La peur de la mort n'est pas une constante des sociétés humaines. Il existe également des cas de pathologie qui font disparaitre la peur.
Donc extrapoler aux machines est pousser un peu loin.
Bonjour ansset
Si la question est de savoir dans quelle mesure la machine pourrait éprouver ce qui conditionne la pensée humaine pour pouvoir la reproduire (et pas seulement la simuler) - ce qui n'est pas forcément nécessaire à l'émergence de cette IA "forte" selon les uns ou les autres, vous avez raison de le rappeler.
Alors, la question se pose de savoir comment implémenter le désir (dont j'admets ici sans l'avoir discuté qu'il est décisif dans l'élaboration de nos pensées - mais je crois que ce point me sera concédé sans difficulté ?)
Antropos me donnait l'impression d'admettre que la connaissance scientifique de celui ci (du désir) permettrait cette prouesse.
A quoi je répondais qu'une telle connaissance n'existe pas, et que si une telle connaissance existait, alors (et c'est là sans doute que j'ai commis une erreur) nous aurions du désir une maîtrise telle que nous pourrions éradiquer la dépression dont le symptôme majeur en est la mort. Dans le cadre que j'ai ici adopté (le réductionnisme biologique), la mort du désir est l'effet d'un état physico-chimique et les symptômes secondaires ne sont que les effets de cette mort du désir.
(La position que j'adopte est différente, mais serait effectivement hors sujet: je suis convaincu que le terme de dépression recouvre des situations extrêmement hétérogènes qui peuvent être liées à des conditions radicalement différentes).
Hmmm...il y a des pathologies qu'on connait très bien ( complètement je l'ignore ; d'ailleurs à quel moment sait-on qu'on connait complètement une pathologie? ) et qu'on est totalement impuissants à guérir. En revanche, on a réussi à guérir ( donc à maitriser) d'autres pathologies bien avant de les avoir comprises.
Ca je crois que c'est vrai...en rajoutant que l'état cérébral est lui-même la résultante de l'état physique du corps de l'individu, qui est lui-même conditionné par l'état de ses interactions avec son environnement ( humain, animal, matériel...), lesquelles changent à chaque instant.Dans ce cadre, un "état mental" (la dépression en est un) n'est que l'effet de l'état cérébral de l'individu.
"Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
Rachmaninoff
Très cher karlp
N'y cherchez pas trop de subtilité, si avant d'avoir une hypothétique compréhension du désir (d'une façon générale), le désir de cette compréhension (préalable à la compréhension) est donc un désir de plus, source de nouvelles dépressions.(2) Je ne parviens pas à comprendre ce qui, dans l'affirmation selon laquelle la connaissance complète du désir permettrait de mettre fin aux dépressions dont c'est le symptôme majeur (je reviendrais ensuite sur la question posée par Jiav sur le symptôme ou la "cause" du symptôme), implique que le désir de cette compréhension puisse mener à la dépression: pouvez vous m'éclairer ?
Ce n'est que la suite du précédent, pour comprendre le désir, il faut avoir le, nouveau, désir de cette compréhension, donc (avec l'hypothèse que cette compréhension signe la fin de la dépression), il faut se soumettre à d'éventuelles nouvelles dépressions pour en signer la fin.
Vous avez parfaitement compris, comprendre mon désir de pommes, n'est pas la même chose que comprendre mon désir de comprendre mon désir de pommes, qui n'est pas la même chose que mon désir de comprendre mon désir de comprendre mon désir de pommes, qui ...
Amicalement
Médiat
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
(1) Vous avez mille fois raison, mais je ne parlais pas ici de la connaissance de la pathologie elle même, mais bien du désir dont la disparation serait la manifestation centrale de ces "dépressions". Toutefois, je dois vous accorder que rien ne permet d'affirmer qu'une connaissance complète (du désir) conduirait à sa parfaite maîtrise. (Cela étant, je dois vous avouer que je ne crois pas à la possibilité d'une telle connaissance)Hmmm...(1) il y a des pathologies qu'on connait très bien ( complètement je l'ignore ; d'ailleurs à quel moment sait-on qu'on connait complètement une pathologie? ) et qu'on est totalement impuissants à guérir. En revanche, on a réussi à guérir ( donc à maitriser) d'autres pathologies bien avant de les avoir comprises.
