obligation d'un pourcentage de voitures electriques en 2025

[agitateur]

Mais depuis que le parking souterrain de ma copropriété est câblé et qu'on peut y faire installer des bornes de rechargement (avec abonnement à 15€/mois et tarif heures creuses actuellement à 0,16€/kWh), me dispensant d'avoir à recharger sur borne publique hormis durant mes longs trajets

C'est un point qui devient insoluble en grande copro.
D'un point de vue légal d'un côté, la copro ne peut pas s'opposer. Mais d'un autre côté, le nb est limité, légalement aussi. Sécurité toussa. Ventilation, normes incendies, etc......un joyeux bordel.
Dans mon cas y'en a 120 places en sous sol. Je ne sais pas comment ça va finir....1er installé et 1 servi semble partir en eau de boudin. Peut être il y aura t'il des places "publiques" en quelque sorte, mais faudra aller bouger 1 heure aprés, on verra le civisme ... ou pas. D'ailleurs pour installer les bouzins, il faudra sacrifier qq places existantes et forcément privatives actuellement.

Le rechargement public en superchargeur a encore de la place pour lui.
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[yves95210]

C'est un point qui devient insoluble en grande copro.
D'un point de vue légal d'un côté, la copro ne peut pas s'opposer. Mais d'un autre côté, le nb est limité, légalement aussi. Sécurité toussa. Ventilation, normes incendies, etc......un joyeux bordel.
Dans mon cas y'en a 120 places en sous sol. Je ne sais pas comment ça va finir....1er installé et 1 servi semble partir en eau de boudin. Peut être il y aura t'il des places "publiques" en quelque sorte, mais faudra aller bouger 1 heure aprés, on verra le civisme ... ou pas. D'ailleurs pour installer les bouzins, il faudra sacrifier qq places existantes et forcément privatives actuellement.

J'habite dans une copro de 350 appartements et plus de 400 places de parking souterrain (les grands appart étaient vendus avec 2 places). L'installation des câbles permettant de relier les bornes individuelles n'a pas bouffé d'espace (ils passent dans des gouttières suspendues au plafond dans les allées du parking, laissant une hauteur de ~2 m disponible en-dessous - je n'ai pas été mesurer mais les utilitaires de plus de 1,9 m de haut circulent sans problème). Les bornes sont des boîtiers assez petits qui peuvent être fixées dans les murs (pour ceux qui ont transformé leur place en box) ou les piliers du parking, pratiquement sans empiéter sur la surface de chaque place de stationnement. Il y a juste une armoire électrique plus volumineuse (ou plusieurs ? je n'ai pas été voir au deuxième sous-sol) qui a été fixée au mur d'une des allées, mais qui n'entrave pas la circulation (on doit juste avoir du mal à s'y croiser).

En revanche je ne me suis pas (encore) renseigné sur la puissance de charge disponible, je sais seulement que la société qui a installé l'infrastructure propose du 3,7 kW à 7,4 kW monophasé et du 7 kW à 22 kW triphasé. Mais pour une recharge la nuit au domicile, pas besoin de plus de 7,4 kW, même pour une relativement grosse batterie : ça suffit recharger une batterie de 60 KWh (ou 80% d'une batterie de 75 KWh) en 8 heures en bénéficiant du tarif heures creuses.
Je n'avais pas suivi l'affaire quand le choix a été fait par la copro. A titre indicatif (pas pour faire de la pub...) la boîte qui a été choisie est celle-ci et ça n'a rien coûté à la copro. Mais il doit y avoir des offres équivalentes chez la concurrence.

[yves95210]

PS : je précise qu'il s'agit bien de bornes individuelles, installées à la demande de chaque propriétaire (je suppose qu'elles peuvent être mutualisées entre voisins de parking, à condition qu'ils s'entendent sur leurs plages d'utilisation). Seule l'infrastructure permettant de les relier au réseau est collective.

[agitateur]

c'est bcp plus compliqué. Je connais un syndic qui s'arrache les cheveux. En plus les normes changent tous les 3 mois.
Il y aussi la question de la P de charge totale admissible à un instant. Et des multitudes d'autres points.

[agitateur]

et je voudrai rappeler qu'un syndic' peut REFUSER une nouvelle prise si elle ne satisfait pas une des conditions: impossibilité technique par exemple, ou présence déjà prévue.
Donc le syndic ne peut pas refuser, mais peut refuser quand même

Si tu attends 3 ans pour TA prise, peut être ce sera trop tard ( je ne sais pas mais le risque existe ).

