L'allemagne s'est engagé institutionnellement à réduire ses émissions de C02. Et vu qu'elle porte la COP23 actuellement on verra bien. De toute façon faudra bien qu'elle sorte du Charbon et vu qu'elle ne veut pas s'engager dans le nucléaire, elle n'a pas trop le choix. Laissons lui quelques années et tirons le bilan. S'il y a bien un pays qui a les moyens de le faire en tout cas, c'est l'allemagne. Mais il me parait trop tôt pour jeté le bébé avec l'eau du bain et tirer une conclusion définitive comme vous le faites (dans le but inavoué de promouvoir le modèle français nucléaire, on a bien compris ^^)
Je le sais bien que c'est la question essentielle ( enfin celle qui préoccupe ( ou pourrait préoccuper) légitimement tous les citoyens). Le problème est que la réponse pour le coup, est vraiment exclusivement politique (dans le sens "noble", étymologique, du terme). Donc on ne peut pas en débattre sur ce forum.
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Rachmaninoff
et comme je l'ai montré dans le même fil, ça ne prouve rien. rien d'autre que le fait que jusqu'à présent, la contibution des ENRs a été très très faible...comme celle du pétrole en 1910et de plus, comme j'ai montré sur un autre fil, meme dans les autres pays, l'impact de l'éolien sur le RC est absolument fifrelinesque ..
Ce n'est donc pas un argument pertinent.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Dans le cadre de Futura Sciences, la question est de savoir si c'est réalisable techniquement et quelles en sont les implications et on s'arrête là, non? La question de savoir si c'est une priorité est purement politique . Chacun établit ses priorités en fonction de ses convictions /préférences (on l'appellera comme on veut).Je le sais bien que c'est la question essentielle ( enfin celle qui préoccupe ( ou pourrait préoccuper) légitimement tous les citoyens). Le problème est que la réponse pour le coup, est vraiment exclusivement politique (dans le sens "noble", étymologique, du terme). Donc on ne peut pas en débattre sur ce forum.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Pourquoi inavoué ?
Le modèle nucléaire français a pour l'instant tenu ses promesses donné toutes satisfactions, n'a pas été les catastrophes de Fukushima ou Tchernobyl, n'a pas rencontré les problèmes de Three Mile Island ou Windscale. Il n'a produit que très peu de C02 et de particules fines. La volonté de ne pas avoir privatisé cette filiaire y est probablement pour quelque chose et même si parfois l'ASN fait un peu ch.... en fermant abusivement 4 réacteurs à l'entrée de l'hiver, cela a aussi parfois le mérité de ne pas laisser EDF démarrer une centrale sans avoir fait tous les tests sur une cuve non conforme.
Donc si nous ne rencontrons jamais d'autres problèmes que ceux que nous avons eu depuis 50 ans on pourra dire que le modèle nucléaire français a tenu ses promesses.
Les réacteurs génération II étant fiables il est même dommage que nous n'ayons pas poursuivi dans cette voie d'une technique éprouvée et pas trop chère.
sauf que ce n'est pas comparable, parce que les ENR "intermittentes" ne produisent que de l'électricité et avec un facteur de charge nettement < 1, ce qui limite de facto leur pourcentage dans le paysage énergétique à environ 10 % maxi. De plus pour la France, ce n'est de toutes façons meme pas la question puisque l'électricité étant déjà très peu carbonée, le gain est forcément très limité, on ne peut pas économiser ce qu'on ne produit déjà pas .et comme je l'ai montré dans le même fil, ça ne prouve rien. rien d'autre que le fait que jusqu'à présent, la contibution des ENRs a été très très faible...comme celle du pétrole en 1910
Ce n'est donc pas un argument pertinent.
Dernière modification par Archi3 ; 29/11/2017 à 16h36.
c'est évidemment réalisable techniquement de couper l'approvisionnement électrique et pétrolier de la France si on le veut vraiment, je ne vois pas où serait le problème technique. Ce n'est donc évidemment pas la question qu'il faut se poser.Dans le cadre de Futura Sciences, la question est de savoir si c'est réalisable techniquement et quelles en sont les implications et on s'arrête là, non? La question de savoir si c'est une priorité est purement politique . Chacun établit ses priorités en fonction de ses convictions /préférences (on l'appellera comme on veut).
