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Est-ce nous ou notre cerveau?



  1. #301
    invite4b0d1657

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?


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    Citation Envoyé par mh34 Voir le message
    Ceci dit, moi j'aimerais bien qu'on me donne un exemple de "agir contre son cerveau"...ça veut dire quoi, concrètement?
    Bonjour mh34,

    Peut-être se forcer à manger ce qu'on n'aime pas.

    Mais j'ai l'impression que c'est plus souvent le cerveau qui fait agir contre son corps, par exemple: Le masochisme.

    Pourquoi? Quel est l'intérêt?

    Et comme tu disais moi, ma conscience, c'est mon cerveau + mon corps, pourquoi mon cerveau veur faire mal à mon corps, vengance, jalousie?

    -----

  2. #302
    invite9fd5214e

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    Bonjour,

    D'après certains, la confusion entre plaisir et douleur qu'induit le masochisme serait dû à une réponse disproportionnée du cerveau aux douleurs intenses. Pour compenser une douleur forte, qui se traduit en une fréquence de potentiels d'action plus importante, le cerveau produit une quantité d'endorphine bien supérieure à ce qui est nécessaire pour compenser la douleur et la résultante est une impression de plaisir. L'endorphine est, pour schématiser, aussi efficace qu'une drogue et engendre donc une dépendance qui peut induire l'auto-destruction du sujet. Il n'y a pas de vengeance ou de jalousie à proprement parler. Disons plutôt que dans le processus cognitif général obtenir de l'endorphine devient un objectif supérieur à celui de préserver le corps. Bien sûr le processus cognitif est altéré par des modifications structurelles qu'engendre "l'addiction" et est donc incapable (à moins d'être stimulé intelligemment) de réaliser le danger.

    Agir contre son cerveau, (intuitivement) consisterais plutôt à un acte sans aucune forme de rétribution possible et qui va à l'encontre d'une loi fondamentale. Exemple: un soldat qui se sacrifie en sautant sur une grenade à fragmentation pour préserver des civils ou des camarades qui sont inconscients, en sachant qu'il ne restera aucune trace ni de la grenade ni de lui. Le soldat n'a donc pas d'arrière pensée du style "gloire posthume". La loi fondamentale mise en cause est l'instinct de survie. Bien sûr il existe des situations où l'on intervient même avec un "risque mortel". Mais ces situations reposent uniquement sur une ambiguïté : on est pas sûr de mourir. Par contre dans un acte délibéré de sacrifice il n'y a pas de doute sur la mort. Pourtant dans des situations de vie ou de mort le cerveau est capable d'euthanasier la région liée à l'empathie ou encore de paralyser le corps voire même de "piloter" façon berserk le corps en provoquant un état de folie.

    De fait on comprend que le cerveau a le pouvoir de nous contraindre à survivre. Pourtant le soldat saute sur la grenade? Pour moi il n'y a qu'une possibilité:

    -Le "surmoi" psychologique existe sous forme "d'instance biologique" et acquiert au fur et à mesure de temps et d'auto-suggestions une force équivalente aux strates les plus primitives du cerveau (et par conséquent les plus puissantes). Autrement dit le surmoi existe physiquement et s'inscrit dans le réseau neuronal avec la même profondeur que les mécanismes de survie. Ainsi, dans une situation de choix rapide et forcé, il possède la même emprise (voire une supérieure) sur le corps que "l'instinct" et "l'inconscient'.

    D'une certaine façon on en arrive à la conclusion qu' "on" ne va jamais vraiment à l'encontre de son cerveau. Si on arrive à faire quelque chose que l'on pense intuitivement être interdit par le cerveau c'est que le cerveau y "consent" d'une certaine manière. Pour quelle raison? Parce que "nous" sommes notre cerveau et que notre "volonté" existe physiquement sous la forme d'une structure qui s'étend et se complexifie au fur et à mesure que l'on "renforce notre volonté". Autrement dit aller contre son cerveau n'a jamais lieu. Par contre aller contre son instinct a lieu très souvent...

    Cordialement

  3. #303
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    Re.
    Citation Envoyé par Superbia Voir le message
    ... L'endorphine est, pour schématiser, aussi efficace qu'une drogue et engendre donc une dépendance qui peut induire l'auto-destruction du sujet.
    Oui mais pas plus que pour le sport, par exemple, ce qui est assez fréquent.

