La radioactivité naturelle dans l'état du Kerala, en Inde est de 20, 30, 50 mSv par an, et plus.
Le critère d'évacuation autour de la centrale de Fukushima est de 20 mSv par an.
Faut-il faire évacuer l'état du Kerala ?
Pierre Yves
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La radioactivité naturelle dans l'état du Kerala, en Inde est de 20, 30, 50 mSv par an, et plus.
Le critère d'évacuation autour de la centrale de Fukushima est de 20 mSv par an.
Faut-il faire évacuer l'état du Kerala ?
Pierre Yves
La radioactivité naturelle est une mesure qui donne un indice des risques encourus, mais il me semble que parfois, on se focalise sur cette seule mesure sans prendre en compte d'autres facteurs de risque.
Cependant, elle ne prend pas en compte le fait que certains éléments radioactifs comme le césium peuvent s'accumuler dans l'organisme, de façon plus ou moins durable (le césium prend la place du calcium, de même que l'iode radioactive prend la place de l'iode dans la thyroïde...). Notons aussi que certains éléments radioactifs sont tout simplement toxiques (chimiquement...).
D'autre part, selon la façon dont la radioactivité est répartie dans l'environnement (poussières, dans les roches, s'échappant sous forme de gaz comme le radon...) elle pourra entraîner des expositions plus ou moins dangereuses (avec fixation ou non dans les tissus, mais aussi des pics locaux de radioactivité plus ou moins grands).
Je ne sais pas trop ce qu'il en est de la zone de Fukushima ni de l'état du Kerala... il est possible que les éléments radioactifs issus de l'accident de Fukushima posent des problèmes plus complexes que ceux du Kerala...
D'ailleurs, je viens de trouver un document qui donne d'autres exemples que celui du Kerala (ils parlent de l'Espiguette, une bien belle plage où j'aimais aller quand j'habitais dans le coin):
http://www.dissident-media.org/infon...able_noir.html
Il est parfaitement possible que, dans ces zones naturellement radioactives, tout comme ça a été observé dans certaines zones du Massif Central (apparemment à cause du radon) on ait un taux de cancers plus élevés. Ceci dit, je doute que es études poussées aient été faites dans les pays les plus pauvres. Et j'imagine que la surmortalité, tant qu'elle reste négligeable par rapport à celle liée à d'autres facteurs comme les infections, ne justifiera pour personne une évacuation...
K
Nomina si nescis, perit et cognito rerum.
Pourquoi répondre
"il me semble" - "il est possible " ?
De "il me semble" à "il est possible", il n'y a là rien d'objectif, rien de science, rien de Futura-Sciences.
"Il est parfaitement possible que, dans ces zones naturellement radioactives, tout comme ça a été observé dans certaines zones du Massif Central (apparemment à cause du radon) on ait un taux de cancers plus élevés "
C'est le clou des divagations. Tout est parfaitement possible tant qu'on ne donne aucune référence sérieuse d'une étude qui montrerait ce fameux taux de cancers plus élevé.
Auriez-vous ces références ?
Pierre Yves
Bonjour.Pourquoi répondre
"il me semble" - "il est possible " ?
De "il me semble" à "il est possible", il n'y a là rien d'objectif, rien de science, rien de Futura-Sciences.
"Il est parfaitement possible que, dans ces zones naturellement radioactives, tout comme ça a été observé dans certaines zones du Massif Central (apparemment à cause du radon) on ait un taux de cancers plus élevés "
C'est le clou des divagations. Tout est parfaitement possible tant qu'on ne donne aucune référence sérieuse d'une étude qui montrerait ce fameux taux de cancers plus élevé.
Auriez-vous ces références ?
Pierre Yves
Kinette vous a donné les pistes scientifiques à suivre qui vont vous permettre de comprendre scientifiquement ces phénomènes: ce ne sont pas des divagations.
Si le sujet vous intéresse réellement, grâce à ces renseignements, vous pouvez donc vous prendre par la main et commencer à aller chercher vous même ces références car au lu de l'incompréhension dont votre réponse fait état, même si on vous les donnait maintenant, vous ne les comprendriez pas.
