Bonjour à tous !
Suite à une - bonne - indication de Barnabu, je vais déplacer le débat sur cette catégorie, qui peut-être correspondra mieux à ma démarche.
Je pense que nous arrivons à des limites infranchissables au niveau des conceptions classiques de la science. L'incomplétude de la RG, de la méca Q, les difficultés liées aux problèmes d'A-causalité constatés par les expériences d'Aspect ou le "before before", des notions d'Origine de l'Univers comme celle du Big Bang qui posent problème, si on considère les problèmes de définition de mesures à un moment où les référentiels ne sont plus...
A mon sens cette problématique fait pointer la recherche vers l'observateur lui même. Quelle est sa nature ? Quel est son rôle dans la mesure ? Des questions qui posent aussi problèmes.
Je propose de déplacer légèrement l'objectif, et de réfléchir à un modèle de description de la réalité qui ne soit plus basé sur l'objet en tant que séparé de l'observateur, qui ne soit pas non plus l'objet en tant que partie de l'observateur, mais qui soit donc un modèle basé sur la notion de mesure elle même.
La mesure est la clé même de la compréhension. C'est elle qui donne accès à l'information. La mesure est une quantité à la fois mal définie, et pourtant bien présente en science, où objet et sujet tiennent un rôle "aux deux bouts de la corde".
Je propose d'étudier donc l'évolution de la mesure.
Pour ce faire je propose d'étudier son évolution dans toutes les directions. Dans un tel référentiel, les directions sont multiples et inhabituelles, car elles ne font plus référence à une réalité "en soi", donc à un "espace en soi", ou à un temps "en soi", mais tout doit être mesure.
Quelles sont ces directions ?
- Le temps (je préfère la causalité au temps)
- L'individu (mesure discrète ou continue)
- Le consensus (accord sur une mesure)
- L'analyse (la mesure indirecte par déduction)
On peut avoir des données en consultant l'Histoire (des sciences)
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