Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Merci pour les corrections apportées à mon raisonnement précédent. Cependant:
Si l'univers est infini, pourquoi toutes les combinaisons ne pourraient pas apparaître en nombre infini?"Il existe au moins une combinaison apparaissant en nombre infini" ne veut pas dire "toute combinaison apparaît en nombre infini". Dans l'exemple des a, b ... il est facile de trouver une séquence infinie contenant un nombre infini de a et un nombre infini de b, et ne contenant qu'une seule fois la combinaison aab....
Travaillez, prenez de la peine, c'est le fond qui manque le moins.
Ma remarque visait au contraire à indirectement évoquer la différence entre infini actuel et infini potentiel.
En physique l'infini potentiel est présent dans la plupart des modèles.
OK. Ce qui me gêne dans son texte est plutôt l'absence de distinction entre l'infini actuel (i.e., il n'y a pas d'observation d'un infini) et l'infini potentiel (présent partout aussi bien dans le grand --modélisation par R--, que dans le petit --ne serait-ce que la notion de "vitesse instantanée" ou plus techniquement de variété différentielle).De plus je vous rappelle que je ne suis pas physicien, et que je me contentais de faire confiance à C. Magnan sur ce point, et que seule la structure de sa "démonstration", qui est un sophisme basé sur un glissement sémantique m'a fait réagir.
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Dans ces discussions récurrentes sur l'infinitude en physique, je suis la plupart du temps gêné par le sens éminemment variable du mot "infini". Et manifestement cela s'applique aussi aux références citées à l'appui de telle ou telle manière de voir l'infini...
Certes, mais pour moi la non-compacité est encore une forme d'infini (c'est d'ailleurs explicite dans la définition de la compacité). Et là encore, la non-compacité est courante dans les modèles physiques.
Je ne suis pas d'accord avec le raisonnement.
Autant dire tout de suite que si l'univers avait été infini, on en connaitrait plus.
A se demander jusqu'a quel point c'est fait exprès, la réponse datant de "3 pages" (les croyances aveuglent bien !) :Envoyé par evrardoDe même si l'univers est infini avec un nombre limité d'atomes, vous obtiendrez une infinité de combinaisons identiques. Il y aurait donc une infinité de planète Terre exactement comme la notre,
Totalement faux. Cette erreur ré-apparaît sporadiquement dans le forum, cf. toute une collection d'anciennes discussions pour les arguments contre.
(Par exemple, le développement de 1/6 en décimales est infini, le nombre de chiffres possibles est limité, et pourtant le chiffre 1 n'y apparaît qu'une fois. Ce qu'on peut dire d'un ensemble infini de cas chacun dans un ensemble fini est qu'il y a au moins un cas apparaissant un nombre infini de fois. Ce qui n'est pas du tout la même chose que toutes les possibilités apparaissent une infinité de fois.)
Ensuite, une infinité de terre ne veut pas dire identiques.Envoyé par evrardoune infinité de vous et de moi faisant exactement ce qu'on est en train de faire en ce moment.
Ne veut pas dire des évolutions identiques puisqu'elles ne seraient justement pas aux mêmes endroits.
Ne veut pas dire que les habitants seraient identiques.
Ne veut pas dire qu'ils feraient la même chose (ne serait-ce non plus que n'étant pas au même endroit).
Et l'argument ultime étant encore une croyance.Envoyé par evrardoEt là, j'ai du mal à croire qu'il y a une infinité d'autres "moi" dans l'univers.
Ici, ni les prémisses, ni le raisonnement ni la logique même ne sont corrects.
Edit :
Elle peuvent mais ce n'est qu'une seule des possibilité parmi une infinité d'autres.
C'est une changement de quantificateurs universels.
Ce que vous affirmiez avant c'est "dans tout infini, toutes les combinaisons apparaissant au moins une fois apparaissent en nombre infini".
Maintenant vous dite "il existe des infinis tels que toutes les combinaisons apparaissent en nombre infini".
La dernière assertion est correcte (e.g., nombres univers, les combinaisons étant les suite de décimales), mais cela ne change strictement rien au fait que la première est fausse.