Sur le lien entre Radon et cancer du poumon on peut consulter ce document : http://www.invs.sante.fr/beh/2007/18...18_19_2007.pdf , qui indique qu il y a probablement au moins 1200 cancers du poumon en France et par an causé par l'exposition au Radon
Pierre Yves, c'est à toi de jouer pour avoir le détail de ce qui, à Fukushima, constitue les retombées radioactives et leurs risques spécifiques.Pourquoi répondre
"il me semble" - "il est possible " ?
De "il me semble" à "il est possible", il n'y a là rien d'objectif, rien de science, rien de Futura-Sciences.
"Il est parfaitement possible que, dans ces zones naturellement radioactives, tout comme ça a été observé dans certaines zones du Massif Central (apparemment à cause du radon) on ait un taux de cancers plus élevés "
C'est le clou des divagations. Tout est parfaitement possible tant qu'on ne donne aucune référence sérieuse d'une étude qui montrerait ce fameux taux de cancers plus élevé.
Auriez-vous ces références ?
Pierre Yves
Je t'ai simplement donné les infos que j'avais en ma connaissance en ce qui concerne les risques (la radioactivité ambiante n'étant pas le seul problème...).
J'ai aussi expliqué que l'évaluation des risques est faite de façon relative: au Japon, où les conditions de vie sont plus que favorables, un risque radioactif n'est pas perçu de la même façon qu'en Iran par exemple, donc les mesures prises ne sont pas les mêmes...
Après, personnellement, j'ai autre chose à faire de mon week-end que de détailler les différences entre les conséquences de Fukushima et celles d'une radioactivité naturelle telle que celle du Kerala. Comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même, je t'encourage à chercher l'info et nous la faire partager.
Enfin, j'ai l'impression que ton message initial était simplement destiné à prouver que les précautions prises à Fukushima seraient exagérées (question orientée), et à défendre cette position...
K.
Nomina si nescis, perit et cognito rerum.
Scientifiques ? Je souligne justement, clairement, qu'il n'y a rien de scientifique dans le message de Kinette.
Et vous n'apportez rien de plus.
Pour l'instant, ma question reste entière.
Pour ma part je me suis déjà "pris en main". J'ai par exemple lu ceci :
"Une autre étude porte sur*l'Etat indien du Kerala, connu pour sa très forte radioactivité naturelle. Commandée par le gouvernement central de New Delhi et réalisée par le Centre régional de cancérologie, elle porte sur 100*000 personnes habitant dans des régions où la radioactivité naturelle varie entre 15 et 75*millisieverts (mSv). On a comparé les taux de fréquence de cancer à ceux observés dans un autre groupe de 300*000 habitants du Kerala, habitant dans des zones où la radioactivité naturelle est proche de la moyenne mondiale."(http://ecolo.org/documents/documents...adioprotec.htm)
Si vous voulez bien vous prendre en main, le but du jeu est jeu est de vérifier ou contester - scientifiquement - cette affirmation. A vous, à moi, à tous les intervenants ici, de jouer.
Pierre Yves
Dans le lien sur "ecolo.org", on lit : "aucun cancer supplémentaire" pour l'état du Kerala. Donc pourquoi l'évacuer ?
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Non, aucune autre info qu'un ressenti personnel.
Est-ce dire que dans les pays ou les conditions de vies sont "plus que favorables" il serait "normal" d'être plus vigilant aux risques ? (attention au guillemets). Les autres... Tant pis pour eux ?
C'est une question, importante, mais pour l'instant ce n'est pas mon sujet.
Mon sujet est de savoir à partir de quand il y a un risque. Je sais bien qu'il y a divers paramètres, mais est-il possible d'en faire la synthèse et de les comparer aux risques naturels ?
Mon message initial ne pouvait pas être destiner à prouver, puisqu'il ne comportait aucun argument ni référence. C'était une question, pour un forum de discussion en principe scientifique. M'étant déjà "pris en main", comme dit Myoper, j'ai constaté de fortes anomalies entre des décision administratives, et donc fortement teintées du ressenti des populations, et des résultats scientifiques. Je ne veux rien prouver, mais si quelqu'un sur ce forum peut m'aider à comprendre ces anomalies, je suis preneur.