    Citation Envoyé par Superbia Voir le message
    Agir contre son cerveau, (intuitivement) consisterais plutôt à un acte sans aucune forme de rétribution possible et qui va à l'encontre d'une loi fondamentale. Exemple: un soldat qui se sacrifie en sautant sur une grenade à fragmentation pour préserver des civils ou des camarades qui sont inconscients, en sachant qu'il ne restera aucune trace ni de la grenade ni de lui. Le soldat n'a donc pas d'arrière pensée du style "gloire posthume". La loi fondamentale mise en cause est l'instinct de survie.
    Je trouve qu'il y a rétribution comme "pour le plaisir de faire plaisir", poussé ici à l’extrême qui peut dans certains cas nourrir un énorme égo plutôt qu'être un acte désintéressé (même s'il ne reste rien, comme ceux pour qui des statues ont été érigées).

  4. #304
    invite4b0d1657

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    Citation Envoyé par Superbia Voir le message
    Le "surmoi" psychologique existe sous forme "d'instance biologique" et acquiert au fur et à mesure de temps et d'auto-suggestions une force équivalente aux strates les plus primitives du cerveau (et par conséquent les plus puissantes). Autrement dit le surmoi existe physiquement et s'inscrit dans le réseau neuronal avec la même profondeur que les mécanismes de survie. Ainsi, dans une situation de choix rapide et forcé, il possède la même emprise (voire une supérieure) sur le corps que "l'instinct" et "l'inconscient'.
    Salut Superbia, super intéressant cette phrase. Donc le surmoi est physique, ce qui implique que le moi, la conscience est aussi physique et ne peut exister sans la création d'un réseau neuronal, donc la conscience, ma personnalité est simplement mon réseau neuronal, donc pure physique.

    ##### supprimé : hors charte.
    Dernière modification par JPL ; 09/08/2012 à 15h10.

  5. #305
    JPL
    Responsable des forums

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    Rappel de la charte du forum :

    Étant sur un forum scientifique, les discussions religieuses ou politiques ne sont pas tolérées.
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  6. #306
    karlp

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    Bonjour à tous, bonjour Superbia

    Citation Envoyé par Superbia Voir le message
    Bonjour,

    D'après certains, la confusion entre plaisir et douleur qu'induit le masochisme serait dû à une réponse disproportionnée du cerveau aux douleurs intenses. Pour compenser une douleur forte, qui se traduit en une fréquence de potentiels d'action plus importante, le cerveau produit une quantité d'endorphine bien supérieure à ce qui est nécessaire pour compenser la douleur et la résultante est une impression de plaisir. L'endorphine est, pour schématiser, aussi efficace qu'une drogue et engendre donc une dépendance qui peut induire l'auto-destruction du sujet. Il n'y a pas de vengeance ou de jalousie à proprement parler. Disons plutôt que dans le processus cognitif général obtenir de l'endorphine devient un objectif supérieur à celui de préserver le corps. Bien sûr le processus cognitif est altéré par des modifications structurelles qu'engendre "l'addiction" et est donc incapable (à moins d'être stimulé intelligemment) de réaliser le danger.
    Je ne suis pas qualifié pour discuter de l'interprétation scientifique que vous proposez: j'ai souligné le "cadre" (conceptuel) au travers duquel celle ci est proposée.
    Votre cadre oppose le plaisir et la douleur, ce qui est parfaitement sensé. Néanmoins, dans ce cadre, le masochisme nous apparaît comme une énigme.
    Peut-être qu'il serait plus aisé de cerner ce masochisme en substituant à ce cadre "duel" (plaisir/douleur) un autre cadre dans lequel la "jouissance " doit être (mentalement) distinguée du "plaisir". S'il y a en effet de nombreuses situations dans lesquelles les deux doivent être associés, il en existe également dans lesquelles la "jouissance" est distincte du plaisir (je pense notamment aux témoignages de personnes qui ont cotoyé l'horreur - à laquelle la jouissance peut être associée pour le plus grand déplaisir de l'individu concerné).
    Je ne sais pas si une "trichotomie" (plaisir/douleur/jouissance) est suffisante pour le cas (le masochisme) mis en exergüe.

    Agir contre son cerveau, (intuitivement) consisterais plutôt à un acte sans aucune forme de rétribution possible et qui va à l'encontre d'une loi fondamentale
    .

    Je ne comprends pas bien l'expression "agir contre son cerveau", que je prends pour une métaphore d'"agir contre son propre intérêt" (corrigez moi si nécessaire).

    Si cette loi fondamentale existe, il faut reconnaître qu'elle est en permanence transgressée.

    -Le "surmoi" psychologique existe sous forme "d'instance biologique" et acquiert au fur et à mesure de temps et d'auto-suggestions une force équivalente aux strates les plus primitives du cerveau (et par conséquent les plus puissantes). Autrement dit le surmoi existe physiquement et s'inscrit dans le réseau neuronal avec la même profondeur que les mécanismes de survie. Ainsi, dans une situation de choix rapide et forcé, il possède la même emprise (voire une supérieure) sur le corps que "l'instinct" et "l'inconscient'.

