Bonsoir à toutes et à tous,
A ce qu’il semble :Cependant, aujourd’hui, bien malin est celui qui peut décrire une modélisation complète et crédible du climat. Je pense qu’on y arrivera un jour … dans 10, 20, ou 30 ans.
- Depuis 1850, indubitablement, le taux de CO2 et de GES d’une façon générale, a augmenté dans l’atmosphère …
- Parallèlement, les températures augmentent. Disons qu’il y a une « forte corrélation ». Cette augmentation entraîne la fonte des glaces des pôles Nord (dont le Groënland) et Sud.
Dans ces conditions, limiter aujourd'hui l’émission de GES est donc une « précaution » raisonnable, d’autant plus qu’elle va dans le sens de l’économie d’énergie et de matières premières. Celles-ci sont en effet contingentées tant qu’on ne sait pas réduire drastiquement le coût de la mise en orbite terrestre et des voyages interplanétaires (les technologies « économiques » n’existent pas pour le moment au moins).
Maintenant, la vraie discussion à mon sens est de savoir comment s’y prendre pour réduire ces émissions :Apparemment, personne n’a vraiment fait d’approches chiffrées globales, d’où les discussions acharnées d’aujourd’hui, chaque membre des industries qui sont derrière ces différentes technologies tentant de se couper une plus grosse part de gâteau. Comme en outre il y a certainement des intérêts étatiques derrière, la définition du « mix » idéal entre ces diverses voies risque de prendre « un certain temps ». Certes, cela a le gros avantage de stimuler la recherche. Ce qui est tout bénéfice pour tout le monde. A chaque gouvernement de s’organiser pour que son pays y participe au mieux.
- Construire un maximum de voitures électriques ?
- Construire massivement de nouveaux réacteurs nucléaires ?
- Développer les productions d’énergie locales (éoliennes, capteurs solaires individuels, puits canadiens) ?
- Développer l’isolation de l’habitat ?
- Arrêter les incendies de puits de mines de charbon en Inde, en Chine, aux Etats-Unis ?
- …/…
Et de toutes façons, tout cela est "temporaire", puisqu'il faudra bien un jour savoir gérer globalement la climat, ne serait-ce que parce que nous serions bien embêtés par une période glaciaire … Je vois mal Paris sous 500 m de glace – aussi mal que sous 10 m d’eau.
Donc si vous avez des idées, des sources permettant de cerner ces points au-delà du tapage médiatico-politique, eh bien je serais heureus de partager !
Amitiés,
P.S. : Pour Nicolas et GPL - Aussitôt fait !
Jean
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