Y'a des fautes de syntaxe dues à de modifs, mais j'ai dépassé les 5 minutes ...
Dans le dernier paragraphe "des hypothèses simples à propos du cas de l'addiction ... " et "je ne vois pas en quoi ça nous aide dans le cas présent"
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Y'a des fautes de syntaxe dues à de modifs, mais j'ai dépassé les 5 minutes ...
Dans le dernier paragraphe "des hypothèses simples à propos du cas de l'addiction ... " et "je ne vois pas en quoi ça nous aide dans le cas présent"
Il faudrait nuancer cette affirmation : http://fr.wikipedia.org/wiki/Réflexe_d'extension
Mis à part que je ne vois pas en quoi leur perception est biaisée au départ ni qu'elle importance ça peut avoir puisqu'on discute ici de l’intérêt qu'ils ont à agir maintenant à partir de leur perception de leur intérêt (biaisée ou non, ça n'a pas d'importance puisque, bien ou pas bien, vrai ou faux, biaisé ou pas, c'est ce qu'ils ont compris et perçu de leur intérêt qui est censé leur dicter ou influencer leur conduite).C'est bien parce que leur perception de la situation est biaisée que ces personnes sont dans cette situation à la base, donc comment définir si elle agissent contre leur cerveau ? Leur prise de conscience peut très bien n'être qu'une autre expression d'un impératif biologique ( Par exemple "sauve ta vie" ou "épargne ça à tes semblables" ). Le résultat ne nous apprend rien à ce propos. Je crois que ma première formulation était mauvaise : Je ne pense pas que quiconque puisse démontrer actuellement qu'on puisse agir contre notre cerveau.
Je fais donc référence à des individus qui, de façon non biaisée et comme tous les autres individus, savent et ont bien compris que leur addiction est mauvaise (tabac, par exemple), veulent arrêter dans leur propre intérêt (scientifiquement reconnu, accepté et bien compris par eux même) mais n'y arrivent pas : ils agissent à leur corps défendant contre leur propre intérêt et si ce n'est pas le cerveau qui leur "impose" cette conduite, je me demande ce que c'est ; les jambes, ou quoi ?
Ce n'est pas dans ce sens je suppose que Madmarx l'entendait. Et un réflexe n'est pas considéré comme une action.Il faudrait nuancer cette affirmation : http://fr.wikipedia.org/wiki/Réflexe_d'extension
Ceci dit, moi j'aimerais bien qu'on me donne un exemple de "agir contre son cerveau"...ça veut dire quoi, concrètement?
"Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
Rachmaninoff
Oui voilà, c'est pour ça que j'aimerai qu'on précise si on parle de "cerveau" ou de "volonté" ou encore de "conscience".
Le réflexe d'extension passe par la moëlle épinière
Quant à savoir s'il s'agit d'une action ou non c'est un problème qu'il faudrait poser.
C'est bien pour cela qu'il est "hors-jeu", dans ce sujet, puisque leur abolition généralisée ne donne strictement aucun renseignement sur le fonctionnement des centres supérieurs, il signale juste une neuropathie périphérique.Le réflexe d'extension passe par la moëlle épinière
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Rachmaninoff
C'est bien le problème de la définition de ce qui est hors-jeu et de ce qui ne l'est pas. On doit d'abord se mettre d'accord sur ce qu'on entend par 'cerveau' et sur ce qu'est une action avant de dire qu'on ne peut pas agir contre notre cerveau. Suivant ce qu'on retiendra cette affirmation sera acceptable ou inacceptable.
Non non, le cerveau c'est pas la moelle épinière. Là-dessus y a pas de discussion possible. Après si vous voulez appeler les réflexes ostéo-tendineux des actions, ma foi pourquoi pas?C'est bien le problème de la définition de ce qui est hors-jeu et de ce qui ne l'est pas. On doit d'abord se mettre d'accord sur ce qu'on entend par 'cerveau' et sur ce qu'est une action avant de dire qu'on ne peut pas agir contre notre cerveau. Suivant ce qu'on retiendra cette affirmation sera acceptable ou inacceptable.
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Rachmaninoff
Bien, il reste à définir ce qu'on entend par action et ensuite on pourra débattre.
Attendez, on discute de la proposition "on ne peut pas agir contre son cerveau". Si déjà on définit par action tout ce qui est commandé par le cerveau ça en devient un pléonasme sans intérêt. D'où l'intérêt de nuancer cette proposition comme je l'avais demandé.
