la méca Q prévoit des distributions de probabilité (pas EQUIprobables d'ailleurs), et les expériences la vérifiant vérifient justement cette distribution. Tout écart au comportement des particules par rapport à cette distribution serait justement interprété comme une violation de la Meca Q. Si les particules se conduisaient AUTREMENT que ce que la méca Q prévoit, alors les expériences de laboratoire auraient justement du le montrer, et la Méca Q aurait été abandonnée depuis longtemps.
Et ce sont ces propriétés (inlassablement vérifiées en laboratoire) qui sont à la base de toutes les propriétés chimiques connues dont les molécules biologiques ne sont qu'un cas particulier. L'hypothèse "la vie ne contient rien d'autre que la physique" ne laisse donc aucune place à d'autres comportements que ceux prédit par la Meca Q - qui sont aléatoires.
* si l'hypothèse précédente était violée par l'évolution, alors quel taux de mutation "intéressantes" estimes tu se produire, par rapport à toutes les mutations qui se passent tout le temps, en ordre de grandeur ? c'est à dire que SI il y avait "quelque chose d'autre", quelle proportion par rapport aux mutations aléatoires cela représenterait-il à ton avis ? quelque chose comme 100 % ? 50 % ? ou 0,00000001 % ?
Non, je ne propose pas de théorie alternative, sinon je me bombarderais théoricien! Je ne fais qu'énoncer des possibilités d'extension ou de généralisation que n'importe qui pourrait entrevoir en se plaçant dans une simple perspective philosophique.
En conséquence, je ne dirai pas "c'est ça", mais "il pourrait y avoir quelque chose comme ça".Comprené-je bien ta proposition, qui serait que les phénomènes quantiques à la base des mutations ne serait pas totalement aléatoires mais "orientés" ? si c'est ça, (sinon faudrait préciser...), je te répondrai précisément deux choses :
Oui, mais je suppose que pour l'essentiel, les expériences visant à mettre en évidence des déviations sont davantage réalisées dans des accélérateurs de particules que dans des grenouilles, me trompé-je?* la méca Q prévoit des distributions de probabilité (pas EQUIprobables d'ailleurs), et les expériences la vérifiant vérifient justement cette distribution.
Comment veux-tu que je le sache, dans l'ignorance des mécanismes sous-jacents?* si l'hypothèse précédente était violée par l'évolution, alors quel taux de mutation "intéressantes" estimes tu se produire, par rapport à toutes les mutations qui se passent tout le temps, en ordre de grandeur ?
Mais ce qu'il me semble, c'est que si les mutations se produisaient entièrement au hasard, le nombre de combinaisons ne donnant rien de viable serait tellement écrasant par rapport aux autres que même en 4 milliards d'années, il ne se passerait pas grand chose.
Soit il y a un biais dans la survenue des mutations elles-mêmes, soit il y a une "conscience" de la matière à un niveau très bas, l'aidant à "sentir" quand une combinaison est promise à un avenir dans le contexte déjà disponible, afin de commencer à en tirer profit sans perte de temps (je pencherais même plutôt pour cette seconde hypothèse)
En raisonnant comme ça, tu auras vite fait de me convaincre que tout ce qui arrive en ce monde est parfaitement aléatoire!
Si j'ai conscience d'être vivant et que je cherche à le rester, c'est parce que, par le plus grand des hasards, la collection des particules qui me composent se trouve être justement dans la configuration spatiale qu'il faut pour que cette conscience en émerge, en sortant de rien.
Et, par un second hasard tout aussi extraordinaire (car je ne vois aucun théorème qui démontre que ce devrait être automatique), cette conscience semble principalement intéressée par le contrôle des particules en question, dans un sens qui soit jugé bénéfique par elle. Etonnant, pour un objet émergent qui n'avait rien demandé à personne, non?
Disons-le autrement: des particules, sans le faire exprès, provoquent l'apparition d'un phénomène émergent sans commune mesure avec elles, et juste par hasard, la seule idée qui vient tout de suite à ce phénomène émergent est de prendre le contrôle de ces particules!
Un peu comme si une tornade, une fois née, ne se préoccupait que de trouver des combines pour que l'air ne s'arrête pas d'y tourner.
Bon, imaginons un moment que tu trouves une lampe magique et que tu fasses le voeu de convaincre tous les scientifiques. C'est bien, tu as gagné. Et... ensuite ? Que se passerait-il ? Tu dis ignorer les "mécanismes sous-jacents", donc tu t'attends peut-être à ce que les scientifiques étudient ces mécanismes, mais, en pratique, comment feraient-ils ?
