L'avenir de l'espèce humaine - Page 3
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L'avenir de l'espèce humaine



  1. #61
    pm42

    Re : L'avenir de l'espèce humaine


    ------

    Citation Envoyé par Archi3 Voir le message
    Il n'est pas exclus qu'un nouveau né d'aujourd'hui devienne plus tard "empereur du monde", mais c'est improbable.
    Nombre de nouveaux nés depuis le début de l'humanité : dans les 100 à 200 milliards
    Nombre devenu "empereur du monde" : 0 à 10 suivant la façon dont on définit
    Donc oui la probabilité est faible.


    Citation Envoyé par Archi3 Voir le message
    Simplement les destins "uniques" doivent être considérés comme improbables justement parce qu'ils n'ont encore jamais existé.
    Nombre d'espèces intelligentes connues à ce jour : 1.
    Nombre de destins connus : 0, notre histoire est loin d'être finie.

    On ne peut donc pas calculer de probabilité et les 2 cas (nouveau né ou espèce) ne se comparent pas du tout.

    -----
    Dernière modification par pm42 ; 11/04/2021 à 06h38.

  2. #62
    Archi3

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Citation Envoyé par pm42 Voir le message
    Nombre d'espèces intelligentes connues à ce jour : 1.
    Nombre de destins connus : 0, notre histoire est loin d'être finie.

    On ne peut donc pas calculer de probabilité et les 2 cas (nouveau né ou espèce) ne se comparent pas du tout.
    déjà le fait qu'on ne connaisse pas d'autres espèce intelligente est une information à prendre en compte (théorisée dans le paradoxe de Fermi : la colonisation de la Galaxie doit être considérée donc comme improbable ).

    Ensuite c'est là où le principe copernicien est utile : en l'absence de toute autre information, le meilleur estimateur de l'espérance de vie est tout simplement l'âge.

  3. #63
    Archi3

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    PS : les estimations que je donne ne sont bien sur pas nouvelles :

    https://scienceetonnante.com/2012/12...-fin-du-monde/

  4. #64
    Archi3

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    PPS : il semble que le premier à avoir présenté ce type de raisonnement copernicien a été J.R. Gott ( https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Richard_Gott ) , devant le mur de Berlin en 1969 : se basant sur son âge, il a estimé qu'il y avait 75 % de chances qu'il aurait disparu en 1993 ... pas mal comme rapport bénéfice / coût

  5. #65
    Amanuensis

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Citation Envoyé par pascelus Voir le message
    si l'espèce humaine avait une conscience
    L'espèce n'en a certainement pas. Mais l'humanité devrait en avoir.
    , elle pourrait estimer que ce coronavirus ne fait que participer à une régulation bénéfique et pas une menace d'extinction. Alors que nous individus, groupes, nations, etc, par la science et la technologie, mettons tout en oeuvre pour le stopper et le détruire.
    L'humanité, oui. L'espèce, non.

    Attention à ne pas confondre monopoliser et dilapider.
    Aucune différence du point de vue du "vivant".

    L'espèce humaine épuise bon nombre de ses ressources importantes et vitales, (eau potable, air, ressources alimentaires) elle fait bien plus et autre chose que se les réserver.
    Oui, et alors? Quelle importance pour une "espèce" ?

    Ce que j'argumente est que la notion d'évolution darwinienne amène des "espèces" ne gérant le futur que sur une seule hypothèse : ce qui marche maintenant marchera à jamais. Une fois qu'on a compris cela, on arrête de dire l'espèce fait ci ou l'espèce fait ça.

    Parlons plutôt de l'humanité actuelle, un collectif d'humains bien vivants, capables d'imaginer des futurs, capables de prendre des décisions informées, capables d'agir.

    De plus elle n'est pas auto-suffisante. Sans synergie avec les autres espèces sa survie est menacée voire impossible.
    Cela reste à démontrer.

    Je ne vois pas d'action humaine qui vise à la pérennité de l'espèce humaine (ce qui ne veut pas dire que je le déplore).
    Par contre il est facile de trouver des actions humaines qui, à une échelle ou à une autre, cherchent à pérenniser des lignées.

    A mon tour de ne pas etre d'accord. Le but d'une espèce serait plutot de perdurer que d'envahir.
    Ben non, l'hypothèse de l'évolution darwinienne est claire : cela ne sert à rien de durer (au passage, "perdurer", qui a envahi le vocabulaire, signifie "durer au-delà du normal") il faut croître. Phénomène de "reine rouge", sans lequel on ne peut pas expliquer l'évolution.

    La "monopolisation" (c'est plutot la surexploitation) des ressources induit leur épuisement donc la disparition de l'espèce au delà de son hégémonie démographique.
    L'espèce s'en fout. "Ce qui marche maintenant marchera à jamais".