[yves95210]

Je reconnais que je ne me suis pas penché sur le dossier jusqu'à présent (comme je disais, je n'ai pas les moyens de passer au VE avant deux ou trois ans), et je suis conscient du fait qu'il doit y avoir des limitations techniques (et de sécurité), par exemple concernant la puissance max pompée sur le réseau (et donc un éventuel nombre max de charges simultanées). Je ne sais donc pas ce que ça donnera quand 50% ou plus des places de parking seront équipées de bornes, mais aujourd'hui on en est très loin... et j'ose espérer que l'infrastructure a été dimensionnée en conséquence.

En termes de puissance totale, si on parle de bornes de 3,7 à 7,4 kW, même multipliés par le nombre de places de parking (mais il y a 7 nuits par semaine et tout le monde n'aura pas besoin de recharger en même temps), au total l'ordre de grandeur est le même que quand tous les résidents de la copro utilisent (à peu près à la même heure) leur four ou leurs plaques de cuisson pour préparer le repas du soir, en plus de leurs autres appareils, sans parler du chauffage l'hiver (collectif aussi pour le chauffage de base, électrique lui aussi mais qui ne fonctionne que pendant les heures creuses, complété par des chauffages électriques individuels).

Mais tu as raison de soulever le problème. Je vais regarder les CR d'AG de la copro (je ne me rappelle plus quelle année ça a été voté) pour voir si des limitations techniques ou réglementaires avaient été évoquées, par exemple en nombre de bornes installées ou en puissance totale max. Parce que, comme tu le dis, si c'est le cas faudra pas que je me réveille trop tard...

[agitateur]

j'ose espérer que l'infrastructure a été dimensionnée en conséquence.

En termes de puissance totale, si on parle de bornes de 3,7 à 7,4 kW, même multipliés par le nombre de places de parking (mais il y a 7 nuits par semaine et tout le monde n'aura pas besoin de recharger en même temps), au total l'ordre de grandeur est le même que quand tous les résidents de la copro utilisent (à peu près à la même heure) leur four ou leurs plaques de cuisson pour préparer le repas du soir, en plus de leurs autres appareils, sans parler du chauffage l'hiver (collectif aussi pour le chauffage de base, électrique lui aussi mais qui ne fonctionne que pendant les heures creuses, complété par des chauffages électriques individuels).

Je ne partage pas complètement cette vision, tant mieux si ton optimisme est réaliste.
Sauf grand malade de cuisine comme ma pomme, le besoin aux fourneaux / plaque est souvent limité. Le 3 ou 5 kW instantané ne dure jamais plus de qq minutes / dizaines de minutes ( même la volaille de 2 kilos au four ne pompe pas le max une fois la T° consigne établie, et on ne fait pas une pyrolyse tous les soirs ). Sur plaque c'est encore mieux, sauf à demander 5 KW longtemps pour nourrir un régiment entier de cavalerie mexicaine au magret de canard ou à l'entrecôte.

Pour le chauffage:
Les résidence grille pain, ça date un peu. Souvent avec ECS élec aussi, iso thermique faible ou modérée. Mais assez régulièrement / souvent ( du moins à échelle France ) ca va avec des parking aériens, ou RdC ouvert / ventilable.
En périphérie urbaine à grossissement, ou urbain centré avec rasage de vieux trucs pour planter du parking enterré profond à X niveau en construction assez récente ou neuve, on trouvera souvent du gaz pour chauffage et ECS ( collectif ou moins anciennement de la chaudière privative - cas assez commun depuis 25 ans environ ).
Quand tout le monde s'étant déplacé sur la journée ( avec 20 km ou 150 ou plus ) rentre le soir entre 18 et 21H00, c'est un besoin local ponctuel absolument considérable. Le réseau de la rue et celui de l'immeuble n'est pas fait pour celà. La seule solution induite, et elle risque de VITE le devenir, ce sera de la charge plus ou moins lente, ce la charge pilotée aussi par le réseau, les fournisseur, et / ou charge assez "castrée" à la base. Avec une charge piolotée qui privilégie la charge VE à 3 heures du mat' ( quand tout le monde dort et que la consigne de chauffe a été atteinte / dépassée ) ça ira .....mais à charge lente. Faudra juste éviter que le rejeton t'appelles à minuit parce qu'il ne veut finalement pas aller en boite de nuit ( ou autre soirée ) pour aller le chercher à 50 km, que tu as qq déplacements imprévus en soirée et que la batterie est à plat et commence à peine à charger à 4 kW par heure.

De grès et surtout de force, c'est tout le mode de déplacement qui va devoir être revu assez drastiquement, y compris et surtout les habitudes, même rares.