    Ce que vous semblez appeler "surmoi" (et dont ne voit pas bien en effet pourquoi il ne correspondrait pas à une configuration neurobiologique) peut très bien commander le renoncement à la "jouissance" (pour ce qu'elle a de fondamentalement excessif, et qui doit être "bridée" pour qu'une vie sociale soit tenable) ce qui est, je suppose, notre situation à vous et moi. Cependant un tel "surmoi" peut aussi exiger l'inverse: il existe nombres d'individus pour qui la recherche d'une jouissance spécifique relève d'une obligation catégorique.
    On peut supposer que le masochisme relève d'un tel état mental: cela supprime la difficulté d'expliquer comment la douleur peut se transformer en plaisir dans ce type de cas.

    Tout cela ne met pas en cause le fait que le cerveau soit bien la condition sine qua non de ces modes de fonctionnement qui nous posent question.


    Cordialement

  7. #307
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    Citation Envoyé par karlp Voir le message
    Je ne comprends pas bien l'expression "agir contre son cerveau", que je prends pour une métaphore d'"agir contre son propre intérêt" (corrigez moi si nécessaire).
    On en est un peu tous la : je le prends (personnellement et am(t)ha) dans ce sens, tout en distinguant que cet intérêt peut être celui de l'organisme hors cerveau, du cerveau "seul" (addiction ou instinct - je m'avance, la), immédiat (en fait, tous les qualificatifs qui entrent en conflit avec d'autres et lorsque les impératifs ne sont pas finalement rationnellement distingués entre eux - par le cerveau ).


    Citation Envoyé par karlp Voir le message
    Tout cela ne met pas en cause le fait que le cerveau soit bien la condition sine qua non de ces modes de fonctionnement qui nous posent question.
    Et c'est même lui qui décide, même lorsqu'il "agit contre lui même" (hors suicide). Ce qui (me) pose problème.

  8. #308
    karlp

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    Bonjour à tous, bonjour Myoper

    Citation Envoyé par myoper Voir le message
    Et c'est même lui qui décide, même lorsqu'il "agit contre lui même" (hors suicide). Ce qui (me) pose problème.
    C'est le fait que cela pose problème qui me pose problème

    Je me demande alors si la difficulté ne vient pas de ce que la "métaphore" repose sur une "personnification" du cerveau ?

    Je poursuis également cette autre réflexion: je crois observer une solidarité entre le dualisme (qui n'est plus ici le classique dualisme "corps-esprit" mais le dualisme "corps-cerveau") et l'éternelle question de l'autonomie de la volonté (question qui peut prendre d'autres formes comme celle de la liberté vs le déterminisme). Peut être qu'une étude statistique menée sur les discussions abordant l'un ou l'autre thème ici même sur futurasciences (le dualisme et la liberté) permettrait de relever une corrélation ?
    Est-ce qu'alors nous pourrions supposer que le "paradoxe" d'un cerveau qui décide d'agir contre lui-même est simplement la conséquence d'un cadre conceptuel inapproprié ?

    Est-ce que ce "paradoxe" est supprimé si, abandonnant la métaphore sous tendue par une personnification du cerveau, nous nous contentons de constater que le cerveau est la condition d'un comportement et d'une pensée qui obéissent non seulement aux lois qui régissent la physiologie mais également aux lois qui gouvernent les structures ou les systèmes ( par exemple: on peut supposer que les compétences grammaticales dépendent de potentialités neuro-biologiques, mais que les performances grammaticales d'un individu dépendent, en partie, des particularités de la langue dans laquelle il s'exprime; ces "performances" sont alors au moins en partie conditionnées (1) par l'organisation biologique du cerveau de l'individu et (2) par les règles de la langue qui lui est transmise par un autre) ?

    La question se ramènerait-elle alors à celle des relations existant entre les divers niveaux d'organisation ?

    En résumé, peut on dire que la façon dont notre cerveau fonctionne primitivement (au coeur de multiples interactions et influences) produirait l'illusion que la question de la "cause/source/origine des décisions que nous croyons prendre" est une question bien posée ?

    Je regrette de n'être pas très clair

  9. #309
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    Citation Envoyé par karlp Voir le message
    Je me demande alors si la difficulté ne vient pas de ce que la "métaphore" repose sur une "personnification" du cerveau ?
    [...]
    Est-ce qu'alors nous pourrions supposer que le "paradoxe" d'un cerveau qui décide d'agir contre lui-même est simplement la conséquence d'un cadre conceptuel inapproprié ?
    [...]