    Non elle ne disparait pas plus que les autres, mais c'est la seule qui contribue aussi activement à sa propre menace.
    Mais non. C'est un phénomène très courant dans le vivant. Les levures dans une cuve de jus de raisin créent de l'alcool qui finit par les tuer toutes. Et alors ?


    Oui tout à fait! Mais le transhumanisme se heurte à des inquiétude "éthiques" telles qu'il n'est pas prêt de se développer. Et s'il se développait il y a fort à parier qu'il serait d'abord et avant tout promu en vues individuelles ou claniques, pas sûr que le taxon y trouve son compte.
    Qui vivra verra. Les "inquiétudes éthiques" se font continuellement circonvenir par des intérêts "moins nobles". Et ce sont toujours des humains qui défendent une éthique, ce ne sont pas des principes transcendants qui primeraient sur les appétits de puissance, de luxe, etc. qui biaisent tant les décisions collectives !
    Dernière modification par Amanuensis ; 11/04/2021 à 07h17.
    Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.

  6. #66
    Amanuensis

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Citation Envoyé par Archi3 Voir le message
    PS : les estimations que je donne ne sont bien sur pas nouvelles
    Si on appliquait cela au vivant, il a déjoué toutes les estimations, répétitivement. 200 000 ans après la première fermeture d'un cycle "manger, grossir, se multiplier", cela a survécu trois ou quatre milliards d'année. 200 000 ans après LUCA, ses descendants sont toujours là un ou deux milliards d'années plus tard. Etc.

    Il y a quelque chose de particulier dans le vivant, il contient en lui-même les mécanismes pour se pérenniser, essentiellement une exploration tout azimuth faisant que si une partie butte contre une limite de croissance, une autre survit. Et survit encore mieux !

    Là encore, pourquoi l'espèce humaine, dont la capacité de croissance et d'exploration tout azimuth n'est pas à démontrer, espèce dont l'histoire est singulière, serait à traiter comme un "cas moyen" ?

    Pourquoi la vie il y a quelques milliards d'années, phénomène chimique dont l'histoire est singulière, ..., aurait dû être traitée, au début, comme un "cas moyen" de phénomènes chimiques se déroulant à la surface de notre planète ?

    Je dis simplement que la singularité même de notre espèce rend douteux les raisonnements "en moyenne" sur un ensemble de cas plus généraux. Comme pour la vie.

    Je préfère le "on ne sait pas", et on devrait éviter toute décision basée sur un "on croit savoir".
    Dernière modification par Amanuensis ; 11/04/2021 à 07h31.
    Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.

  7. #67
    86cat

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Bonjour

    Un peu terre à terre.
    J'ai acheté trois savons vendredi dans ma grande surface. Chacun emballés individuellement dans du plastique.
    Et aussi emballés par trois dans un emballage plastique................

    Je ne peux plus utiliser des sacs "one shot". D'accord. Je le fais.
    Mais pour le savon?

    86cat

  8. #68
    Archi3

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Citation Envoyé par Amanuensis Voir le message
    Si on appliquait cela au vivant, il a déjoué toutes les estimations, répétitivement. 200 000 ans après la première fermeture d'un cycle "manger, grossir, se multiplier", cela a survécu trois ou quatre milliards d'année. 200 000 ans après LUCA, ses descendants sont toujours là un ou deux milliards d'années plus tard. Etc.
    si tu prends ça comme un raisonnement conduisant à une certitude, ça ne marche pas évidemment. Pas besoin d'aller jusqu'au vivant, ça ne marche non plus au tout début d'un ouragan, ça ne marche pas au tout début de la vie d'une étoile (ou juste avant une explosion de supernova), etc ...

    Mais pour la grande majorité des êtres vivants, y compris nous, l'estimation que la vie a encore à vivre une durée comprise entre 1 et 10 fois la période qu'elle a vécu semble tout à fait raisonnable, le Soleil étant à peu près à la moitié de sa vie ...

    Je préfère le "on ne sait pas", et on devrait éviter toute décision basée sur un "on croit savoir".
    bien sur, un "meilleur estimateur"' n'est utile que si on désire faire une estimation, si on ne le désire pas, il n'y en a pas besoin . Peu de gens ont dû vouloir estimer la durée du mur de Berlin, mais celui qui l'a fait avec cette méthode ne s'est pas trompé.

  9. #69
    Archi3

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Citation Envoyé par 86cat Voir le message
    Bonjour

    Un peu terre à terre.
    J'ai acheté trois savons vendredi dans ma grande surface. Chacun emballés individuellement dans du plastique.
    Et aussi emballés par trois dans un emballage plastique................

    Je ne peux plus utiliser des sacs "one shot". D'accord. Je le fais.
    Mais pour le savon?

    86cat
    pour l'ensemble des produits hygiéniques, ça semble difficile actuellement de se passer d'emballages plastiques.