C'est sûr que ce sera beaucoup plus facile pour l'allemagne de baisser ses émissions de CO2 après les avoir autant augmentées.
Ca n'en montre pas moins l'inanité de ce genre de raisonnement. Au moment où il va de toute manière falloir d'une manière ou d'une autre changer de de mode de production d'énergie ..ou s'en passer, le passé ne préjuge certainement pas de l'avenir.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Je voulais rajouter derrière dans ma parenthèse que le modèle français était de toute façon in-exportable aujourd'hui (80% de nucléaire), mais les 5mn étaient passés. Contrairement à ce que je peux laisser croire je ne suis pas contre le nucléaire et beaucoup de spécialiste qui sont pour la promulgation et l'intensification des ENR en sont pas contre le nucléaire. Ils sont pour un nucléaire raisonnable, c'est toute la différence.Pourquoi inavoué ?
Le modèle nucléaire français a pour l'instant tenu ses promesses donné toutes satisfactions, n'a pas été les catastrophes de Fukushima ou Tchernobyl, n'a pas rencontré les problèmes de Three Mile Island ou Windscale. Il n'a produit que très peu de C02 et de particules fines. La volonté de ne pas avoir privatisé cette filiaire y est probablement pour quelque chose et même si parfois l'ASN fait un peu ch.... en fermant abusivement 4 réacteurs à l'entrée de l'hiver, cela a aussi parfois le mérité de ne pas laisser EDF démarrer une centrale sans avoir fait tous les tests sur une cuve non conforme.
Donc si nous ne rencontrons jamais d'autres problèmes que ceux que nous avons eu depuis 50 ans on pourra dire que le modèle nucléaire français a tenu ses promesses.
Les réacteurs génération II étant fiables il est même dommage que nous n'ayons pas poursuivi dans cette voie d'une technique éprouvée et pas trop chère.
C'était le bon choix en effet dans dans le contexte des années 60 et c'est ce qui nous permet aujourd'hui de réaliser une transition énergétique décaborné contrairement à l'allemagne.
il y a du avoir erreur car ma réponse "technique" a disparu ...et comme je l'ai montré dans le même fil, ça ne prouve rien. rien d'autre que le fait que jusqu'à présent, la contibution des ENRs a été très très faible...comme celle du pétrole en 1910 .
jusqu'ici, ce qui limite les ENR intermittentes, c'est que :
a) elles ne produisent que de l'électricité donc leur part est déjà bornée par la part d'énergie consacrée à l'électricité (30 % au niveau mondial)
b) leur facteur de charge fait qu'elles ne peuvent structurellement pas tout produire puisqu'il faut complémenter leur production, et en pratique ça se fait par du thermique (30 % aussi au mieux)
donc on aboutit à une limite d'environ 10 % de la production énergétique qui semble etre bien le "plafond de verre" pour tous les pays. Forcément donc l'économie qu'elles peuvent réaliser est aussi limitée, par nature. Et il n'y a aucune chance que ça change rapidement dans l'avenir. Evidemment le problème ne se posait pas pour le pétrole.
Oui, les investisseurs s'aperçoivent que sans aide des états, ce n'est pas rentable, et les états s'aperçoivent qu'il y a un problème avec le contrôle des matières premières et les moyens de production pas chers.Il se passe pleins de choses en ce moment dans ce secteur.
Techniquement c'est faisable sur le papier mais comme dans la réalité la réalisation comme les implications sont politiques et que les quelques exemples loin des 100% ne marchent pas, on discutera pas longtemps.Dans le cadre de Futura Sciences, la question est de savoir si c'est réalisable techniquement et quelles en sont les implications et on s'arrête là, non?
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Pour être parfaitement exact et précis, les énergies de type solaire et éolien sont 1/ fatales, puisque ce n'est pas l'homme mais la nature qui décide quand elles produisent 2/ intermittentes à la production, puisque si l'homme à la possibilité de choisir quand elles ne produisent pas, il n'a aucun moyen de décider l'inverse 3/ variables, puisque leur production varie et parfois de manière très importante sur un court laps de temps 4/ non renouvelables, puisque le système énergétique soit les infrastructures qui permettent d'assurer la production effective d'énergie utile à l'homme, ne sont pas renouvelables à l'échelle du temps humain.