Vous ne pensez pas que le Big Bang prouve indirectement le caractère fini de l'univers?
J'aimerais souligner que evrardo a raison dans son raisonnement,si l'univers est infini alors il y a une infinité de Terre,de système solaire..
Parce que le Big Bang montre qu'il y a eu un commencement et que l'univers est en expansion depuis,étant donné qu'elle s'accroit à une vitesse fini ,elle ne peut etre infini.
Et dans la théorie du Big Bang on nous dit que l'univers toute entière était concentrée dans un espace trés petit au tout début,il ne peux pas y avoir une infinité de matière dans un espace fini.
je crois qu'Evrardo se réfère à ce fait de théorie des probabilités: dans une suite infinie de nombres aléatoires, disons 0 ou 1 pour simplifier (mais sans perte de généralité), indépendants et de même loi, tout motif (où j'appelle "motif" une suite finie donnée de 0/1) apparaît une infinité de fois.
ce qui est important dans ce théorème c'est le caractère aléatoire et l'indépendance. Si l'univers était infini, au sens où il y aurait un infinité de planètes par exemple, rien ne dit qu'on serait en droit de considérer ces planètes comme des objets aléatoires et indépendants. Donc l'argument n'est pas utilisable et ta conclusion ne vaut rien, à mon humble avis.
Non, Mmy a démontré le contraire deux fois.
Edit :
Contre exemple très simple : on peut imaginer une infinité d'univers infinis ou la terre n'existe même pas (0 exemplaires).
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Une matière infini dans un espace fini??
Peux-tu me donner l'article ou le nom de la personne qui a dit que l'univers était infini lors du Big Bang??? moi j'ai jamais entendu ça
J'ai pas parlé de matière infini, mais d'espace infini!!
La théorie du Big Bang dit que l'univers était plus dense et plus chaud dans le passé.
Si l'univers est infini, il l'était aussi au moment du Big Bang, simplement c'était plus dense et plus chaud. Un espace infini peut très bien être en expansion.
Si l'univers est fini, alors c'était un point avant.
Souvent on parle indirectement de l'univers observable. Et comme celui-ci est fini, alors effectivement au moment du Big Bang c'était un point!! C'est souvent comme ça qu'on "l'entend"...
Le BigBang ne préjuge pas des évènements et leurs conditions le précédant, concerne l'univers observable et n'était pas représenté par "un point" dans l'univers.Parce que le Big Bang montre qu'il y a eu un commencement et que l'univers est en expansion depuis,étant donné qu'elle s'accroit à une vitesse fini ,elle ne peut etre infini.
Et dans la théorie du Big Bang on nous dit que l'univers toute entière était concentrée dans un espace trés petit au tout début,il ne peux pas y avoir une infinité de matière dans un espace fini.
D'autre part, il ne faut pas confondre non plus matière et espace.
Comme Evrardo, c'est une représentation personnelle qui forge ici une croyance.
c'est pour ça que je parlais de métaphysique; amha l'hypothèse d'un univers fini (ou infini) est du domaine de la métaphysique, ensuite si cette hypothèse "marche" (est satisfaisante scientifiquement), alors peut-on l'adopter.
Je dois être un peu relativiste (au sens philosophique); pour moi la science donne une image de la réalité plus ou moins satisfaisante en fonction des faits dont on dispose et de notre mode de pensée, c'est tout (et c'est déjà beaucoup).
Mais encore une fois, hors du testable on est bien dans la métaphysique, mais pourquoi ne pas y référer?
Même cela, c'est faux. La probabilité a priori d'apparition un nombre seulement fini de fois d'un motif donné est nulle, mais cela n'implique pas la non réalisation.je crois qu'Evrardo se réfère à ce fait de théorie des probabilités: dans une suite infinie de nombres aléatoires, disons 0 ou 1 pour simplifier (mais sans perte de généralité), indépendants et de même loi, tout motif (où j'appelle "motif" une suite finie donnée de 0/1) apparaît une infinité de fois.
(Par exemple, on ne sait même pas si pi est un nombre univers...)
Le mot "aléatoire" est toujours dangereux...