Je vis te prendre un exemple extrême. Un exemple de ce siècle mais complètement préhistorique sur certains critères.
Un enfant d'amis ne prend pas un train qui ne passera pas un dimanche soir, la veille d'un examen primordial.
Pour garder un peu de sommeil correct au futur candidat, il fut décidé que le trajet serait rapide autant que possible ( surtout le trajet aller ), et je serai co conducteur ( en thermique sur 4 roues donc ). Le trajet AR de plus de 1000 km demandera un plein de fossile toute les heures à chaque fois pour au moins 80 litres par plein ( mine de rien, pour ne pas trop s'éloigner de l'heure arrivée prévue d'un TGV, il ne faut pas trop contempler les pâquerettes sur le bord de la route )
Dans le monde électrique de demain, celà aurait été un "no show" à l'exam, ou bien une route toute la nuit et l'arrivée à 07H00 du mat' la tête dans le uc. Possible aussi, ou obligé par la force des choses.

[polo974]

le retour du tender... vous savez le petit wagon chargé de charbon accolé à la locomotive...

https://izi-by-edf.fr/blog/remorque-...re-electrique/

[agitateur]

Je reconnais que je ne me suis pas penché sur le dossier jusqu'à présent

Dans ton cas précis, je n'en sais rien. Et même le syndic n'en sait sans doute rien si on lui demande de se projeter dans 1 an. De toute façon personne ne peut savoir.
Quand il s'agira de faire payer la disparition de places pour faire payer l'infra de sécurité, les frais attenants, etc.....le vote de la copro prendra sa place.

Pour l'instant, le parkage public a des normes, et le semi public ça commence à peine ( par semi public j'entends par exemple le parking de supermarché - ensuite faut voir son install, soit enterrée, soit fermée ventilée de surface, soit ouvert de plain pied). Le résidentiel est actuellement en zone totalement de bordel et de non droit / peu de droit. Ca ne devrait pas durer longtemps. je suis persuadé que certains syndic vont plus vite que la musique, de toute façon ils s'en branlent, à la fin c'est pas eux qui payent.

[agitateur]

le retour du tender... vous savez le petit wagon chargé de charbon accolé à la locomotive...

https://izi-by-edf.fr/blog/remorque-...re-electrique/

j'hésite entre rire et pleurer. Ou qq chose au milieu. C'est dire l'étendue du dilemme.

[yves95210]

Je ne partage pas complètement cette vision, tant mieux si ton optimisme est réaliste.

J'ai retrouvé la convocation et le PV d'AG donnant le résultat de la consultation pour le choix du concessionnaire (mais sans annexe technique qui permettrait d'en connaître les détails) et un PV d'AG où les travaux étaient mentionnés pour information : ça a nécessité des travaux par Enedis parce que le raccordement de la résidence ne permettait pas une puissance suffisante (bien qu'on soit en tout électrique, y compris pour le chauffage de base - par le sol, pas des grille-pain). Donc cet aspect a bien été pris en considération (s'il ne s'agissait que de raccorder une douzaine de bornes individuelles le problème ne se serait évidemment pas posé)

Sauf grand malade de cuisine comme ma pomme, le besoin aux fourneaux / plaque est souvent limité. Le 3 ou 5 kW instantané ne dure jamais plus de qq minutes / dizaines de minutes ( même la volaille de 2 kilos au four ne pompe pas le max une fois la T° consigne établie, et on ne fait pas une pyrolyse tous les soirs ). Sur plaque c'est encore mieux, sauf à demander 5 KW longtemps pour nourrir un régiment entier de cavalerie mexicaine au magret de canard ou à l'entrecôte.

Oui mais quelques dizaines de minutes dans la même plage horaire (disons 18 à 20h) pour la majorité des 350 appartements, ça doit quand-même faire un pic de puissance considérable.

Quand tout le monde s'étant déplacé sur la journée ( avec 20 km ou 150 ou plus ) rentre le soir entre 18 et 21H00, c'est un besoin local ponctuel absolument considérable.

Avec des déplacements quotidiens de quelques dizaines de km en moyenne et une autonomie de 300 km, on n'a besoin de recharger qu'une à deux fois par semaine. Statistiquement tout le monde ne rechargera pas en même temps, et même s'il y avait 100% de VE dans le parking il ne devrait pas y en avoir plus d'un tiers qui chargent simultanément. Faudra juste faire attention avant les grands départs en WE ou vacances (ne pas attendre le dernier soir pour "faire le plein").

Le réseau de la rue et celui de l'immeuble n'est pas fait pour celà.

