Bonjour,
Soient deux planètes A et B, comobiles dans l'univers. Elles partagent le même temps, le temps cosmologique.
On néglige l'expansion entre les deux, car elles sont relativement proches.
La distance qui les sépare est X et représente la longueur spatiale comobile.
On peut considérer ce référentiel comme le référentiel au repos absolu.
Soit une fusée qui fait la navette entre A et B. La fusée se déplace à 99% de c et le facteur de Lorentz Y vaut 7,0888.
Depuis la fusée, la distance séparant A et B sera X/Y
Au fur et à mesure que la fusée s'éloigne de A elle s'en désynchronise. La valeur de cette désynchronisation est D tel que D² = X²-(X/Y)²
Je laisse à d'autres le soin de vérifier cette formule qui dans ma représentation mentale est évidente.
On peut récrire la formule X² = D² + (X/Y)² de telle sorte que l'on constate que la distance X entre A et B est perçue par la fusée comme partie espace et partie temps.
En métrique de Minkowski il faut écrire D² = X²-(X/Y)² mais ça revient au même puisque la longueur X² reste égale à la somme des carrés entre longueur contractée et horloges désynchronisées aux deux extrémités du trajet.
On constate donc que la fusée évalue mal la distance spatiale séparant les deux planètes et que de son point de vue, en s'éloignant de A, en plus d'augmenter la distance spatiale qui les sépare, elle en augmente la distance temporelle. Il lui semble donc voyager dans le futur de A.
Mais on sait qu'elle se trompe dans ses estimations puisqu'elle ne mesure pas la longueur propre et dans le référentiel au repos toutes les horloges présentes sur le trajet allant de A à B sont synchronisées.
Dans les fait c'est le temps de la fusée qui passe moins rapidement que celui du référentiel immobile. L'inverse n'est pas vrai.
Des remarques, des critiques ?
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