  10. #70
    Archi3

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Citation Envoyé par Amanuensis Voir le message
    Si on appliquait cela au vivant, il a déjoué toutes les estimations, répétitivement. 200 000 ans après la première fermeture d'un cycle "manger, grossir, se multiplier", cela a survécu trois ou quatre milliards d'année. 200 000 ans après LUCA, ses descendants sont toujours là un ou deux milliards d'années plus tard. Etc.
    on se serait trompé d'un facteur sans doute d'un facteur 50 000 , mais l'erreur concerne tres certainement beaucoup moins qu'1 /50 000e des êtres vivants ...

  11. #71
    pascelus

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Citation Envoyé par Amanuensis Voir le message
    L'espèce n'en a certainement pas. Mais l'humanité devrait en avoir.
    Oui, l'humanité pourrait théoriquement avoir une conscience pour gérer sa propre espèce. Elle en a les capacités, sans doute pas les moyens suffisants ni la volonté globale.

    Je ne comprend pas que vous ne distinguiez pas "monopoliser" et "dilapider". L'espèce humaine est composée d'individus dotés d'un cerveau capable d'analyses qui le rendent aptes à saisir l'importance de la différence. Cette capacité fait partie de l'espèce humaine. (suite au paragraphe suivant..)

    Citation Envoyé par Amanuensis Voir le message
    Ce que j'argumente est que la notion d'évolution darwinienne amène des "espèces" ne gérant le futur que sur une seule hypothèse : ce qui marche maintenant marchera à jamais. Une fois qu'on a compris cela, on arrête de dire l'espèce fait ci ou l'espèce fait ça.
    Parlons plutôt de l'humanité actuelle, un collectif d'humains bien vivants, capables d'imaginer des futurs, capables de prendre des décisions informées, capables d'agir.
    C'est sans doute la dissociation entre espèce et individu ou groupe d'individus qui ne peut pas etre poussée à son paroxysme. Les individus composant l’espèce humaines sont, à priori, les seuls capables d'influer sur leur propre évolution, avec ou sans objectif. Jusqu'ici on ne voit guère d'action précise dans ce sens. Les rares actions (écologiques, médicales, spatiales...) s'avèrent entachées de biais devenant négatifs à terme avec un but de pérennisation. La question serait plutôt de savoir s'il est à notre portée de modéliser l'ensemble des conséquences de nos actions et quel nouvel équilibre va en etre engendré.

    Que la synergie avec d'autres espèces soit indispensable? Prenez par exemple la disparition hypothétique de la flore intestinale. Ou plus simple encore: celle des forets, du plancton: que respirerons nous sans la création d’oxygène par le cycle chlorophyllien?


    Citation Envoyé par Amanuensis Voir le message
    Par contre il est facile de trouver des actions humaines qui, à une échelle ou à une autre, cherchent à pérenniser des lignées.
    Des lignées utiles aux individus oui, mais pas à l'espèce humaine, je n'en vois pas de convaincantes. A moins de se focaliser sur le mot "cherchent"? Mais si se fixer un tel but est déjà un point, y parviennent-elles?

    Citation Envoyé par Amanuensis Voir le message
    Ben non, l'hypothèse de l'évolution darwinienne est claire : cela ne sert à rien de durer (au passage, "perdurer", qui a envahi le vocabulaire, signifie "durer au-delà du normal") il faut croître. Phénomène de "reine rouge", sans lequel on ne peut pas expliquer l'évolution.
    Perdurer est donc bien le verbe nécessaire pour une action humaine sur sa propre espèce, durer au delà du normal face à une évolution trop rapide pour ses propres capacités évolutives.
    Oui l'hypothèse de la reine rouge illustre bien l'équilibre des co-évolutions des espèces, leur inter-régulation, que la science modifie de plus en plus profondément jusqu'à être capable de rompre ces équilibres au désavantage de sa lignée.


    Citation Envoyé par Amanuensis Voir le message
    Mais non. C'est un phénomène très courant dans le vivant. Les levures dans une cuve de jus de raisin créent de l'alcool qui finit par les tuer toutes. Et alors ?
    Oui mais la cuve de l'espèce humaine c'est désormais la terre entière, par la science... Je ne considère pas les levures "actives" de leur propre destruction. Alors qu'on peut considérer que la science accélère le processus bien au dela de ce que provoqueraient de petites colonies d'humains chasseurs-cueilleurs néolithiques (les cuves étaient limitées).


    Citation Envoyé par Amanuensis Voir le message
    Qui vivra verra. Les "inquiétudes éthiques" se font continuellement circonvenir par des intérêts "moins nobles". Et ce sont toujours des humains qui défendent une éthique, ce ne sont pas des principes transcendants qui primeraient sur les appétits de puissance, de luxe, etc. qui biaisent tant les décisions collectives !
    Tout à fait d'accord. On pourrait le déplorer si on se focalisait sur l'espèce, mais on n'est pas "cablés" pour cet objectif là, contrairement sans doute à certaines espèces sans individualisme (fourmis, abeilles...)