Toutes les expériences réalisées (dont certaines citées plusieurs fois dans ce fil) ne montrent pour l'instant aucune mutation dirigée... Si ne serait-ce qu'une seule expérience reproductible montrait une déviation, on pourrait alors chercher à étudier ce qui se passe dans ce cas précis, complexifier l'expérience pour essayer de comprendre ce résultat. Mais dans ce cas, tu n'aurait pas besoin de faire ce voeu, puisque ton hypothèse serait alors justifiée scientifiquement et qu'il y aurait des scientifiques en train de l'étudier...
Vois-tu ou je veux en venir ? La démarche scientifique n'est pas une table de la loi que l'on suit scrupuleusement par dogmatisme. C'est simplement le SEUL moyen de faire de la science, et on ne peut pas juste greffer une position philosophique, correcte ou non, et espérer qu'il en découle des résultats scientifiques.
Dire qu'on ne peut faire de la science qu'avec la méthode scientifique, ce n'est pas du dogmatisme, seulement peut-être une tautologie...
Comment veux-tu que je le sache, dans l'ignorance des mécanismes sous-jacents?Il vous semble peut-être mais ceux qui ne sont pas dans l'ignorance des mécanismes sous-jacents ont démontré le contraire.Mais ce qu'il me semble, c'est que si les mutations se produisaient entièrement au hasard, le nombre de combinaisons ne donnant rien de viable serait tellement écrasant par rapport aux autres que même en 4 milliards d'années, il ne se passerait pas grand chose.
Mais pourquoi ?Envoyé par betatron... sa logique et son impartialité valent bien la vôtre.
En tenant compte des remarques relevées, bien sur ...
Envoyé par betatronComment veux-tu que je le sache, dans l'ignorance des mécanismes sous-jacents?J'en comprend qu'il y a une part de non hasard que Cendres vous a rappelé mais vous trouvez ses arguments "pathétiques" sans le justifier et préférez faire un ajout (philosophique ?) sans connaitre même la théorie que vous vous proposez de modifier ni pourquoi, d'ailleurs.
C'est en effet une bonne façon de transformer une théorie scientifique en mythe (ou en n'importe quoi).
@Rubyman
Bien sûr, je comprends tout à fait ce que tu veux dire.
Mais je ne pense pas que tout le programme de la recherche scientifique puisse être débité pour les 10 ans à venir, de façon univoque sur une bande perforée, comme résultant uniquement et algorithmiquement des règles en question.
Si elles sont un guide général, je suppose aussi qu'elles laissent une marge, une latitude aux chercheurs, pour imaginer telle expérience plutôt que telle autre. Si on croit quelque chose, on a plus de chances de le trouver que si l'on dit qu'il ne faut rien croire.
Moi, je ne suis pas un spécialiste qui puisse dire: tiens, essayez ceci ou cela. J'ignore de quels équipements (technologiques et mathématiques) les chercheurs disposent, je ne sais pas qui fait quoi... bref mes suggestions ne peuvent être que générales. Et elles sont absolument gratuites. Si jamais quelqu'un en tirait une idée, je ne viendrais même pas la lui disputer!
Pourrais-je savoir comment ce résultat a été rendu possible?
Je suis peut-être borné, mais je ne vois rien, en dehors de simulations numériques, qui puisse "prouver" qu'en 4 milliards d'années, et en partant d'hydrogène et de quelques traces d'autres choses, on peut arriver à construire avec le hasard ne serait-ce qu'une grenouille.
D'accord ; alors votre "conscience" est incapable d'apprentissage.soit il y a une "conscience" de la matière à un niveau très bas, l'aidant à "sentir" quand une combinaison est promise à un avenir dans le contexte déjà disponible, afin de commencer à en tirer profit sans perte de temps (je pencherais même plutôt pour cette seconde hypothèse)
"Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
Rachmaninoff
Parce que l'apprentissage, ça consiste à finir par accepter un truc qu'on ne "sent" pas, juste parce qu'il a été répété mille fois?
Il me semble qu'il vaudrait mieux donner une réponse quand une question précise est posée, comme ci-dessus concernant les simulations numériques?
PS je me rends compte que j'ai peut-être mal interprété le sens du propos. "Votre" conscience: parlez-vous de la mienne, ou de celle que je soupçonne aux particules?
C'est à moi que tout ça s'adresse?
Comme je le disais plus haut, je vais finir par m'inquiéter sérieusement sur les capacités déductives des scientifiques, si avec les indices que j'ai fournis, ils arrivent si vite à conclure ça!
Par ailleurs, je n'ai pas vu grand chose (en tout cas dans ce fil) qui ressemble à de l'argumentation scientifique.
Il n'y a que des rappels incessants de la méthodologie (que tout le monde ici connaît comme les 10 sacrements, donc pas la peine de vous époumoner!) et remarques ironiques à l'égard de toute autre forme de pensée.
