et ben on capte l'energie avec les eoliennes volantes, on la stock et on la distribue en local. Ou est le probleme ?
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et ben on capte l'energie avec les eoliennes volantes, on la stock et on la distribue en local. Ou est le probleme ?
brevet 2018 moteur générateur à azote liquide pour le stockage énergie.
Quelle est la proportion des réacteurs nucléaires français dont on est sûr qu'on pourra les prolonger au-delà de 2030 ? Et de 2040 ?
Vu les délais nécessaire entre la prise de décision politique (en vue de la construction d'un prototype) et la mise en service (commercial) d'une première centrale, si la décision n'est pas prise en 2019 / 2020 ça sera trop tard.
Avec la conséquence prévisible que dans le courant des années 2030 on aura le choix entre la pénurie (même après avoir réduit la consommation d'énergie partout où c'est possible) et la remise en service de centrales thermiques au gaz ou au fuel.
Qui ne se gagnera probablement pas en annonçant le lancement d'un nouveau programme de construction de centrales nucléaires...De plus , c'est vrai , mais c'est la vision à court terme . Mais qui parmi ceux qui nous gouvernent, qui se soucie d'autre chose que de la prochaine élection ???
(bon, là je crains qu'on soit hors charte )
avant de vouloir lancer un nouveau programme faudrait voir a finir celui en cour.
brevet 2018 moteur générateur à azote liquide pour le stockage énergie.
Quel est l'élément critique et que l'on ne peut pas changer sur les réacteurs actuels de la filière à eau ?
C'est la cuve du circuit primaire qui contient le cœur , les éléments dits " combustibles " uranium , une pièce d'environ 500 tonnes avec son couvercle amovible ;
L'acier de cuve voit ses propriétés mécaniques et métallurgiques évoluer avec l'irradiation aux neutrons provenant du cœur .
Au début du programme REP dans les années 70 , personne ne pouvait savoir exactement quelle serait l'évolution de ces caractéristiques ( aussi bien en France qu'à l'étranger )
par manque évident de retour d'expériences , aussi a t il été plus ou moins annoncé le chiffre de 40 ans de durée de vie à l'époque …
Aujourd'hui , avec le retour d'expériences , avec des éprouvettes acier qui anticipent les effets d'endommagement de la cuve , on sait que l'on peut tenir 60 , voir 80 ans .
Mais c'est mal pris du " public " qui pense à une entourloupe !!!
En fait , le prolongement intervient ou interviendra au moment des visites décennales : L' ASN ayant toutes les billes en main concernant l'installation , donne ou ne donnera pas l'autorisation de fonctionner :
il faut bien voir que personne n'a intérêt à voir un incident majeur dû à une telle erreur d'appréciation .
Le cas de Fessenheim est exemplaire : " tout le monde " veut arrêter Fessenheim sous prétexte que ce sont les plus anciens réacteurs , etc , etc …
Eh bien aujourd'hui grâce à l'ensemble des tests non destructifs menés sur la cuve , on connaît mieux l'état métallurgique de la cuve aujourd'hui que lors de sa fabrication et de sa mise en place vers 1970 !!!! Et même si cela peut paraître un peu rétrograde et conservatif , l'acier de cuve de l ' EPR est le même que celui de Fessenheim …
Je n'ai pas dit de lancer aujourd'hui un programme Astrid Rnr , car la filière à eau a encore de beaux jours devant elle .
Non , mais seulement construire le premier exemplaire d ' ASTRID ( admettons 15 à 20 milliards d'Euros ) pour être prêt le jour ou l'uranium sera devenu trop cher ou trop inaccessible .
Allez, quelques réflexions sur divers points abordés, pour tenter de rester dans le champ du rationnel...
- oui, il faudra choisir la priorité pour ce qui est de la transition énergétique; soit c'est sortir des énergies carbonées (hydrocarbures et charbon), soit c'est sortir du nucléaire, mais ça ne sera pas les deux à la fois. C'est ce débat qui n'est pas mené en France actuellement, et qui vicie toute définition d'une politique énergétique par ses sous-entendus et ses formules à double sens...
- oui nous allons vers plus d'électricité consommée, donc produite, à terme très rapproché (les chiffres avancés ici me semblent assez crédibles); mais nous avons un peu de marge en France, avec 60 TWh exportés, une bonne trentaine de "périodes creuses", et une vingtaine aisément récupérable sur les chauffages "tout-électriques" (substituables par pac). De quoi engager dès aujourd'hui la décarbonation des transports...