    Je reviens sur "moins nobles". La question de la noblesse de la pérennisation de la lignée humaine se pose et je vois que vous la ressentez aussi pour avoir mis des guillemets autour. Si on extrapole sur une fin de l'espèce humaine dans la souffrance, alors oui le désir de lutter semble un objectif humaniste, la peur est un moteur fort. Mais sinon... ce n'est pas ça qui remplira le panier de la ménagère. Là c'est bien la science qui y contribue. Et plus il se remplit, plus elle en prend un plus gros, et plus la science agit pour le remplir.

    C'est par exemple la faillite prévisible des soucis écologiques sur l'énergie des véhicules et leur bilan carbone: la science (technologie) a fait énormément progresser les rendements des moteurs. Résultats positifs en vue? Non, les gens achètent de plus gros SUV qui épuisent autant voire plus les ressources de la "cuve terre".

  12. #72
    Avatar10

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Citation Envoyé par pascelus Voir le message
    Oui mais la cuve de l'espèce humaine c'est désormais la terre entière, par la science... Je ne considère pas les levures "actives" de leur propre destruction. Alors qu'on peut considérer que la science accélère le processus bien au dela de ce que provoqueraient de petites colonies d'humains chasseurs-cueilleurs néolithiques (les cuves étaient limitées).
    Ce n'est pas la science qui fait accélérer quoique ce soit dans le domaine, mais le cadre dans lequel elle est utilisée en tant qu'outil, que ce cadre soit idéologique, économique, politique et autres.
    La chose la plus déplorable à mon sens, c'est qu'avec l'acquisition des savoirs, on peut faire des projections plus ou moins réalistes, mais donnant une tendance, et malgré cela, notre soit disant "intelligence" ne nous permet pas de faire un cadre cohérent pour nous garder un avenir qui soit le plus long possible et "paisible" pour la très grande majorité des éléments de l'espèce (
    avec une majorité composée de milliards d'éléments).

  13. #73
    86cat

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Bon

    Vous avez surement raison. Moi je pense qu'ils sont emballés par trois pour que j'en achète trois. C'est dans les règles du marketing. Et si tous les clients ont trois savons en stock "à la maison", à l'échelle de ce genre d'entreprise (mondiale...), ces trois savons ont fait "tourner" l'usine six mois (par exmple...) et çà fait une différence sur le dividende. Mais c'est possible que je me trompe. J'ai juste des zamis dans des services marketing, je n'y suis pô.

    86cat

  14. #74
    pm42

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Citation Envoyé par Archi3 Voir le message
    pour l'ensemble des produits hygiéniques, ça semble difficile actuellement de se passer d'emballages plastiques.
    Citation Envoyé par Archi3 Voir le message
    Mais pour la grande majorité des êtres vivants, y compris nous, l'estimation que la vie a encore à vivre une durée comprise entre 1 et 10 fois la période qu'elle a vécu semble tout à fait raisonnable, le Soleil étant à peu près à la moitié de sa vie ...
    Le fil commence à ressembler à un mélange de choses sans grand lien entre elles, entre les emballages de produits hygiéniques et "la vie de la majorité des êtres vivants" qui vient remplacer "le destin de l'humanité".


    Citation Envoyé par Archi3 Voir le message
    Peu de gens ont dû vouloir estimer la durée du mur de Berlin, mais celui qui l'a fait avec cette méthode ne s'est pas trompé.
    C'est l'erreur habituelle de la justification à-postériori d'une méthode par 1 exemple qui marche.

    En gros, Amanuensis a montré (et tu as reconnu) que cette méthode ne marche pas dans de nombreux cas.
    Mais tu reboucles sur l'exemple connu où elle a marché.
    Cette approche marche même avec un prédicteur basé sur un générateur aléatoire ou l'astrologie : on trouvera forcément un cas où il marché. Cela ne les rend pas pertinent pour parler du "destin de l'humanité" qui s'est un peu perdu dans les emballages plastiques.

  15. #75
    pascelus

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Citation Envoyé par Avatar10 Voir le message
    Ce n'est pas la science qui fait accélérer quoique ce soit dans le domaine, mais le cadre dans lequel elle est utilisée en tant qu'outil, que ce cadre soit idéologique, économique, politique et autres.
    Certes oui, on peut aussi dire que ce n'est pas la science mais les technologies appliquées. Mais c'est jouer sur les mots et arguments. Il est factuel que dès lors qu'une avancée scientifique est réalisée, quasiment toutes les applications possibles seront exploitées par ce nouvel outil.
    On pourrait dire aussi que ce ne sont pas l'idéologie l'économie ni la politique, mais l'instinct de survie humain (individuel ou clanique) qui le pousse à progresser ainsi...

    Citation Envoyé par Avatar10 Voir le message
    La chose la plus déplorable à mon sens, c'est qu'avec l'acquisition des savoirs, on peut faire des projections plus ou moins réalistes, mais donnant une tendance, et malgré cela, notre soit disant "intelligence" ne nous permet pas de faire un cadre cohérent pour nous garder un avenir qui soit le plus long possible et "paisible" pour la très grande majorité des éléments de l'espèce (avec une majorité composée de milliards d'éléments).
    Regardez une courbe de l'évolution démographique mondiale: elle se rapproche d'une exponentielle.. avec les problèmes prévisibles que cela finira par engendrer et qui sont déjà bien visibles...
    Et quelle autre cause de cette courbe que les progrès scientifiques dans la médecine, l'alimentation, l’hygiène, le confort en général, etc...?
    Faut-il pour autant blâmer ou culpabiliser la science?

  16. #76
    noir_ecaille

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Culpabiliser la science ? C'est jeter le manche après la cognée, et surtout complétement inepte. Sans la science, nous n'aurions pas les technologies qui reposent dessus. Certes pas les maux de ces technologies mais moins encore les bienfaits. On en revient aux philosophes qui fustigeaient les livres parce que n'importe qui pourra les lire et que ça ne fait pas assez travailler la mémoire.
    "Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche

  17. #77
    Avatar10

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Citation Envoyé par pascelus Voir le message
    Certes oui, on peut aussi dire que ce n'est pas la science mais les technologies appliquées. Mais c'est jouer sur les mots et arguments. Il est factuel que dès lors qu'une avancée scientifique est réalisée, quasiment toutes les applications possibles seront exploitées par ce nouvel outil.
    Dans le (les) cadre de nos sociétés modernes ("riches") oui mais ces sociétés ont bien un (des) cadre économique, sociologique et autres.
    On pourrait dire aussi que ce ne sont pas l'idéologie l'économie ni la politique, mais l'instinct de survie humain (individuel ou clanique) qui le pousse à progresser ainsi...
    Je ne vois pas ce que vient faire l'instinct de survie...si vous pouviez m'expliquer.


    Regardez une courbe de l'évolution démographique mondiale: elle se rapproche d'une exponentielle.. avec les problèmes prévisibles que cela finira par engendrer et qui sont déjà bien visibles...
    Et quelle autre cause de cette courbe que les progrès scientifiques dans la médecine, l'alimentation, l’hygiène, le confort en général, etc...?
    Faut-il pour autant blâmer ou culpabiliser la science?
    Quelle autres causes? il y en a plusieurs, mais on peut les mettre dans un gros sac fourre tout que je nommerai "le toujours plus" (plus de vie, plus de confort, plus de richesse et souvent sous forme matérielle, ect).

    Sinon, les pays 'riches" ont une progression démographique plus faible que les pays "pauvres", quand une société se modernise, il semble que le nombre d'enfant par famille soit nettement moindre qu'une société n'ayant pas accès aux progrès. Donc la cause "c'est la faute aux progrès scientifique" me saute pas aux yeux.

  18. #78
    Archi3

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Citation Envoyé par pm42 Voir le message
    En gros, Amanuensis a montré (et tu as reconnu) que cette méthode ne marche pas dans de nombreux cas.
    bah non, je lui ai justement répondu que ça ne marchait pas dans un nombre minuscule de cas, justement, et que ça marchait dans la grande majorité des cas (c'est inhérent à la méthode puisqu'elle suppose justement que la majorité des réalisations d'un ensemble n'a rien de très particulier, ce qui est une sorte de truisme.
    Mais tu reboucles sur l'exemple connu où elle a marché.
    si tu entends par là que ça n'a marché par un grand hasard que pour le premier cas, c'est tout à fait faux; ça a par exemple été appliqué avec succès pour prévoir la durée pendant laquelle les spectacles de Broadway allaient continuer à être donnés. Mais en fait je ne vois pas comment on peut contester que la majorité des réalisations d'un ensemble n'a rien de spécial par rapport à la moyenne ...

    Cette approche marche même avec un prédicteur basé sur un générateur aléatoire ou l'astrologie : on trouvera forcément un cas où il marché. Cela ne les rend pas pertinent pour parler du "destin de l'humanité" qui s'est un peu perdu dans les emballages plastiques.
    le raisonnement ne dit pas "qu'on va trouver forcément un cas où il a marché", il dit que ça marche dans la majorité des cas, et que prendre l'âge comme estimateur de l'espérance de vie est l'estimateur le moins biaisé en l'absence d'autre information. C'est en fait le contraire : pour exhiber des contre exemples, il faut disposer d'informations AUTRES que l'âge , par exemple en prenant "les êtres vivants 200 000 ans après LUCA" tu utilises le fait que tu sais que la vie a duré des milliards d'années. Si tu prenais un truc "200 000 ans après son apparition" sans avoir d'autre information que cet âge, et en particulier combien de temps il a duré après, la plupart du temps tu tomberais sur des trucs qui durent entre 100 000 en 1 million d'années.