Soyez un peu fair-play... le non-spécialiste ne peut pas se battre avec vous à coups de chiffres ou de noms de gènes ou de protéines; mais sa logique et son impartialité valent bien la vôtre.Oui, dans les limites de la méthode scientifique. La question que tu poses est loin d'être nouvelle et des centaines de scientifiques s'y sont penchés avant toi, mais on a montré par des expériences que les mutations ne sont pas dirigées vers l'adaptation à l'environnement mais purement aléatoires, ce que tu aurais compris si tu avais cliqué ne serait-ce qu'une fois sur le lien que j'ai posté 3 ou quatre fois sur ce fil... Si tu n'as pas d'expérience à proposer, alors tu n'as rien de nouveau à proposer à la science, tout simplement. Ta question est légitime et encore ouverte sur le plan philosophique, mais du point de vue scientifique, il n'y a rien à débattre... Où plutôt, il n'y a rien pour débattre.@Rubyman
Bien sûr, je comprends tout à fait ce que tu veux dire.
Mais je ne pense pas que tout le programme de la recherche scientifique puisse être débité pour les 10 ans à venir, de façon univoque sur une bande perforée, comme résultant uniquement et algorithmiquement des règles en question.
Si elles sont un guide général, je suppose aussi qu'elles laissent une marge, une latitude aux chercheurs, pour imaginer telle expérience plutôt que telle autre.
En quoi ai-je contredit Cendres ? Dans des messages (obligatoirement assez courts) sur un forum on s'attache à exposer une facette, puis une autre. On ne peut donc tout brasser en même temps. Cendres a eu le sentiment que tu avais compris que la théorie actuelle de l'évolution reposait exclusivement ou presuqe sur le hasard. Donc ses messages se sont attachés à expliquer la part "déterministe" des mécanismes de l'évolution. J'ai eu le sentiment que tu avais un problème de contradiction entre sa position et les autres précédemment exprimées. J'ai donc essayé d'expliqué en quoi ces mécanismes déterministes s'appliquaient parfois à des événements contingents. J'ai tenté de faire une synthèse entre les différents arguments (déterministes et aléatoires) en montrant leur interaction.
Une simple perspective philosophique n'a rien à apporter à une théorie scientifique qui doit se baser sur des faits et des mécanismes. Il y a une certaine outrecuidance à dire "je n'y connais rien mais je pense que je pourrais vous apporter quelque chose à quoi vous n'avez pas pensé".
Cela me rappelle une citation de Michel Audiard.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Sauf que faire de la science ou essayer de participer à une discussion scientifique suppose quand même d'avoir quelque chose de "concret" pour s'appuyer sinon on fait comme tu le fais: des hypothèses gratuites d'ordre général ne s'appuyant sur pas grand chose. Et il faut bien reconnaitre que s'il y a bien un dogmatisme chez les scientifiques, c'est bien la dessus parce que l'expérience et l'histoire ont montré que ce genre d'analyse était le meilleur chemin pour tous les charlatanismes possibles et l'obscurantisme. Il faut croire que l'histoire de Galilée agit encore chez beaucoup de scientifiques comme un repoussoir salutaire pour éviter toutes les dérives. Utiliser comme ça les termes de "conscience" ou de "de sentir les choses" n'ont strictement rien à voir dans une discussion scientifique(à la limite dans une discussion philosophique) et tu retrouveras toujours ce mur face à toi de la part d'une majorité de scientifiques si tu te contentes de construire ton argumentaire sur les sables mouvants de l'ignorance et de ton "feeling". Voilà comment je vois le problème que tu introduis dans cette discussion.@Rubyman
Bien sûr, je comprends tout à fait ce que tu veux dire.
Mais je ne pense pas que tout le programme de la recherche scientifique puisse être débité pour les 10 ans à venir, de façon univoque sur une bande perforée, comme résultant uniquement et algorithmiquement des règles en question.
Si elles sont un guide général, je suppose aussi qu'elles laissent une marge, une latitude aux chercheurs, pour imaginer telle expérience plutôt que telle autre. Si on croit quelque chose, on a plus de chances de le trouver que si l'on dit qu'il ne faut rien croire.
Moi, je ne suis pas un spécialiste qui puisse dire: tiens, essayez ceci ou cela. J'ignore de quels équipements (technologiques et mathématiques) les chercheurs disposent, je ne sais pas qui fait quoi... bref mes suggestions ne peuvent être que générales. Et elles sont absolument gratuites. Si jamais quelqu'un en tirait une idée, je ne viendrais même pas la lui disputer!
La curiosité est un très beau défaut.
On aurait mieux fait de me dire ça tout de suite plutôt que de me dire que je n'ai pas l'esprit scientifique!
