bonjour,
ce qu'il y a de bien avec toi c'est que tu comprends toujours de travers, là je ne prenais en compte que la météo.
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
En imbrûlés, NOx, etc...sans doute. Mais pourquoi ce CO2 serait il trés élevé avec un tuk tuk ?
Logiquement, le tuk tuk, il consomme moins qu'une voiture européenne thermique, puisqu'il est considérablement plus léger. S'il consomme moins, ça fait moins de CO2.
Si des libanais s'y sont mis pour moins consommer ( par nécessité économique ), c'est que ça consomme moins.
https://www.courrierinternational.co...iban-postcrise
Il faut aussi prendre en compte les usages dans ces pays : plutôt urbains, sur des trajets plus courts, etc.
Bref on ne peut pas simplement comparer juste les véhicules. On peut aussi remarquer qu'à terme, électrifier un parc de véhicules légers qui font des trajets urbains serait plutôt facile.
Bref, comme toujours, le sujet est plus complexe que quelques anecdotes.
Oui et d'ailleurs l'Asie l'a commencé bien avant nous.
Aprés, faut gratter derrière. Du léger électrique ( 2 roues ou 3 ou 4 ) qui est chargé en amont par de la centrale thermique pétrole, le bilan CO2 global n'est sans doute pas d'un avantage flagrant.
Et puis on parle bcp du mix, et du CO2 par kWh. Mais on pourrait regarder aussi pour chatouiller le kWh par personne. Un conso un peu plus plus propre, elle est en réalité un peu moins sale. Si tu consommes 2 fois que le voisin, même si tu consomme moins sale, tu peux manger plus sur le dos de la planète.
Et à la fin, il y a toujours une bonne excuse pour que les efforts, ce soit les autres. Il suffit de prendre le critère qui va bien pour s'auto persuader. Mais les autres ils font pareils, aussi.
Mon fils a voyagé beaucoup en afrique, la dernière fois c'est en fevrier de cette année. Les africains récupéraient souvent les vieilles voitures d'occasion européennes. Pour la reparation c'est le royaume de la débrouille. Ils commencent à avoir des problèmes car les voitures qu'ils récupèrent commencent à avoir de l'électronique dedans et ils n'ont pas le materiel pour les dépanner. Alors passer à l'électrique vaut mieux ne pas y penser.
Je parie qu'ils vont récupérer des voitures indiennes type tata. On peut dire que l'Afrique n'est pas un grand problème car ils ont très peu de voitures par 100 habitants.
Tout ça me laisse croire qu'en europe on a trop vite poussé la transition vers la voiture electrique alors que le reste du monde ne suivra pas à la même vitesse. Doit on continuer à etre l'exemple du monde?
Salut,
C'est pas juste pour être un exemple :
et ça les Chinois l'ont bien compris. Ils mettent les bouchées doubles sur le nucléaire (au rythme de 4 nouveaux réacteurs par an), le solaire et l'éolien pour la production d'électricité (la part des fossiles est tombée de 79% à 66% en 10 ans), et les VE représentent déjà (2023) près d'un quart des ventes de voitures neuves (plus de 35% en comptant les hybrides rechargeables).Je crois que le passage en force vers l'élec devrait être mieux expliqué: en pur égoiste, nous ( pays riche, même un trés pauvre de france est au dessus de la richesse mondiale médiane ) devrions dire que la transition n'est pas pour la planète ( le CO2 sera compensé ailleurs vers le haut ) mais pour être prêts plus tôt quand la déplétion arrivera.
Accessoirement ils en sont aussi à 46000 km de lignes de TGV.
Dernière modification par yves95210 ; 14/10/2024 à 15h16. Motif: ajout
Comme déjà dit plusieurs fois dans ce fil, la Chine est loin devant nous coté transition. Donc avant de se poser ce genre de questions, ce serait bien de s'informer.
En 2024, on est à 45% en très forte croissance et sur l'année, il y a des chances d'être à 50%.