  19. #79
    f6bes

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Citation Envoyé par 86cat Voir le message
    Bon

    Vous avez surement raison. Moi je pense qu'ils sont emballés par trois pour que j'en achète trois. C'est dans les règles du marketing. Et si tous les clients ont trois savons en stock "à la maison", à l'échelle de ce genre d'entreprise (mondiale...), ces trois savons ont fait "tourner" l'usine six mois (par exmple...) et çà fait une différence sur le dividende. Mais c'est possible que je me trompe. J'ai juste des zamis dans des services marketing, je n'y suis pô.

    86cat
    Bjr à toi, Et tes trois savons, ils vont durer le meme temps que UN savon..ou alors finalement ..3 fois plus longtemps !
    Tu préféres aller 3 fois en magasin que d'avoir un petit stock chez toi !.
    Chérie ce soir fait nous donc un gratin de pate !
    Je vais en acheter: je demande donc ...juste pour le gratin...pas tout un paquet !
    Pour le fromage comme le préconise la recette...167gr !

    Tu y vas ton les combiens à ton magasin !
    Bonne journée

  20. #80
    noir_ecaille

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Citation Envoyé par pascelus Voir le message
    On pourrait dire aussi que ce ne sont pas l'idéologie l'économie ni la politique, mais l'instinct de survie humain (individuel ou clanique) qui le pousse à progresser ainsi...
    Pas forcément la surive, mais la compétition. Par exemple des mâles joutant à mort pour l'accès aux femelles font fi de leur survie -- c'est l'instinct reproducteur.

    En revanche il existe d'autres formes de compétitions, pour des raisons variées. Par exemple l'accès aux petits chez de jeunes femelles macaques pas tout à fait nubiles : il arrive qu'elles volent des bébés pour "jouer à la poupée" (c'est parfois fatal pour les petits les plus malchanceux). Ou encore le pouvoir, qui ne garantit pas de facto que votre descendance individuelle sera nombreuse même si ça peut aider, au contraire d'une collaboration (couples).

    Bref. Les individus d'une espèce donnée sont forcément en compétition entre eux de diverses manières et pour divers buts/instincts. Ce n'est qu'un des nombreux mécanismes de l'Evolution.
    "Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche

  21. #81
    pascelus

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Citation Envoyé par Avatar10 Voir le message
    Je ne vois pas ce que vient faire l'instinct de survie...
    L'instinct de survie (ou plus précisément l'instinct de compétition comme le nomme noir_ecaille) sous-tend nos organisations socio-économiques comme politiques. Si les groupes humains ont ainsi "besoin" de telles organisation c'est à priori pour mieux assurer sa prospérité, donc faciliter sa survie.

    Citation Envoyé par Avatar10 Voir le message
    Quelle autres causes? il y en a plusieurs, mais on peut les mettre dans un gros sac fourre tout que je nommerai "le toujours plus" (plus de vie, plus de confort, plus de richesse et souvent sous forme matérielle, ect).
    Sans la science ce sac fourre-tout serait bien inefficace.

    Citation Envoyé par Avatar10 Voir le message
    Sinon, les pays 'riches" ont une progression démographique plus faible que les pays "pauvres", quand une société se modernise, il semble que le nombre d'enfant par famille soit nettement moindre qu'une société n'ayant pas accès aux progrès. Donc la cause "c'est la faute aux progrès scientifique" me saute pas aux yeux.
    Si une société a une forte natalité mais une mortalité infantile quasi aussi forte, il n'y a pas de progression démographique. C'est ce qui s'est produit pendant des centaines de milliers d'années où jamais la population mondiale n'a dépassé le milliard d'individus, jusqu'à il y a quelques dizaines d'années à peine...
    Mais je ne parle pas de "faute" du progrès scientifique, seulement de cause. Avec à mon avis effet collatéral sur la pérennité de l'espèce humaine, ce qui est aussi un constat et pas un jugement de valeur (si on doppe les levures artificiellement dans une cuve de jus de raisin, par chauffage éventuellement, elles s'autodétruisent encore plus vite)

  22. #82
    pascelus

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Citation Envoyé par noir_ecaille Voir le message
    Pas forcément la surive, mais la compétition.
    Oui mais la compétition n'est-elle pas un "sous-produit" de l'instinct de survie?


    Citation Envoyé par noir_ecaille Voir le message
    Par exemple des mâles joutant à mort pour l'accès aux femelles font fi de leur survie -- c'est l'instinct reproducteur.
    A but de survie de l'espèce privilégiée ici à celle de l'individu.

