En gros ce que tu dit est que le citoyen a comme seul moyen de se faire entendre d'enfeindre la loi ?Pas vraiment d'accord : individuellement, nous ne ferons que brasser du vent. En grand nombre, peut-être. Mais alors comment créer la synergie nécessaire entre les individus ? Par les médias ? C'est la voie qu'ont choisi les arracheurs d'OGM (pour rappeler le début de la discussion). Quels autres moyens pouvons-nous mettre en oeuvre ?
Les arracheurs d'OGM n'ont pas l'air d'être pour le dialogue, il y a d'autres méthodes pour ouvrir un dialogue. Nous sommes en train de dialoguer et nous n'avons pas arraché le moindre plant, même virtuel. Avec cette affaire, il n'y a que confrontations de 2 logiques antagonistes et toutes les personnes qui ont un autre avis n'ont pas accés aux médias. Et cela est dut aux méthodes évoquées, soi-disant pour ouvrir le débat en fait pour le tuer. Pour ouvrir le débat, il suffisait de réunir beaucoups de personnes avec des pancartes demamdant des éclaircissement. La méthode employée ici est une méthode très connue et très efficace qui permet de créer de toutes pièces avec quelques dizaines de personnes un évènement artificiel et stérile. D'ailleur, à la télé a-t-on vu un seul plan large ? A-t-on vu une seule photo montrant le nombre des "arracheurs".
Non, puisqu'il s'agit seulement de créer un rouleau compresseur médiatique permettant à certains de s'offrir à moindre cout des espaces à télé d'ou ils pourront matraquer leur message. Ces espaces seront les audiences aux procès (au moins 2 audiences avec l'appel).
Mr Mamère et Mr. Bové sont des habitués de ces méthodes. Et ce n'est pas pendant les procès que l'on mènera ce débat quoiqu'en disent les futurs justiciables.
Mr Mamère en tant que député peut poser des questions à l'Assemblèe Nationale, peut déposer des projets de lois et s'il le veut peut soliciter les médias pour une interview ou un débat. A-t-il vraiment besoin d'aller combattre la recherche agronomique et arracahnt des plants. D'autant plus que dans le cas des labos de l'Inra, c'est de notre argent qu'il s'agit et que certaines études peuvent mettre en évidence ce qu'il dénonce. Là, il se comporte comme un médecin qui appellé pour une fièvre casserait le thermomètre.
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