J'ai cliqué, j'ai lu, même si je n'ai pas tout compris faute de temps, mais cela ne me dit pas si on a fait trois expériences ou dix-mille sur ce sujet, ni si on a exploré tous les protocoles possibles...mais on a montré par des expériences que les mutations ne sont pas dirigées vers l'adaptation à l'environnement mais purement aléatoires, ce que tu aurais compris si tu avais cliqué ne serait-ce qu'une fois sur le lien que j'ai posté 3 ou quatre fois sur ce fil...
Encore une fois, je n'ai dit nulle part que j'avais quelque chose à proposer à la science! Je cherche juste à savoir dans quelle mesure mes propres cogitations sont déjà venues à d'autres, et qu'est-ce que leur caisse à outils leur a permis d'en faire. Voilà toute l'affaire!Si tu n'as pas d'expérience à proposer, alors tu n'as rien de nouveau à proposer à la science, tout simplement.
Oui, sauf qu'on pourrait peut-être m'épargner ça, parce que je ne vois pas dans ce que je dis ce qui pourrait faire le jeu des charlatans. Ceux qui veulent se faire du blé en vendant des bouteilles d'eau "à forte mémoire moléculaire" ne m'ont pas attendu.
L'amalgame est un peu rapide, certes il y a mon feeling, mais nourri par de très nombreuses heures de lectures scientifiques et de conférences diverses, c'est toujours bon de savoir que ça sert juste à conserver l'ignorance du cireur de chaussures du coin!...si tu te contentes de construire ton argumentaire sur les sables mouvants de l'ignorance et de ton "feeling"
Pas davantage, à mon sens, qu'à dire: "c'est mon rayon, alors tout ce que vous pourrez dire là-dessus, je l'ai déjà pensé trois cents fois en long en large et en travers". Mais bon...
PS j'attends toujours pour des exemples de simulations numériques plus consistantes que le "jeu de la vie"...
Salut,
Un mythe, c'est un truc figé, basé sur des croyances, religieuses ou non, et n'ayant aucun rapport avec la science.
Genre le créationnisme ou l'intelligent design.
La théorie de l'évolution ne répond pas du tout a cette définition, elle est en constante évolution (par exemple la découverte d'organisme multicellulaires de 2.1ga, récemment, qui va faire revoir les modèles).
La réponse a la question d'origine du topic est finalement très simple : c'est une vérité scientifique conjoncturelle, prête a être réactualisée en fonction des découvertes.
L'exact opposé du mythe.
Je me suis mal exprimée, effectivement ; il ne s'agit pas de la vôtre ( je ne me serais pas permis!) bien sûr, mais de celle que vous évoquez."Votre" conscience: parlez-vous de la mienne, ou de celle que je soupçonne aux particules?
"Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
Rachmaninoff
Bonjour à tous,
Je ne suis pas un spécialiste, mais j’ai une petite question :
D’un côté il y a le cafard, qui n’a pas évolué depuis plus de 300 millions d’années ( de mémoire), et de l’autre, l’homme dont la séparation avec le singe est apparue il y a seulement 6 millions d’années.
Il semblerait que le cafard est terminé son évolution, contrairement à l’homme.
D’après ce que j’ai compris de vos propos, l’évolution serait le fruit du hasard (j’ai parcourut rapidement ce fil).
Pourquoi le hasard stoppe l’évolution d’une espèce et pas d’une autre ?
Une espèce parfaitement adaptée à son environnement n’évoluerait-elle plus ?
Merci,
Il n'y a pas "le" cafard. Il y a une lignée (les blattoptères) qui s'est maintenue depuis environ 350 millions d'années, mais les blattes fossiles qu'on a trouvées ne sont pas les espèces actuelles. Il y a donc évolution, mais dans le cadre d'une "formule" qui, étant très bien adaptée à certains milieux, a pu se maintenir à peu près à l'identique dans la mesure où la pression de sélection qui s'est exercée et s'exerce toujours sur ces espèces est restée modérée. En effet il n'y a pas de raison pour qu'un groupe très bien adapté à un milieu évolue beaucoup même si le taux de mutations est semblable à celui des autres espèces, et même si le taux d'apparition de nouvelles espèces est la même que dans d'autres groupes.
De la même manière le cœlacanthe actuel a la même anatomie que les cœlacanthes fossiles, mais ce n'est pas du tout la même espèce.
Enfin l'homme ne s'est pas séparé "du" singe, d'une part parce que les singes sont très diversifiés, d'autre part parce que la lignée qui conduit aux singes actuels a un ancêtre commun avec celle qui conduit aux hominidés. Enfin parmi ceux-ci il y a eu un ancêtre commun dont sont dérivés les "hommes" au sens large d'une part, et les "grands singes" d'autre part.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac