Bonjour à tous,
Je souhaiterais vérifier encore quelque chose avec vous.
L’étude de la trajectoire d’un rayon lumineux dans l’expérience du train en mouvement indique que les longueurs se contractent dans le sens du déplacement. Suivant certains angles, deux distances considérées égales pour le voyageur sont de longueurs différentes pour l’observateur au repos.
Je me demandais en constatant ça si entre le train au repos et son accélération jusqu’à une vitesse stable, les longueurs se contractent réellement ou si c’est la perception des longueurs du voyageur qui changent, mais j'imagine que les principes de la relativité restreinte et les expériences scientifiques effectuées montrent qu’il s’agit bien d’une contraction réel.
Les distances entre particules vont physiquement se réduire pour l’observateur extérieur. Pour le voyageur rien ne changera.
Maintenant je cherche à comprendre comment ce phénomène se manifeste au niveau physique, et les phénomènes en jeu qui vont rapprocher les particules d’une structure entre elles (dans le sens de déplacement du train).
Bon j'espère ne pas dire trop de conneries et je compte sur vous pour me corriger.
Imaginons une structure simple, une molécule constituée de deux atomes liés entre eux par la force électromagnétique. Cette interaction est le résultat d’un échange de boson entre particules chargées (noyau/électron), l’intensité et l’influence de la force est liée entre autres à la distance entre ces particules.
Plus la distance est élevée entre deux particules chargées, moins l’intensité de l’interaction entre elles est importante.
Dans le cas du train, pour une même longueur (du point de vu de l’observateur au repos), une parallèle au sens de déplacement et l’autre perpendiculaire, l’augmentation de la vitesse va faire que les durées d’interaction, d'échange d’information va être différente suivant l’orientation des longueurs par rapport au sens de déplacement.
Pour une même longueur (pour l’observateur au repos), la durée de l’aller retour de l’information d’une interaction parallèle au sens de déplacement est supérieure à celle perpendiculaire au sens de déplacement, donc son intensité va diminuer.
Suivant l’orientation, l’intensité et l’influence d’une interaction pour une même longueur n’est pas équivalente et influe directement sur les dimensions d’une structure tel que celle d’une molécule.
La stabilité d’une molécule est complexe, si bien que je n’arrive pas bien à savoir ce qui limite la distance entre deux atomes d’une molécule, il partage un ou des électrons, donc attraction et j’imagine qu’ils ne se rapprochent pas trop en raison des autres électrons générant une force de répulsion entre eux, ou autres effets quantique. Mais globalement il s’agit d’un mélange de répulsion et d’attraction conférant ainsi la stabilité.
Donc avec les variations d’intensité évoquées plus haut suivant l’orientation des interactions par rapport au sens de déplacement du train, pour rester stable les distances entre les particules évoluent.
Pourriez-vous me dire si c’est à peu près ce qui se passe en réalité, sinon pourriez-vous m'éclairer.
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