Oui, cf. les travaux qui ont dû être commandés à Enedis (par le concessionnaire je suppose) pour le raccordement de ma copropriété.

La seule solution induite, et elle risque de VITE le devenir, ce sera de la charge plus ou moins lente, ce la charge pilotée aussi par le réseau, les fournisseur, et / ou charge assez "castrée" à la base. Avec une charge piolotée qui privilégie la charge VE à 3 heures du mat' ( quand tout le monde dort et que la consigne de chauffe a été atteinte / dépassée ) ça ira .....mais à charge lente. Faudra juste éviter que le rejeton t'appelles à minuit parce qu'il ne veut finalement pas aller en boite de nuit ( ou autre soirée ) pour aller le chercher à 50 km, que tu as qq déplacements imprévus en soirée et que la batterie est à plat et commence à peine à charger à 4 kW par heure.

De grès et surtout de force, c'est tout le mode de déplacement qui va devoir être revu assez drastiquement, y compris et surtout les habitudes, même rares.

Plus ou moins drastiquement. Par ex. s'il s'agit de perdre 30 mn sur un trajet de 300 ou 400 km en roulant moins vite pour privilégier l'autonomie et ne pas avoir à s'arrêter 30 mn pour recharger, c'est pas dramatique (exemple généralisable à des distances plus grandes, où il faudra quand-même s'arrêter pour recharger mais moins longtemps au total).
Sauf évidemment dans les cas d'urgence comme celui que tu décris; mais c'est quand-même rare de se retrouver obligé de se lancer séance tenante dans un trajet imprévu de 1000 km à faire impérativement en 8 heures (compte-tenu des limitations de vitesse que tu as certainement respectées...) alors qu'il t'en aurait fallu 9 ou 10 avec un VE.

En gros il faudra accepter que la vitesse moyenne arrêts compris sur les longs trajets baisse de 15%, que ce soit en roulant moins vite ou en rechargeant plus souvent. Cela ne me semble pas insurmontable (sauf psychologiquement pour certains ?).

[newfrench]

La voiture hybride non rechargeable n'est elle pas une solution transitoire avant le passage à l'electrique pure?
Il y a des voitures hybrides comme la clio qui ont une emission de 90 à 95 g de co2/km ce qui est déjà bas, non?

[agitateur]

Oui mais quelques dizaines de minutes dans la même plage horaire (disons 18 à 20h) pour la majorité des 350 appartements, ça doit quand-même faire un pic de puissance considérable.


mais c'est quand-même rare de se retrouver obligé de se lancer séance tenante dans un trajet imprévu de 1000 km à faire impérativement en 8 heures (compte-tenu des limitations de vitesse que tu as certainement respectées...)

Le pic de P est considérable dans l'ancien monde. MAIS....même 2 heures à plein régime ( grille pain mur ou sol ) + plaque élec, ça reste un pic sur 2 heures ( 19 à 21H00 par exemple ) avec un pic qui ne matérialise sur 2 heures QUE de 2 ou 3 ou 4 ou 5 kW par heure moyenne. Un seul véhicule en charge en rentrant c'est un foyer en plus......je ne vois pas comment la régulation ne pourrait pas s'occuper drastiquement des bornes VE dans un avenir trés proche.

Oui c'était non prévu. Mais aujourd'hui ça occupe une part pas totalement négligeable de l'occupation du transport terrestre individuel, et surtout l'intérêt du thermique ( qui disparaitra , de grés ou de force ). Je ne vais pas rentrer dans les détails, pour déterminer quelle résistance à l'avancement on doit vaincre pour avoir besoin de 40 litres au cent, et pourquoi comment on doit ravitailler à moins d'un heure.