Maintenant je me demande pourquoi c'est à moi que tu as fait cette remarque ( la première ). De toute manière c'est pas un bon exemple puisque le problème de l'addiction résulte justement du fait que la contradiction existe dans le cerveau donc on pourrait argumenter que les deux options ( se soigner ou pas ) son également valable dans l'absolu. la partie de nous qui analyse les effets à long terme n'est pas celle qui provoque la sensation de manque. Il y'a là deux fonctions qui s'expriment mais ne communiquent pas forcément entre elles au préalable.Mis à part que je ne vois pas en quoi leur perception est biaisée au départ ni qu'elle importance ça peut avoir puisqu'on discute ici de l’intérêt qu'ils ont à agir maintenant à partir de leur perception de leur intérêt (biaisée ou non, ça n'a pas d'importance puisque, bien ou pas bien, vrai ou faux, biaisé ou pas, c'est ce qu'ils ont compris et perçu de leur intérêt qui est censé leur dicter ou influencer leur conduite).
Je fais donc référence à des individus qui, de façon non biaisée et comme tous les autres individus, savent et ont bien compris que leur addiction est mauvaise (tabac, par exemple), veulent arrêter dans leur propre intérêt (scientifiquement reconnu, accepté et bien compris par eux même) mais n'y arrivent pas : ils agissent à leur corps défendant contre leur propre intérêt et si ce n'est pas le cerveau qui leur "impose" cette conduite, je me demande ce que c'est ; les jambes, ou quoi ?
A partir du moment ou on peut trouver une seule manière d'expliquer une action par un besoin de l'individu, quel qu'il soit, que ce soit le besoin d'arrêter de fumer pour être en meilleure santé ou le besoin de continuer pour supprimer l'effet de manque, même si ça provoque une contradiction dans les faits, alors l'action ne répond pas aux critère "contre son propre intérêt". A propos, je sais très bien que c'est pas facile à faire.
Tu peux m'expliquer ? Parce que je vois pas ce que tu veux me faire comprendre.Il faudrait nuancer cette affirmation : http://fr.wikipedia.org/wiki/Réflexe_d'extension
C'est à toi d'expliquer ce que tu entends par "agir" et par "cerveau". Suivant tes définitions on ne pourra qu'être d'accord ou bien s'y opposer.
Oui en principe quand je ne fais pas de citation c'est pour le message d'avant
Ok, je vois pas en quoi ça t'empêche de m'expliquer ce que tu voulais argumenter mais bon ...
Je vais essayer de résumer ma position :Tout ce que j'entreprends pour interagir avec mon environnement doit respecter une condition : Je dois en tirer de la satisfaction d'une manière ou d'une autre. Puisque l'estimation de la satisfaction est issue de processus sur lesquels je n'ai aucun contrôle direct au moment ou je prend une décision, alors oui il me semble qu'on peut dire qu'on est esclave du cerveau. Ça ne fait pas de nous des "robots" puisque c'est tout à fait compatible avec un vaste ensemble d'options.
Si j'essaye d'étendre ma réflexion à ton exemple ( ou du moins ce que j'en ai compris ), je dirais qu'il est hors propos puisqu'il décrit un évènement qui se produit lorsque la matière qui compose mon corps est sous l'influence d'un acteur tiers. Le résultat n'est pas différent par exemple de mon bras qui se détend violemment sous l'effet d'une charge trop lourde. Ou encore si on connectait mon corps à une machine qui court-circuite les ordres de mon cerveau pour me faire exécuter des ordres différents tout en me gardant éveillé.
Donc tu parles d'une action consciente et tu exclus par exemple les actions involontaires et les comportements acquis si je comprends bien ?
Je ne veux rien argumenter en particulier c'est juste que la phrase m'a semblé un peu trop vague.
D'accord.
Oui, je fais cette distinction parce qu'il me semble qu'elle a été imposée au fil de la discussion et aussi parce que je n'y trouve pas de pertinence autrement.
Le problème c'est que je ne connais pas beaucoup de personnes qui se sont suicidées en décidant d'arrêter de respirer.
Tout simplement parce que je répondais précisément à ça :
Et j'ai fourni un exemple très précis qui répond aux critères.
