petits problèmes de temps de propagation effectivement.
il n'y a aucune contrainte sur la durée pendant laquelle ils restent immobiles, et il n'est absolument pas nécessaire que la lumière ait le temps d'aller de l'un à l'autre. Comme je t'ai dit en imaginant un réseau de caméras de surveillance, qu'on aurait eu tout le temps de synchroniser avant, et qu'on aurait ensuite tout le temps de dépouiller les enregistrements après, il n'y a aucun problème de principe à localiser les evènements dans l'espace et le temps, et savoir quelle était leur distance à un temps t donné; la seule chose, pas triviale, c'est que pour les raisons que je t'ai donnée, le résultat sera différent suivant "l'observateur" (en réalité , suivant le référentiel = l'ensemble de caméras utilisé).Ce qui je voulais dire, c'est que la distance reste constante pendant assez longtemps pour qu'on puisse dire qu'elle a pendant ce temps une réalité objective (le temps étant dans cette situation le même pour A et pour B), mais pas assez longtemps pour qu'on puisse espérer faire faire un aller-retour à la lumière pendant que cet état de fait dure.
Est-il alors théoriquement possible d'en obtenir une mesure fiable, même si c'est bien après?
En présence de gravitation, c'est beaucoup moins évident, car il n'est pas possible en général de fixer les caméras à distance constante, ni de les synchroniser. C'est même la notion de simultanéité dans un référentiel quelconque qui perd de son sens (ainsi que la notion de distance, comme rappelle Mmy). Chaque caméra a son propre temps qu'il n'est plus possible, en général, de synchroniser de manière universelle avec les autres, même sans parler de changement de référentiel.
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...Le temps final n'est pas identique entre les deux référentiels. En acceptant que cela soit les distances qui varient et non plus le temps (qui redevient alors absolu me semble-t-il dans mon esprit) on exclut l'idée que le temps s'écoule plus moins vite dans les référentiels en mouvement : le temps s'écoule à la même vitesse de partout, seulement les référentiels mobiles parcourent moins de distance d'où un gain de temps apparent. C'est une vision d'esprit seulement, le résultat sont les mêmes, mais le point de vue me semble plus intuitif personnellement ; est-il erroné, sujet à caution?
De l'autre côté, il y a une structure mathématique avec une symétrie plus riche, et qui permet une formulation "simple" de l'espace-temps de la RG (l'espace-temps est une variété différentielle ayant en tout point une structure tangente isomorphe à l'espace-temps de Minkowski).