D'autant plus que des experts ont déjà souligné cette anomalie :
« Les études épidémiologiques disponibles ne décèlent aucun effet pour des doses inférieures à 100 mSv, soit qu’il n’en existe pas, soit que la puissance statistique des enquêteait été insuffisante pour les détecter. Comme certaines enquêtes portent sur un grand nombre de sujets, ces résultats montrent déjà que le risque, s’il existe devrait être très faible. » (Académie nationale de médecine – La relation dose-effet et l’estimation des effets cancérogènes des faibles doses de rayonnements ionisants – 2004)
« Ce qui s’est passé après l’accident de Tchernobyl montre de façon éclatante le risque d’une surestimation du danger [55-57]. Partant du principe que toute irradiation est dangereuse, on a évacué plus de 200 000 personnes dont la plupart, si elles étaient restées sur place, n’auraient pas reçu davantage que des habitants de certaines régions d’Europe où le sol est riche en radioéléments naturels. » (Le débat sur les effets des faibles doses : de l’épidémiologie à la biologie - Environnement, Risques & Santé. Volume 6, Numéro 1, 59-67, Janvier-Février 2007, Point de vue – professeur Maurice Tubiana)
Pierre Yves
C'est la question : pourquoi alors avoir évacué des zones autour de Fukushima ou Tchernobyl, qui présentaient peut-être moins de danger ? Comme le dit Kinette, la radioactivité ambiante n'est pas le seul problème ; mais comment évaluer tout cela ? Parce que la décision d'évacuer une population est à double tranchant : elle éloigne la populatin d'un risque (ce risque que je souhaiterait mieux connaître), mais d'un autre côté elle traumatise la population ; ce qui est aussi un risque bien établi.
Pierre Yves
Un évènement comme celui de Fukushima et une radioactivité naturelle chronique sont-ils vraiment comparables ? Les radionucléides ne sont pas les mêmes. Dans un cas il y a eu explosion, contamination massive puis chronique, pas dans l'autre.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Je ne voudrais en aucun cas paraître méchant, mais est-ce ce que vous appelez une référence scientifique ???
Question subsidiaire, vous seriez resté à Tchernobyl vous ??? Et vous vous tracassez des taux de radiations naturels ?
Un évènement comme celui de Fukushima et une radioactivité naturelle chronique sont-ils vraiment comparables ? Les radionucléides ne sont pas les mêmes. Dans un cas il y a eu explosion, contamination massive puis chronique, pas dans l'autre.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Cela ne sert à rien Cendres, laissons ce Monsieur divaguer tout seul et laissons le continuer à lire les revues à sensation dites scientifiques.
En effet, ce n'est pas comparable. Dans un cas il y a une irradiation temporaire, décroissante. Dans le cas de la radioactivité naturelle, c'est à perpétuité.
Si la radioactivité est différente selon les radionucléides, pourriez-vous donner quelques précisions ?
Pierre Yves
Je ne suis pas physicien nucléaire. Cependant, on peut déjà parcourir ces liens :
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1789
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1790
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article62
http://www.futura-sciences.com/magaz...cleides-42206/
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Décroissante, vous êtes certain ? A Tchernobyl, ce fut le cas ? Avec les fissures du sarcophage et des emballements du coeur (toujours actuellement non maîtrisé) ?
La radioactivité naturelle c'est à perpétuité ; eh oui, rendez-vous compte, depuis des milliers d'années ... et les Bretons vivent toujours, les habitants des Causses aussi, par chez moi en Ardennes Belges , les habitants de la vallée de la Semois de l'Amblève et de l'Ourthe se portent plutôt pas mal (pourtant toutes cataloguées radioactives NATURELLEMENT, eh oui).
Perso, pour être tranquille, je crois que je vais acheter un habitat tout près d'une centrale nucléaire et espérer un Tsunami, un tremblement de terre ou une éruption volcanique. L'important c'est que la centrale pète et m'inonde de rayons "temporaires" et finalement "très peu nocifs (puisque temporaires)".
.... Je me demande combien de temps il me reste, j'ai une cave avec un puits, .. et une source, communicante, des murs en granit un taux de radon que j'ose pas vous dire. Finalement, le mieux est peut-être de vous dire adieu, je ne suis pas sûr de voir le jour se lever demain.Mais tu fais comme tu veux hein Pierreyves, entre Fukushima et les Ardennes, t'a le choix, t'es entièrement libre mon grand.
Bisous à toutes et tous,
Le métabolisme du césium ou de l'iode radioactif ; les différentes formes d'expositions aux dérivés radioactifs et leur assimilations potentielles ; la toxicité chimique éventuelle des composés ; les différents effets des différents radio-nucléides ; la rémanence et la distribution dans l'environnement, c'est quoi si ce ne sont des notions scientifiques que vous devez maitriser pour comprendre le sujet ?