(2) Ca je crois que c'est vrai...en rajoutant que l'état cérébral est lui-même la résultante de l'état physique du corps de l'individu, qui est lui-même conditionné par l'état de ses interactions avec son environnement ( humain, animal, matériel...), lesquelles changent à chaque instant.
Mais peut-être puis-je inférer de votre scepticisme quant à la possibilité d'une telle maîtrise qui se rapporterait à l'humain à un scepticisme plus grand encore s'agissant de la machine ? (ce qui est finalement mon intention dans l'échange avec Antropos)
(2) J'aurai tendance à poser comme "premières" les interactions (sans pour autant adopter un pur structuralisme à la Levi Strauss) - D'où l'accent porté sur le "désir" : nous nous construisons par ces interactions qui conditionnent notre désir, qui à son tour détermine ces interactions.
Nooon...vous croyez?
En fait...moi aussi. Sauf état pathologique pré-existant bien entendu ( par exemple, les états "cérébraux" d'un Smith Magenis, pages 2/3 https://www.orpha.net/data/patho/Pub...FRfrPub387.pdf sont dépendants avant tout de l'existence de la mutation responsable...)(2) J'aurai tendance à poser comme "premières" les interactions (sans pour autant adopter un pur structuralisme à la Levi Strauss) - D'où l'accent porté sur le "désir" : nous nous construisons par ces interactions qui conditionnent notre désir, qui à son tour détermine ces interactions.
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Rachmaninoff
Merci très cher Médiat pour votre patience à mon endroit.
J'ai repéré le lieu dont s'origine ma difficulté à comprendre ce que vous écriviez
Je n'avais pas considéré la possibilité que l'émergence d'un désir puisse engendrer un état dépressif (puisque je partais du principe que c'est la mort du désir qui est associé à cet état).Très cher karlp
N'y cherchez pas trop de subtilité, si avant d'avoir une hypothétique compréhension du désir (d'une façon générale), le désir de cette compréhension (préalable à la compréhension) est donc un désir de plus, source de nouvelles dépressions.
Ce n'est que la suite du précédent, pour comprendre le désir, il faut avoir le, nouveau, désir de cette compréhension, donc (avec l'hypothèse que cette compréhension signe la fin de la dépression), il faut se soumettre à d'éventuelles nouvelles dépressions pour en signer la fin.
Vous avez parfaitement compris, comprendre mon désir de pommes, n'est pas la même chose que comprendre mon désir de comprendre mon désir de pommes, qui n'est pas la même chose que mon désir de comprendre mon désir de comprendre mon désir de pommes, qui ...
Amicalement
Médiat
C'est pourtant bien une possibilité, en particulier chez certains sujets, lorsque ce désir se sait vain.
C'est d'ailleurs ce vers quoi m'aurait conduit mon désir de vous comprendre si vous ne m'y aviez aidé
Amicalement
(1) Pour une fois je vais prendre le risque d'en être certain(1) Nooon...vous croyez?
En fait...moi aussi. (2) Sauf état pathologique pré-existant bien entendu ( par exemple, les états "cérébraux" d'un Smith Magenis, pages 2/3 https://www.orpha.net/data/patho/Pub...FRfrPub387.pdf sont dépendants avant tout de l'existence de la mutation responsable...)
(2) Dans certains cas, les manifestations de la pathologie pré-existante ne dépendent elles mêmes que de ces interactions (je connais un psychotique qui souffrait d'hallucinations auditives et visuelles et qui depuis plus de deux ans mène une vie sociale et professionnelle sans nuage- suite à un bouleversement complet de ses conditions de vie, relations, etc.)
