L'âne de Buridan n'est pas un âne (une créature réelle), mais le protagoniste d'une fable. Je n'ai encore jamais vu d'animal mourir de faim parce qu'il ne prenait pas le parti d'une solution ou d'une autre.L'homme n'est pas un âne de Buridan, parce-que placé face à un choix entre 2 choses d'égales importance ( Liberté d'indifférence)
il sera capable d'effectuer un choix arbitraire, par sa volonté.
Volonté en tant que cause première, donc non réductible à des facteurs extérieurs à sa propre volonté.
Ce que vous dites là sont des imprécations, pas des explications ou des démonstrations. Vous ne faites qu'affirmer : "l'homme est ceci, l'homme est cela".
Chacun de nous recherche la vérité sur ce sujet par exemple. Passons sur ce qui a abouti sur ce sujet et pas un autre (puisque sinon nous remonterions à l'infini sur les motivations successives), et démarrons par celui-ci. Si donc chacun recherche bien entendu une réponse exacte, chacun de nous a choisi la même option (l'exactitude). Comment donc se fait-il, qu'en cet instant par exemple, certains en arrivent à la conclusion que le libre-arbitre existe, d'autres qu'il n'existe pas, d'autres encore sont indécis ? Le choix de la vérité est pourtant commun, mais la réponse est différente. L'un a choisi "la vérité est que le libre-arbitre existe", l'autre "la vérité est que le libre-arbitre n'existe pas". Ne voyez-vous pas la contradiction, et la nécessité de la connaissance : pour aller dans le sens de la décision première (définir la vérité), il faut la connaître, la comprendre, fort des données rencontrées ? Dans le cas contraire vous faites un choix contraire à votre choix premier : vous choisissez la vérité, et en même temps une non-vérité (puisque la conclusion est fausse).
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