- le chiffre de 35% d'EnR dans un mix n'est pas une fantaisie issue du cerveau d'un politicien en mal de slogan; en décomptant la production hydroélectrique (pilotable et stockable), on aboutit au chiffre de 20-25% d'énergie intermittente non pilotable supportable par un réseau, avancé par les gestionnaires de nos structures électriques; on remarquera que c'est la proportion atteinte par les EnRi en Allemagne, et qui coïncide avec l'apparition de graves problèmes de stabilité du réseau allemand.
- Inutile de se leurrer avec une production "décentralisée" d'électricité permise par les EnR, et qui permettrait de soulager le réseau électrique, voire de le réduire; l'expérience allemande, danoise et espagnole montre exactement l'inverse, et ces pays sont obligés de renforcer à grands frais leurs lignes permettant de transporter l'électricité. C'est conforme à ce qui avait été prédit par les gestionnaires de réseaux, et d'ailleurs conforme au simple bon sens: certes, en journée ensoleillée, un panneau PV permet une autoconsommation soulageant le réseau, mais dès que le soleil se cache (par exemple l'hiver à 19h -pic de consommation-), il faut bien amener l'énergie nécessaire, et le réseau doit être dimensionné comme si il n'y avait pas de PV; le raisonnement est le même pour l'éolien.
- contrairement à ce que l'on peut penser instinctivement, dans le cas des transports une électrification conduit de facto à une économie d'énergie finale importante; une voiture qui consomme 5 L/100 km d'hydrocarbure (50 kWh env.) consommera une douzaine de kWh aux 100 km; c'est une économie de substitution importante (division par 3 ou 4), qui ne permet pas de se contenter d'une simple règle de trois dans la gestion des grandes masses d'énergie; le même phénomène se retrouve avec les PAC, par exemple. Il est clair qu'une transition énergétique doit inclure ces questions d'efficacité énergétique, au même niveau que la question de la sobriété énergétique. Accessoirement, actuellement une centrale nucléaire dissipe en pure perte les 2/3 de l'énergie thermique qu'elle produit; mais qu'est ce qui nous empêche de récupérer cette énergie thermique en faisant de la cogénération, comme cela se pratique dans divers pays d'Europe ...
- En désaccord avec XK150 (c'est rare...), je ne pense pas qu'en matière de centrales nucléaires de génération IV, il soit pertinent de mettre tous ses oeufs dans le même panier; je ne doute absolument pas de la qualité du travail conduit par le CEA sur le projet Astrid; mais j'ai la même confiance dans les chercheurs et ingénieurs du CNRS qui travaillent sur le projet MSFR, et je dois reconnaître que leurs arguments sont très convaincants. Un pays comme la France a largement les moyens de mener deux projets de front, et n'a pas à réitérer les conduites malheureuses du passé (filière graphite-gaz, pour rester dans le champ de l'énergie nucléaire). Donc je suis partisan de mener les 2 de front. Et ce ne sera pas de trop...
Bah juste qu'à 300 km des côtes, on a pas énormément besoin d'énergie ...
Dernière modification par Eric DUPONT ; 14/04/2019 à 20h45.
brevet 2018 moteur générateur à azote liquide pour le stockage énergie.
D'autant plus si le transport se convertit significativement à l'électrique. On ne peut pas affirmer mais il y a des mouvements qui poussent.oui nous allons vers plus d'électricité consommée
Il me semble que le choix est déjà fait avec la loi sur la Transition Énergétique et une feuille de route "claire" : Réduction de 50% en 2025 de la part du nucléaire dans le mix électrique (et sorti des énergies carbonées). Mais bon tous les 5ans cette feuille de route change et est revu à pour dans 5ans plus tard. C'est ça qui est pratique avec des feuilles de routes ^^- oui, il faudra choisir la priorité pour ce qui est de la transition énergétique; soit c'est sortir des énergies carbonées (hydrocarbures et charbon), soit c'est sortir du nucléaire, mais ça ne sera pas les deux à la fois. C'est ce débat qui n'est pas mené en France actuellement, et qui vicie toute définition d'une politique énergétique par ses sous-entendus et ses formules à double sens...