Ce point peut paraitre archaïque ( il l'est ) mais le me permet de réfuter partiellement / fortement l'argument de flying.
L'Argument de la P moteur superlative en VE n'est pas un argument en comparatif !!! ( sauf cas...dépassés )
si le moteur VE doit assurer sa suprématie sociale par son départ barrière péage, c'est DEJA un argument aussi daté que mon exemple extrême. Si un moteur offre de manière TRES transitoire 400 CV au lieu de 120 dans son usage pratique ( par exemple ) il n'assure qu'un gain de plusieurs fois qq petites secondes par trajet. C'est trés régressif, sauf à admettre qu'on s'est jamais fait plaiz" en thermique et qu'on découvre le plaisir de la puissance en élec ( auquel cas le régressif en thermique l'aura été aussi .Mais un peu plus tôt donc moins inadmissible socialement ).
Un thermique aujourd'hui, même avec boite auto double embrayage bla bla 8 rapport ET en mode Sport + / Piste / ce que vous voulez, offrira 80 / 90 % de P max. Si le moulin fait moins de 250 CV, il offrira néanmoins pas plus ou moins de capa d'accel qu'un VE de type Mégane Elec du grand père ( la loose ).
Pour autant, sauf si on tartine sérieusement ( donc aujourd'hui on dira sur circuit ou en Deutsch land, hum ), alors ce qui dépasse 120 / 150 CV pour 2 tonnes est inutile, même pour s'insérer dans la circulation. L'exemple extrême perso que j'ai cité, c'est un besoin de 500 kWh par heure en thermique ( en réalité sur le trajet aller, presque le double ), soit disons aux alentours de 130 kWh par heure en besoin équivalent électrique /motricité équivalente en électrique.
Si on a un moteur thermique / VE de 400 CV / 600 cv/ etc...il est là pour être exploité.
Si on a un moteur VE de 200 kW + et que à la fin on en tire 20 kWh ( par heure ) il ne sert à rien sauf gagner 10 secondes en 1 heures, ce qui en fait un objet totalement obsolète quoi que socialement potentiellement érectile.

Le marché VE aura atteint un premier pallier de maturité ( fournisseurs et clients ) quand il proposera ( par exemple ) une batt de 60 kWh et un moteur de P max de 100 kW. Pour l'instant, c'est encore l'âge scatologique qui prédomine ( et Elon n'a pas été le dernier à jouer ).

[SK69202]

Pour une recharge rapide pour les grands trajets, éviter l'attente d'une prise libre, la batterie faible au milieu de nul part, le buzzness a déjà été trouvé (aux US). La gars vient avec son pick up équipé et vous payer une charge rapide, le GE fait juste un peu de bruit pendant la charge.
C'est transposable et c'est un emploi.

Il n'y a pas assez de cuivre pas cher pour mettre les réseaux de distribution partout apte aux charges rapides, encore au US, Tesla se fait voler les câbles cuivre de fortes sections de ses prises, le cuivre ça se revend très bien.

Sinon pour l'attente pendant la charge lente.

[titijoy3]

re?
Il y a des voitures hybrides comme la clio qui ont une emission de 90 à 95 g de co2/km ce qui est déjà bas, non?

données mesurées ou données constructeur ?

je suis d'avis que l'hybride non rechargeable a peu d'intérêt, l'intérêt est en cours d'année de pouvoir se rendre en électrique à son travail ou bien effectuer des trajets relativement courts et de pouvoir partir en vaccance ou en week-end sans être limité par l'autonomie, donc, pour moi l'hybride rechargeable est la meilleure solution à condition de pouvoir la payer..

sinon, électrique haute de gamme avec 500 ou 600 km d'autonomie, même problème financier.
.

[agitateur]

La voiture hybride non rechargeable n'est elle pas une solution transitoire avant le passage à l'electrique pure?

Il y a les normes, et il y a la pratique.
L'hybride non rechargeable ( ou micro rechargeable ) a devant lui un ciel trés trés sombre par le fait des normes. Donc au final, pour les normes, il vaut mieux un hybride rechargeable que tu ne rechargera jamais qu'un micro hybride ou même pas hybride. C'est totalement con, mais c'est la norme ( actuelle ). Par contre, un hybride rechargeable avec des étriers de frein en couleur verte, que tu ne chargera jamais, tu peux bien faire 40 litres au 100 avec, ça peut passer avec un malus zéro ( actuellement....du moins ).

[Kondelec]

données mesurées ou données constructeur ?

je suis d'avis que l'hybride non rechargeable a peu d'intérêt, l'intérêt est en cours d'année de pouvoir se rendre en électrique à son travail ou bien effectuer des trajets relativement courts et de pouvoir partir en vaccance ou en week-end sans être limité par l'autonomie, donc, pour moi l'hybride rechargeable est la meilleure solution à condition de pouvoir la payer..

sinon, électrique haute de gamme avec 500 ou 600 km d'autonomie, même problème financier.
.

L'hybride non rechargeable permet de diminuer la consommation, ce n’est pas négligeable, mais je suis d'accord qu'il est préférable de gonfler un peu la capacité de la batterie et de la recharger pour effectuer les petits trajets quotidiens.