    La question se ramènerait-elle alors à celle des relations existant entre les divers niveaux d'organisation ?

    En résumé, peut on dire que la façon dont notre cerveau fonctionne primitivement (au coeur de multiples interactions et influences) produirait l'illusion que la question de la "cause/source/origine des décisions que nous croyons prendre" est une question bien posée ?

    Je regrette de n'être pas très clair
    C'est clair, je pense et je me dis que ce n'est en effet pour l'instant qu'une métaphore qui ne peut servir que dans certains cas sans avoir plus de fondement qu'on attend d'une métaphore (par exemple, faire comprendre à un "addict" que son cerveau n'a pas les mêmes objectifs - je remarque au passage mais surtout à postériori que la volonté et sa notion d'effort n'est pas souvent intervenue).

  10. #310
    invite4b0d1657

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    La notion de volonté est étrange, puisque je suis aussi mon cerveau pourquoi devrais-je avoir de la volonté pour faire quelque chose que j’ai décidé.

    Dans ce cas ma volonté montre une dichotomie entre mon esprit et mon cerveau, non ?

    Donc mon esprit lutte contre mon cerveau-corps par la volonté pour lui imposer de faire une action qu’il n’aime pas.

  11. #311
    karlp

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    Citation Envoyé par dragounet Voir le message
    La notion de volonté est étrange, puisque je suis aussi mon cerveau pourquoi devrais-je avoir de la volonté pour faire quelque chose que j’ai décidé.

    Dans ce cas ma volonté montre une dichotomie entre mon esprit et mon cerveau, non ?

    Donc mon esprit lutte contre mon cerveau-corps par la volonté pour lui imposer de faire une action qu’il n’aime pas.
    Cette difficulté que vous relevez n'indique pas nécessairement une dichotomie entre l'esprit et le cerveau, mais une incommensurabilité entre l'approche objective du cerveau et l'approche subjective de l'esprit (nous pouvons parler du cerveau comme d'un objet, il est beaucoup plus difficile de se défaire de sa propre subjectivité dès lors qu'il est question de l'esprit, fut-il bien entendu qu'il n'existe pas sans le cerveau).

    Comme Myoper, je crois que l'emploi de la métaphore ne saurait servir de base solide à un raisonnement mais ne se légitime que de son usage particulier et à des fins spécifiques (telles que celle qui est proposée en exemple): la référence a une métaphore peut en effet avoir des effets "thérapeutiques" ou "pédagogiques"; il faut s'en méfier quand il est question d'élaborer un savoir (même si, comme nous l'observons ici, il n'est pas aisé de s'en passer).

  12. #312
    invite9fd5214e

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    Bonsoir,

    Oui mais pas plus que pour le sport, par exemple, ce qui est assez fréquent.
    C'est correct mais je pense que, dans le cas de la douleur, la possibilité de répéter le stimuli et l'auto-suggestion du sujet lié au contexte crée une dépendance résultante supérieure et probablement croissante (dans le cas du sport, je pense, l'augmentation de la sécrétion bien que très élevée ne peux pas dépasser un seuil ne serait-ce que du fait des contraintes physiques pour le corps ). Un peu comme un effet conjugué d'un placebo et d'une petite quantité de "vrai" médicament.

    Je trouve qu'il y a rétribution comme "pour le plaisir de faire plaisir", poussé ici à l’extrême qui peut dans certains cas nourrir un énorme égo plutôt qu'être un acte désintéressé (même s'il ne reste rien, comme ceux pour qui des statues ont été érigées).
    Je suis tout à fait d'accord. J'avais envisagé cette possibilité mais je n’ai pas pris le soin de la verbaliser. En effet (pour préciser mon exemple) , le soldat en question est tout à fait convaincu de son altruisme et ne se complait pas dedans. Bien qu'on ne puisse évidemment le vérifier (mais bon c'est pour illustrer).