Heureux de vous avoir sauvé d'une dépression
Sinon j'avais supposé que le désir ne pouvait naître qu'en l'absence de la possibilité immédiate de sa réalisation (je ne peux pas désirer la pomme que j'ai dans la main, je la mange, c'est tout (en fait, ce dernier point n'est pas toujours exact, je m'en rend compte en l'écrivant (la cérémonie du thé au Japon est-elle autre chose que la culture du désir de ce que l'on tient dans la main ?))), c'est donc la porte ouverte vers sa vanité (mais, heureusement, ce n'est pas le seul chemin).
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
(1) Mon pharmacien ne vous le pardonnera jamais(1) Heureux de vous avoir sauvé d'une dépression
(2) Sinon j'avais supposé que le désir ne pouvait naître qu'en l'absence de la possibilité immédiate de sa réalisation (je ne peux pas désirer la pomme que j'ai dans la main, je la mange, c'est tout (en fait, ce dernier point n'est pas toujours exact, je m'en rend compte en l'écrivant (la cérémonie du thé au Japon est-elle autre chose que la culture du désir de ce que l'on tient dans la main ?))), c'est donc la porte ouverte vers sa vanité (mais, heureusement, ce n'est pas le seul chemin).
(2) On peut constater diverses possibilités dont celle que vous mentionnez:
Il paraît (les données biographiques sont maigres) que Frege a sombré dans la dépression après avoir pris connaissance du paradoxe que lui avait communiqué Russell (ruinant le projet du logicisme)
On peut aussi observer l'inverse : la dépression surgit lorsque le désir atteint son but (c'est ce que Bataille dit de Hegel, lorsque ce dernier croit avoir achevé l'exposé du "savoir absolu")
Parfois, c'est l'impossibilité même d'atteindre le but qui, au contraire, produit une "joie suprême et continu" devant la perspective de l'inaccessibilité du but premier (par exemple mettre un point final à la recherche en physique ou en mathématique)
La cérémonie du thé au japon semble répondre aux mêmes principes que ceux d'Epicure : différer la jouissance de l'objet pour en valoriser le désir.
Pour reconnecter tout ceci avec le sujet : Pourrriez vous, PM42, nous en dire un peu plus sur ceci :?le désir a déjà été utilisé et assez bien reproduit dans des populations de robot, le tout couplé avec des mécanismes de sélection et d'apprentissage (algorithmes génétiques + réseau de neurones) et j'en passe.
Bon, on va légèrement recentrer le débat :
La question que je posais était "juste*" que pensez-vous des actus sur l'IA. Je trouve qu'il y a beaucoup de publications en ce moment, beaucoup d'argent investi, et des résultats tangibles, notamment en deep learning. Bref, pour moi l'émergence d'une IA, est potentiellement envisageable à très court terme. J'ai des "idées" un peu SF aussi : pour moi l'IA émergerait :
- à partir de réseaux massivement parallèles,
- à boucles de rétroaction,
- et surtout avec évolution spatiale des champs récepteurs dans le temps (évolution sur une courte distance, mais aussi création de liens faibles, cf. réseaux décentralisés).
Concernant les 2 premiers points, ils semblent résolus (AlphaGo et consors), On peut noter aussi une actu récente sur le gain en puissance et vitesse de calculs si on accepte des imprécisions dans les résultats (or les réseaux neuronaux sont très peu sensibles au bruit). Bref, il reste le 3ème point qui est pourtant pour moi le plus simple. Donc il a sûrement été envisagé.
D'où ma question : existe-t-il des études sur des réseaux neuronaux à champ réceptif variables, voire qui implémentent également des liens faibles ? (j'ai pas réussi à trouver). Merci d'avance !
et SVP, évitez les critiques/échanges ad hominem ou non étayés, c'est fatiguant à lire sinon !
* Il y a des réponses qui mériteraient des topics à elles seules...
