Mais de toute façon, même en continuant de consommer la même quantité de fossiles, le coût de l'énergie va augmenter inéluctablement. Avec en plus la certitude d'aller dans le mur à moyen terme, quand on aura épuisé les réserves accessibles à coût raisonnable - ou quand les 2 ou 3°C supplémentaires de réchauffement auxquels ça conduira (en plus des +2°C par rapport au début de l'ère industrielle déjà à peu près certains) auront entraîné des bouleversements trop importants pour éviter une crise majeure.
Et on ne parle pas non plus d'une multiplication par 10 du coût de l'énergie finale - à condition de pouvoir amortir les investissements sur une durée assez longue, ce qui suppose une certaine volonté de la part des Etats (parce que pour planifier une telle transformation en espérant un retour sur investissement au bout de 50 ans, on ne peut guère compter sur les capitaux privés).
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