En unités populaires, ça fait +0.5 hPa pour un paramètre qui change sur chaque ville de plusieurs hPa par jour donc normalement on ne peut pas y voir une cause de migraine !
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En unités populaires, ça fait +0.5 hPa pour un paramètre qui change sur chaque ville de plusieurs hPa par jour donc normalement on ne peut pas y voir une cause de migraine !
N'empêche que je suis migraineux ... et que je ne l'étais pas quand la concentration en CO2 était de 330 ppm !!!
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Je constate que depuis cette époque, j'ai considérablement vieilli. C'est aussi à cause de ça ?
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Tu crois ?🤣
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Je n'ai pas fait ma réponse par hasard, le CO2 a des effets très complexes, il n'est pas si inoffensif du point de vue sanitaire !
Il pourrait même soigner certaines migraines?
https://www.medpagetoday.com/neurology/migraines/1817
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Bonjour,
La pollution des villes chinoises diminue le réchauffement ???
Voir à 1.16.00
https://www.youtube.com/watch?v=hMxeq18sN-o
Un court article intéressant, surtout après celui de Resplandy et al qui évoquait une accélération considérable du réchauffement de l'océan mais qui contenait une erreur qui, une fois corrigée, les ramenait dans les clous.
A vrai dire, il ne s'agit pas véritablement d'une etude nouvelle. Ce papier reprend 4 déterminations antérieures (donc celle de Resplandy corrigée) et les compare aux prévisions des modèles pour arriver à la conclusion qu'observations et modèles ne diffèrent pas significativement et que les océans se réchauffent au rythme de un peu plus de 0.6 W/m2 environ depuis les années 90 contre un peu moins de 0.4 auparavant.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Je dirais que ce genre de papier est justement le plus important à communiquer. Correction d'erreur, synthèse, convergence, cohérence.Ce papier reprend 4 déterminations antérieures (donc celle de Resplandy corrigée) et les compare aux prévisions des modèles pour arriver à la conclusion qu'observations et modèles ne diffèrent pas significativement
je ne dis pas le contraire, je précise qu'il ne s'agit pas d'un nouveau jeu de données ni d'une révision/correction de biais dans une série.
En fait, c'est plus une synthèse .
Dernière modification par yves25 ; 11/01/2019 à 15h29.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Sur twitter, les groupes scientifiques relaient "New research based on @GOOSocean observations finds that ocean warming is accelerating faster than thought, relays the @nytimes. "
Le NYTimes, plus exactement "a reporter on the climate team" a décidé de dire "plus vite que prévu" et ce sont eux qui propagent l'actualité donc nous on peut toujours causer...
Difficile de dire en même temps qu'il y a un bon accord avec les modèles et que ça chauffe plus vite que prévu, non?
Il y a manifestement un journaliste qui a qq peu exagéré pour ne pas dire qu'il a déco...
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
J’ai du mal à penser qu’il y a une grande différence entre faster than thought et plus vite que prévu.Sur twitter, les groupes scientifiques relaient "New research based on @GOOSocean observations finds that ocean warming is accelerating faster than thought, relays the @nytimes. "
Le NYTimes, plus exactement "a reporter on the climate team" a décidé de dire "plus vite que prévu" et ce sont eux qui propagent l'actualité donc nous on peut toujours causer...
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
J'ai trouvé. En fait, c'est "plus vite que prévu" dans le dernier rapport du GIEC, AR5, qui aurait privilégié un réchauffement faible.
Du coup, à part l'histoire du GIEC, cela ne touche pas la cohérence du dernier article de recherche.
Bonjour,Bonjour,
La pollution des villes chinoises diminue le réchauffement ???
Voir à 1.16.00
https://www.youtube.com/watch?v=hMxeq18sN-o
une personne qualifiée pour répondre à cette question, je suis curieux aussi car le reportage a l'air "correct".
oups, j'ai loupé ce fil depuis un moment.
je voulais juste revenir sur les remarques C02 / migraine.
je me demandais si , en plus du CO2, il n'y avait pas augmentation du CO dont on connait la dangerosité à dose un peu élevée mais aussi les migraines qu'elles peuvent engendrer même à doses faibles.
ceci est bien sur une question ......