Mais... Il y a un effet pervers à l'hybride rechargeable : Plusieurs études ont montré que les utilisateurs ne rechargent pas, et se contentent de refaire le plein, ce qui n'est pas vraiment étonnant vu que l'économie à rouler en électrique est très modeste, de l'ordre de quelques centaines d'euros par an (environ 1 euro par jour).
Ils transportent alors un peu plus de batteries, pour rien... La véritable solution serait de fournir des hybrides rechargeables, mais également d'augmenter très fortement le prix des carburants fossiles, vers 5 à 10 euros le litre. Les trajets longs exceptionnels pourraient toujours se faire en rechargeant à la pompe, et les petits trajets en rechargeant au domicile pendant la nuit.

[agitateur]

vers 5 à 10 euros le litre.

Quand le fossile sera à 5 € le litre, ne doutes pas un seul instant que ton kWh déplaçoir sur prise dédiée / fliquée / analysée / etc....sera à 1.5 € en charge lente, et plus de 2.5 en charge hyper rapide.

[yves95210]

même 2 heures à plein régime ( grille pain mur ou sol ) + plaque élec, ça reste un pic sur 2 heures ( 19 à 21H00 par exemple ) avec un pic qui ne matérialise sur 2 heures QUE de 2 ou 3 ou 4 ou 5 kW par heure moyenne. Un seul véhicule en charge en rentrant c'est un foyer en plus......je ne vois pas comment la régulation ne pourrait pas s'occuper drastiquement des bornes VE dans un avenir trés proche.

J'ai déjà répondu en partie : quand on parle des trajets quotidiens de quelques dizaines de km (90% des usages de la bagnole), avec une batterie décente on n'a pas besoin de recharger plus d'une ou deux fois par semaine. Statistiquement, sur 100 conducteurs vivant dans le même habitat collectif et disposant chacun d'une borne individuelle, chaque soir il y en aura peut-être 20 à 30 qui mettront leur véhicule en charge (peut-être un peu plus si la puissance de charge est limitée à 3,7 kWh).

Reste évidemment le problème des déplacements imprévus et urgents. Mais pour ceux-là il y aura toujours les bornes publiques de rechargement rapide (à condition qu'elles soient suffisamment répandues dans les agglomérations; je n'ai jamais dit qu'elles sont vouées à disparaître, au contraire).
Si ça t'arrive quelques fois dans l'année, tu pourras te permettre de payer ton "plein" au prix fort (comparable à celui de l'essence pour la même distance parcourue).

Le marché VE aura atteint un premier pallier de maturité ( fournisseurs et clients ) quand il proposera ( par exemple ) une batt de 60 kWh et un moteur de P max de 100 kW. Pour l'instant, c'est encore l'âge scatologique qui prédomine ( et Elon n'a pas été le dernier à jouer ).

Voilà. C'est tout ce que j'attends (et le prix qui va avec) pour passer au VE... Sur une voiture assez légère (et aérodynamique) pour pouvoir faire au moins 300 km à 110 km/h entre deux charges, par exemple pour pouvoir ne m'arrêter qu'une fois sur l'autoroute entre mon appart en banlieue parisienne et notre petite maison en Bretagne à environ 500 km (arrêt que je fais de toute façon pour faire une pause et éventuellement casser la croûte), et pas plus de deux pendant mes (rares) trajets plus longs.

Pour le reste, à part un peu de confort et un coffre de taille suffisante, je m'en fous. Mais je ne suis pas représentatif de la majorité des automobilistes français...

[polo974]

j'hésite entre rire et pleurer. Ou qq chose au milieu. C'est dire l'étendue du dilemme.

C'est la marche arrière avec une remorque qui te pose problème ?

[agitateur]

Ca encore ça devrait passer, j'ai déjà pratiqué la remorque double essieu opposés avec timon sur essieu articulé. Avec qq centaines de mètres en marche arrière dans une ruelle trés étroite et sinueuse ( et je ne suis pas forain ).

[Kondelec]

J'ai déjà répondu en partie : quand on parle des trajets quotidiens de quelques dizaines de km (90% des usages de la bagnole), avec une batterie décente on n'a pas besoin de recharger plus d'une ou deux fois par semaine.

La majorité des français fait majoritairement moins de 30km par jour. A raison de 20 kWh aux 100 il faut donc 6 kWh par jour. Avec une charge à 2000W (la puissance d'une bouilloire) il faut 3 heures, ou 6 h à 1000W.
Si en plus on utilise un véhicule léger avec un bon Cx on peut diviser ces valeurs par 2 à 3.