Bonjour,
Ce qui est malheureux, quoi qu'on pense des objectifs finaux, c'est que ça reste de l'affichage politique.Il me semble que le choix est déjà fait avec la loi sur la Transition Énergétique et une feuille de route "claire" : Réduction de 50% en 2025 de la part du nucléaire dans le mix électrique (et sorti des énergies carbonées). Mais bon tous les 5ans cette feuille de route change et est revu à pour dans 5ans plus tard. C'est ça qui est pratique avec des feuilles de routes ^^
Réduire de 50% la part du nucléaire dans le mix électrique en 6 ans (durant lesquels on peut estimer que la conso restera à peu près constante) ? Elle était de 72% de 550 TWh en 2018, il s'agit donc de la faire tomber à 36%, et donc produire près de 200 TWh de plus en 2025 qu'en 2018 par d'autres moyens - les renouvelables.
Il faudra pour cela fournir en moyenne une puissance de 20 GW supplémentaire grâce à l'éolien et au solaire, ce qui suppose d'augmenter la puissance installée d'environ 100 GW (avec un facteur de charge de 20%), soit plus de six fois celle du parc éolien actuel, et la capacité de stockage de plusieurs centaines de GWh (ne serait-ce que pour faire face aux cycles journaliers ou à la météo) avec une puissance restituée de l'ordre de 20 GW, soit quatre fois celle de l'ensemble des STEP actuelles.
Quelqu'un y croît vraiment ?
Bref, j'espère que nos décideurs savent bien qu'on n'y arrivera pas et que, si on diminue autant la production nucléaire que prévu, on se dirige vers des périodes de pénuries et/ou une augmentation des importations (d'électricité produite en Allemagne grâce au charbon ?).
Remarque, ça peut être un calcul cynique en vue de provoquer un retournement d'opinion en faveur du nucléaire ...
Euh... non, ce choix n'a pas été fait, et surtout pas débattu...Il me semble que le choix est déjà fait avec la loi sur la Transition Énergétique et une feuille de route "claire" : Réduction de 50% en 2025 de la part du nucléaire dans le mix électrique (et sorti des énergies carbonées). Mais bon tous les 5ans cette feuille de route change et est revu à pour dans 5ans plus tard. C'est ça qui est pratique avec des feuilles de routes ^^
Il s'agit d'un vulgaire accord électoral de 2011 entre Hollande et les Verts, sans aucun débat préalable, et aucune justification technique ou économique.
D'abord, il ne s'agit pas de réduire de 50% la part du nucléaire, mais de réduire à 50% la part de production nucléaire en 2025, tout en plafonnant la puissance installée à 63 GW...
Pourquoi 50% ? Peut-être parce que c'est un chiffrage "rond", ça sonne bien et c'est un slogan simple... Cela représente bien la haute considération qu'ont les politiques de leurs responsabilités et de leurs décisions. C'est Fessenheim qui fera les frais de cet accord de couloir, de cette "feuille de route".
La réalité physique remettra les pendules à l'heure quelques années plus tard, laissant à Hulot la corvée d'annoncer le renoncement...
Là n'est pas le plus grave, tout cela tenant plutôt du grotesque et de la farce.
Le plus grave, c'est qu'en matière d'énergie et de production d'électricité, les décisions se prennent sur le long terme, en anticipant les évolutions qui s'étendront sur des décennies. et c'est cela qui n'est pas fait. Autant pour le nucléaire que pour les énergies renouvelables, les économies d'énergies ou les émissions de gaz à effet de serre. Effectivement, les "feuilles de route" changent d'une année à l'autre, fonction des effets de mode ou des aléas climatiques, ou des décisions européennes... Aucun appareil de production et de distribution d'énergie (qui évolue à l'échelle d'une ou deux décennies) ne peut supporter ce genre de flou et d'incertitude; c'est pourtant la situation que nous connaissons, avec les résultats miteux que nous connaissons (économies d'énergie en panne, augmentation des émissions de GES, balance commerciale en chute libre...), malgré un véritable gâchis de capitaux. Un bateau îvre...
pendant ce temps la, les allemands se tournent vers l'avenir. Payent leur énergie plus cher mais peuvent se le permettre ils n'ont pas de chomage.
https://lenergeek.com/2017/04/21/eol...ctricite-e-on/
" un potentiel de production annuelle de 18.000 térawatts, sachant que les besoins énergétiques de notre planète se situent aujourd’hui autour de 180 térawatts.
