Voilà qui pourrait bien s'insérer dans le système de la nouvelle philosophie de l'information dont je parlais plus haut dans cette enfilade de messages ...Bonsoir,
La question de savoir si on rencontre des états quantiques dans la nature a son importance, parceque la théorie de la décohérence met l'accent sur le fait que les propriétés quantiques s'appliquent à des systèmes isolés ( tant qu'ils ne font pas l'objet d'une mesure ), alors que
la nature est un système ouvert. Tant qu'un système quantique est isolé, son entropie est nulle et l'information qu'il véhicule est intacte, il comporte donc un maximum de degrés de liberté. Mais dés la particule quantique entre en contacte avec l'environnement, celui-ci acquière sur la particule une information, de même que la particule quantique acquière sur son environnement une information. Mais comme une partie de l'environnement n'est pas observé.
Une partie de l'information concernant l'interaction est irrémédiablement perdue. L'entropie du système Particule/environnement augmente donc. Au fur et à mesure que le processus se poursuit, l'entropie augmente, jusqu'à ce que
l'état quantique se limite à son état le plus probable . En raison de l'extrême fragilité des sytèmes quantiques aux perturbations extérieures il ne reste bien souvent après l'interaction qu'un seul état accessible, le plus aléatoire de tous, celui d'entropie maximale.
De ce fait on peut augurer que s'il existe des système quantiques dans la nature, ils sont très fragiles, donc très fugaces du fait de l'interaction permanente avec l'environnement.
Mesurer c'est acquérir de l'information sur le système quantique et donc augmenter son entropie, qui le fait tendre vers son état le plus probable.
Cordialement,
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