Je suis étonné que personne n'ai commenté mes courbes...
Ce qu'il en ressort est que la voiture électrique est le plus gros producteur de CO2, et qu'elle n'est pas non plus la solution la plus économique.
Les hypothèses de base peuvent être discutées, mais de prime abord ce n'est pas la panacée que l'on veut nous vendre.
tiens, est-ce que la Chine a plus ou moins de lignes de TGV que la France? En France on a seulement 2600km de lignes à grande vitesse, mais la Chine est beaucoup plus grande et beaucoup plus peuplée que la France.
Si je divise par les superficies (ce qui n'est pas très bon car pas adimensionnel mais je ne sais pas faire autrement), je trouve
Chine : 4.80 - France 4.71 (en km par milliers de km carrés) donc faible avantage à la Chine
Mais les trains ça sert à transporter des gens, si je divise maintenant par les populations je trouve
Chine 3.22 - France 3.80 (en km par cent mille habitants) avantage (toujours faible) à la France.
bref c'est kif kif.
Personne ne changera d'avis.Je suis étonné que personne n'ai commenté mes courbes...
Le CO2 n'est pas un problème, on s'écharpe assez ailleurs à ce sujet.
La voiture électrique est une création d'en haut que l'on veut imposer au consommateur, ça ne marche généralement pas.
La meilleur preuve est qu'il faut une obligation à défaut de la faire payer par les autres pour essayer de les voir circuler.
L'obligation existe aussi en Chine, il est quasi impossible d'immatriculer un VT en ville là bas, mais ils sortent un diesel à 53% de rendement pour les autres besoins.
Il y a un tas de littérature sur les matières premières nécessaires au VE et au VT, pas assez de cuivre pas cher etc.
Pour l'hydrogène, allez voir ce que le Danemark et la Norvège ont fait de leur projet.
Bref on continu a discuter.
Comparer le coût d'un trajet en TGV en France et en Chine.....
Dernière modification par SK69202 ; 14/10/2024 à 19h37.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Enfin un avis un peu sensé. La voiture électrique est une imposition venue d'en haut. On n'est pas prêt à y passer en grande quantité
C'est peut être ça le fond du problème : Un avis c'est bon pour quelqu'un qui n'a pas de connaissance du sujet, il choisit un camp et il s'y tient parce qu'au fond il n'est pas capable de faire autrement.
Ici nous sommes sur un forum de sciences, où seuls les arguments devraient compter.
J'ai présenté des faits, appuyés par des chiffres ; il ne s'agit pas d'être d'accord ou non, mais de dire si ils sont pertinents, où de corriger l'approche.
Ce n'est qu'un exemple, il ne faut pas en faire une généralité.
La Prius 4 a une autonomie de 50 km en électrique, un réservoir de 43l, une consommation de 3 l/100 soit 1430 km d'autonomie.
Pour tenter d'elever un peu la discussion (ce ne sera pas difficile) j'ai fais une petite feuille de comparaison de 5 cas : véhicule essence (6l/100, 1.7 euros/l), gazole (5l/100, 1.6 euros/l), hybride (4l/100 essence), hybride rechargeable (50 km elec à 15 kWh/100, puis 4l/100 essence), hybride E85 (5l/100, 0.77 euro/l) et elec (20 kWh/100).
80% des trajets font moins de 50 km (graphique en copie), 14 000 km/an en moyenne en France. 100kg de CO2 par kg de li-ion. L'electricité est supposée 100% décarbonée. Je n'ai pas supposé que c'est le cas pour le E85 (même si c’est vrai en partie)
J'ai calculé le cout de l’énergie au fil des années (de 0 à 15 ans) en euros, ainsi que le bilan CO2 en kg.
Merci d'"élever le débat"...
Par contre, je constate que les valeurs pour les thermiques sont un peu des "best cases", alors que celles pour l'électrique sont des "worst case".
En tempérant un peu, on peut parvenir à des conclusions très différentes...