Comme l’explique Udo Zillmann, président de l’Airborne Wind Energy Network, à Bloomberg, les technologies allant chercher l’énergie éolienne à haute altitude pourraient alors atteindre un facteur de charge (le rapport entre l’énergie produite et l’énergie d’un système s’il était à pleine puissance) de 70% tandis que celui des éoliennes offshore est toujours inférieur à 50%. "
Dernière modification par Eric DUPONT ; 15/04/2019 à 09h44.
brevet 2018 moteur générateur à azote liquide pour le stockage énergie.
Je précise que mon message était ironique, d'où le "clair" entre guillemet :
Un article neutre sur la question :
https://www.latribune.fr/entreprises...35-797848.html
Ils ne sont même pas d'accord entre eux dans le même gouvernement.
inutil d'amener des éléments politiques.
Discutons plutot de technique : "" un potentiel de production annuelle de 18.000 térawatts, sachant que les besoins énergétiques de notre planète se situent aujourd’hui autour de 180 térawatts.
Comme l’explique Udo Zillmann, président de l’Airborne Wind Energy Network, à Bloomberg, les technologies allant chercher l’énergie éolienne à haute altitude pourraient alors atteindre un facteur de charge (le rapport entre l’énergie produite et l’énergie d’un système s’il était à pleine puissance) de 70% tandis que celui des éoliennes offshore est toujours inférieur à 50%. "
Dernière modification par Eric DUPONT ; 15/04/2019 à 10h06.
brevet 2018 moteur générateur à azote liquide pour le stockage énergie.
Que le facteur de charge soit meilleur, ça paraît logique. Mais ton article ne donne aucun chiffre à part des grandes généralités. J'ai donc été fouiller (wikipedia et une liste de publications trouvée ici). En gros on peut espérer produire une puissance de 4 MW avec un drone dont les ailes font 40 m d'envergure.pendant ce temps la, les allemands se tournent vers l'avenir. Payent leur énergie plus cher mais peuvent se le permettre ils n'ont pas de chomage.
https://lenergeek.com/2017/04/21/eol...ctricite-e-on/
" un potentiel de production annuelle de 18.000 térawatts, sachant que les besoins énergétiques de notre planète se situent aujourd’hui autour de 180 térawatts.
Comme l’explique Udo Zillmann, président de l’Airborne Wind Energy Network, à Bloomberg, les technologies allant chercher l’énergie éolienne à haute altitude pourraient alors atteindre un facteur de charge (le rapport entre l’énergie produite et l’énergie d’un système s’il était à pleine puissance) de 70% tandis que celui des éoliennes offshore est toujours inférieur à 50%. "
Pour produire des (dizaines de) GW il en faudra des (dizaines de) milliers ; ça fait une sacrée escadrille (là j'ai été tenté par une mauvaise vanne, mais ça serait hors charte).
Et je n'ose même pas imaginer la surface au sol nécessaire : il faut espacer ces drones suffisamment pour qu'ils puissent parcourir la boucle représentée dans la jolie illustration de l'article (effectivement il n'y a qu'en mer que c'est plausible)...
Après, est-ce que, malgré le meilleur facteur de charge, les coûts d'installation et de maintenance seront compétitifs par rapport à ceux d'un parc éolien offshore "classique" (même sans parler de la compétitivité vis-à-vis d'autre modes de production d'énergie électrique) ? Je suppose que tu es capable de nous fournir une référence où cette question est traitée. Sinon tout ça reste des paroles en l'air - c'est le cas de le dire.
BonjourLe futurologue optimiste qui se cache quelque-part dans ma tête (à moins que ce soit jacquo) me souffle que d'ici-là on aura fait un tel saut technologique que la production d'électricité à partir de la fusion nucléaire sera devenue rentable, et que plus personne ne verra d'inconvénient à consommer 65% ou même 100% d'énergie d'origine nucléaire...
Et jamais l'avenir n'a été aussi brillant!! J'ai, plus d'une fois, dans ces discussions, souligné les promesses des "réactions de spallation" , découvertes il y a plus de 50 ans, et permettant de produire des faisceaux de neutrons à partir de protons accélérés à un peu plus de 800 ev. Ceci autorise la réalisation de réacteurs à fission non critiques (le rendement est compris entre 20 à 50 neutrons par proton accéléré, pour bombarder des noyaux de Bismuth ou de Plomb) utilisant directement de l'U238 ou du Thorium. Voici que le laser à impulsions ultra-brèves (prix Nobel français Gérard Mouroux) promet la réalisation d'accélérateurs ultra-compacts délivrant les faisceaux de protons requis, générateurs de neutrons qui pourraient même être utilisés pour transmuter les produits de fission et de transformer les noyaux de longue période radio-active en noyaux de périodes beaucoup plus brève (Dans 10 ans, annonce le Prix Nobel). Depuis la fin de la dernière guerre, au cours de plus de 40 ans de carrière d'ingénieur, J'ai assisté à une accélération de la technologie, dans tous les domaine, qui ne s"est jamais relâchée et autorise toutes les espérances.