    Votre cadre oppose le plaisir et la douleur, ce qui est parfaitement sensé. Néanmoins, dans ce cadre, le masochisme nous apparaît comme une énigme.
    Je comprend pourquoi vous préférez intégrez un troisième élément au cadre mais je propose d'en rester à la "dichotomie" et de nous contenter d'alterner. Car je pense que la troisième composante, la "jouissance", n'est qu'une association du plaisir intégré par expérience comme positif et du plaisir immédiat. Autrement dit, le sujet s'est, par auto-suggestion, convaincu du caractère excitant de la procédure ce que lui confirme la décharge d'endorphine présente (c'est mon hypothèse). Le plaisir anticipé s'associe au plaisir réel et provoque par conjugaison la "jouissance". Et je pense que le plaisir anticipé doit même accélérer l'accès au plaisir immédiat. Je ne sais pas si je suis resté cohérent corrigez-moi si vous apercevez des indices de digression.
    Cependant un tel "surmoi" peut aussi exiger l'inverse: il existe nombres d'individus pour qui la recherche d'une jouissance spécifique relève d'une obligation catégorique.
    On peut supposer que le masochisme relève d'un tel état mental: cela supprime la difficulté d'expliquer comment la douleur peut se transformer en plaisir dans ce type de cas.
    Remarque tout à fait pertinente. Ici je ne peux pas clairement répondre de façon tranchée puisque je n'ai aucune idée de la "plasticité"(rapidité d'adaptation et de réorganisation) de la structure neurologique sollicitée lors de l'appel au "surmoi" (même si l'action peut sembler passive). Le contre-argument théorique serait que, pour qu'un "surmoi" encourage la recherche de la jouissance comme un "devoir" au sens philosophique du terme, il faut (là ce n'est que mon hypothèse personnelle) , dans le cas d'un "masochiste en découverte" par exemple, que l'expérience soit reproduite plusieurs fois. Ce qui implique que le surmoi, à ce moment, ne présente pas l’expérience comme un devoir fondamental de jouissance mais plus comme une découverte et à ce moment l'instance "sociale" aura plus tendance à freiner plutôt qu'a encourager. Autrement dit il existe des formes de masochismes ou l'intervention mentale à lieu à posteriori et donc il faut bien qu'une confusion plaisir/douleur soit évaluée. Ai-je été clair? Je me perds vite dans mes propres explication donc je ne suis pas à l'abri d'une erreur.

    Je me demande alors si la difficulté ne vient pas de ce que la "métaphore" repose sur une "personnification" du cerveau ?
    [...]
    Est-ce qu'alors nous pourrions supposer que le "paradoxe" d'un cerveau qui décide d'agir contre lui-même est simplement la conséquence d'un cadre conceptuel inapproprié ?
    [...]

    La question se ramènerait-elle alors à celle des relations existant entre les divers niveaux d'organisation ?

    En résumé, peut on dire que la façon dont notre cerveau fonctionne primitivement (au coeur de multiples interactions et influences) produirait l'illusion que la question de la "cause/source/origine des décisions que nous croyons prendre" est une question bien posée ?

    Je regrette de n'être pas très clair
    Tout comme Myoper et Karlp je pense aussi que le problème viens de la métaphore mais aussi des raisons de son élaboration. Je pense que si l'on peut prouver que la conception qu'induit la métaphore en question n'a pas lieu d'être il est difficile d'en priver les lecteurs étant donner que, plus qu'une erreur conceptuelle totalement involontaire, cette métaphore trahis probablement un désir de "personnifier" le cerveau.
    En résumé, peut on dire que la façon dont notre cerveau fonctionne primitivement (au coeur de multiples interactions et influences) produirait l'illusion que la question de la "cause/source/origine des décisions que nous croyons prendre" est une question bien posée ?
    ce que j'essaie d'une certaine manière d'introduire ici:

    D'une certaine façon on en arrive à la conclusion qu' "on" ne va jamais vraiment à l'encontre de son cerveau. Si on arrive à faire quelque chose que l'on pense intuitivement être interdit par le cerveau c'est que le cerveau y "consent" d'une certaine manière. Pour quelle raison? Parce que "nous" sommes notre cerveau et que notre "volonté" existe physiquement sous la forme d'une structure qui s'étend et se complexifie au fur et à mesure que l'on "renforce notre volonté". Autrement dit aller contre son cerveau n'a jamais lieu. Par contre aller contre son instinct a lieu très souvent...
    J'essaie ici d'abolir la métaphore, que, de fait, je suis obligé d'utiliser pour illustrer. En tout cas c'est l'intention que j'avais et si j’ai bien interprété les propos de Karlp je pense que nous sommes du même avis.

    Cordialement

  13. #313
    invite255dc024

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    de myoper :
    J'objecte que toutes les lois ne sont pas connues comme déterministes et il suffit d'une seule pour que le résultat ne soit pas "déterminé".
    Bonjour, donc là je suis d'accord avec toi, mais connait-on toute ces lois ?

    de myoper :
    Le terme liberté à été conçu par et pour cet organisme et comme il est décrit ici comme ne pouvant pas exister pour cet organisme, il y a contradiction et ce terme demande donc à être clairement défini.
    Pourrais-tu le définir clairement ?

  14. #314
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    Citation Envoyé par NeoCybran Voir le message
    Pourrais-tu le définir clairement ?
    Le seul moyen que je vois pour ce faire nécessite un certain nombre de présupposition suivant le contexte, ce qui fait que la question ne se posera plus dans le dit contexte.

