m c'est la norme de la 4-impulsion de la particule test que l'on étudie. C'est sa masse. Elle est évidemment négligeable devant M afin que la géométrie soit toujours en bonne approximation (d'autant plus bonne que m est petit devant M) celle de Schwarzschild. Dans l'absolu, la géométrie n'est plus celle de Schwarzschild : on n'est plus dans le vide, il y a au moins une particule de masse m. Mais à part faire tourner un super-calculateur pour suivre la dynamique de l'objet et celle de la métrique qui vont s'influencer l'un l'autre continuellement, on ne peut plus rien faire à part approximer à la géométrie de Schwarzschild (et ça marche vu qu'on arrive ainsi à prédire le résiduel de l'avance du périhélie de Mercure, c'est à dire tout autre influences que celle du soleil considéré comme sphérique et statique écartées).
E c'est l'énergie de la particule mesurée par un immobile de Schwarzschild situé arbitrairement loin. La définition est confortable quand E est supérieure à m (v>vlib), car l'immobile et la particule peuvent se croiser (au moins en principe) et E est donc simplement g(U,P) avec U la 4-vitesse de l'immobile (coordonnées arbitrairement proches de (1,0) car r est arbitrairement grand) et P la 4-impulsion de la particule de masse m. Dans le cas contraire (E<m) la particule ne peut pas rejoindre un immobile de Schwarzschild situé arbitrairement loin (au mieux ce sera celui en r_max), et cet immobile ne peut donc mesurer E directement, c'est donc moins confortable. E est alors g(u,P), avec u un 4-vecteur de coordonnées (1,0), comme la 4-vitesse de l'immobile situé arbitrairement loin, mais qui du coup n'est pas la 4-vitesse d'un immobile qui croise la particule (et qui mesurera une énergie différente de E, d'un facteur ). Je n'ai pas encore bien tout saisi à ce propos, à savoir est-ce qu'il y a un transport parallèle? de quel vecteur? suivant quel chemin? pour amener la 4-impulsion de l'objet en r quelconque jusqu'à l'immobile situé arbitrairement loin par exemple? Le seul truc net, c'est que E=g(u,P) avec u: (1,0) et P la 4-impulsion de l'objet et que u est une 4-vitesse pour un immobile situé arbitrairement loin et que cela coïncide alors avec l'énergie qu'il mesure.
Géodésique veut dire que la ligne respecte l'équation des géodésiques, peu importe son genre (genre qui ne change pas le long d'une géodésique!).Ok merci, c’est très clair. (La valeur de dr/dt traduisant l’effet Shapiro)
C’est le sens de «géodésique» qui m’échappait. Je croyais qu’une géodésique était toujours de genre temps ou lumière, à cause de la définition qui en est donnée en géneral. Zef n’a pas tort quand il parle de supraluminique pour le genre espace dans ce cas !
La confusion vient peut-être du terme ligne d'univers, qui concerne uniquement les lignes (géodésiques ou non) de genre temps ou nul. Une ligne de genre espace n'est pas une ligne d'univers, mais peut être une géodésique (de genre espace).
Je pense que ce que présente zefram est totalement prématuré, voire faux. Je vais y revenir tout à l'heure.J’aurais pensé que la **vitesse** entre Rs et r=0 diminuait pour finir quasi nulle, ou du moins faible. (Si on prend en compte que t est de l’espace et qu’on fait pivoter la région II, voir représentations d’Amanuensis).
m@ch3
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