Cordialement
Ne jetez pas l’anathème : il peut servir !
Oui , seulement entre ce qui marche en labo , les effets d'annonces et produire des MW , il y a un monde et des dizaines d'années voir plus qui s'écoulent ...
Aujourd'hui , et depuis le temps que l'on en parle , combien de kg de déchets HA-VL ( Haute Activité - Vie Longue ) ont ils été transmutés ?
Réponse : 0 kg .
Parce que les décideurs (pour des raisons inavouables ici parce que hors charte !!) n'ont pas attribué les crédits nécessaires.
Heureusement , car techniquement , c'est un gouffre financier : il faut des réacteurs dédiés et les rendements sont partiels et ridicules car l'on passe obligatoirement
par des sections efficaces de réaction très faibles avec des flux incidents très faibles et ceci est physiquement incontournable .
Donc , le prochain réacteur français de série construit sera un brave réacteur à eau EPR , en espérant que le proto RNR Astrid sorte de terre en parallèle .
Et ce serait déjà bien et suffisamment coûteux … Après on peut toujours rêver , les lignes du forum ne coûtent pas chères , elles !
Heureusement qu'il y a des investisseurs qui sont portés par leur sensibilité propre (pas guidée par les analystes financiers), parce que sinon la technologie consisterait à répéter ce qui existe déjà.Heureusement , car techniquement , c'est un gouffre financier
J'ai rien contre investir dans les éoliennes volantes, du moment qu'on est transparent sur les réussites obtenues et qu'on accepte le principe de la concurrence (le fait qu'un projet peut être abandonné par manque de conviction). La conviction ne se mesure pas uniquement sur le "gouffre financier" de l'investissement, elle se mesure aussi sur le potentiel de réussite.
La réalité est surtout qu'il y a concurrence et que les accusations de "gouffre financier" viennent aussi des concurrents.
je vois pas comment l'eolien aéroporté peut etre plus cher que l'éolien ofshore. Mais les couts de 2 ou 3 centimes le kwh avec des taux de charge me paraisse crédible. d'autre part admettons qu'il faille 1000 voiles pour faire la production d'un EPR et que cela occupe une surface de 20 km par 50 km je ne vois pas trop ou es le problème.Que le facteur de charge soit meilleur, ça paraît logique. Mais ton article ne donne aucun chiffre à part des grandes généralités. J'ai donc été fouiller (wikipedia et une liste de publications trouvée ici). En gros on peut espérer produire une puissance de 4 MW avec un drone dont les ailes font 40 m d'envergure.
Pour produire des (dizaines de) GW il en faudra des (dizaines de) milliers ; ça fait une sacrée escadrille (là j'ai été tenté par une mauvaise vanne, mais ça serait hors charte).
Et je n'ose même pas imaginer la surface au sol nécessaire : il faut espacer ces drones suffisamment pour qu'ils puissent parcourir la boucle représentée dans la jolie illustration de l'article (effectivement il n'y a qu'en mer que c'est plausible)...
Après, est-ce que, malgré le meilleur facteur de charge, les coûts d'installation et de maintenance seront compétitifs par rapport à ceux d'un parc éolien offshore "classique" (même sans parler de la compétitivité vis-à-vis d'autre modes de production d'énergie électrique) ? Je suppose que tu es capable de nous fournir une référence où cette question est traitée. Sinon tout ça reste des paroles en l'air - c'est le cas de le dire.
https://www.youtube.com/watch?v=0dkMhVq557s
brevet 2018 moteur générateur à azote liquide pour le stockage énergie.
Dernière modification par jacquolintégrateur ; 16/04/2019 à 12h08.
Ne jetez pas l’anathème : il peut servir !
je pense pas qu'il y ai besoin de l'équivalent de 100 EPR , je pense qu'une trentaine pourrais suffire et que ca serait plus simple que des EPR. Pourquoi ne pas vouloir parler des raccordements réseau ? Ou est le probleme ? en quoi 30000 KM2 d'emprise pose probleme ? ca represente la surface batie en france, la il suffit de poser une plate forme de 200 m2 sur un carré d'un kilometre, c'est rien.
