## discussion créée à partir d'une dérive de la discussion https://forums.futura-sciences.com/a...anslation.html
mach3, pour la modération ##
Je vais voir si je trouve un moment pour t'envoyer un crobard sur un post-it
Là par contre je ne sais pas trop.
Ben oui, levée de bouclier parce que sans les raccourcis permis par la platitude de l'espace-temps en RR, la même démarche est fausse en RG jusqu'à preuve du contraire. Et comme je ne connais aucun ouvrage de référence ou publication qui soutient ton point de vue, continuer dans cette direction sans donner de source ou de démonstration rigoureuse tombe hors charte. Avant même de chercher à le démontrer rigoureusement en RG, il faudrait d'ailleurs le démontrer proprement en RR (ou donner un ouvrage de référence ou une publication comme source), parce que mis à part tes schémas (très beaux par ailleurs), il n'y a pas grand chose qui étaye rigoureusement ton point de vue même en espace-temps plat. Il faut le démontrer non pas pour prouver qu'il est correct dans le cadre de la RR (car intuitivement ça me semble correct), mais pour savoir quels ingrédients font que cela fonctionne dans le cadre de la RR et ensuite regarder lesquels seraient manquants ou non en RG et par quoi on peut les substituer si possible.
J'ai bien peur qu'il n'y ait pas le choix. Sans plus de developpement, ça ne parait pas pouvoir fonctionner. A moins d'une source qui confirme ou d'une démonstration rigoureuse, pour moi c'est hors-charte (et je le dis bien en noir). Et en dehors du côté hors charte, je crains que tu ne perdes ton temps en fondant ta réflexion sur une possible illusion.
Ce qu'on voit avec un seul oeil n'est pas l'espace lui-même mais une sphère "perceptive" centrée sur nous et sur laquelle l'espace est projeté. On ne voit donc que des positions et tailles angulaires, c'est à dire des angles mesurés sur cette sphère. On ne voit pas de distance. Si on exclut la vision binoculaire (obligatoire si on ne veut pas sortir du cas strictement radial...), on ne peut pas inférer la distance des objets sans connaissances sur la géométrie de l'espace-temps et sur la taille réelle des objets. Cette inférence est aisée dans l'espace-temps plat de Minkowski car les géodésiques nulles sont représentées par des droites dans les coordonnées de Lorentz, droites dont la projection sur les hyperplans spatiaux sont également des droites : elle s'approxime aux petits angles comme le simple rapport taille réelle / taille angulaire. Elle devient nécessairement compliquée en espace-temps courbe car a priori bien qu'il soit forcément possible de trouver des systèmes de coordonnées qui permettent de représenter les géodésiques nulles aboutissant en un unique évènement par des droites, il semble compliqué de trouver une façon univoque de projeter ces géodésiques nulles sur une hypersurface spatiale pour aboutir à la même relation avec le rapport taille réelle / taille angulaire.
L'aberration c'est une transformation sur la sphère, une transformation qui modifie les positions et tailles angulaires des projections des objets sur la sphère en fonction de la direction. Peu importe que l'espace-temps soit plat ou non, si deux observateurs se croisent en un même évènement, leurs sphère perceptives se déduisent l'une de l'autre via l'aberration.
m@ch3
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