On parle de stocker ici l'équivalent de plusieurs journées de consommation nationale sans vent et sans ensoleillement, soit plusieurs TWh. Pire, on parle même de devoir stocker l'important surplus de production inhérent aux énergies intermittentes et leur faible facteur de charge et dû aux surcapacités installées d'un facteur 3 à 8. Et là on parle d'un dimensionnement d'une centaine de GW (pour l'éolien, mais c'est plusieurs centaines dans le cas d'une substitution par du solaire) de puissance supplémentaire à installer. C'est un facteur 20 à 100 supérieur à nos capacités actuelles basées sur des STEP. Vous le chiffrez à combien votre projet, dans le monde réel ?
Les conducteurs de trains (transport faiblement émetteur de CO2 rapporté au nombre de voyageurs transportés et par kilomètre parcouru) vont être ravis de l'apprendre, et que dire des industriels...!
Plutôt q'un lien payant, je te propose celui-ci.- Le secteur qui a le plus progressé dernièrement c'est le stockage en batterie lithium ion : Tesla vient d'ailleurs de terminé le mois dernier en Australie le plus grand centre de stockage du monde en batterie avec 100 MW de capacité (ou 2eme plus grand y'a débat pour savoir qui a la plus grosse avec les chinois ^^) :
https://www.actu-environnement.com/a...ble-28614.php4
100 MW c'est la puissance. La capacité (énergie stockée) est de 129 MWh. Bref on la vide en un peu plus d'une heure si on utilise toute la puissance disponible. Tu as calculé combien il en faudrait pour stocker l'énergie produite par un parc d'éoliennes en période de basse consommation et pouvoir la restituer pendant une journée sans vent ?
Ce que tu soulignes est plausible, et encore ne décomptes-tu pas le renforcement du réseau rendu nécessaire par une décentralisation accrue de la production et par l'augmentation des capacités installées, sauf que ces émissions ne sont jamais prises en compte (j'insiste) lorsqu'il s'agit de calculer le bilan carbone des énergies intermittentes sur leur cycle de vie. C'est donc un biais absolument majeur qui fausse toute comparaison avec d'autres énergies qui n'ont pas besoin, du fait de leur mode de fonctionnement pilotable et à fort facteur de charge, de palliatif. Les chiffres d'émissions couramment donnés par les organismes concernant les énergies intermittentes ne reflètent donc pas la réalité, et sont des minima absolus.
Soyons un peu sérieux : le seul système de stockage d'énergie à grande échelle qu'on a à disposition, ce sont les STEP.
Mais quand on a une idée du temps que prend un projet de centrale hydroélectrique depuis la prospection des sites possibles (topographie, géologie, géographie humaine), la sélection d'un site, les études, les procédures d'expropriation (il s'agit quand-même de plusieurs dizaines de km² pour les STEP marines, et dans des zones habitées, même "faiblement", et cultivées - voire parfois protégées), etc... jusqu'à la mise en production, ça serait miraculeux si UNE STEP de grande capacité voyait le jour dans les 10 ans.
Et COMBIEN faudrait-il de ces STEP, pour faire face à une surproduction temporaire de quelques centaines de GWh par jour de météo favorable, si ne serait-ce que 30% de l'énergie électrique produite annuellement l'est par des moyens de production sont intermittents (et forcément surdimensionnés en puissance installée du fait de leur faible facteur de charge), et permettre un stockage sur plusieurs jours (voire semaines) pour faire face aux aléa de la météo ? Sans parler des variations saisonnières.
Dernière modification par yves95210 ; 29/11/2017 à 18h24.
"Dans le cadre de Futura Sciences, la question est de savoir si c'est réalisable techniquement et quelles en sont les implications et on s'arrête là, non?"
Oui, c'est un peu bizarre cette limitation drastique des bornes du débat, et pour tout dire en parfaite contradiction avec ce qui a été fait jusqu'à présent. Comment pourrait-on parler de façon réaliste des questions d'énergie sans y inclure les préoccupations économiques, et même politiques (au sens "fonctionnement et organisation de la cité", pas au sens d'identité du pouvoir) ? Ce serait une conversation de bistrot où chacun pourrait avancer n'importe quoi...
Aucun des liens cités par les différents intervenants n'élude ces questions économiques et sociétales... Cela n'aurait d'ailleurs aucun sens, tout, ou presque, étant "réalisable techniquement"...
Merci, nous sommes pile au coeur du sujet.Pour le stockage de l'énergie ENR c'est actuellement un secteur en pleine effervescence...
- Le secteur qui a le plus progressé dernièrement c'est le stockage en batterie lithium ion : Tesla vient d'ailleurs de terminé le mois dernier en Australie le plus grand centre de stockage du monde en batterie avec 100 MW de capacité (ou 2eme plus grand y'a débat pour savoir qui a la plus grosse avec les chinois ^^) :
https://www.actu-environnement.com/a...ble-28614.php4
Effectivement, la contrepartie incontournable au développement massif des énergies intermittentes est une solution de stockage qui ne l'est pas moins (je renvoie encore une fois aux hypothèses de Jancovici, tout à fait parlantes).
Le lithium est le principal composant des batteries nouvelle génération, utilisées aujourd'hui dans à peu près toutes les applications de stockage sur batterie : véhicules, objects connectés de toute sorte, stockage domestique etc...
Les réserves prouvées en lithium se chiffrent à 14 millions de tonnes au niveau mondial. Nous produisons 40.000 tonnes par an, cela représente donc a priori 350 années de production au rythme actuel. Sauf que 1/ cette production selon toute les études disponibles est amenée à exploser dans les deux décennies qui viennent (il est courant de lire un facteur 20 d'augmentation de la consommation, soit 800.000 tonnes/an) 2/ Tesla, déjà gros consommateur, envisage de décupler sa propre production de batterie lithium d'ici 2020 (!), ce qui crédibilise les projections précédentes.
Dans le cas d'une augmentation prévisible d'un facteur 20 de la consommation de lithium, la durée de vie du stock passe donc de 350 années à... moins de 20 ! Même seulement d'un facteur 10 nous serions à moins de 40 années de production.
Rappelons que le stockage est la contrepartie absolument nécessaire de toute solution de production d'énergie basée sur des sources intermittentes, et que certains osent encore qualifier de renouvelables...?? Que chacun saisisse ici les limites du raisonnement !
Je me suis amusé à un petit calcul d'ordre de grandeur, pour confronter (comme il faut toujours faire en science) les grandes théories avec le réel, c'est à dire le monde physique.
Sur les 40.000 tonnes actuellement produites (et consommées) une part substantielle est captée par la production de batteries pour automobile électrique, sachant qu’une voiture tout électrique comme la Tesla consomme approximativement 25kg de lithium (je parle bien de Li, pas de carbonate Li2CO3) pour ses batteries de 100KWh.
Environ 500.000 véhicules électriques ont été produit en 2016 dans le monde. Admettons que l’objectif écologique soit de convertir disons 35% (1/3, même pas la majorité) du parc mondial d’automobile (dont une bonne part en Europe), qui selon les prévisions comptera 1,8 milliards de véhicules en 2050, soit environ 600 millions de véhicules d'ici là, si nous extrapolons cela équivaudrait à produire et consommer 600 millions X 0,025 t = 15 millions de tonnes de lithium, soit plus que ses réserves prouvées !
Sauf rupture technologique (toujours probable), laissons chacun seul juge de ce rapide calcul d’ordre de grandeur quant à la viabilité et sinon la généralisation du projet.
Aussi rappelons qu’une voiture électrique est « écologique » (et nonobstant son bilan carbone pour la produire) que si l’électricité pour la faire avancer est elle-même décarbonnée. Quand nous savons que les 2/3 de l’électricité produits dans le monde ont pour origine des énergies fossiles (dont 40% une centrale à charbon…) cela laisse songeur.
Mais il est vrai que certains magiciens ont fait profession de résoudre la quadrature du cercle, quant à vouloir sortir simultanément du nucléaire et des énergies type charbon/gaz/pétrole, en plus bien évidemment de baisser drastiquement nos émissions de GES, le tout dans une enveloppe de financement crédible et raisonnable…
Souhaitons-leur bon courage !
