Si on ne compte que sur les renouvelables, effectivement il faudra que nos sociétés (et leur économie) s'adaptent, qu'on le veuille ou non. C'est cela qu'il faudrait accepter assez vite pour mettre en place de nouveaux processus de production et de consommation plus flexibles vis-à-vis de la disponibilité de l'énergie (et donc de cycles saisonniers ou journaliers, partiellement dépendants des aléa météo), si on veut que ça se passe sans trop de dégâts.
Dans l'hypothèse ci-dessus, la volonté ne joue un rôle que comme facteur pouvant favoriser une adaptation assez rapide. Elle ne change rien au fait qu'on finira par devoir s'adapter.mais c'est plus une question de lois physiques que de "volonté".
Mais les lois physiques n'interdisent pas d'espérer que des progrès scientifiques et technologiques permettront un jour d'utiliser de nouvelles sources d'énergie (ou de mieux utiliser celles déjà exploitées). Encore faut-il avoir la volonté de continuer d'y travailler. A moins que tu ne croies pas (par exemple) que la production d'énergie grâce à la fusion nucléaire soit un but atteignable.
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