  15. #315
    invite255dc024

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    ah... donc on tourne en rond dans notre discussion, semble-t-il.

  16. #316
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    Oui parce que si on (nous, les humains) pose une une définition, elle sera soit anthropomorphique et déclarera les humains libres par construction (par exemple, ce qui différencie les actions ou pensées de dits humains équivalents placés dans des situations équivalentes (...) ou, ce sera ce qui permet la capacité de choix, etc...) ou sera absolue et pourra définir une action différentes de ce que les lois (déterministes ou pas, sans laisser de zones non définies qui justement ne permettraient pas de dire si nous sommes libres ou pas) "régissant l'univers" prédisent (une définition qui dit en gros que puisque ça c'est passé ou fait, c'est que les lois le permettaient et auraient pu le prévoir et donc que ce n'est pas une liberté).
    Ou alors, une autre définition dont il va falloir en plus démontrer l’intérêt.
    Voila ou j'en suis de la chose.

  17. #317
    karlp

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    Bonjour à tous, bonjour Superbia

    Citation Envoyé par Superbia Voir le message
    Je comprend pourquoi vous préférez intégrez un troisième élément au cadre mais je propose d'en rester à la "dichotomie" et de nous contenter d'alterner. Car je pense que la troisième composante, la "jouissance", n'est qu'une association du plaisir intégré par expérience comme positif et du plaisir immédiat. Autrement dit, le sujet s'est, par auto-suggestion, convaincu du caractère excitant de la procédure ce que lui confirme la décharge d'endorphine présente (c'est mon hypothèse). Le plaisir anticipé s'associe au plaisir réel et provoque par conjugaison la "jouissance". Et je pense que le plaisir anticipé doit même accélérer l'accès au plaisir immédiat. Je ne sais pas si je suis resté cohérent corrigez-moi si vous apercevez des indices de digression.
    A la lecture de votre message je me suis aperçu que nous ne donnions par la même extension au terme de masochisme.

    Il me semble que vous rangez sous ce terme le cas d'un individu qui tirerait plaisir à se donner des coups de marteau par exemple.

    Je faisais, de mon côté, allusion à la perversion masochiste, laquelle est d'abord caractérisée par les traits suivants:

    - L'existence d'un fantasme qui met en scène au moins deux individus dont la relation n'est pas symétrique (il y a un dominant et un dominé).
    - A ce fantasme correspondent un certain nombre de scénarii imaginaires qui, au delà de leurs différences, récèlent toujours la même structure relationnelle dissymétrique.
    - Les scenarii impliquent (toujours ? les contre-exemples sont rarissimes) l'utilisation d'un instrument (fouet, schlague, etc.)

    L'utilisation de l'instrument peut provoquer la douleur mais ce n'est pas toujours le cas. Ce dernier a d'abord une valeur symbolique ( comme le sceptre du roi). Les témoignages mettent l'accent sur l'humiliation.

    C'est donc plutôt la nature de la relation qui provoque la jouissance.

    Dans sa forme extrême ce masochisme conduit l'individu à s'offrir à la dévoration (réelle) d'un acolyte anthropophage.
    Peut-être que cet exemple montrera mieux pourquoi je tiens tant à distinguer le plaisir et la jouissance ?

    Le contre-argument théorique serait que, pour qu'un "surmoi" encourage la recherche de la jouissance comme un "devoir" au sens philosophique du terme, il faut (là ce n'est que mon hypothèse personnelle) , dans le cas d'un "masochiste en découverte" par exemple, que l'expérience soit reproduite plusieurs fois.
    Il est vrai que le masochiste doit se découvrir comme tel, mais je ne suis pas convaincu que ce soit le plaisir inhérent à une première expérience qui conduise quelqu'un vers celui ci : comment sinon expliquer le cas ci dessus ? et comment expliquer que tous les individus qui vivent une même expérience (masochiste) ne le deviennent tous ?

    Je conviens qu'il est terrifiant de penser que l'impératif pervers puisse être comparé (dans sa forme) à l'impératif moral.

    Cordialement

  18. #318
    invite9fd5214e

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    Bonjour,

    Effectivement, le masochisme que vous évoquez ne me permet pas de conclure et justifie l'intégration de la "jouissance". Cependant le masochisme que j'évoque est me semble-t-il le masochisme qu'utilise dragounet comme exemple:

    Mais j'ai l'impression que c'est plus souvent le cerveau qui fait agir contre son corps, par exemple: Le masochisme.

    Pourquoi? Quel est l'intérêt?