Le succès c'est d'être capable d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme
Je n'étais pas bien sur que c'était ce qu'entendait ton message. D'une manière plus générale, il me semble si on doit reproduire le fonctionnement du cerveau via un procédé algorithmique, par exemple, il faudra aussi reproduire les effets du corps sur le cerveau (ça a été évoqué avec certaines hormones), ce qui implique la connaissance complète du fonctionnement corps humain.
Je ne sais pas si ça donnera automatiquement des réponses suffisantes aux pathologies mais il est sur que ça mettra fin à la médecine approximative actuelle (enfin, ce qu'elle a d’approximatif dans ses thérapies - cf, les effets secondaires).
Par contre, si intelligence devait être reconnue, je (avis personnel) pense qu'elle pourrait l'être de façon inverse à celle des humains. Ceux-ci apprennent parce qu'ils ont l'intelligence qu'ils se prêtent et une machine pourrait être pointée comme intelligente si elle a appris / appris à apprendre "suffisamment", c'est à dire dans un grand nombre de situations, etc. (il faut donc que ce soit montré, d'une façon ou d'une autre).
A priori, qui dit désir, dit conscience, avec tout ce que ça implique.Comme d'habitude, il serait sans doute profitable de connaitre les travaux déjà réalisés sur le sujet : le désir a déjà été utilisé et assez bien reproduit dans des populations de robot, le tout couplé avec des mécanismes de sélection et d'apprentissage (algorithmes génétiques + réseau de neurones) et j'en passe.
Quel autre point dois-je préciser ? les champs réceptifs variables ? (champ réceptif = ensemble de points d'entrée (activateurs) d'un neurone artificiel. c'est soit un pixel, soit la sortie du neurone de la couche précédente. Le concept était de pouvoir relier un neurone à des neurones très distants pour créer des liens faibles)
En tout cas, après quelques recherches complémentaires, j'ai l'impression ce ce rôle est tenu par les couches "globalement connectées" (type perceptron). Bref, si qqn pouvait confirmer...
C'est le seul point manquant pour moi, pour que qqch puisse potentiellement arriver. Disons que c'est pour moi une condition nécessaire (mais pas forcément suffisante). D'où le fait que je cherche à en savoir plus.et en quoi serait ce le seul point manquant.
Le succès c'est d'être capable d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme
Bonjour, je sais que ce que je vais dire est pas très concret, et pas technique, mais ça me semble important. Si la "transcendance" est une manière de se surpasser, alors les IAs (fortes), ne pourront évoluer de + en + vite. Un être humain, est un animal faible, mais il compose (parfois), avec ses forces et faiblesses, c'est surtout ces dernières qui permette à une personne de se surpasser, qui est propre à l'être humain. Une IAs qui s'améliorerait en permanence devrait in fine, "être parfaite" dans un laps de temps ridicule (principe de la singularité technologique). A la fin, elles ne se rendront même pas compte quelles ont "choisies" une voie d'évolution (impasse). Pourtant l'évolution, ou les évolutions sont autant de chemins à parcourir, et l'économie d'un choix ne peut s'appliquer, dans le sens où elles (les IAs) seront dirigées (c'est vraiment de "l'intelligent design" pour le coup) vers UN point qui diverge, et non pas converge vers LE point (la singularité). Donc, comme il y a des avantages et inconvénients pour tout systèmes, s'il n'y avait que des avantages, plus de possibilité de s'améliorer, et donc l'IA serait stoppée dans son apprentissage.
Bref l'évolution des machines est soumise également au principe de sélection, et temporiser est un facteur déterminant (pour toutes stratégies). De plus pour "avoir conscience", il faudrait que l'IA se reconnaisse une personnalité (c'est le cas des êtres humains qui ont tous une personnalité propre, ainsi qu'une histoire propre). Donc c'est là qu'est le point de divergence (et qui devrait empêcher la "singularité hyper véloce"), une IA devrait être baptisée (au sens d'avoir un nom, de se considérer comme un tout, et de se (re)connaître imparfaitement.) et c'est par une question que je finis : pour le HBP (Human Brain Project), comment vont-ils faire pour que l'IA se "personnalise" ? A partir d'un humain en particulier ? Est-ce que dès la naissance un être humain a une personnalité ?