Bon, je ne pense pas que ça soit très important en fait.
Ce qui l'est, c'est la cohérence des 4 séries et l'accord général avec les modèles.
C'est parce que ce n'est pas très parlant mais le meilleur indicateur du réchauffement, c'est plutôt le contenu en chaleur de l'océan.
Lui, au moins ne connaît pas la variabilité de la température globale ou de façon très atténuée. Ceci dit, on note quand même que les deux gros El Nino correspondent à des minima relatifs: quand l'océan réchauffe l'atmosphère, il ne se refroidit pas mais il se réchauffe moins.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Ce que je retiens ( à mon niveau ) de tout cela , c'est que outre l'impact C02. direct.
Il y a deux éléments majeurs ( les nuages et les océans ) avec "effet retard " et dont les modélisations sont bien plus complexes.
et avec risque assez défavorable.
je me trompe ?
j'oublie peut être d'autres facteurs, mais ceux là me semblent très "interrogatifs".
Non, tu ne te trompes pas.
Les nuages, c'est la principale cause d'incertitude de la réponse à court terme du climat
Les océans, c'est la cause essentielle d'incertitude de la réponse à moyen et long terme et c'est aussi la cause de la variabilité interannuelle.
La modélisation est évidemment très complexe mais ça concerne plus les questions liées à la variabilité interannuelle et la variabilité décennale, pour ce qui concerne la réponse à long terme, c'est commandé par l'équilibre énergétique. sauf à ce qu'il existe une rétroaction négative puissante, c'est plié.
Les nuages ont théoriquement cette capacité mais tout doucement, observations et modélisations tendent vers une rétroaction faible, quasi nulle , voire même plus probablement positive.
Ca nous conduirait vers une sensibilité climatique voisine de 3°C. Au pif, je dirais entre 2,5 (rétroaction négative des nuages) et 4 °C (rétroaction nulle ou faiblement positive), perso, je penche plutôt vers 3 à 4°C.
Tout ça, hors effondrement des calottes glaciaires.
Dernière modification par yves25 ; 11/01/2019 à 20h02.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Bonjour JPL
il me semble que "faster than thought" s'appliquerait plutot aux estimations des valeurs passées, alors que "plus vite que prévu" s'appliquerait plutot aux estimations des valeurs futures.
En vous remerciant
Roberto
Comme dirait yves,Sinon, pour la pollution des villes chinoises sur le frein du réchauffement, ce n'est pas choquant, c'est ce qu'on attend du smog.je ne pense pas que ça soit très important en fait.
C'est un résultat probablement intéressant pour des applications, mais ici le sujet est plutôt le suivi que la pro-action.
Ce serait un débat intéressant uniquement si "plus vite que prévu" s'interprétait mot à mot. Or, l'expression française est toute faite.
De façon générale, "prévu" ne veut pas dire "analysé", on est bien d'accord.
Je suis surpris encore que l'AR5 aurait oublié de parler d'incertitude et ait donc fait une erreur d'appréciation. Je pense que les journalistes analysent mal les termes d'incertitude.
Entre CMIP5 biaisé vers le haut et les observations biaisées vers le bas, il en ressortait une appréciation générale d'incertitude sur le présent, donc sur la tendance océanique également.
Peut-être que si on a bien calibré la tendance océanique maintenant, cela va aider à calibrer CMIP6 au présent et donc bien améliorer la prévision décennale.... avant que l'incertitude des rétroactions nuageuses ne trouble le jeu pour des échéances plus lointaines.