Dernière modification par Eric DUPONT ; 16/04/2019 à 13h03.
brevet 2018 moteur générateur à azote liquide pour le stockage énergie.
Après, 1 MW c'est l'ordre de grandeur de la puissance des plus gros moteurs de bateaux, qui consomment plusieurs milliers de litres de gasoil par heure...
Passer à l'électrique alimenté par une éolienne volante ça ne serait peut-être pas idiot : une fois en pleine mer il y a largement la place au-dessus du bateau. Faudrait quand-même un moteur thermique en complément pour sortir des ports et y rentrer (ou de très grosses batteries pour stocker l'énergie produite en surplus durant les trajets en haute mer).
Si ça tient la route techniquement, les armateurs devraient être sensibles aux économies de carburant que ça leur ferait faire.
Une trentaine avec un facteur de charge de 40% (mais une production variable, pouvant tomber à 0 en cas de calme plat mais aussi de vent trop fort obligeant probablement à ramener l'engin au sol), ça remplace au mieux une dizaine de réacteurs nucléaires.
Et l'intermittence, même si elle est moindre que pour des éoliennes terrestres ou offshore, nécessite quand-même de mettre en place des solutions de stockage d'énergie à cette échelle.
Quant tu vois les problèmes que ça pose (au moins dans notre beau pays) pour trouver un site "acceptable" pour un parc d'éoliennes offshore pas trop loin des côtes, c'est pas gagné pour faire accepter un parc d'éoliennes volantes de 100 km par 300 (par exemple). Faut déjà trouver une zone de cette taille où il n'y aura aucun trafic maritime (j'imagine qu'on ne prendrait pas le risque de laisser des bateaux naviguer au milieu des éoliennes).Pourquoi ne pas vouloir parler des raccordements réseau ? Ou est le probleme ? en quoi 30000 KM2 d'emprise pose probleme ? ca represente la surface batie en france, la il suffit de poser une plate forme de 200 m2 sur un carré d'un kilometre, c'est rien.
Et s'il s'agit d'aller l'installer plus loin, ça ne fait qu'augmenter le problème (et le coût) du raccordement au réseau.
Le soucis c'est qu'on ne sait plus quoi faire du fioul lourd, la demande ne cesse de décroitre, mais le processus de raffinage du pétrole impose d'en produire quand même. Je ne doute pas qu'on arrivera à trouver des débouchés à plus haute valeur, mais le plus rentable à l'heure actuelle c'est encore de le bruler en tant que carburant pour le transport maritime. C'est plus une question de marché, que de solution technique, puisque ces dernières existent, mais ne sont pas rentables (enlever le souffre du fioul lourd par exemple coute très cher), alors qu'un fioul lourd sulfuré ne vaut presque rien dans ce contexte de surplus.Si ça tient la route techniquement, les armateurs devraient être sensibles aux économies de carburant que ça leur ferait faire.
@Eric DUPONT
En disposant des hypothèses, tu arriveras aisément à résoudre n'importe quel problème . Ceux qui s'éclaireront à la chandelle et se chaufferont aux fagots ne viendront pas te demander des comptes...surtout s'ils meurent de broncho-pneumonie double en hiver ou de coup de chaleur, en été. Hé! Moi aussi, je peux choisir des hypothèses !!
Cordialement
Non justement, les éoliennes aéroportés contrairement a la plupart des énergie renouvelable n'ont pas le même problème d'intermittence alors que les centrales nucleaires actuel arrivent en fin de vie et que la construction de nouvelles avec de nouvelles normes de sécurités est plus que discutable.
brevet 2018 moteur générateur à azote liquide pour le stockage énergie.
Moins d'intermittence, ça ne veut pas dire pas d'intermittence. Sinon on ne parlerait pas d'un facteur de charge de 40% (je ne retrouve plus où j'avais vu ça), même si c'est nettement mieux que les 20% des éoliennes au sol.Non justement, les éoliennes aéroportés contrairement a la plupart des énergie renouvelable n'ont pas le même problème d'intermittence alors que les centrales nucleaires actuel arrivent en fin de vie et que la construction de nouvelles avec de nouvelles normes de sécurités est plus que discutable.