Si vous préférez les ignorer ou les traiter de "non scientifiques", c'est votre choix mais n'espérez pas comprendre quoique ce soit au sujet et encore moins qu'on vous aide a entretenir cette ignorance.
Cette région de Kerala est certainement habitée depuis des millénaires, ce qui est suffisant pour qu'une immunité naturelle devienne dominante dans la population. Dans ce cas, il n'y aurait pas plus de cancers parce que les habitants de ces régions sont plus résistants aux radiations que la moyenne mondiale...
Je ne veux rien prouver, mais si quelqu'un sur ce forum peut m'aider à comprendre ces anomalies, je suis preneur.
D'autant plus que des experts ont déjà souligné cette anomalie :
« Les études épidémiologiques disponibles ne décèlent aucun effet pour des doses inférieures à 100 mSv, soit qu’il n’en existe pas, soit que la puissance statistique des enquêteait été insuffisante pour les détecter. Comme certaines enquêtes portent sur un grand nombre de sujets, ces résultats montrent déjà que le risque, s’il existe devrait être très faible. » (Académie nationale de médecine – La relation dose-effet et l’estimation des effets cancérogènes des faibles doses de rayonnements ionisants – 2004)
...
Ces études permettent-elles d'éliminer ce type de possibilité ?
Bonjour,
La question : " Que faire contre la radioactivité naturelle" ?
La réponse:....RIEN...ou déménager si ça ...gratouille.
Bonne journée
En plus, visiblement vous avez des difficultés pour faire la différence entre la contamination et l'irradiation.
Partant de là .....
Oui la radioactivité autour de tchernobyl et Fukushima décroît. Si vous avez des infos contraires, faites- les connaître.Décroissante, vous êtes certain ? A Tchernobyl, ce fut le cas ? Avec les fissures du sarcophage et des emballements du coeur (toujours actuellement non maîtrisé) ?
La radioactivité naturelle c'est à perpétuité ; eh oui, rendez-vous compte, depuis des milliers d'années ... et les Bretons vivent toujours
"La radioactivité naturelle serait sans danger, la preuve, c'est qu'elle existe depuis des millénaires, et les terriens se portent bien."
Ca a l'apparence d'une logique irréfutable, l'odeur, d'une logique irréfutable. Et pourtant c'est un argument qui ne vaut pas. Lorsqu'un cancer se manifeste, il ne porte pas d'étiquette précisant sa cause. Personne ne peut garantir que parmi les causes il n'y a pas la radioactivité naturelle, qui peut-être tue à petit feu, en 30, 40 ans, ou plus, sans même qu'on le sache.
Et personne ne peut garantir inversement que l'exposition à la radioactivité naturelle ne soit pas bénéfique. Même si quelques résultats vont dans ce sens (phénomène d'hormesis) :
- Polémique autour des oiseaux de Tchernobyl - 17 juin 2014 - Sciences et Avenir.htm - (http://www.sciencesetavenir.fr/natur...chernobyl.html)
- A database of cancer induction by low-dose radiation in mammals: overview and initial observations - P. Duport - 2003 (http://www.inderscience.com/info/ina...php?artid=3488 )
et autres.
Pierre Yves
Pour être clair, il vaut mieux séparer les effets de la radioactivité externe, des effet de contamination radioactive, par ingestion par exemple d'aliments contaminés ou de poussières radioactive.
Je constate que les normes d'évacuation et d'exclusion d'une zone sont fixées uniquement en fonction de la radioactivité externe - sauf erreur de ma part. C'est cela mon problème : ces normes sont inférieures à la radioactivité naturelle de certaines zones. Indépendamment des problèmes de contamination.
C'est d'autant plus étonnant que la radioactivité dans le Kerala est en partie due au radon, qui produit donc irradiation, et aussi contamination puisqu'il est respiré.
Pierre Tves
Bof... Dans ce cas, l'entrée en Kerala devrait être interdite aux personnes qui ne portent pas cette adaptation ou mutation.
Pierre Yves
Où avez-vous vu une difficulté ?
Je ne peut que répéter ce que j'ai déjà répondu à Myoper : les normes d'évacuation et d'exclusion d'une zone sont fixées uniquement en fonction de la radioactivité externe - sauf erreur de ma part. Or ces normes sont inférieures à la radioactivité naturelle de certaines zones. Indépendamment des problèmes de contamination. Pour moi, il y a contradiction.