La vie trouve toujours un chemin
J'ai réajusté les hypothèses de départ en prenant des chiffres "officiels":
Conso moyenne gazole : 5.9 l/100
Conso moyenne essence : 6.8 l/100
Conso spécifique voiture électrique : 17 kWh/100
Les conclusions ne différent pas beaucoup.
le cout CO2 des batteries ? Il y a un consensus ?
La part de l'entretien (pièces détachées, huile, etc) est difficile à chiffrer, j'imagine, mais est-il négligeable ?
La vie trouve toujours un chemin
Je me suis contenté de calculer le rejet CO2 du carburant, que j'estime nul pour l’électrique (même si ce n'est pas le cas), et par équation bilan pour les carburants thermiques.
Pour le rejet du à la fabrication de la batterie j'ai pris le 1er chiffre venu, mais j'ai creusé un peu plus et je trouve 200 kg de CO2 par kWh.
Il faut 17 kWh pour faire 100 km, pour une autonomie de 400 km on arrive à 17*4*200 = 13600 kg, bien en dessous de la valeur que j'ai calculé plus haut, mais tout de même pas si éloignée d'une hybride E85 (carburant que j'ai considéré totalement carboné, ce qui n'est pas le cas), et encore supérieur à une hybride rechargeable, ce qui est logique car il s'agit avant tout d'une électrique qui transporte moins de charge 80% du temps.
Tu as pris quoi en valeur hybride rechargeable et non rechargeable ?
Car au final et pour de vrai, leur conso est trés proche d'un thermique ( si on recharge pas le rechargeable, oeuf course ).
Aprés, c'est toujours pareil, ça dépend des parcours. De l'urbain assez dense, accel et frein, l'hybride gratte un peu, le besoin de P est faible car pas de frein à une vitesse élevée, etc...et ce sont les bons terrains de jeux pour les purs VE.
L'hybride sur parcours long, j'aimerai bien voir la conso d'une dernière prius à 3 litres.......hum, et re hum. On trouvera toujours des contre exemple ponctuels, ça ne fait pas l'usage généralisable. On peut prendre un long parcours en 2 fois 2 voies avec peu de relief, pas de ralentissements, etc....et se caler à 90 km/h avec une berline de poids raisonnable, on sera en mazout à 4 L ou 4.5 L ( ou moins de 6 L en essence ).
L'usage ( relief, vitesse max, cycle accel, etc.) a un impact considérable, tous autres paramètres égaux par ailleurs.
Merci Jenny pour les calculs LGV en chine / France. Mais là bas, ils continuent à en construire bcp et vite, les ratios vont vite changer.
Il y aussi la question de l'usage, qui est à rapporter selon les pays.
Je pense notament à la concurrence train / avon sur les trajets un peu distants.
En Chine, le train est un concurrent sérieux de l'avia.
Pékin / Xi'an, c'est 6 heures à 295 km/h avec seulement 3 gares au milieu. Pas exactement au milieu d'ailleurs, ça rallonge la distance, mais c'est du maillage de territoire ( comme si le Bordeaux Rennes passait par Nantes et Anger ) Comme presque partout dans le monde, le trajet est plus long ( en temps versus avion ) , mais tu gagnes en transport avant aéroport / aprés aéroports ( souvent plus lointains ).
Un shangai Nankin, c'est différent, 300 km et 1 heure, c'est la vitesse qui crée le déplacement, je veux dire le "besoin" augmente. Tu peux habiter à 300 km du lieu de travail. Tu n'y aura pas pris l'avion avion, l'object crée l'utilisation, et 1 heure en LGV c'est mieux que 6 heures en équivalent TER d'avant.
Là bas d'ailleurs, les gars LGV, ça se conçoit comme un aéroport chez nous ( en salle embarquement et sas de vérification, etc....)
La LGV sauce wasabi ( le shinkansen ) c'est assez proche du modèle français ( les tailles des pays, urbanisation, etc.....pas trop éloignées dans la typologie y contribuent ).