[agitateur]

J'ai déjà répondu en partie : quand on parle des trajets quotidiens de quelques dizaines de km (90% des usages de la bagnole),

C'est en réalité un point pas rassurant du tout.
C'est peut être 90% de l'usage des véhicules immatriculés ( on se contentera des ordres de grandeur à la grande louche ), dans 90 % de leurs usages journaliers.
Mais ce n'est absolument pas l'usage moyen ou médian du parc roulant en kilomètres établis pour les rouleurs chaque jour, et là c'est plus inquiétant.
Dans le mix énergie / conso à ce jour, ce qui pèse c'est le frêt, et les véhicules gros rouleurs ( la fourgonnette, le véhicule 4/5 places en entreprise, en V de service / en V de société / En V de fonction ).
Les immat particuliers sont nombreuses, mais ça roule peu. En équivalent au kilomètre parcouru, le gazole est encore une drogue dure. Pour avoir pu jeter un oeil à des tableau il y a un an en renouvellement de parc roulant entreprise, il n'y avait même pas débat.
Ainsi fut signé un changement de prestataire et de marque / concession, pour de la LDD à 36 mois ou 120 000 km au premier des termes échus par véhicule ( mais le km précoce ça casque ). Je pense ( à la vue des derniers éléments ) que celà pourrait être dans 2 ans un parc essence hybride rechargeable mais non rechargé, d'ici là...ça changera 3 fois. Le VE est de toute façon à l'heure actuelle inenvisageable en V 4 ou 5 places, non compatible économiquement avec des arrêts trop nombreux / trop longs / trop impactant en €€€. La fourgonnette c'est encore pire, si elle doit charger une fois par jour en extérieur avec 4 PAX qui poireautent pendant la charge (sauf si le client prend +20% sur la facture à résultat identique pour lui )
Le frêt n'en parlons pas, c'est impossible en dehors de ka course urbaine / interurbaine /départementale au grand max.

Le sujet est absolument passionnant et complexe !
Une crainte néanmoins.
Les grands calculateurs, dans les tours de la défense ou d'ailleurs. Ils viennent en métro, en vélo, en Tesla, etc....En absence de sens pratique, les simu sont hors sol dans 90% des cas. Et à la fin, tu te retrouves avec la complainte classique: oui mais. Oui c'est compliqué "on est un peu passé à côté mais un effet conjoncturel inattendu, hein. Bon, en attendant, vous faites au mieux ( cad pareil ) avec moins, et ça c'est non discutable puisque structurel"
La seule résultante à la fin, pratico pratico pratique, ce sera de faire avec moins. Moins d'énergie sur 24 heures, moins d'énergie pendant les 10 minutes ou tu le souhaites.

[agitateur]

La majorité des français fait majoritairement moins de 30km par jour.

Ce qui n'est PAS la représentation du besoin énergétique moyen français, en comptant l'activité qui lui permet d'exister.

[yves95210]

C'est en réalité un point pas rassurant du tout.
C'est peut être 90% de l'usage des véhicules immatriculés ( on se contentera des ordres de grandeur à la grande louche ), dans 90 % de leurs usages journaliers.
Mais ce n'est absolument pas l'usage moyen ou médian du parc roulant en kilomètres établis pour les rouleurs chaque jour, et là c'est plus inquiétant.
Dans le mix énergie / conso à ce jour, ce qui pèse c'est le frêt, et les véhicules gros rouleurs ( la fourgonnette, le véhicule 4/5 places en entreprise, en V de service / en V de société / En V de fonction ).

Là on parlait plutôt des freins à l'adoption du VE par les particuliers, qui sont actuellement responsables de plus de la moitié des émissions de CO2 (ou de la conso de carburant) du secteur des transports en France (source) :



Pour les flottes d'entreprise (ou les fourgonnettes d'artisan et autres véhicules professionnels), ça dépend du secteur d'activité, et de la zone géographique.
En agglomération dense (en particulier en région parisienne), les fourgonnettes de livraison d'une entreprise parcourent souvent moins de 100 ou 150 km par jour (quand on regarde le suivi détaillé de livraison d'un colis par amazon depuis un dépôt en région parisienne, qui permet de suivre le parcours du livreur client après client, on constate que, hormis le trajet de 20 ou 30 km entre le dépôt et le secteur géographique desservi par le livreur, les autres trajets sont des sauts de puce de quelques centaines de mètres entre deux clients à livrer). Pareil pour les fourgonnettes d'artisans (électriciens, plombiers, etc.), avec quelques clients dans la journée distants de quelques km, ou pour les véhicules d'entreprise ou de service utilisés par des commerciaux, etc. pour se déplacer en clientèle. Même un taxi ou un VTC qui enchaîne les courses mais à une vitesse moyenne de 20 à 30 km/h (sauf lorsqu'il emprunte des portions d'autoroute) va probablement faire moins de 300 km par jour. Et, contrairement au gazole ou à l'essence, la conso d'énergie d'un VE est plus faible en ville que sur route.
Cela ne peut évidemment pas être généralisé à l'ensemble du territoire, mais les grandes agglomération concentrent la majeure partie des véhicules professionnels (flottes d'entreprise, utilitaires, transports de personnes).