  23. #83
    MissJenny

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Citation Envoyé par Archi3 Voir le message
    prendre l'âge comme estimateur de l'espérance de vie est l'estimateur le moins biaisé en l'absence d'autre information.
    je crois que ça n'est vrai que pour la loi exponentielle : si X suit la loi exponentielle de paramètre r et si Y est tiré dans la même loi, alors la loi conditionnelle de Y-x, sachant X>x est encore la même loi exponentielle (en particulier elle a la même espérance 1/r que X). Je pense que c'est une cns (mais j'ai un petit doute).

    donc en gros ce que tu dis c'est que quand on n'a pas d'information on peut supposer que la loi de la durée de vie du phénomène étudié est la loi exponentielle.
    Dernière modification par MissJenny ; 11/04/2021 à 14h46.

  24. #84
    Avatar10

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Citation Envoyé par pascelus Voir le message
    L'instinct de survie (ou plus précisément l'instinct de compétition comme le nomme noir_ecaille) sous-tend nos organisations socio-économiques comme politiques. Si les groupes humains ont ainsi "besoin" de telles organisation c'est à priori pour mieux assurer sa prospérité, donc faciliter sa survie.
    Nos organisations ne sont pas sous-tendues par l'instinct de survie, mais oui par l'instinct de compétition, à noter que il y a sûrement à faire une différence entre la compétition "biologique" et économique. Et parmi tout ces "instincts de compétition" le prédominant est factuellement du genre économique.
    Quand au "besoin" les guillemets mis, montrent bien (à mon avis) que c'est là où cela pêche...on a pas besoin de telles organisations, mais on créer le besoin (le toujours plus).


    Sans la science ce sac fourre-tout serait bien inefficace.
    Certes, dans nos cadres de pensée actuels, mais ce n'est pas la faute à la science (ou la à cause), juste de ce que l'on en fait.
    Si une société a une forte natalité mais une mortalité infantile quasi aussi forte, il n'y a pas de progression démographique. C'est ce qui s'est produit pendant des centaines de milliers d'années où jamais la population mondiale n'a dépassé le milliard d'individus, jusqu'à il y a quelques dizaines d'années à peine...
    Pourtant, par exemple: https://fr.wikipedia.org/wiki/Croiss..._dans_le_monde

    Mais je ne parle pas de "faute" du progrès scientifique, seulement de cause. Avec à mon avis effet collatéral sur la pérennité de l'espèce humaine, ce qui est aussi un constat et pas un jugement de valeur (si on doppe les levures artificiellement dans une cuve de jus de raisin, par chauffage éventuellement, elles s'autodétruisent encore plus vite)
    Que la science via la technologie soit un facteur accélérateur d'effet collatéraux néfastes est une chose, mais corrélation n'est pas causalité, au sens où dans un autre cadre socio-économique, il n'y aurait pas d'effet d'accélération, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y aurait aucun effet, juste que les échelles de temps seraient tout autre (et donc on pourrait peut-être se sortir du bourbier plus facilement car ayant plus de temps pour résoudre nos problèmes (qui sont ceux des sociétés "riches", même si les "pauvres" sont celles qui en subissent le plus fortement les conséquences).
    Sinon, je n'ai aucun doute quand à la pérennité des humains (sauf si un gros caillou nous tombe dessus), par contre j'ai un fort doute quand à la pérennité de nos sociétés modernes telle qu'elles existent aujourd'hui...mais j'espère que l'avenir me contredira (mais bon, quand je vois que l'on parlait du "monde d'après" il y a un an de cela, et qu'aujourd'hui par exemple tout le monde (je caricature) n'attends plus que de pouvoir voyager à l'autre bout du monde pour son plaisir personnel, je pense que ce monde d'après ressemblera étrangement à celui d'avant...).

    Tout cela n'est pas très en rapport à la charte, mais bon, si on veut rester en adéquation avec elle, il y a le transhumanisme, là c'est de la science et de la technologie appliquée à l'avenir de l'espèce humaine (et faut avoir une boule de cristal...une fois posé ce qu'il est possible de faire à ce jour et les projections raisonnables).

  25. #85
    Archi3

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Citation Envoyé par MissJenny Voir le message
    je crois que ça n'est vrai que pour la loi exponentielle : si X suit la loi exponentielle de paramètre r et si Y est tiré dans la même loi, alors la loi conditionnelle de Y-x, sachant X>x est encore la même loi exponentielle (en particulier elle a la même espérance 1/r que X). Je pense que c'est une cns (mais j'ai un petit doute).

    donc en gros ce que tu dis c'est que quand on n'a pas d'information on peut supposer que la loi de la durée de vie du phénomène étudié est la loi exponentielle.
    non ce n'est pas lié au fait que c'est une loi exponentielle, ça marche aussi avec une loi uniforme...par exemple la durée de vie des êtres humains n'est pas une exponentielle décroissante, mais ça reste vrai quand même : la grande majorité des humains pris au hasard ont une espérance de vie comparable à leur âge à un facteur 10 près .