Premièrement niet pour les questions politiques car nous voulons respecter une diversité d’opinions sans que cela dégénère et c’est notre droit de poser des limites à ne pas franchir. Quant aux questions économiques d’une part aucun de nous dans l’équipe n’est compétent et d’autre part cela débouche fatalement sur des questions politique.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Cependant la question technique ne se pose que sous certains choix de société (qui dépassent de très loin la politique politicienne !). Si on accepte de revenir 50 ou 100 ans en arrière, il n'y a plus aucun problème technique pendant longtemps. Le problème technique ne se pose QUE si on veut maintenir le niveau de vie actuel avec le confort d'un système électrique permanent en ne produisant plus de /CO2/déchets nucléaires/création de nouveaux barrages/epuisement de ressources minérales diverses/ (barrer la mention inutile suivant son choix ) : ça ne se pose quand meme que dans le cadre d'une certaine société qu'on veut (éventuellement) maintenir.
Peut être en effet. Je ne suis pas spécialiste de ces questions mais il n'est pas difficile de se rendre compte que dans ces quelques lignes, il y a déjà de grosses hypothèses implicitesil y a du avoir erreur car ma réponse "technique" a disparu ...
jusqu'ici, ce qui limite les ENR intermittentes, c'est que :
a) elles ne produisent que de l'électricité donc leur part est déjà bornée par la part d'énergie consacrée à l'électricité (30 % au niveau mondial)
b) leur facteur de charge fait qu'elles ne peuvent structurellement pas tout produire puisqu'il faut complémenter leur production, et en pratique ça se fait par du thermique (30 % aussi au mieux)
donc on aboutit à une limite d'environ 10 % de la production énergétique qui semble etre bien le "plafond de verre" pour tous les pays. Forcément donc l'économie qu'elles peuvent réaliser est aussi limitée, par nature. Et il n'y a aucune chance que ça change rapidement dans l'avenir. Evidemment le problème ne se posait pas pour le pétrole.
par exemple que la part consacrée à l'électricité doit rester limitée à 30 %
ou que la consommation d'énergie ne peut pas diminuer (parce que d'une manière ou d'une autre, c'est ce qui arrivera dans pas si longtemps que ça)
et pour finir, si ça peut faire 10%, commençons par les faire.
EDIT: je n'avais pas vu ce dernier message, sur ce point on est d'accord.
Dernière modification par yves25 ; 29/11/2017 à 19h29.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
on est en concurrenceTu parles d'un raisonnement!!! Il ne faut pas utiliser le nucléaire en France parce que ça empêcherait ceux qui ne veulent pas du nucléaire de diminuer leurs émissions de CO2 ....
Et pourquoi cela empêcherait-il nos voisins de diminuer leurs émissions? Qu'est ce qui pourrait les en empêcher? On ne sait pas...
bazar = résultat d'une mauvaise analyseça serait le bazar, ou un blocage...
ça, c'est de la dialectique à l'état pur.... pas comme Jancovici, cet étroit de vision...
1/ déséquilibre des balances commerciales=> bazar économique=> mesures impopulaires => bazar social
2/ mesures imposées par influence ou corruption => explosion de parti, montée des extrêmes => bazar politique
blocage :
le mec en face répond "non", la résolution du problème des émissions mondiales de CO2 n'avance pas .
Oui Il faut envisager le problème au niveau mondial, il y a aussi des raisons pour protéger l'environnement.Accessoirement, ne pas compter sur de nouveaux barrages en France, cela relève de l'évidence, mais à l'échelle mondiale où te situe ta largeur de vue, c'est un tout autre problème: l'Amérique du sud, comme l'Amérique du nord, comme l'Afrique et comme une partie de l'Asie, ont un potentiel encore très important en hydroélectricité; il serait stupide de ne pas l'exploiter; tout comme les régions à régime d'alizés ont un potentiel éolien bien moins intermittent que le notre...
Je ne suis pas un militant.Nul n'a jamais dit que le mix valable en France était idéal pour tous les pays du monde... ceci dit, quand la Chine et l'Inde auront mené à bien leur programme nucléaire, tu risques d'être surpris par la part de cette énergie dans le total mondial.
Je ne sais pas si tu m'as bien compris, je n'ai pas dis qu'il fallait forcément fermer les centrales françaises.
Mais si on les conserve elles ne peuvent pas servir de prétexte pour ne rien faire.
Je pense qu'il faut baisser conjointement nos consommations d'énergie.
L'excès de notre production pourrait être dédié exclusivement à l'export.
On evitera beaucoup de problèmes et de blocages, au moins ca peut potentiellement mieux se passer pour tout le monde que juste se tenir sur notre tas de centrale en se prennant pour un bon élève.