Si une suite de tirages est montrée, après coup, comme étant parfaitement indépendants (et parfaitement de même loi), alors nécessairement toute séquence finie apparaît un nombre infini de fois. Mais aucune suite n'est interdite par la définition "résultat d'une suites de tirages indépendants de même loi", même pas la suite constante...
Je ne comprends quand vous dites que toutes les combinaisons ne seront pas vérifiée infiniment.Pouvez-vous développer??
Le fait que ttes les combinaisons ne se réalisent pas infiniment n'est qu'une possibilité parmi t'en d'autres dont le fait qu'elles se réalisent tous infiniment.
Ne me dites pas que pour vous la physique n'est qu'un sous produit des mathématiques, un modèle ne peut pas ne pas s'accompagner de bornes et d'expérimentations, et je ne connais aucun appareil capable de mesurer une grandeur infinie (même à 10% près), sauf si je me trompe (à propos de cet appareil), l'infini ne se mesure pas, donc n'entre pas dans le champ de la physique (c'est ainsi que je comprends le texte de Magnan (et les diverses interventions de mariposa), je n'ai pas d'avis personnel sur cette discipline).Envoyé par Michel (mmy)Et là encore, la non-compacité est courante dans les modèles physiques.
Dernière modification par Médiat ; 30/07/2010 à 15h08. Motif: Précision, phrase pas claire
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
On peut y référer, en sachant qu'ainsi on ne fait plus de la science, c'est le sens de ma première intervention : Chercher à savoir si la réalité en-soi est « infinie » ou « finie » n'est pas une question scientifique.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Pour moi, les choses sont bien plus subtiles que cela ou son contraire...
Ah bon? Quelle est la borne pour les mesures de durée dans les modèles de la physique actuelle ?, un modèle ne peut pas ne pas s'accompagner de bornes et d'expérimentations
Exact, ce qui exclut l'infini actuel du champ de la physique., et je ne connais aucun appareil capable de mesurer une grandeur infinie (même à 10% près), sauf si je me trompe (à propos de cet appareil), l'infini ne se mesure pas
Que l'infini n'entre pas dans le champ des modèles utilisés en physique est contraire à l'analyse la plus élémentaire de ces modèles., donc n'entre pas dans le champ de la physique
Il y a donc besoin d'une approche un peu plus subtile que le tout noir ou tout blanc pour rendre compte de la place de l'infini en physique, pour intégrer à la fois l'exclusion de l'infini actuel (comme résultat observation), et son usage omniprésent dans les théories.
Moi aussi. Je n'ai strictement aucun problème (au contraire) avec l'exclusion de l'infini actuel du champ de la physique, position qu'on peut atteindre juste sur des bases épistémologiques.(c'est ainsi que je comprends le texte de Magnan
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Si vous le voulez...
Je ne souscris pas même au tiers des assertions que vous avez écrit sur le sujet. Mais cela suffit peut-être à conclure que "je suis d'accord avec ce que vous dites". J'imagine qu'elles contiennent celles qui sont vraiment importantes.
Juste un exemple de votre passion pour le détournement :
Envoyé par Médiatl'infini ne se mesure pas, donc n'entre pas dans le champ de la physiqueMa dose maximum est atteinte, la suite sans moi !Envoyé par Michel (mmy)Que l'infini n'entre pas dans le champ des modèles utilisés en physique est contraire à l'analyse la plus élémentaire de ces modèles.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
On peut effectivement considérer seulement la question restreinte de l'infini actuel en physique, et ignorer totalement l'infini potentiel.
Cela à l'avantage de circonscrire le sujet suffisamment pour qu'il n'y ait pas de débat, ce qui a certainement des aspects positifs.
À l'opposé, il me semble factuel que quasiment tous les sujets lancés sur l'infini (en physique) sur FS sont sources de débat, et j'attribue cela justement à ce passage que font de nombreuses personnes entre l'infini potentiel et l'infini actuel. On peut effectivement leur répondre uniquement en disant qu'il n'y a pas de place pour l'infini actuel en physique, mais répond-on à leur demande ?
Salut Médiat !
Ceci est faux, la finitude de l'Univers est une question scientifique, cf : JP Luminet !!!
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