Fin de la polémique stérile.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
En contraste total avec les pinaillages sans aucun intérêt, c'était quand même intéressant, de voir qu'il y a un bon accord entre différentes analyses des observations et les modèles concernant qq chose d'absolument fondamental comme le réchauffement de l'océan. En effet si le réchauffement observé en surface était dû à une oscillation basse fréquence de l'océan, celui ci devrait perdre de la chaleur (au profit de l'atmosphère) . C'est le contraire qu'on observe.
Exit donc les théories selon lesquelles le réchauffement est cyclique.
Figure extraite de ce papier en accès libre. . Notez en particulier la rétroaction négative (delta (sigma T^4)) appelée ici outgoing radiation si souvent oubliée.
Dernière modification par yves25 ; 13/01/2019 à 17h46.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Dans ce papier , les divers bilans sont déterminés aussi expérimentalement que possible ..si je puis dire.
Le gain en chaleur de l'océan correspond à ce qui est discuté plus haut.
La rétroaction négative de Planck est ce qui donne lieu à la plus longue discussion car elle nécessite de relier la variation de température observée à une variation de la température effective d'émission de la planète et cela inclue les différentes rétroactions court terme comme la vapeur d'eau et les nuages .
L'article étant en accès libre, chacun peut se faire une idée du problème. Les auteurs ont essayé de couvrir l'ensemble des données disponibles et des méthodes, incluant l'observation directe du bilan radiatif par ERBE et CERES . A noter que les seules observations brutes sont loin d'avoir la précision nécessaire mais que par contre, elles sont très cohérentes dans le temps .
La relation entre la variation de la température globale et celle du bilan radiatif hors atmosphère est une sorte de sensibilité court terme, d'après ce papier, elle serait de 1.25+/- 0,5 (W/m2)/K, soit 3 K pour un doublement du CO2, cad la valeur la plus classique ..de la sensibilité long terme.
Le choix de cette valeur est évidemment le point critique mais ce qui frappe le plus et ne dépend pas vraiment de ce choix, c'est la mise en évidence de ce que seule une faible partie du forçage des GES a été stockée dans le système climatique et qu'elle a surtout été stockée dans l'océan : depuis 1950, le forçage total des GES a été de près de 1700 zettaJoules (10^21), seuls environ 200 ont été stockés dans l'océan .. quant à l'atmosphère , c'est peanuts.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
C'est bien la publication résumée ici?
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Bonsoir Yves
vous dites "exit les théories où le réchauffement est cyclique", vous voulez sans doute dire que le réchauffement ne peut pas être entièrement cyclique.
Mais quand on regarde en détail les courbes qui sont montrées entre 1960 et 1970, on voit que la chaleur des océans a diminué alors qu'il y avait déjà un forçage positif. N'est il pas difficile d'expliquer cela sans au moins une composante cyclique ? et cette composante aurait-elle pu aussi contribuer, cette fois positivement, dans une période plus récente ?
en vous remerciant
Roberto
Non, ça , ça correspond au papier cité au message 282 d'où est sortie une longue discussion sur le plus tôt que prévu .
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
et pour être sur que je comprenne bien le graphique : ai-je bien compris que la chaleur réellement stockée dans la Terre ne l'a été que dans la partie bleue (océans + terre et atmosphère qui sont presque négligeables) ? tout le reste étant en réalité du rayonnement qui a été renvoyé dans l'espace ?
si donc on stabilisait la concentration en CO2 et le forçage, et que la température se stabilisait finalement à son état stationnaire à une valeur constante, la partie bleue tendrait vers une constante, mais toutes les autres, et le graphique de gauche, continuerait à grimper linéairement vers l'infini ?
en vous remerciant
Roberto
Est ce une "vraie" question ?
Evidemment non !
Pourquoi donc la rétroaction de Planck (delta (sigma T^4)) augmenterait elle si T devient constant ?
Pourquoi le forçage des aérosols tendrait il vers l'infini alors qu'en réalité, il diminue mais pour l'essentiel, ce forçage est anthropique et lié à la combustion des fossiles.
Si on arrête le forçage, le système se stabilise
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