C'est pas forcément évident, mais ça me semble sine quoi none, comme tu dis : "nécessaire, mais pas suffisant" !
Voilà, c'était pour montrer que l'être humain lui-même est déjà transcendant (ou en tout cas, en a la potentialité), et force est de constater que c'est bien une opposition directe à l'éventualité d'un horizon technologique unique. Surtout si le problème à plusieurs solutions qui fonctionnent. Et j'ai bien peur que ce qui soit recherché pour l'IA, comme pour l'être humain lambda, c'est une méconnaissance du principe évolutif, qui n'est pas la sélection des + forts, et ça, c'est très militaire et donc dangereux, de même que la compétition (propre à notre époque, qui est individualiste) est un jeu au départ, mais devient vite "un jeu sérieux", voir trop sérieux comme des chatons jouant avec la souris qui les entrainent vers la prédation, si l'IA devient un prédateur, alors je donne pas cher de nos peaux, même si je vends pas la peau de l'ours ...
Qui vivra verra
Tu m'as compris ... dans un sens, mais le second, c'est que l'être humain ne se considère pas beaucoup comme un animal
Donc on est un peu animal, mais pas que ... donc faible animal (je parlais d'avoir des crocs, griffes, queue pointue d'accord là c'est vicieux, carapace, bref des armes naturelles, on ne brille pas par la force brute (cf chimpanzés, gorilles), à la limite les dents et les ongles, où les poings, mais surtout c'est notre cerveau qui consomme 40 % de notre énergie, L'endurance aussi qui font pencher la balance, et pas nos sens hyper développés !) , et donc, on est un animal au sens faible ; en fait ! Non ?
Dernières nouvelles à propos de la recherche sur la conscience
Nature REVIEWS http://www.nature.com/nrn/journal/v1...rn.2016.22.pdf
De Tononi, et surtout Koch qui avait déjà publié, et qui croit qu'un ordinateur va être capable de ressentir les mêmes choses qu'Homo Sapiens.
http://www.klab.caltech.edu/koch/CR/...plexity-09.pdf
http://m.slate.fr/story/92889/machines-conscience
Il avait également publié en 2012 http://www.nature.com/nature/journal...l/483397a.html
Et avait rédigé un super bouquin en 2004 dont le contenu s'avère de plus en plus confirmé par ses dernières recherches, justement.
https://www.amazon.fr/recherche-cons.../dp/2738117120
Approuvé par Francis Crick
Il va aussi très loin dans ses déclarations :
«Il ne fait pas de doute selon moi que nous construirons des machines intelligentes qui pourront passer le test de Turing bien avant que nous ayons compris le vrai fondement biologique de l’intelligence humaine.» C. Koch
Je recommande aussi :
Le Code de la conscience (S. Dehaene) Collège de France
http://www.odilejacob.fr/catalogue/s...2738131058.php
Il fait également parti du HBP visant à saisir le fonctionnement du cerveau et de la conscience d'ici ving ans.
Ces scientifiques n'adhèrent pas à la croyance en une âme transcendale. Pour eux, tout est question de mécanisme algorithmique, n'en déplaisent à quelques personnes sur ce fil,dont nous attendons toujours des liens, des études, des sources..
http://www.larecherche.fr/savoirs/do...-10-2005-87363
Salut, je tenais à dire qu une transcendance ne m'évoque pas de facto le concept d'âme. Je ne me sens nullement l'envie de répondre à vos attentes. Ni ne me sens concerné. Pourtant, et quelque soit sa nature, la conscience est pour les machines associée à une transcendance. ... et comme tu le dis, on n'aurait tôt fait la même chose (définition) avec l'être humain de trouver une transcendance. ...