Mélanger cette contradiction avec les problèmes de contamination n'est pas le meilleur moyen de clarifier la question.
Autour de Tchernobyl ou Fukushima, il peut y avoir en outre des règles et des contrôles sur la nourriture, et des règle de nettoyage, mais le critère de déclenchement d'une évacuation est l'irradiation externe mesurée.
Or l'évacuation est un stress :
"Enfin, il ne faut pas sous-estimer les risques psychosociaux indirects. Après Tchernobyl, environ 115 000 personnes ont été évacuées et ont perdu leur travail, leur habitation, leurs repères. Beaucoup ont souffert de dépression, sinistrose, addictions à l’alcool et au tabac, et la natalité a décru notablement, faute de désir d’enfant. Or, en réalité, plusieurs dizaines de milliers de ces personnes déplacées n’auraient pas été exposés à des doses dangereuses en restant chez elles. C’est leur évacuation qui a nui à leur santé. Pour éviter que cela se reproduise à Fukushima, la Commission Internationale de Protection contre les Rayonnements Ionisants (CIPR) a fixé à 20 mSv par an le seuil d’exposition auquel une évacuation était justifiée."
Pourquoi 20 mSv/an et non 100 ?
Pierre Yves
Savez vous à quoi ou comment est calculé le sievert ?Pour être clair, il vaut mieux séparer les effets de la radioactivité externe, des effet de contamination radioactive, par ingestion par exemple d'aliments contaminés ou de poussières radioactive.
Je constate que les normes d'évacuation et d'exclusion d'une zone sont fixées uniquement en fonction de la radioactivité externe - sauf erreur de ma part.
Au passage, c'est bien la radioactivité externe qui va provoquer l'éventuelle contamination (sinon quoi d'autre ?) ou alors vous voulez parler d'exposition externe (qui n'est que le fait du rayonnement) ?
Maintenant, il faut trouver les normes sanitaires du Kerala qui ne concerne que le Kerala et ses éventuels visiteurs éventuellement exposés.
Je ne comprends pas comment vous faites la différence entre la "radioactivité externe" et "la radioactivité naturelle indépendamment des problèmes de contamination".Je constate que les normes d'évacuation et d'exclusion d'une zone[B] sont fixées uniquement en fonction de la radioactivité externe - sauf erreur de ma part. C'est cela mon problème : ces normes sont inférieures à la radioactivité naturelle de certaines zones. Indépendamment des problèmes de contamination.
Même pas un "bonjour", un "s'il vous plaît" ou un "merci", tout ça juste pour poser une question purement rhétorique et répondre agressivement...
D'un coté, il y a une radio-activité préexistante à laquelle les populations locales se sont adaptées, de l'autre, il y a le résultat d'un accident d'origine humaine où des responsablilités peuvent être cherchées.
Dans ce dernier cas, les autorités sont bien obligées de choisir un seuil en fonction de critères autant médicaux que financiers (HS donc non discutés).
Il est donc illusoire de vouloir appliquer les critères de la secondes situation à la première.
Jusqu'ici tout va bien...
Bonjour.
Quantité de sites Internet expliquent la définition du sievert. Voulez-vous un copier-coller ? A quoi sert votre question ?
Je parle bien de l'exposition externe, ça me semblait clair.
Que viennent faire les normes sanitaires du Kerala ici ? Je me suis peut-être mal expliqué ; j'ai pris le Kérala en tant qu'un exemple, parmi d'autres, pour illustrer une question générale, planétaire : quelles mesures prendre face à la radioactivité ?
Voici ce qu'en dit l'ICRP ("La Commission internationale de protection radiologique (CIPR, en anglais International Commission on Radiological Protection ou ICRP) est une organisation internationale non gouvernementale qui émet des recommandations concernant la mesure de l'exposition aux rayonnements ionisants et les mesures de sécurité à prendre sur les installations sensibles. La quasi-totalité des réglementations et normes internationales et des réglementations nationales en radioprotection reposent sur ces recommandations.")