D'une part, on parle de l’intérêt de l'individu et non pas de son besoin (critère) et d'autre part, n’importe quel exemple montrera forcément une contradiction car sinon, il ne s'agit plus d'agir contre le cerveau.De toute manière c'est pas un bon exemple puisque le problème de l'addiction résulte justement du fait que la contradiction existe dans le cerveau donc on pourrait argumenter que les deux options ( se soigner ou pas ) son également valable dans l'absolu. la partie de nous qui analyse les effets à long terme n'est pas celle qui provoque la sensation de manque. Il y'a là deux fonctions qui s'expriment mais ne communiquent pas forcément entre elles au préalable.
A partir du moment ou on peut trouver une seule manière d'expliquer une action par un besoin de l'individu, quel qu'il soit, que ce soit le besoin d'arrêter de fumer pour être en meilleure santé ou le besoin de continuer pour supprimer l'effet de manque, même si ça provoque une contradiction dans les faits, alors l'action ne répond pas aux critère "contre son propre intérêt". A propos, je sais très bien que c'est pas facile à faire.
(C'est comme si on demandait de donner un exemple connu de chose à quatre roues mais il est interdit de répondre "véhicule"). Par ailleurs, l'action correspond tout à fait au critère "contre son propre intérêt" ou alors, il est bon de fumer ?
L'effet de manque ou se "qu'on" peut expliquer n'a rien à voir avec l’intérêt de l'individu qui de toutes façon détermine son propre intérêt lui même (par définition) et il a choisi, décidé que c'était son propre intérêt d’arrêter mais il ne le fait pas. C'est tout.
Lire plutôt : [...] car sinon, il ne s'agit plus d'agir contre son propre intérêt - critère - (et comprendre au passage que si on est en accord, il n'y a pas de contradiction).
Mais Myoper c'est la même chose dans les faits, c'est bien parce que le cerveau interprète les évènements comme lui indiquant qu'il est dans l'intérêt de l'organisme de fumer qu'il y a addiction. Il n'y aurait pas d'addiction si le cerveau n'interprétait pas les évènements comme "quelque chose ne vas pas et la raison est l'absence de cette substance dans l'organisme, il faut donc s'en procurer".
Il y'a aussi le fait que l'individu ne fait pas d'estimation de ce qui est dans son intérêt uniquement avec sa raison mais aussi en fonction de ses impératifs biologiques. C'est là que le problème de l'addiction peut être rangé à coté de "évite de mourir". Et c'est bien pour ça que pour le cerveau, les deux solutions sont valides ( arrête de fumer et continue à fumer ).
Je n'ai pas dit que c'était incompatible, j'ai demandé des définitions plus précises
Non c'est pas ce que tu fais. Après avoir eu des précisions sur ma position, tu me dis que "le problème c'est" bon eh bien ça suppose que tu as quelque chose à argumenter.
Je dis juste que nos actions sont constamment sous l'influence du cerveau, je ne dis pas qu'aucune fonction n'est en pilote automatique et indépendante de nos prises de décisions.
Non mais y a pas à définir "cerveau"!
Le cerveau, c'est la partie de l'encéphale, située au-dessus de la tente du cervelet, qui comprend les deux hémisphères réunis par le corps calleux. Point barre.
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Rachmaninoff
Si le cerveau interprète les évènements comme lui indiquant qu'il est dans l'intérêt de l'organisme de fumer alors il ne voudra pas arrêter : mon exemple porte sur celui qui veut arrêter car qu'il sait, a compris, a intégré (...) que c'était son propre intérêt d’arrêter (hors, il ne le fait pas).
Sinon pourquoi l'individu veut arrêter si son intérêt est de continuer, qu'il le sait et qu'il n'a strictement aucune raison d’arrêter ?
Car c'est parce que le cerveau interprète les évènements comme lui indiquant qu'il est dans l'intérêt de l'organisme de fumer qu'il sait que c'est son intérêt de fumer (tautologie) tout comme c'est mon cerveau qui interprète les évènements comme lui indiquant qu'il est dans l'intérêt de l'organisme de ne pas se jeter sous une voiture que je ne me jete pas sous une voiture.
PS : j'ai très bien compris les explications qui provoquent ce comportement contre son propre intérêt car en plus du fait que c'est bien un comportement contradictoire, c'est une des raisons qui m'ont précisément fait choisir cet exemple.
Mais c'est un peu plus compliqué que ça quand même.
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&...tHALpA&cad=rja
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&..._Xo6BA&cad=rja
http://pmsnc.snv.jussieu.fr/index.php/fr/tassin