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Bonjour,
Donc, prudence, tout à fait d'accord.
Et concernant la volonté de se soustraire à "ce qui fonde les concepts sans que cela ne soit explicite", la démarche va à mon avis bien au delà. Il s'agit d'après ce que j'en comprends d'affirmer que présupposer quoi que ce soit (le "ce" dans la phrase citée), c'est déjà faire un choix épistémologique même si celui-ci reste invisible et demeure pour la plupart d'entre nous effectué d'une manière inconsciente.
Écrire "une réalité s'ancrant dans la matière", est-ce que ce n'est pas poser une conception (antérieure) préalable à tout constat d'expérience ?Petite précision : dans mes messages, nous n'étions pas dans le dualisme transcendance/empirisme, bien au contraire, ce que j'abordais comme à l'opposé de la transcendance, ce n'était pas l'empirisme, mais l'immanence en évoquant la possibilité que vos concepts pouvaient avoir une réalité s'ancrant dans la matière mais qui nous restaient temporairement, ou resteraient pour toujours, cachés.
En lisant les propres conclusions de MMS, il est certainement possible d'avoir cette impression.Quand je lis cette phrase, je ne peux m'empêcher de revoir à nouveau (…) ce que j'ai expliqué comme motivant le noumène Kantien, car derrière le terme entité-objet semble se cacher quelque chose voulant se retirer de l'analyse classique du dualisme empirisme/transcendance dont j'ai dit précédemment que la volonté de s'y soustraire devait alerter la prudence.
Je pense pour ma part que le noumène kantien n'a pas la même place dans la méthode de conceptualisation formalisée parce qu'il doit à son tour (en tant qu'une entité-objet de l'étude comme les autres) être passé au crible de MCR, et il n'y résiste pas vraiment (du moins au sens de Kant).
Quant à vouloir se retirer "de l'analyse classique du dualisme", il me semble qu'il ne s'agit nullement d'une erreur d'interprétation de mes messages mais bien du choix que je revendique à travers la reprise à mon compte de l'affirmation de la relation de un-à-un.
Je crois percevoir ce risque. Donc encore une fois d'accord, prudence, prudence.ce qui a compté (…), c'était d'expliquer les raisons pour lesquelles je souhaitais exprimer que certains concepts ou démarches comme les noumènes ou ce qui peut fonder par exemple, votre appréhension des "micro états" et dans votre dernier message "l'entité-objet" peuvent à mon avis être motivé par des mécanismes psychologiques perfides pouvant interpénétrer facilement dans tous les domaines, y compris, le domaine scientifique tout en étant en fait fondamentalement comme expliqués opposés et contraire à la démarche scientifique.
Les "microétats" de la Mécanique quantique ou les "entités-objets de l'étude" au sens de MCR ne sont ni des objets au sens classique ni des concepts au sens classique aussi, ce sont les étiquettes associées à la mise en relation de quelque chose que nous savons produire (et décrire) à quelque chose que nous savons calculer (et mesurer).C'est pourquoi je réitère à nouveau ma demande et vos efforts que vous fassiez ce travail et que vous tentiez vraiment dans votre prochain message de préciser plus exactement les motivations et fondement de ces concepts que vous avez introduit sur lesquels portent justement mon analyse, que sont les "micros états" et les "entités objets".
Cordiales salutations.
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