Il s'agissait de l'absorption d'un photon par l'un des deux atomes A ou B situés à 1 seconde lumière de l'atome émetteur O (il ne s'agit pas d'électrons). J'ai répondu à cette question message 115.Envoyé par glevesque
Si elle "s'effondre" sur l'atome A ou sur l'atome B, la fonction d'onde sphérique du photon émis par l'atome O (fonction d'onde se distribuant dans une couche sphérique de faible épaisseur qui gonfle à la vitesse de la lumière) "s'effondre" avec la même probabilité soit sur l'atome A soit sur l'atome B sans que l'on connaisse les causes qui lui font choisir de "s'effondrer" sur un atome plutôt que sur l'autre (ou les causes qui lui font choisir de poursuivre son gonflement sphérique sans s'effondrer).
La mécanique quantique est en mesure de prédire les probabilités respectives de ces 3 événements, mais elle est muette sur les causes à l'origine d'un choix plutôt qu'un autre. L'interprétation la plus fréquemment admise est que le choix en question serait un effet sans cause.
Les autres interprétations quantiques de la réduction du paquet d'onde ont été pas mal développées dans ce fil en mettant l'accent sur la coexistence difficile entre relativité du mouvement et non localité quantique avec notamment une discussion assez détaillée de l'expérience d'Afshar-3 (voir aussi Decoherence, the Measurement Problem, and Interpretations of Quantum Mechanics, Maximilian Schlosshauer Department of Physics, University of Washington. This paper is intended to clarify key features of the decoherence program, including its more recent results, and to investigate their application and consequences in the context of the main interpretive approaches of quantum mechanics http://arxiv.org/PS_cache/quant-ph/pdf/0312/0312059.pdf )
Benard Chaverondier
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