    Et comme tu disais moi, ma conscience, c'est mon cerveau + mon corps, pourquoi mon cerveau veut faire mal à mon corps, vengeance, jalousie?
    Et le masochisme qui a donné naissance à mes explications.
    Il est vrai que le masochiste doit se découvrir comme tel, mais je ne suis pas convaincu que ce soit le plaisir inhérent à une première expérience qui conduise quelqu'un vers celui ci : comment sinon expliquer le cas ci dessus ? et comment expliquer que tous les individus qui vivent une même expérience (masochiste) ne le deviennent tous ?
    Ici en effet le cas que vous évoquez ne peut pas être expliqué par l'addiction à l'endorphine seule. D 'ailleurs comme expliqué précédemment cette addiction est limitée et une grande partie du phénomène s'explique plus psychologiquement (rapport psychologique de l'individu au plaisir).

    Ce qui explique le fait qu'on ne devient pas tous masochistes. Le plaisir de la première expérience n'est qu'un déclencheur qui se contente d'initier un mécanisme probablement en latence.

    cordialement.

  19. #319
    invite1a308282

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    Citation Envoyé par Superbia Voir le message
    Bonjour,

    Effectivement, le masochisme que vous évoquez ne me permet pas de conclure et justifie l'intégration de la "jouissance". Cependant le masochisme que j'évoque est me semble-t-il le masochisme qu'utilise dragounet comme exemple:



    Et le masochisme qui a donné naissance à mes explications.


    Ici en effet le cas que vous évoquez ne peut pas être expliqué par l'addiction à l'endorphine seule. D 'ailleurs comme expliqué précédemment cette addiction est limitée et une grande partie du phénomène s'explique plus psychologiquement (rapport psychologique de l'individu au plaisir).

    Ce qui explique le fait qu'on ne devient pas tous masochistes. Le plaisir de la première expérience n'est qu'un déclencheur qui se contente d'initier un mécanisme probablement en latence.

    cordialement.
    bonjour superbia et les autres
    Ce qui est étrange pour certains masochistes est que leurs envies sont venues sans forcément avoir eu une première expérience ou reçu une éducation parentale qui auraient pu troublés leur évolution.
    Et bien souvent elles cédent à ses envies pour qu'elles ne les accaparent plus mais elles reviennent souvent ...
    Et pour le cas de l'endorphine , on remarque souvent que les masochistes petit à petit poussent le curseur plus loin comme si la monotonie les poussait à en demander plus pour éprouver leur plaisir.
    C'est leur cerveau qui leur dit tu veux te sentir bien ? alors tu dois etre puni plus durement ....

  20. #320
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    Quelqu'un pour faire de nouveau le lien avec le sujet ?

  21. #321
    inviteb3a6feac

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    Bonjour à tous !

    Pour rapidement me présenter dans la conversation, je fais de la recherche en neurosciences et oncologie, et même si je n'ai pas pu lire la totalité des posts du fil, ce que j'ai lu est pour le moins intéressant, parfois farfelu, souvent pertinent.
    J'aimerais ajouter un lien vers un reportage de vulgarisation qu'Arte sait si bien faire. je l'avais vu il y a presque un an, et j'en fais encore souvent référence, tellement je l'ai trouvé bien ficelé. Il est en 2 parties s'intitule Le cerveau et ses automatismes.

    Il répond plutôt bien, et cela dès la première phrase de la voix OFF, à la question du fil. C'est une des explicaitons cela va de soi. Mais pour ceux qui en ont le temps, c'est une expérience télévisuelle à vivre, accompagnée de quelques tests que vous pourrez faire vous même.

    Il explique in fine que le cerveau, avec des exemples de magie, comment il est simple de tromper le cerveau conscient et beaucoup moins notre cerveau inconscient, parce que la plupart de notre vie se fait inconsciemment.

    V'là les liens, maintenant que je vous ai fait saliver ^^
    partie 1: http://www.youtube.com/watch?v=qSu_v92vYx4
    partie 2: http://www.youtube.com/watch?v=zInGEKyRD48

    Cordialement.
    nowell

  22. #322
    invite1a308282

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    comment dire on s'en doutait un peu meme que le conscient pourrait etre une construction de l'inconscient ...