Réduction des émissions mondiales de CO2 c'est (en partie) diminuer la part des énergies fossiles dans le monde.Un mix électrique national constitué majoritairement d'énergies intermittentes suppose de sur-multiplier les capacités installées d'un facteur 3 à 4 minimum par rapport à un mix basé sur des énergies pilotables, du fait de l'intermittence à gérer et du facteur de charge beaucoup plus faible en moyenne de ces énergies.
Ton problème de mix énergétique national en ne regardant que la France => on risque de participer à bloquer la résolution du problème.
Je ne comprends pas.Il est donc logique, contrairement à votre assertion, que ce soient les énergies non pilotables intermittentes qui, en saturant à intervalles non réguliers les interconnexions entre les pays au moment où elles produisent bien plus que ne peut l'absorber le réseau local, empêchent le déploiement dans ces pays frontaliers de solutions plus rapides et efficaces pour baisser leurs émissions de CO2.
Je me cite :
Je m'excuse, la tournure de phrase était agressive."ton champ de vision est trop réduit pour que ton analyse soit valable même à court terme."
Je posterai là-bas une analyse critique de l'article de Jancovici.
J'ai déjà justifié pourquoi à mon avis son analyse n'est pas utilisable. Ca me prendra quelques jours.
mais si la quantité d'énergie consommée diminue, la quantité économisée par le renouvelables diminue aussi , et donc ils sont d'autant moins indispensables; en fait, il y a un non-dit dans ces discussions : on fait souvent comme si l'essentiel de l'effort consistait en la part de renouvelables qu'on mettait dans la production d'électricité, alors que l'essentiel de la différence des scénarios est dans la quantité d'énergie qu'on consomme. En d'autres termes, les énergies renouvelables seraient bien incapables de fournir l'énergie nécessaire aux scénarios intensifs, et l'essentiel du problème est dans la maitrise de la consommation.Peut être en effet. Je ne suis pas spécialiste de ces questions mais il n'est pas difficile de se rendre compte que dans ces quelques lignes, il y a déjà de grosses hypothèses implicites
par exemple que la part consacrée à l'électricité doit rester limitée à 30 %
ou que la consommation d'énergie ne peut pas diminuer (parce que d'une manière ou d'une autre, c'est ce qui arrivera dans pas si longtemps que ça)
Ca c'est bien évident et il me semble que tout le monde en est peu ou prou convaincu.et l'essentiel du problème est dans la maitrise de la consommation.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Moi je ne calcule rien (et vous non plus d'ailleurs), je ne fais que constater. Et ce que je constate c'est qu'il existe des projets, des innovations et des solutions qui n'étaient même pas envisageables il y a encore 10ans. Et que vous le vouliez ou non la loi de transition énergétique a été voté et se fera, pour la simple raison que la société le veut. Certains d'entre vous citaient l'ADEME comme une référence quand ça allait dans votre sens. Très bien, allons voir ce qu'en pense l'ADEME : http://www.ademe.fr/mix-electrique-1...-optimisationsPlutôt q'un lien payant, je te propose celui-ci.
100 MW c'est la puissance. La capacité (énergie stockée) est de 129 MWh. Bref on la vide en un peu plus d'une heure si on utilise toute la puissance disponible. Tu as calculé combien il en faudrait pour stocker l'énergie produite par un parc d'éoliennes en période de basse consommation et pouvoir la restituer pendant une journée sans vent ?
Non seulement le mot "renouvelable" est accepté implicitement par tout le monde, preuve qu'il est bien vu, mais en plus : que va faire un ingénieur ou un physicien du mot "fatal", sérieusement... Intermittent, oui, sauf pour les barrages hnne hydrauliques. Les EnR incluent les barrages hydrauliques.1/ fatales, puisque ce n'est pas l'homme mais la nature qui décide quand elles produisent 2/ intermittentes à la production, puisque si l'homme à la possibilité de choisir quand elles ne produisent pas, il n'a aucun moyen de décider l'inverse 3/ variables, puisque leur production varie et parfois de manière très importante sur un court laps de temps 4/ non renouvelables,
Et puis etc. etc. etc. etc. et etc.
On aura dans quelques jours un sommet énergie-climat à Paris. La vérité a fini par émerger depuis plusieurs années dans les réunions internationales, il suffit d'écouter, au moins pour la partie qualitative et la définition des mots.