"For the protection of the public during emergencies the Commission continues to recommend that national authorities set reference levels for the highest planned residual dose in the band of 20 to 100 millisieverts (mSv) (ICRP 2007, Table 8).[*]When the radiation source is under control contaminated areas may remain. Authorities will often implement all necessary protective measures to allow people to continue to live there rather than abandoning these areas. In this case the Commission continues to recommend choosing reference levels in the band of 1 to 20 mSv per year, with the long-term goal of reducing reference levels to 1 mSv per year (ICRP 2009b, paragraphs 48-50).
La recommandation est donc de définir - dans le cas de zones contaminées où l'exposition est devenue sous contrôle - un seuil de d'exclusion dans la zone 1 à 20 mSv/an.
On constate que les dents de la fourchette des recommandations de l'ICRP sont très larges, et laissent d'énormes trous noirs entre elles. Cela montre bien qu'il y a un problème. Il faut bien noter qu'il s'agit ici d'exposition externes anthropiques, en excluant les expositions médicale et la radioactivité naturelle.
La radioactivité naturelle est en moyenne de 2,5 mSv sur terre.
L'irradiation médicale moyenne annuelle en France est de 1 à 1,6 mSv.
Faut-il comprendre que suite à un incident ou accident dans une centrale nucléaire, l'ICRP recommande l'évacuation pour un accroissement de dose inférieur à ce que nous subissons pour les examens médicaux ?
C'est étonnant, et même absurde.
Inversement, d'où sort la limité à 20 mSv/an ?
Une réaction constructive est celle-ci :
"Lors de la Conférence Internationale de Radioécologie et de Radioactivité Environnementale qui ouvre*le 20 juin 2011 à Hamilton (Canada), huit organismes de recherche européens présentent une initiative pour intégrer les travaux de recherche en radioécologie conduits en Europe. [...]
L’accident récent de Fukushima (Japon) a souligné la nécessité de pouvoir évaluer de manière réaliste et de prévoir les conséquences des expositions accidentelles ou post-accidentelles de l’homme et de l’environnement à la radioactivité." ('http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Communiques_et_dossiers_de_pre sse/Pages/20110620_alliance_europeenne_e n_radioecology.aspx#.VCqxi0lOJ 4U )
Je remarque que les premières réactions sur ce fil ne sont pas aussi constructives. Ce qui signifie, soit que je m'explique très mal, soit que la question des évacuations forcées ne préoccupe personne ou presque sur Futura sciences ; ou les deux comme souvent. Ou encore qu'il y aurait ici une réaction épidermique à des questions touchant le sacro-satan nucléaire.
Parce que la largeur de la fourchette proposée par l'ICPR peut également avoir des raisons psychologiques. C'est semble-t-il ce que pense Hervé Nifenecker, Docteur en Sciences, ingénieur, physicien au CEA puis au CNRS
"L'évacuation de zones à la suite d'un accident nucléaire semble devenir une mesure automatique, éventuellement définitive, sans concertation avec les populations locales et sans garantie de bien régler les douloureux problèmes de réinstallation.
En fait, ce sont bien souvent des décisions prises pour complaire à l'opinion publique, nationale et internationale, sans tenir compte des réalités de terrain. |[...] Des règles moins médiatiques mais beaucoup plus conformes à la réalité de la radioactivité pourraient être prises." (http://energie.lexpansion.com/energi...a-32-6075.html)
Quoi qu'il en soit, le japon a "choisi" l'exclusion au delà de 20 mSv/an.
"Choisi" ! That is the problem ! Choisi selon quoi ? Quel critère scientifique ? Ou quelle pression d'opinion ?
(Sachant, pour ajouter un élément à la polémique stérile sur exposition externe et contamination) que "Ces mesures d'exposition externe ne tiennent pas compte d'une éventuelle contamination par contact ou par ingestion d'aliments." (Le Japon évacuera au delà de la zone de 20 km. L'IRSN a dressé une carte des cumuls de radiation) - 11-04-2011 11:07 - http://www.metronews.fr/info/fukushi...u9PTAjLY1VCN2/ )
Pierre Yves
Bonjour ;
OK, j'ai manqué de bonne manières, je vais me soigner.
Pour vous, cette question est rhétorique. Pour ceux qui sont obligés d'écacuer leur maison, c'est vital.
Je suis perplexe. L'agressivité... c'est subjectif. Ne pas être d'accord, et exposer pourquoi, n'est pas de l'agressivité.
D'où sort cette nouvelle notion, de populations qui se seraient adpatées à la radioactivité ?
Vous avez quelques sources ?
Pierre Yves