Bonjour, comme j'ose poser des questions bêtes sans honte, en voilà une:
j'ai deux faisceaux gaussiens quasiment parallèles, et en opposition de phase, ils sont super bien collimatés, donc chaque faisceau est peu ou prou un gros tube. comme ils sont seulement quasiment parallèles, il y a un moment où les faisceaux se croisent et se superposent "quasiment" (et plus loin ils se décroisent et reprennent leur vie). Bien sûr je sais ce que sont les interférences, mais j'ai deux soucis, le premier est que je trouve cette situation difficile à concilier avec une conservation du flux d'énergie (du/dt + div P=0), vu que la destruction se fait dans le sens de propagation du vecteur de poynting, je me figure que si il y a interférence destructive à un endroit, il y a constructive ailleurs, mais à coté, pas plus loin/plus tard.
Deuxièmement, mais c'est un peu pareil, je ne sais pas ce qui se passe dans cette zone "noire" si je mets un plan metallique infini. Si il y a réflexion, ça voudrait dire qu'on peut (ré)émettre une lumière très intense avec des sources très peu actives ou peu de sources=> absurde, problème d'énergie, d'amplitudes etc. Si ça traverse... on peut faire rentrer des ondes électromagnétiques dans une boite metallique... et même en faire un transistor en coupant un faisceau, ce serait bien beau mais j'ai du mal à y croire.
Donc est-il possible que la superposition des deux faisceaux aboutissent toujours à un même flux sur une même section orthogonale au flux de poynting, malgré la situation décrite?
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