Concernant la partie dimensionnement:
La CTN ayant une variation négative, il nous faut compenser sa loi de variation afin que la puissance dissipée soit relativement stable de -10°C à 90°C.
Pour cela nous exploitons le principe du diviseur de courant:
Nous plaçons pour le moment une résistance fixe de 10K en parallèle avec la CTN qui vaut 10K@25°C et nous injectons aux bornes du groupement une source de courant de 5mA.
Maintenant calculons la puissance dissipée dans Rth de 0°C à 70°C:
Le courant dans Rth s'exprime par
I(Rth)=[R1/(R1+Rth)]*I
A -10°C Rth=42470 ohms => I(Rth)=10.10^3/(10.10^3+42470)*5.10^-3=0.19*5.10^-3=950µA => P(Rth)=(950.10^-6)²*42470=38.3mW => deltaT=38/2=20°C
A 25°C Rth=10000 ohms => I(Rth)=10.10^3/(10.10^3+10.10^3)*5.10^-3=0.5*5.10^-3=2.5mA => P(Rth)=(2.5.10^-3)²*42470=62mW => deltaT(25)=31°C
A 70°C Rth=2228 ohms => I(Rth)=10.10^3/(10.10^3+2.228.10^3)*5.10^-3=0.818*5.10^-3=4.09mA => P(Rth)=(4.08.10^-3)²*42470=37.2mW => deltaT(25)=18.6°C
Avec 20°C de deltaT positif la résistance chute environ de moitié, bien suffisant pour détecter un changement de milieu.
En peaufinant la valeur en parallèle nous verrons que ce résultat sera encore meilleur.Quant à la puissance dissipée et la chaleur dégagée on est très loin des thèses ####... qui lui de son coté ne démontre strictement rien.
CQFD.
@+
PS: merci gienas
-----