Alors que j'en parle dans chaque poste depuis ma première intervention, et que je vous l'ai rappelé dans une réponse en soulignant en gras.
Voici quelques exemples :
Les neurologues sont des gens très compétents, dans leur propre domaine. Ils ne sont pas forcément au courant des bonds de progrès que l'informatique est susceptible de faire en seulement quelques décennies. Tous ne savent pas ce qu'est la Loi de Moore, ce qu'est un trigate transistor. En septembre dernier Luc Ferry faisait remarquer que la majorité des médecin ne savaient même pas ce qu'étaient les technologies NBIC. Donc il ne faut surtout pas s'arrêter à ceux que disent les neurologues les plus pessimistes.
Le lisez vous à présent ?Mais le gros du problème n'est pas du tout là, et il ne sert à rien de se limiter aux neurologues. C'est exactement l'erreur à ne pas faire
[...] qui surpassent de loin le commun des scientifiques - dont la plupart, il faut bien le dire, sont cantonnés dans leur propre domaine sans savoir où en est le progrès dans les disciplines parallèles
[...] Cette logique, dont la loi de Moore est au coeur (Mais d'après vous, la loi ne Moore s'applique surtout pour des horloges), est celle de Stephen Hawking, Bill Gate, Laurent Alexandre, la Sillicon Valley, IBM, et de nombreux scientifiques, mais dont la plupart ne sont évidemment, pas français.
[...] Je vous ai donné l'exemple de Luc Ferry qui a relevé en septembre dernier que la plus grande partie des médecins se fichaient de ce qu'étaient les technologies NBIC. Ils ne savaient même pas où en étaient le progrès. Comprenez-vous pourquoi je dis qu'il ne faut pas se cantonner à l'avis de neurologues dont la recherche ne dépend pas d'eux, mais des physiciens, des ingénieurs et de informaticiens ? Les médecins de x génération seront remplacés par des médecins d'une autre génération qui seront capable de résoudre des problèmes que les anciens médecins ne pouvaient pas résoudre. C'est une question de bon sens. C'est pour ça que la médecine évolue. Les médecins, les neurologues, ne sont pas formés à la connaissance du progrès dans les disciplines parallèles.
Le simple fait qu'ils n'accordent aucun crédit aux technologies NBIC montre bien que se cantonner aux spécialistes d'une discipline pour comprendre euh problème qui relève de l'interdisciplinaire, sachant que leur propre discipline n'est pas au centre du sujet, ne sert à rien.
Quand j'ai dit que la balle était dans le camps des neurosciences, je parlais d'une IA forte avec conscience d'elle-même. Maintenant, il n'est pas impossible qu'une IA très avancée décrypte elle-même les mécanismes du cerveau. Il faut quand même rappeler que depuis quelques mois, nous ne sommes qu'en 2016, il ne sera plus jamais possible pour Homo Sapiens de battre une machine dans un match de jeu de GO.
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