+
Aux dernières nouvelles, il n'en faisait plus partie, non ( voir ici, page 10 http://forums.futura-sciences.com/ac...ml#post4896267). Il a été réintégré?
Je recommande aussi :
Le Code de la conscience (S. Dehaene) Collège de France
http://www.odilejacob.fr/catalogue/s...2738131058.php
Il fait également parti du HBP visant à saisir le fonctionnement du cerveau et de la conscience d'ici ving ans.
"Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
Rachmaninoff
Effectivement, vous avez raison, il n'a pas renouvelé sa candidature.Aux dernières nouvelles, il n'en faisait plus partie, non ( voir ici, page 10 http://forums.futura-sciences.com/ac...ml#post4896267). Il a été réintégré?
Au temps pour moi.
Savez-vous pourquoi ?
" L'essence de la technique n'est absolument rien de technique " M. Heidegger
Peut-être un début d'explication ici: http://rue89.nouvelobs.com/2014/07/0...-deuros-253525
Une suite: http://www.letemps.ch/sciences/2015/...-brain-project
Dernière modification par Cendres ; 29/04/2016 à 22h38.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Bonjour à tous,
Au XXIe siècle penser naïvement reconstituer, sur des circuits de silicone, l’intégralité du fonctionnement d’un cerveau humain laisse effectivement pantois. C'est qui les lobbying qui se cachent derrière ?
https://i.ytimg.com/vi/SjxjXFKdYZY/hqdefault.jpg
Cordialement,
Ah, enfin quelqu'un qui a de vrais arguments et qui cite des articles scientifiques à l'appui de ses affirmationsAu XXIe siècle penser naïvement reconstituer, sur des circuits de silicone, l’intégralité du fonctionnement d’un cerveau humain laisse effectivement pantois. C'est qui les lobbying qui se cachent derrière ?
https://i.ytimg.com/vi/SjxjXFKdYZY/hqdefault.jpg
Pendant qu'on y est, peux tu nous faire la liste des autres projets scientifiques largement financés mais totalement impossibles à réaliser au XXIème siècle parce que naïfs ?
Oh ils ne se cachent pas...Il y a é-nor-mé-ment de fric investi dans ce domaine, donc autant d'attente du "retour sur investissement", et inévitablement du lobbying. On ne peut pas le leur reprocher ( personne n'investit des sommes pareilles juste "pour rien"!) simplement il ne faut pas oublier cet aspect .
"Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
Rachmaninoff
De quelles affirmations parlez vous ?
Au XXIe siècle la majorité des scientifiques en neurobiologie et neurosciences continuraient à croire au "computationnalisme" qui vise à remplacer des variables d'ordre biologique par des variables numériques ?
Il faudrait faire un REX (retour d'expérience) de toute les pistes non fécondent qui ont déjà été lancées dans cette direction de l'IA. Des articles qui Critique cette approche qui vise à confondre ordinateur et cerveau ne manquent pas sur internet.
Cordialement,
Des votres. Publier la photo d'une pipe comme référence est en gros ce qui a été fait de mieux comme argument par le camps de "ceux qui n'y croient pas".
Apparemment, en tout cas assez pour lancer de gros programmes de recherche un peu partout sur la planète.
Mais je comprends votre argument : si la majorité des scientifiques dans un domaine croient à quelque chose, cela doit avoir moins de valeur sur FS que les affirmations d'un anonyme qui a publié l'image d'une pipe.
D'où la photo de la pipe plutôt qu'un argumentaire et des liens vers les dits articles. Ceci dit, vous semblez reconnaitre l'existence d'articles. Là aussi, c'est largement mieux que tout ce que j'ai pu lire ici.
Pour quelque chose qui n'existe pas, il n'y a en effet pas grand chose à citer pour valider cette absence (ceci dit sans préjuger du futur) et c'est un peu étrange de critiquer cet état de fait.