Le Sapsan Moscou / St Pet', c'est un concurrent absolument frontal de l'avion.
les généralités restent dure à évaluer de trop loin.
Un dernier exemple pour la route: l'Iran. Pas de voie ferrée, et un pays assis sur du fossile. Le kéro ne coute "rien" au sens littéral. Un vol intérieur de 500 ou 800 km coutera 30 dollars à un étranger ( moi et je les ai utilisé ) ou bien la moitié à un autochtone, sur un ATR 42 ou 72 assez neuf ( j'ai quand même évité les trés trés vieux Tupolev ). C'est un pays ( parmi d'autres ) qui consumera ce qu'il a, jusqu'à déplétion.
Nous ne sommes pas dans ce cas. Et le kéro qui restera quasi gratuit en Iran, il nous sera presque inaccessible financièrement dans pas si longtemps que celà. Donc il est sage de mener les transformations, parceque au strict minimum, on sera moins surpris par la fin de la chute dans q décennies. L'important c'est pas la chute ( jusqu'ici tout se passe "bien" ) c'est l'atterrissage.
C'est clair que, tant que la majeure partie de la production industrielle dans le monde (quel que soit le domaine, ça ne concerne pas que les batteries) n'est pas décarbonée (ce qui suppose que la production énergétique le soit), l'apport des VE est nul (voire négatif selon ton calcul) même si, dans certains des pays où ils sont utilisés, la production d'électricité est prétendument décarbonée.Je me suis contenté de calculer le rejet CO2 du carburant, que j'estime nul pour l’électrique (même si ce n'est pas le cas), et par équation bilan pour les carburants thermiques.
Pour le rejet du à la fabrication de la batterie j'ai pris le 1er chiffre venu, mais j'ai creusé un peu plus et je trouve 200 kg de CO2 par kWh.
Il faut 17 kWh pour faire 100 km, pour une autonomie de 400 km on arrive à 17*4*200 = 13600 kg, bien en dessous de la valeur que j'ai calculé plus haut, mais tout de même pas si éloignée d'une hybride E85 (carburant que j'ai considéré totalement carboné, ce qui n'est pas le cas), et encore supérieur à une hybride rechargeable, ce qui est logique car il s'agit avant tout d'une électrique qui transporte moins de charge 80% du temps.
Remarque : en l'absence d'un socle conséquent de production d'électricité pilotable / non intermittente (nucléaire, hydraulique), la production d'électricité par le solaire ou l'éolien nécessiterait une capacité de stockage considérable (en forçant un peu le trait, j'avais calculé 10 TWh pour la France dans une hypothèse 100% EnR), dont une grande partie reposera aussi sur les batteries, avec des cycles de charge quotidiens (pour le solaire) ou fluctuants sur quelques jours en fonction de la météo (pour l'éolien). Quelques TWh, c'est l'équivalent de la capacité cumulée des batteries de quelques dizaines de millions de VE...
En résumé, ce n'est que dans un monde idéal, où la production d'électricité serait basé sur un mix nucléaire / EnR avec une part suffisamment importante du nucléaire et où la seule source d'énergie utilisée pour la production industrielle serait l'électricité, que le passage au 100% VE aurait un impact significatif sur les émissions de CO2. L'imposer à l'échelle de l'Europe dans dix ans, c'est un peu mettre la charrue avant les bœufs. A moins de compter essentiellement sur la volonté des Chinois de décarboner leur industrie, car ce n'est pas en dix ans qu'on aura relocalisé la fabrication des batteries (avec une capacité de production annuelle plus importante que celle de l'industrie chinoise aujourd'hui), ni qu'on aura quasi-totalement décarboné la production d'électricité en Europe (avec une demande croissante et une part du nucléaire décroissante à l'échelle européenne).
En attendant (tant qu'il n'y a pas d'obligation) le passage au VE à titre individuel n'a un intérêt que "pour se faire plaisir", ou éventuellement purement financier, à calculer en fonction des subventions (bonus), de l'usage qu'on en a et de la possibilité qu'on a de le recharger à bas coût (au domicile ou autre).