Au total ce sont peut-être 60% de la conso de carburant fossile et des émissions de CO2 du secteur des transports qu'il serait possible d'éviter assez rapidement moyennant un passage à l'électrique, sans impact majeur (autre que psychologique) sur les usages, à condition que ce soit viable techniquement et économiquement (ce qui suppose que l'Etat ne surtaxe pas l'électricité autant que les carburants fossiles, et facilite le déploiement des bornes de rechargement - et évidemment qu'on garde un mix énergétique basé sur le nucléaire pour la production d'électricité afin de garantir un socle stable, ne dépendant pas des cycles journaliers, saisonniers et des aléas météo).
Mais pour le reste (en particulier le frêt routier), je suis d'accord avec toi, on n'est pas près d'avoir les moyens de se passer du gazole.

[jiherve]

bonjour,
1 :les particuliers émettent du CO2 car ils se déplacent
2 : ils se déplacent pour aller du domicile au boulot et retour.
donc si le domicile était proche du boulot ils se déplaceraient moins , à défaut de transport en commun, un VE simpliste serait suffisant.
Certains vont écrire que je donne dans le truisme mais depuis au moins 80 ans le problème est là, il faut donc repenser la totalité de l’aménagement du territoire, tout le reste sera cautère sur jambe de bois!
JR

[titijoy3]

bonjour,
1 :les particuliers émettent du CO2 car ils se déplacent
2 : ils se déplacent pour aller du domicile au boulot et retour.
donc si le domicile était proche du boulot ils se déplaceraient moins , à défaut de transport en commun, un VE simpliste serait suffisant.
Certains vont écrire que je donne dans le truisme mais depuis au moins 80 ans le problème est là, il faut donc repenser la totalité de l’aménagement du territoire, tout le reste sera cautère sur jambe de bois!
JR

+1, c'est ce que je pense et dit depuis pas mal de temps ! Des gens occupant la même fonction avec les mêmes caractéristiques se croisent tous les jours pour aller travailler, avec les dépenses, pollutions et risques inherants

[yves95210]

1 :les particuliers émettent du CO2 car ils se déplacent
2 : ils se déplacent pour aller du domicile au boulot et retour.

sans oublier 3 : ils se déplacent pour amener leurs gamins à l'école au bourg ou au point de ramassage scolaire ou arrêt de bus le plus proche desservant le collège ou le lycée (dans les zones rurales), et même dans les agglomérations pour aller faire leurs courses, pour aller chez le toubib, pour aller pratiquer leur sport (ou autre loisir) favori, etc. Souvent en voiture parce qu'ils n'ont pas d'autre solution (à part dans les centre-ville ou les banlieues bénéficiant d'un réseau assez dense de transports en commun).

donc si le domicile était proche du boulot ils se déplaceraient moins , à défaut de transport en commun, un VE simpliste serait suffisant.
Certains vont écrire que je donne dans le truisme mais depuis au moins 80 ans le problème est là, il faut donc repenser la totalité de l’aménagement du territoire, tout le reste sera cautère sur jambe de bois!

Oui, mais ça ne peut se faire qu'à (très) long terme. En attendant on fait quoi ?
Dès aujourd'hui un VE d'entrée de gamme avec une autonomie de 200 km (et plus en ville) suffit pour tous les déplacements cités (sauf exception moins de 100 km par jour). Au moins pour les ménages (un gros tiers en France, mais plus de la moitié dans les départements ruraux) qui ont besoin de deux voitures pour leur déplacements quotidiens (boulot et autres), la deuxième pourrait systématiquement être un VE.

[Gwinver]

Bonjour.

L'idéal serait effectivement de vivre à proximité du lieu de travail, ce qui n'est pas réaliste.

[yves95210]

L'idéal serait effectivement de vivre à proximité du lieu de travail, ce qui n'est pas réaliste.

Resterait quand-même le problème de tous les autres déplacements du quotidien, surtout dans les zones rurales ou périurbaines...
A moins de dissuader les gens de s'éloigner des centre-ville (ce qui suppose de s'attaquer aux raisons économiques, sociales et sociétales qui leur font faire ce choix) et de leur donner les moyens d'y rester ou d'y revenir malgré le coût de l'immobilier, on n'est pas près de le résoudre.