  26. #86
    Archi3

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Citation Envoyé par Avatar10 Voir le message
    Nos organisations ne sont pas sous-tendues par l'instinct de survie, mais oui par l'instinct de compétition, à noter que il y a sûrement à faire une différence entre la compétition "biologique" et économique. Et parmi tout ces "instincts de compétition" le prédominant est factuellement du genre économique.
    Quand au "besoin" les guillemets mis, montrent bien (à mon avis) que c'est là où cela pêche...on a pas besoin de telles organisations, mais on créer le besoin (le toujours plus).
    c'est quand meme une caractéristique générale des structures dissipatives de ne se développer que si elles ont une "tendance à la croissance " (qui s'appelle en physique une instabilité, même si les économistes ne le savent pas). La structure ne se développe spontanément qu'en présence de cette instabilité. Si il n'y a pas de tendance à la croissance, la structure ne se développera jamais. Et elle atteint un niveau de saturation quand les facteurs limitant cette croissance finissent par la stopper, dans ce cas, elle atteindra un régime stationnaire ou l'instabilité est compensée par les rétroactions limitantes. Mais sans tendance à la croissance, ou si l'instabilité à la source s'épuise, elle disparait. Le mythe d'une société qui existerait sans tendance à croitre ne peut pas exister (attention "tendance à croitre" ne veut pas dire que ça croit vraiment !)

  27. #87
    bob46

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    J'aime bien cette citation d'Albert ,L'imagination est plus importante que le savoir." A.E. mais souvent malheureusement on l'oublie et curieusement en mentionnant comme référence Albert Einstein à tord sans doute pour dire le contraire .

  28. #88
    Avatar10

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Citation Envoyé par Archi3 Voir le message
    c'est quand meme une caractéristique générale des structures dissipatives de ne se développer que si elles ont une "tendance à la croissance " (qui s'appelle en physique une instabilité, même si les économistes ne le savent pas). La structure ne se développe spontanément qu'en présence de cette instabilité. Si il n'y a pas de tendance à la croissance, la structure ne se développera jamais. Et elle atteint un niveau de saturation quand les facteurs limitant cette croissance finissent par la stopper, dans ce cas, elle atteindra un régime stationnaire ou l'instabilité est compensée par les rétroactions limitantes. Mais sans tendance à la croissance, ou si l'instabilité à la source s'épuise, elle disparait. Le mythe d'une société qui existerait sans tendance à croitre ne peut pas exister (attention "tendance à croitre" ne veut pas dire que ça croit vraiment !)
    ;
    Oui bien sûr, mais je parlais de pas de cette croissance là, il est évident qu'étant soumis à la physique, on ne peut s'y extraire, après il y a des chemins plus ou moins rapide et donc via certains facteurs qui peuvent accélérer l'instabilité (du fonctionnement de nos sociétés dites modernes), je disais juste que ces facteurs (l'instinct de compétition), pour les déboires que l'on connait, se font principalement via la compétition économique, et ça , c'est nous humain qui l'avons inventé. J'ai tenté de parler de transhumanisme (pas que cela m'intéresse particulièrement) pour éviter ces amalgames du au fait que la définition de la "croissance" généralement réfère à la croissance économique. En physique, une instabilité peut se contrôler (plus ou moins, dépend du sujet), en économie aussi...sauf que ce n'est pas ce que l'on observe.

  29. #89
    noir_ecaille

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Citation Envoyé par pascelus Voir le message
    Oui mais la compétition n'est-elle pas un "sous-produit" de l'instinct de survie?

    A but de survie de l'espèce privilégiée ici à celle de l'individu.
    Non, c'est prêter des "instincts" à ce qui n'est qu'une population. Désolée mais biologiquement/scientifiquement parlant il n'a pas été mis en évidence une quelconque conscience "collective" même s'il existe beaucoup de bêtise sur les abeilles et les insectes sociaux. Il n'y a pas d'esprit "Gaïa" qui transcendrait tours les individus pour que survive qui l'espèce, qui la biosphère, etc.

    La compétition notamment sexuelle, surtout pour la reproduction (mais pas que), est en conflit avec la pérennité de l'individu ; donc avec son instinct de survie. Au mieux l'individu trouve un compromis entre ses instincts, au pire l'un l'emporte sur l'autre selon le moment et le contexte.

    A ce propos, les individus stérilisés vivent plus longtemps, vu qu'ils n'ont pas à faire de compromis avec leurs instincts reproducteurs. C'est notamment le cas des animaux de compagnie mais aussi des eunuques en Chine (beaucoup surpassaient de plus de dix ans l'espérance de vie de leurs alter-ego non-émasculés).
    "Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche

  30. #90
    Archi3

    Re : L'avenir de l'espèce humaine

    Citation Envoyé par Avatar10 Voir le message
    ;
    En physique, une instabilité peut se contrôler (plus ou moins, dépend du sujet), en économie aussi...sauf que ce n'est pas ce que l'on observe.
    bien sûr que si, ce qui contrôle la croissance, c'est ce qu'on appelle le plus souvent des "problèmes"

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