A l'échelon individuel oui mais c'est aussi une tentative d'instaurer un cercle vertueux : si on attend d'avoir l'électricité décarbonée à 100%, on a un parc de véhicules thermiques qui mettra plus de 10 ans à disparaitre.En attendant (tant qu'il n'y a pas d'obligation) le passage au VE à titre individuel n'a un intérêt que "pour se faire plaisir", ou éventuellement purement financier, à calculer en fonction des subventions (bonus), de l'usage qu'on en a et de la possibilité qu'on a de le recharger à bas coût (au domicile ou autre).
Là, on incite à la création d'infrastructure, à l'augmentation de la production d'électricité qui en Europe ne se fait pas en ouvrant de nouvelles centrale à charbon, etc.
Reste effectivement la Chine mais quand l'Europe aura bien avancé sur la décarbonation et reconstruit une base industrielle adaptée, elle pourra imposer de prendre en compte les émissions indirectes de CO2 sous forme de barrière douanière par exemple.
Je suis très conscient que c'est un scénario optimiste et je ne dis pas que j'y crois. Mais c'est aussi une explication possible de certains choix.
Mais pas sans nouvelles centrales au gaz dans un avenir proche (certes avec une hypothèse de passage à l'hydrogène dans 15 ou 20 ans; mais pour produire 1 kWh d'énergie électrique à partir d'hydrogène "vert", il faudra consommer au moins 3 kWh d'énergie produite par les EnR)...
Moi aussi et je n'y crois que (très) moyennement.Je suis très conscient que c'est un scénario optimiste et je ne dis pas que j'y crois.
A condition qu'ils soient rationnels, assumés (y compris en termes de coût économique et social) et expliqués...Mais c'est aussi une explication possible de certains choix.
Mais il y a un argument incontournable autre que le besoin de limiter le réchauffement climatique : l'épuisement (et à plus court terme l'augmentation du coût) des fossiles, auquel nos sociétés vont devoir faire face à moyen terme et qui ne pourra être compensé que partiellement par une baisse de la consommation d'énergie.
Ma future voiture en 2035:
Mais voilà qu'on me dit que le cheval émet aussi du méthane et du CO2 (500 kg par an). Euh...
Dernière modification par JPL ; 15/10/2024 à 16h56.
De ce que j'ai pu voir, il est possible que ce soit le cas mais simplement qu'on ne soit pas au courant.
Chaque fois que j'ai pu parler avec des gens qui travaillent dans le domaine pour un Etat ou une institution, la qualité de la réflexion est là et
bien documentée.
Par exemple, l'Etat français réfléchit en ce moment sur les conséquences de la montée des eaux et de l'érosion sur la côte atlantique à terme : impact sur le relogement bien sur mais aussi les prix, le relogement, les assurances (pourront elles payer ?), etc.
Franchement, c'est de bon niveau.
Mais si je lis la presse même de "référence", j'ai l'impression qu'ils ne sont même pas au courant du changement climatique, qu'ils ne font rien, etc.
Et si j'écoute des militants écolos, c'est encore pire alors que leur discours est de plusieurs ordres de magnitude en dessous.
Donc je suis très prudent avant de juger.
Et pas que des fossiles. Mais oui, c'est un vrai sujet.Mais il y a un argument incontournable autre que le besoin de limiter le réchauffement climatique : l'épuisement (et à plus court terme l'augmentation du coût) des fossiles, auquel nos sociétés vont devoir faire face à moyen terme et qui ne pourra être compensé que partiellement par une baisse de la consommation d'énergie.
Lorsqu’il est question de réserves de pétrole dans les bilans statistiques, il est le plus souvent fait référence aux réserves dites « prouvées », c’est-à-dire celles que l’on est « sûrs » (à 90%) de pouvoir extraire. A fin 2020, les réserves de pétrole sont estimées dans le monde à environ 1 732 milliards de barils(1), soit l’équivalent d'environ 52 ans de production mondiale au rythme actuel (durée théorique car la production des gisements diminue au fil du temps(2)). Cela représente 236 294,75 millions de tonnes.