  23. #323
    inviteb7078c92

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    bonsoir a tous ,
    Je m excuse par avance si ma question peut vous paraitre stupide mais comment cela se fait il que l on arrive a penser a autre chose lorsque une pensee nous gene si
    notre facon de penser se résume à des interactions électriques , chimiques qu on ne controle pas vraiment au final ?
    par exemple lorsque un probleme de la vie quotidienne tourne en boucle dans notre tete arrive un moment ou on se dit "bon allez c es bon arrete avec ca "
    merci pour vos reponse

  24. #324
    Fishbedfan

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    Citation Envoyé par alexanra Voir le message
    bonsoir a tous ,
    Je m excuse par avance si ma question peut vous paraitre stupide mais comment cela se fait il que l on arrive a penser a autre chose lorsque une pensee nous gene si
    notre facon de penser se résume à des interactions électriques , chimiques qu on ne controle pas vraiment au final ?
    par exemple lorsque un probleme de la vie quotidienne tourne en boucle dans notre tete arrive un moment ou on se dit "bon allez c es bon arrete avec ca "
    merci pour vos reponse
    En quoi les mécanismes bas-niveau du fonctionnement du cerveau empêcheraient de penser à plusieurs choses à la fois ? Le cerveau est multitâche comme un système d'exploitation moderne d'ordinateur. Plusieurs processus peuvent se dérouler en même temps en parallèle et un ou des processus peuvent commander l'arrêt ou la suspension d'un autre (watchdog). Dans le cerveau, le truc qui fait ça serait la conscience réflexive, la conscience de soi.
    May pre house the seamy side volitation!!!

  25. #325
    Fishbedfan

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    J'en rajoute une couche sur l'aspect multitâche. Vous cherchez à vous rappelez quelchose mais ça ne vient pas. Vous laissez tomber la recherche active, vous passez à autre chose et sans que vous vous y attendez, pouf, vous vous rappelez de l'information que vous cherchiez par ce qu'un "processus" de recherche continuait à tourner dans votre cerveau. Ca illustre pour moi le fonctionnement multitâche du cerveau.
    May pre house the seamy side volitation!!!

  26. #326
    inviteb6b93040

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    Bonjour,

    En vous lisant je me demande si le moi est vraiment nécessaire et même si il n'est pas un frein qui est imposé par la culture à l'inconscient.
    Il y a donc un conflit entre lui et ce moi.
    La 3emme béatitude dans la culture bouddhique est justement la perte de ce moi

  27. #327
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    Rappel:
    Citation Envoyé par Charte Voir le message
    6. Ayez une démarche scientifique. Ce forum n'est pas un lieu de discussion sur de soi-disant phénomènes paranormaux ou "sciences" parallèles. Toutes idées ou raisonnement (aussi géniaux soient ils) doivent reposer sur des faits scientifiquement établis et non sur de vagues suppositions personnelles, basées sur d'intimes convictions. Étant sur un forum scientifique, les discussions religieuses ou politiques ne sont pas tolérées. D'autre part la seule vocation de Futura-Sciences étant la vulgarisation scientifique de bon niveau ce n'est pas le lieu pour des questionnements ou remises en cause de théories admises dont seuls des spécialistes ont les compétences pour débattre, ni pour l'exposé de théories strictement personnelles. Une telle démarche aurait sa place uniquement dans un séminaire ou un congrès scientifique.
    Il serait bien que certaines affirmations soit un peu étayes, au moins pour que les lecteurs puissent se faire une idée plus précise de ce qui est avancé.

  28. #328
    inviteb6b93040

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    Bonjour,


    Dans la 1ere partie il parle d'Alan Snyder qui montre que la partie consciente entrave la créativité car elle se complet dans ses automatismes plus simple à utiliser tel quel que de les reprogrammer face a un problème nouveau.
    En déconnectant cette partie consciente il se peut qu'on améliore l'adaptation à des situation nouvelles

  29. #329
    invite4556789
    Invité

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    La partie consciente se complet dans des automatismes ?
    C'est à mon avis totalement l'inverse.

    L'automatisme, c'est la notion d'habitus en philosophie classique, appelé aussi empirisme par Leibniz, et cela découle du principe de la mémoire. La mémoire est "rafraichie" par les rêves, mais jamais entièrement, d'où c'est l'inconscient qui est à l'origine des automatismes.

    Par exemple, quelqu'un qui a des manies réitère automatiquement certains comportements de manière inconsciente.

    Pour le sujet proposé, je répondrais nous. Le cerveau est l'organe cognitif, mais nous ne sommes pas uniquement cognitifs.
    Dernière modification par invite4556789 ; 02/09/2012 à 13h33.

  30. #330
    inviteb6b93040

    Re : Est-ce nous ou notre cerveau?

    Bonjour,

    Qui aimes changer ses habitudes ? il y en a mais ce n'est pas la majorité.
    et ça dépend de l'age car plus on est vieux , plus les automatismes sont encrés dans le cerveau
    Une population vieillissante devient de plus en plus conservatrice.
    C'est logique car le changement d'automatisme coute un apprentissage long et fastidieux et la motivation décline avec l'age.

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