En décrivant le lien de cause à effet, la science répond à la question de savoir « comment », certes, mais ce faisant, elle répond à la question de savoir « pourquoi » lorsque justement un but ou une raison existe ou peu être établie.
Exemples :
Comment se développe un diabète de type 2 ?
Un dysfonctionnement du pancréas provoque une mauvaise régulation de l'apport des glucides dans le sang.
(Ultra simplifié pour les besoins du raisonnement)
Pourquoi un diabète de type 2 se développe-t-il ?
Parce que le pancréas ne fonctionne pas bien.
(Une raison peut être établie.)
Comment naissent les chatons ?
Ils sont mis au monde par une chatte à la suite d'une grossesse qu'elle a subie après avoir été montée par un chat.
Pourquoi les chats montent-ils les chattes ?
Pour que naissent des chatons. (Un but existe.)
Chaque affirmation scientifiquement exprimée par une certitude ou une probabilité de cause à effet peut être considérée comme une réponse à un « comment » certes, mais aussi à un « pourquoi » dès qu'un point de vue peut être adapté et adopté en conséquence sur le plan d'un but ou d'une raison quelconque.
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Pour donner un avis épistémologique, c'est-à-dire un point de vue de la philosophie des sciences, nous pouvons dire que ce sont les théologiens, les spiritualistes et les philosophes des idées pures qui sont la cause de la mise en forme littéralement mémétique de la pensée du « pourquoi » telle qu'on la voit se développer en général.
Il s'agit d'une intrusion spiritualiste à rejeter systématiquement du monde de la science.
Disons que cela a assez duré.
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