On est loin d'en manquer
https://www.connaissancedesenergies....-dans-le-monde
Aujourd'hui. Mais dans 50 ans, qu'est-ce qu'on fera ? ou plutôt que feront nos enfants et petits enfants ?Lorsqu’il est question de réserves de pétrole dans les bilans statistiques, il est le plus souvent fait référence aux réserves dites « prouvées », c’est-à-dire celles que l’on est « sûrs » (à 90%) de pouvoir extraire. A fin 2020, les réserves de pétrole sont estimées dans le monde à environ 1 732 milliards de barils(1), soit l’équivalent d'environ 52 ans de production mondiale au rythme actuel (durée théorique car la production des gisements diminue au fil du temps(2)). Cela représente 236 294,75 millions de tonnes.
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Si on veut être prêt à vivre dans un monde sans pétrole dans 50 ans (ou avec un pétrole hors de prix vu les coûts d'extraction de plus en plus élevés), vu le chantier que ça représente, c'est aujourd'hui que ça doit commencer. Et quand on a la chance de vivre dans un pays plutôt favorisé du point de vue de la production d'énergie électrique grâce au choix du nucléaire fait dans les années 1960 (complété par une capacité de production hydroélectrique - ou de stockage d'énergie grâce aux STEP - relativement importante, le tout permettant d'être moins dépendant des sources d'énergie non pilotables dans le futur), on aurait tort de se priver de l'avantage que ça représentera d'être passé au tout électrique (décarboné bien sûr) avant les autres.
Après, on peut se poser la question des priorités. Se passer de pétrole pour la voiture individuelle n'est peut-être pas la première (surtout que Kondelec a raison sur le bilan carbone actuel des VE, d'autant plus qu'à l'échelle de l'UE la part des fossiles dans la production d'électricité est encore proche de 30%). Mais il faudra bien y arriver un jour, sans forcément se contenter de la solution proposée par ThM55...
Je suis bien d'accord mais en imposant la VE tant que l'infrastructure (production d'électricité, borne de recharge et temps de recharge) n'est pas prête cela crée une distorsion dans la population. Moi même j'ai une voiture de 250.000 km et je ne sais pas ce qu'il faut prendre. Pas de place de parking devant chez moi.
J'ai fais une feuille de calcul plus complète : On peut y définir le prix de chaque énergie, la conso de chaque type de véhicule et plein d'autres choses.
J'ai ajouté l’impact réel en rejet CO2 du E85 et de l'électricité, avec le pays dans lequel on veut effectuer la comparaison (certains pays produisent leur elec avec du charbon).
Toutes les valeurs en jaune peuvent être modifiées, mais logiquement elles sont correctes car cette fois j'ai passé du temps pour les vérifier (mais je suis ouvert aux remarques constructives).
Dernière modification par Kondelec ; 15/10/2024 à 18h44.
Merci, la matrice a le mérite d'exister.
Plusieurs spécialiste "mines" ont signalé que le passage à l'électrification marche forcée ( VE ou de manière générale ) était TOTALEMENT incompatible avec certains stocks connus, et aussi les vitesse d'exploitation.
Je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer, mais l'attitude revient à se priver de pétrole car il va en manquer, pour remplacer par un substitutif qui va vite se crasher aussi par la déplétion. Certes, on peut croire au progrés, d'autres techno qui n'existent pas encore. Mais bon, on peut aussi croire à la fusion pour produire de l'élec d'ici 30 ans...on peut.
au final, la transition vers des choses qui présente des difficultés de mise en pratique ( et donc une moindre adoption par le public ), avec en surplus des barrières financières, c'est sans doute le "meilleur" moyen de pousser les pratiques vers autre chose ( et en fait.....moins se déplacer ). Et ça à la fin ça gagne.